Le droit du sol est remis en question à Mayotte par un certain Gérald Darmanin. Guillaume s'est remis à l'avis du peuple de France pour recueillir son avis sur le sujet. C'est quoi être Français ? C'est l'horreur absolue.
Retrouvez « Le Moment Meurice » dans " Le grand dimanche soir " sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-moment-meurice
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AmusantTranscription
00:00 Je vous propose un petit moment de débat, chers Cédric et chers auditeuristes,
00:04 débat et enquête, enquête dans la rue.
00:07 Oui, plus enquête.
00:08 Vous voyez, il a déjà mis son gramme-selle.
00:09 Je me suis reconnu.
00:10 C'est tout Guillaume Meurice, allez Guillaume.
00:12 Merci beaucoup Charline, merci les amis, merci.
00:15 Aujourd'hui, je vais vous parler droit du sol, à ne pas confondre avec le droit du somme.
00:22 Ça va François Bayrou donne des newsman comme dirait le poète Berber.
00:27 Non, non, le droit du sol c'est en théorie le droit à la nationalité française.
00:31 Lorsqu'on est né sur le sol français, je prends un exemple,
00:34 Aymeric Lomprey, il est né à Neuville-en-Ferrin,
00:38 parce que ses parents avaient tellement honte qu'ils ont cherché une ville la plus éloignée possible de la civilisation.
00:42 Et bien, il est français.
00:44 Il change de slip à chaque fois que le PSG gagne la Ligue des champions.
00:47 Il est français.
00:49 Et bien le droit du sol est remis en question à Mayotte par un certain Gérald Darmanin.
00:54 Français aussi Gérald, un petit peu le fanfan la tulipe de l'immobilier.
00:58 Toujours prêt à rendre service, nostalgique de l'action française.
01:01 Un petit gars bien de chez nous comme on dit.
01:03 Alors c'est un sujet complexe, attention à le droit du sol.
01:06 Donc je m'en suis remis à l'avis du peuple de France, et ça tombe bien, le peuple de France a un avis.
01:11 Je ne suis pas pour le droit du sol.
01:13 Ah, pourquoi ça ?
01:14 Parce que...
01:16 Je ne suis pas pour le droit du sol parce que non...
01:23 C'est tout.
01:25 C'est important d'avoir des arguments solides je trouve, parce que sinon on ne peut pas débattre forcément.
01:30 Et là avec des arguments comme ça, c'est un poste de chroniqueuse chez Anoula qui s'ouvre.
01:34 Et ça c'est beau.
01:35 Alors, le droit du sol pose cette fameuse question que j'aime beaucoup moi-même.
01:38 C'est quoi être français par rapport à ne pas être français ?
01:41 Être français, c'est vivre comme des français.
01:46 Quel français ?
01:47 Les samchos qui s'habillent à la mode de chez eux.
01:50 Ça, ça me gêne un peu.
01:52 Vous voyez ?
01:53 Il faut respecter la mode française, mais moi je ne suis même pas sûr d'être à la mode française.
01:56 Ça, ça me gêne pas.
01:58 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:59 Je crois que je vois.
02:00 Je crois que je vois de quelle mode c'est plus les habits à la mode, Jamil.
02:05 Voilà.
02:06 Tout ce qui est plus à rafales, quoi.
02:08 Et qui agacent le gouvernement israélien.
02:10 Ils sont agacés en ce moment par ces habits, mais Macron les a appelés pour les calmer.
02:14 Vous avez vu l'appel de Macron à Netanyahou.
02:15 "Eh oh ! Eh ! Ah non ! Oh non, c'est chiant ! Non, les génocides, c'est pénible.
02:21 Non, c'est pas sympa, c'est pas sympa.
02:23 Allez, bon, je ne vais pas plus loin parce que sinon avec mes fringues, ils vont me renvoyer aux Addis-Sans directement.
02:26 Alors, restons de focus, c'est quoi être français ?
02:29 Eh bien, être français, c'est déjà de respecter les règles, le droit.
02:36 Ça voudrait dire que Nicolas Sarkozy, il n'est pas vraiment français ?
02:39 Non, mais c'est plutôt le parrain de l'autre côté.
02:41 Je n'ai pas accepté de...
02:43 Je viens de la République.
02:44 Oui, mais c'est ça, moi aussi.
02:46 C'est compliqué.
02:47 C'est compliqué.
02:48 C'est compliqué, si on doit virer tous ceux qui ne respectent pas la loi,
02:51 déjà, si ça se trouve, il n'y a plus de gouvernement.
02:53 Déjà, pour commencer, je vous rappelle que mise en examen, c'est un atout sur Parcoursup pour être ministre.
02:57 Allez, on continue avec une dame qui se barre.
02:59 Elle se barre aux États-Unis.
03:00 Elle a une maison en Arizona, mais elle est née en France, c'est ça ?
03:03 Oui, oui, oui.
03:04 Donc là, vous avez la nationalité française pour l'instant ?
03:06 Oui, mais j'en veux plus.
03:07 La France, c'est fainéant, lâche, laxiste, dégénéré, sale.
03:13 C'est dépréventable.
03:14 Fainéant, lâche, laxiste, dégénéré, sale.
03:17 Et là, on ne parle que de la salle de pause des techniciens de Radio France.
03:20 C'est-à-dire que le reste du pays est encore pire que ça.
03:23 Et les Français, c'est quoi ?
03:25 C'est l'horreur absolue.
03:26 Il n'y a que les Français.
03:27 À part aller en camping à Vesoul, c'est tous qui sont très sédentaires,
03:31 donc ils ne voyagent pas le monde entier.
03:33 Qu'est-ce que vous avez contre Vesoul ?
03:34 C'est une horreur.
03:35 Ah non, hé ho !
03:36 Ça va, la vésulophobie.
03:38 Non, non, on se calme.
03:39 Moi, je viens de là-bas, d'accord ?
03:40 C'est mon droit du sol à moi.
03:41 Remarquez que s'il n'existait pas le droit du sol, je serais quand même Français.
03:45 Parce que mes grands-parents sont Français.
03:46 Eh oui, ils étaient Français.
03:47 Alors que ceux de Jordan Bardella, eh non !
03:50 Eh non, voilà !
03:51 Alors, si mes grands-parents avaient été aussi racistes que Jordan Bardella,
03:54 eh ben, ils ne seraient pas là, Jordan Bardella.
03:56 C'est la fameuse ironie de la vie.
03:57 Voilà, comme dirait la poétesse du Forest.
03:59 Allez, on conclut avec la dame qui est quand même plus française que ce qu'elle pense.
04:05 J'ai envoyé un mail à Pascal Pro, enfin, tout ça, de CNews et tout.
04:08 J'adore CNews.
04:09 Quand je regarde les infos, sauf hier où c'était TV morte,
04:12 parce que je ne voulais pas voir cet horrible bad alter qui est responsable de milliers de victimes.
04:17 Les terroristes et tout.
04:21 Vous pensez que c'est de sa faute ?
04:22 Chez nous, la plupart des États ont la peine de mort.
04:25 Moi-même, j'ai deux armes chez moi, deux blocs et une chevron.
04:29 Allez, calamité de gêne, c'est bon.
04:30 Je crois qu'on peut la laisser partir.
04:32 On va la laisser partir définitivement aux États-Unis, sans trop de regrets, finalement.
04:36 En attendant, avec "Celles et ceux qui restent en France", comme dirait le poète hauts-de-sonnoir,
04:40 on n'a pas le cul sorti des ronces.
04:42 Non, c'est sûr.
04:43 Biome Maurice !
04:45 Ces gens existent, personne n'existe à l'adversaire.