Valentin a installé son salon de tatouage dans un village de 900 habitants.
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00:00 C'est ici en pleine campagne, au milieu des champs et des chevaux, que Valentin a ouvert son salon de tatouage.
00:06 Un défi dans ce village de moins de 900 habitants.
00:10 "On est parti."
00:13 "Tout le monde me disait que
00:15 ça allait être dur, que c'était pas forcément le bon endroit. Peur qu'il n'y ait pas assez de clients et puis on va dire que
00:21 le tatouage c'est... il y a plus d'engouement en ville que dans les villages. Donc je retrouve un peu beaucoup de
00:28 personnes qui vont faire plus des tatouages par rapport à leurs enfants, etc.
00:33 Ou des décès, des choses comme ça qui arrivent dans la vie."
00:35 Né à Jolimé, il rachète la maison de son enfance en 2018 et installe son salon au rez-de-chaussée.
00:42 Passionné de dessin depuis toujours, ce métier lui permet également de créer du lien avec sa clientèle.
00:48 "On est un peu
00:50 comme un psy on va dire, parce qu'ils expliquent un peu tout sur leur vie donc
00:53 c'est ce qui amène des fois à faire des amitiés avec certains clients quoi."
00:57 Hortense est une de ses clientes les plus fidèles.
00:59 Étudiante à Lille, elle revient à chaque fois dans son village d'origine pour se faire tatouer.
01:04 Sur son corps, huit tatouages tous dessinés par Valentin.
01:08 "C'est vrai que quand on vient
01:10 avec un tatoueur qu'on s'entend bien, on a tendance à lui raconter un peu nos petits potins ou comment ça se passe par chez nous
01:15 et puis ça fait passer le temps parce que parfois passer des heures et des heures à rester assis sur une chaise
01:20 juste à se faire tatouer ça peut être long pour lui comme pour moi.
01:22 Donc on discute un peu et on se raconte des petites histoires." Chaque jour le tatoueur reçoit jusqu'à deux clients.
01:28 Il a su prouver que le tatouage ne se limite pas aux grandes villes.