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Transcription
00:00 Il est temps maintenant de se rassembler, de faire face à Makissal, d'organiser les résistances pour lui dire son mandat est terminé.
00:07 Il n'y a aucune possibilité d'aller au-delà du 2 avril. Le 2 avril, Makissal va rendre le pouvoir et il faut qu'on se donne le temps d'organiser une élection avant le 2 avril, inch'Allah, pour élire le prochain président du Sénégal.
00:19 Il y a plus de 1000 détenus politiques dans les prisons, pas seulement à Dakar.
00:33 Si le président Makissal est libéré sans le pouvoir, on le saura. Mais il faut que ça se passe de la bonne façon. 90% des prisonniers politiques ont fait quelque chose pour les aider.
00:48 Ils ont fait de la faute, ils ont fait des efforts pour les aider, ils ont fait des efforts pour les aider. Ils ont fait des efforts pour les aider, ils ont fait des efforts pour les aider.
00:56 Les prisons ont été libérées comme si de rien n'était, alors qu'ils ont été libérés pour leur travail et leur vie.
01:01 Donc, on ne peut pas dire qu'il faut réparer l'injustice. Il faut qu'on laisse tout le monde ici, qu'on laisse Ousmane Senghor, parce qu'il n'a pas de place.
01:11 Il faut qu'on laisse Djamal, il doit être candidat à l'élection présidentielle.
01:16 Si on veut voter concertation, il faut que l'on soit concentré. Il faut que l'on parle le 2 avril, qu'on parle de l'organisation du premier tour et de l'organisation du deuxième tour.
01:31 Parce que tout le monde est là. On a fait une campagne électorale de 2 ans. Il faut qu'on parle de ça.
01:37 On a fait une campagne électorale pour avoir le président de la République avant le 2 avril.
01:41 Ce qu'on veut faire avant le 2 avril, c'est une compromission. On ne peut pas le faire.
01:45 Je ne vais pas y aller, je ne vais pas y parler, parce qu'on ne peut pas le faire une minute après le 2 avril.
02:01 On a progressé sur le marché, on a des leaders d'opinion. On a des candidats au pur.
02:09 On va les parler au micro, parce qu'on va pouvoir faire des mots.
02:13 Président, président, on vous a bien regardé. En attendant, on veut avoir une réaction.
02:20 Qu'est-ce qui vous a animé aujourd'hui, à l'élection présidentielle du Sénégal, à votre marché ?
02:30 Ce qui m'a animé depuis le début, c'est de mobiliser.
02:35 Ce qui m'a mobilisé, c'est de continuer le combat, continuer la lutte.
02:46 Les Sénégalais veulent organiser leur élection. On doit l'organiser.
02:51 On ne peut pas le faire le 25, mais on peut se rattraper.
02:55 On veut rattraper le président qui a organisé l'élection avant le 2 avril, comme l'a dit le conseil constitutionnel.
03:04 C'est pourquoi on continue la mobilisation. On ne va pas la laisser, tant que vous savez que c'est la raison de la situation.
03:14 Avant, le conseil constitutionnel avait déclaré que les gens de Wapur devaient continuer à faire leur travail.

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