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00:00 -Quand Thierry Ardesson vous demandait en 1992
00:02 ce qui avait séduit Dali chez vous, vous répondiez
00:05 "Il me voyait vulnérable, j'étais très angoissée,
00:07 j'avais souffert." Vous aviez souffert de quoi ?
00:10 -J'étais déprimé parce que je venais de perdre mon petit ami
00:13 dans un accident de voiture. J'étais en pleine dépression.
00:16 Je parlais de suicide, j'allais chez le psychanalyste.
00:19 Dali m'a trouvé vulnérable, alors que tout le monde me voit
00:23 maintenant comme une femme surdelle, agressive.
00:25 A l'époque, pas du tout. J'étais timide,
00:28 j'étais replié sur moi-même, très dépressif.
00:30 Ca l'a séduit, parce qu'il y avait d'autres filles
00:33 plus jolies que moi, entourées de mannequins.
00:36 Il aimait ce côté. -Il vous a rendu heureuse ?
00:38 -Non. -Non ?
00:40 -Ce qui me rend heureux, c'est d'être au théâtre.
00:42 C'est difficile. -Jamais les hommes ?
00:45 -Non, non plus. Non, non, non.
00:46 C'est très difficile d'être heureux.
00:49 Quand on fait ce métier, qu'on a des préoccupations, etc.,
00:52 c'est très, très difficile.