Reportages :
- le point sur les travaux à l'abbatiale
- une rencontre particulière à l'école Langevin
- loto des parents d'élèves de l'école Langevin
- annonce des visites des souterrains
- les archives de BV
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00:00 Mesdames, Messieurs, bienvenue dans votre hebdo journal dont voici les titres.
00:04 Le point sur les travaux alabatiales.
00:07 Une rencontre avec une personne handicapée à l'école Langevin.
00:12 Le loto de l'association des parents d'élèves de l'école Langevin.
00:17 Donc, les annonces des prochaines visites de soutrain par M. Thierry Langan.
00:24 Et enfin, nous plongerons dans les archives de Befroy Vision.
00:29 Donc, ça sera un loto du collège Jean Roustan en 2004.
00:36 Alors, commençons par le premier point qui parle du point sur les travaux de l'abatial.
00:43 Personne n'oublie que notre abatial est dans une phase de rénovation depuis de nombreux mois.
00:49 À chaque étape, Befroy Vision y est allé.
00:54 Les travaux ayant bien avancé, nous sommes allés voir à quelle étape étaient donc ces travaux
01:00 qui se passent maintenant au cœur de l'église.
01:03 En guides éclairés, vous aurez donc M. Bruno Manel adjoint aux travaux et à l'urbanisme
01:08 et M. Mathieu Davoine adjoint au tourisme et au rayonnement de la ville.
01:14 Reportage Claude Delcourte et André Vion.
01:17 Alors, nous sommes ici au cœur de l'église. Il y a certainement une explication.
01:22 Oui, tout à fait. Aujourd'hui, on a voulu présenter à la population l'état d'avancement des travaux.
01:27 Alors, la partie la plus visible qu'on peut voir aujourd'hui en extérieur, c'est le démontage progressif
01:32 de l'échafaudage autour du clocher.
01:36 Et donc, la population a pu voir également sur la façade occidentale le nouveau montage de l'échafaudage
01:44 qui prend forme également.
01:45 Alors, aujourd'hui, c'est un point de situation à l'intérieur de l'église,
01:48 simplement pour qu'on puisse voir un peu l'état d'avancement des travaux,
01:50 voir un peu les raisons aussi principales de la fermeture temporaire de l'église
01:55 et que la population puisse simplement voir le bon état d'avancement de ce magnifique chantier.
02:01 Oui, parce que maintenant, il y a certains qui se plaignent un tout petit peu d'aller dans les églises du village.
02:07 C'est vrai que ça permet de voyager un petit peu dans les églises des villages aux alentours.
02:11 C'est l'avantage. Oui, effectivement.
02:14 L'état de situation qu'on crée, on le verra par les images dans la suite,
02:18 montre qu'effectivement, on ne pouvait pas laisser ouvert toute partie de l'église.
02:23 Tout simplement, on va rentrer vraiment dans le vif du sujet,
02:26 dans la rénovation la plus complète et la plus massive de l'église de la Bastia de aujourd'hui.
02:32 Il ne se marque qu'à quelle phase les travaux ici ?
02:35 Là où on en est, vous avez pu admirer le déballage,
02:40 on va dire ça, du cadeau de Noël aux cathésiens,
02:45 puisque le clocher est terminé.
02:50 Alors, l'ensemble des pierres changées, les maçonneries refaites.
02:58 Les prévisions nous montrent régulièrement quand même la manière dont ça a été restauré.
03:05 La réfection aussi des cloches, puisque comme on était sur cette phase travaux,
03:13 on a remis les cloches à neuf, changé les moteurs, l'électricité, tout le système.
03:19 Les cloches en elles-mêmes, il n'y a pas de souci, je suis monté mercredi, je suis allé les voir.
03:24 Elles sont en parfait état et tout va bien.
03:29 On a déjà pu les entendre, mercredi, on les a réessayé un petit peu
03:33 pour voir si tout fonctionnait.
03:36 La toiture aussi de ce clocher, puisqu'on a refait la toiture complètement,
03:45 une partie de la charpente, et le coq lui avait été déjà révisé deux, trois ans auparavant.
03:55 Donc tout est en parfait état.
03:58 Alors ici on rentre en phase numéro deux, donc effectivement il reste un tout petit peu d'échafaudage
04:04 encore à démonter sur l'extérieur, mais on peut dire que là on passe à la phase deux.
04:11 Donc il y a eu depuis la fin de l'année l'installation de l'échafaudage en façade principale,
04:18 puis plus les deux bas côtés.
04:22 Il y aura une révision de la toiture, on ne refait pas la toiture, elle a été faite plus récemment,
04:29 mais on va profiter pour changer quelques ardoises,
04:33 ou voir un petit peu où il y a des choses qui coïncent.
04:37 Cette phase là va durer environ un an.
04:43 Et donc c'est l'entreprise Chevalier qui s'est occupée déjà de notre clocher,
04:52 qui est en charge de la réfection de la façade.
04:55 Alors la réfection de la façade, plus les statues aussi, puisqu'ils vont restaurer notre belle façade
05:02 qui n'était pas mise en valeur ces dernières années.
05:07 - Je suppose que c'est le plus gros ici ?
05:09 - Alors là je n'étais qu'à l'extérieur.
05:13 Et ici on vient depuis début janvier de s'installer à l'intérieur,
05:19 puisque dans la phase 2 il y a aussi la réfection intérieure de la nef, de la batiale.
05:27 Donc avec la caméra je pense que vous pourrez montrer l'ampleur de l'échafaudage intérieur cette fois-ci.
05:36 On a pu maintenir jusqu'à la fin de l'année les offices religieux,
05:44 et jusqu'ici en début d'année pour la crèche.
05:49 Mais on a dû demander à l'équipe paroissiale
05:56 de réfléchir à la manière dont ils allaient pouvoir officier à l'avenir,
06:07 pour une période de deux ans, puisque l'échafaudage intérieur était installé pour une période de deux ans.
06:13 A partir du 19 février, l'entreprise Chevalier va attaquer la maçonnerie intérieure.
06:25 Ainsi que l'entreprise Brouard, qui a été retenue pour la réfection de tous les vitraux de la batiale.
06:34 Donc là il va y avoir aussi les vitraux de cette partie-ci où les échafaudages sont installés,
06:41 mais aussi l'intégralité des vitraux. Donc il y a encore du travail derrière.
06:48 Sur la phase intérieure, l'orgue va être protégé.
06:55 Et l'accès pour les offices qui pourront à nouveau avoir lieu quand même,
07:04 mais dans un espace restreint qu'à partir de début mars.
07:12 Je tiens aussi quand même à remercier M. Labbé et son équipe paroissiale,
07:22 qui nous a donné un très bon coup de main et qui ont pris en charge le transfert de toutes les chaises,
07:30 les tapis, de tout mettre en sécurité et à l'abri pour les protéger pendant cette période de travaux.
07:38 Donc encore merci à toute l'équipe.
07:41 Alors les vitraux, qu'est-ce que ça va changer pour les fidèles ?
07:45 Ce sont des vitraux qui ont été détruits pendant la première guerre mondiale.
07:53 Donc nos vitraux ont une petite centaine d'années, ils ne sont pas si vieux que ça,
07:56 à l'échelle de ce que peuvent être d'autres vitraux partout en France.
08:00 Le verre est un matériau vivant, on considère que c'est un liquide d'ailleurs, en termes scientifiques.
08:08 Et effectivement on voit qu'il peut y avoir sur une période de temps assez longue,
08:13 comme une centaine d'années comme on a pu le voir ici, des petits outrages du temps,
08:17 simplement des décalages dans le cerclage métallique qu'il peut y avoir autour d'un vitrail.
08:22 Il peut y avoir simplement des jours qui peuvent apparaître.
08:24 Et puis un bon coup de nettoyage, un bon coup de lustrage, de polissage également,
08:29 qui sera fait dans les ateliers à Lille, donc de l'entreprise Brouard.
08:32 Donc ça donnera vraiment aussi, c'est simple à dire, mais une forme de clarté nouvelle à l'intérieur de l'église.
08:38 Et c'est important, c'est incontournable de passer par une rénovation, une réfection de nos vitraux aujourd'hui.
08:45 Mais effectivement, il faut savoir que l'histoire de nos vitraux, elle est intéressante,
08:49 parce que l'église était plutôt avec des vitraux blancs avant, enfin la Bastiale,
08:56 plutôt dans la partie moyenâgeuse, et donc ces vitraux qui sont censés apporter la lumière de Dieu,
09:01 finalement, dans l'esprit, effectivement, auront cette vocation nouvelle de pouvoir apporter encore plus de lumière
09:09 et d'éclairage, on va dire, quand le soleil sera présent pour les offices.
09:14 Qu'est-ce qu'il faut vraiment dire à nos fidèles ? De garder...
09:20 De garder espoir, puisque nous, on est quand même partis sur une très bonne voie.
09:25 On a pu voir déjà par la première phase des travaux qu'on a à faire à des entreprises spécialisées et efficaces,
09:35 que le cabinet d'architectes fait son travail et que la municipalité, de toute façon,
09:44 est présente à chaque réunion de tous les 15 jours, réunion de chantier,
09:50 où on est monté régulièrement par l'échafaudage tout en haut du château.
09:58 J'ai déjà amené Befrovision aussi pour pouvoir faire participer l'ensemble des cathésiens de la Bellevue qu'on avait de là-haut.
10:07 Et donc, on a aussi pu accéder par l'intérieur, là, avec les échelles,
10:16 où là c'est un petit peu plus délicat, avec les grandes échelles.
10:20 Donc là, ce mercredi, c'était là où on réceptionnait les cloches, l'ensemble de ce qu'on appelle "compagnule".
10:32 En accord avec l'équipe liturgique, ils ont programmé l'ensemble des messes sur l'extérieur,
10:44 tout en sachant qu'ils pourront, et je pense que des messes seront maintenues quand même dans l'église du Cateau.
10:51 Alors effectivement, les points sensibles, ce sera pour les mariages, les enterrements malheureusement.
10:59 Donc, patientez, patientez encore un petit peu pour pouvoir profiter de l'intégralité des travaux.
11:09 À partir de quand ils peuvent en profiter ?
11:11 Alors, ici, à l'intérieur, il faut encore compter près de deux ans.
11:17 Au niveau de l'échafaudage intérieur, j'ai oublié une petite chose, mais qui a son importance.
11:22 C'est-à-dire que, au début mars, quand vous allez pouvoir entrer dans l'église, vous allez rentrer dans un tunnel.
11:34 C'est-à-dire que tout l'échafaudage sera bâché pour éviter que les poussières, les projections n'atteignent la bâtiale.
11:47 Donc, il y aura un tunnel depuis l'entrée jusqu'à l'hôtel, presque, pour permettre l'accès en toute sécurité et en toute propreté aussi.
12:00 Puisque, ici, en ce moment, on a protégé le sol.
12:04 Sur cette partie-là, la protection sera partie, puisqu'il n'y aura pas d'intérêt de la maintenir pour garder un accès agréable à notre église.
12:16 En conclusion, le chantier fonctionne très bien.
12:21 Il y a de très bonnes équipes qui travaillent, même si des fois les cathésiens sont étonnés que des gens travaillent le samedi sur les échafaudages.
12:29 Il y a des gens courageux qui acceptent de travailler, aussi par n'importe quel temps.
12:38 On a pu voir avec quelques épisodes de froid que ça se démontait quand même.
12:45 Un petit peu moins vite, puisqu'il y a eu quand même un petit peu d'intempéries.
12:49 Mais ils n'ont pas lâché le chantier et on est toujours dans les délais impartis.
12:54 Maintenant, il faut avoir un peu de patience.
12:56 Il faut effectivement savoir endurer ces phases de travaux.
13:00 Ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus évident, mais on est absolument certains, et dès le début, de par l'analyse et de par les projections,
13:06 on sait que le rendu sera absolument magnifique.
13:08 On sait qu'il y a une grande campagne de restauration aussi de nos églises, de nos abbatiales un peu partout en France en ce moment.
13:15 Ces postes, on va dire, c'est 100 ans après la Première Guerre mondiale, après les outrages du temps qu'ont pu subir ces édifices à travers les guerres.
13:23 Voilà, encore un peu de patience. Dans le courant de l'année 2025, on pourra vraiment apprécier et profiter de la qualité de la rénovation
13:31 et du choix des entreprises qui a été fait de la manière la plus pertinente possible.
13:36 Merci. Alors Jean-Marie, je me suis venu en voisin, je m'impose, j'ai vu de la lumière.
13:43 Je me dis, je vais aller voir. Et puis, je vois mes amis Bruno et Mathieu qui sont en grande conversation avec toi.
13:49 Je pensais qu'il s'agissait de résultats sportifs. Bon, alors je crois que le gâteau n'a pas perdu à tous les matchs de la semaine dernière, non ?
13:58 Ça va ? Bon, alors trêve de plaisanterie. Nous sommes ici dans l'abbatiale extraordinaire.
14:03 Je vais dire à Bruno et à Mathieu que moi, j'ai une expérience extraordinaire de la sacristie dans les années 1950-1960, où j'étais enfant de cœur.
14:14 Ce ne fut pas votre cas, je ne pense pas. Bruno, alors pardon. Alors parce que les vitraux qui ne sont pas du Moyen-Âge du tout, c'est le XVIIe siècle.
14:26 Le Moyen-Âge, c'est 800 ans, mais avant 1500. Alors, les vitraux sont très clairs, effectivement. Ce sont ce qu'on appelle des grisailles.
14:38 Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas l'électricité et qu'il fallait voir clair quand on lisait les textes en latin.
14:45 Mais ces vitraux que nous avons ici sont des vitraux tardifs, c'est des dommages de guerre, mais on manquait de sous.
14:51 Il a fallu attendre à la fin des années 30. On a... C'est comme les cloches, il a fallu qu'on attende très longtemps parce que ça a été une des outrages.
15:00 Tout était foutu en l'air. La voûte était percée, on a les photos, c'était dramatique. C'était en octobre 1918 que tout a été foutu en l'air.
15:10 Alors ces vitraux sont art déco. C'est la vie de Saint-Martin. C'est une bande dessinée. C'est extraordinaire.
15:19 Voilà, il n'y a pas besoin de lire le texte. On voit Saint-Martin qui coupe son manteau, le soldat romain qui veut aider un malheureux. Voilà.
15:27 Bon, alors c'est prodigieux ce que va faire le cabinet de Ronchin, ces brouards.
15:36 C'est eux qui ont fait la copie du vitrail herbin qui a été répliqué pour le pignon de l'école des filles et être dans l'auditorium du musée Matisse.
15:51 Bon, alors on a... Moi, comme voisin, je suis ça de très près. Je calcule les horaires d'arrivée des ouvriers et ils me réveillent chaque fois à 7h du matin.
16:02 J'en suis heureux. Je dis enfin ça avance, c'est merveilleux et on a un spectacle inouï.
16:08 La pierre telle que l'on vût, ce de 1610 jusqu'à 1635. C'est extraordinaire. On fait revivre 350 ans de vie et on a la vue de nos ancêtres qui, sous l'ancien régime, du temps de Louis XIV,
16:29 disait la messe dans l'hôtel au bout, alors qu'on nous a volé la chasse de Sainte-Maxellande qui est partie à Caudry.
16:37 On va faire une action avec M. le maire pour récupérer ça quand on va faire l'inauguration de la splendeur de notre abbatiale.
16:46 Bon, alors excusez-moi toutes ces plaisanteries que je vous dis, mais je parle en cathésien et en ancien enfant de coeur comme Bruno.
16:54 Alors on se dit "c'est pas vrai". Je revois le Chanuanka qui entre furibard ici à toute vitesse pour aller dire la messe.
17:04 Et ma retraite de communion où j'entends parler le Chanuanka de Saint-François d'Assise et de Jeanne d'Arc.
17:14 Voilà, c'est toute la vie des cathésiens, moi comme les autres. Et on va remercier toute la municipalité qui a mis tout son poids pour faire cette dépense considérable.
17:25 Après l'hôtel de ville, l'hôtel de ville c'est bien, mais nos deux clochers que voyait Fennelon, puisque le centre de la ville est exactement avec la même structure que maintenant.
17:38 Et on a plus les poids lourds dans les deux sens. Il y a encore des poids lourds dans un sens, mais il y en a de moins en moins. Parce que la police municipale y veille.
17:46 Bon, je dis de tout et de rien, mais enfin c'est dire le plaisir que les cathésiens peuvent avoir de se retarder.
17:54 Évidemment on ne peut pas, les communions ça n'aura pas lieu ici parce que c'est pas possible.
17:58 Mais M. Jean-Denis, l'abbé, va dire la messe là parce qu'on a les chaises, on peut utiliser le chœur et ça va aller.
18:08 Et pour l'instant on va aller à Forêt. Ce n'est pas déshonorant d'aller à Forêt. C'est des gens, on s'entend bien avec eux Bruno, Mathieu, ça va, on n'a pas de difficultés.
18:18 Allez, bon dimanche à tout le monde. Et juste des provisions, c'est quand même une belle chose.
18:23 Allez, merci pour toutes ces précisions. Merci Jean-Marie.
18:26 Alors, parlons donc de la rencontre avec une personne handicapée à l'école Langevin.
18:32 Objectif, faire comprendre et accepter le handicap tel était la mission qui tenait à cœur des étudiants d'une école d'éducateurs
18:40 qui ont tenu à ramener à l'école Langevin une personne qui excelle dans le handisport.
18:46 Quelqu'un qu'on qualifierait de multi-handisportif. On peut parler donc des étudiants engagés. Reportage Claude Delcourte.
18:56 Donc nous sommes quatre étudiants en formation de moniteurs-éducateurs à l'Institut Régional du Travail Social de Anzin.
19:09 Donc moi je m'appelle Amandine. Moi je m'appelle Maureen. Moi Sybille. Et moi Anthony.
19:16 Donc dans la démarche d'action concertée sur le territoire, nous avons mené un projet autour de la communauté de Leucato-Cambrési
19:25 et qui s'est au même sur Cambrai. Donc nous décidons d'intervenir sur l'école Langevin de Leucato.
19:33 En fait la démarche du coup elle partait d'une commande de l'IRTS. Donc c'était déjà une demande de la part de l'école
19:39 de mener un projet, comme l'a expliqué ma collègue, sur un territoire qui était ciblé.
19:44 Donc nous on a fait le choix de cibler Leucato parce que ça nous a tenu à cœur, parce qu'on est natifs de Leucato-Cambrési.
19:50 Donc ensuite le choix s'est porté sur l'école Langevin. Après une première rencontre avec Madame Bénin,
19:55 il y a eu une discussion autour des problématiques rencontrées à l'école, donc surtout au niveau des dangers des écrans.
20:01 Donc le choix a été fait de sensibiliser d'abord aux dangers des écrans et pour que ça ait un lien avec le projet de l'école
20:08 qui est autour des Jeux Olympiques, on a décidé de mener une action globale sur la santé en général et tout ce qui en découlait.
20:16 Donc qui part déjà de la sensibilisation aux écrans, qui amène en fait les écrans à la sédentarité,
20:23 qui amène au fait que les jeunes bougent moins, mangent moins bien et d'où en fait l'intervention aujourd'hui autour du sport et du handisport,
20:32 parce qu'on voulait sensibiliser aussi au handicap qui fait partie complète de notre métier de moniteur éducateur.
20:38 Donc lors de notre première intervention, nous avons sollicité un partenaire qui est au cœur de Leucato-Cambrési, c'est-à-dire la gendarmerie.
20:46 Donc on a accueilli M. Bronchard au sein de l'école afin de proposer aux enfants une sensibilisation autour des dangers des réseaux sociaux, d'Internet, des médias.
20:56 Ça a été notre fil conducteur pour justement entiquer sur le sport.
21:02 Donc moi je suis éducatrice, donc monétrice éducatrice au sein de l'ADAPTE de Cambré.
21:07 Et donc il m'est venu pour moi du coup tout simplement une évidence d'intégrer l'ADAPTE au sein de ce projet
21:14 puisqu'on parle donc de sport et de sport paralympique.
21:19 Donc aujourd'hui au sein de l'école, nous accueillons notre deuxième partenaire qui est Frédéric Rouzy, éducateur sportif,
21:28 et Enzo De Fina, qui est un jeune au sein de l'ADAPTE et qui pratique également les sports paralympiques.
21:38 Et aujourd'hui il va venir donc nous expliquer tout simplement une sensibilisation sur le handicap en lui-même,
21:45 également dérivé sur le sport paralympique.
21:51 Des questions qui ont été préparées en amont par les enfants et donc qui vont être posées à Enzo et à Frédéric.
21:57 Donc ça va être sur le quotidien d'Enzo, autant sur son quotidien que sur sa vie de sportif et son handicap en lui-même.
22:07 Alors bonjour, je m'appelle Frédéric Rouzy, je suis éducateur sportif au centre l'ADAPTE de Cambrai.
22:12 Moi je m'appelle Enzo De Fina, je suis athlète à l'ADAPTE en e-sport à l'ADAPTE de Cambrai.
22:17 Donc on est venu participer à une action de sensibilisation avec des jeunes de l'IRTS
22:23 et dont une jeune est en formation professionnelle au centre de l'ADAPTE.
22:29 L'ADAPTE c'est un centre, un IEM, un institut d'éducation motrice et un ESMR,
22:36 où les soins sont un petit peu plus importants, qui accueille quasiment 120 enfants et 200 professionnels.
22:42 Et le but est de travailler sur l'insertion professionnelle, sur la rééducation, sur le scolaire et bien sûr sur le sport aussi.
22:51 En par contre sportif, j'ai commencé à 12 ans par des petites compétitions départementales
22:56 et au fil des années, des compétitions de championnat de France, tous les trucs comme ça.
23:02 La pratique de la boccia, de la sarbacane, de la tyrophilie et du basket-fauteil.
23:07 La boccia c'est comme une sorte de pétanque, à part que ce ne sont pas les mêmes boules et que ça se joue à l'intérieur.
23:11 Palmarès, je suis cinq fois champion départemental de boccia, cinq fois champion départemental de sarbacane,
23:18 deux fois vice-champion de France de boccia et une fois vice-champion de France de sarbacane.
23:22 C'était très sympa, beaucoup d'échanges, on voit qu'il y avait beaucoup d'intérêt.
23:27 Ensuite, à leur demande, on avait une préparation de questions, mais en fait il n'y a même pas forcément eu besoin.
23:32 Ils ont été complètement émerveillés, complètement questionnants par rapport à ça.
23:38 Je pense que les échanges vont continuer dans trois semaines, parce qu'ils vont venir chez nous au centre L'Adapte
23:43 pour pratiquer, ils vont pratiquer de l'handi-basket, du tir sportif, de la boccia et aussi un petit parcours d'efficience visuelle.
23:52 Quel est mon handicap ? Ça ne m'a pas marqué, mais c'est toujours une question qui revient assez facilement.
23:59 Après, combien j'ai une médaille, quel sport je pratique, quel sport je préfère, tout ce genre de choses.
24:06 C'est encore un entraînement, parce qu'on est parti sur pas mal de sensibilisations qui vont arriver sur les trois, quatre prochains mois.
24:12 C'est vrai qu'avec l'arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques, donc les JOP, on s'entraîne et on va encore se perfectionner
24:20 pour apporter encore plus d'informations et de sensibilisations à tous ces enfants, ado, pré-ado et futurs adultes surtout.
24:27 C'est un projet extrêmement intéressant. J'ai les étudiants de l'IRTS qui sont venus me le proposer.
24:36 Et effectivement, il s'est fait en deux parties. La première partie répondait bien à une problématique de la société
24:45 que l'on retrouve au niveau de l'éducation avec les écrans. Et elle a été menée en partenariat avec la gendarmerie.
24:53 Et les enfants ont vraiment adhéré au projet, ont posé des questions très intéressantes et se sont vraiment impliqués.
25:00 La deuxième partie, nous allons la commencer aujourd'hui, elle concerne le domaine du handicap.
25:05 Et effectivement, il est extrêmement important au niveau des jeunes enfants de dévoquer le handicap et le regard sur l'autre.
25:17 Montrer que la différence peut être aussi une richesse, en fait. Voilà.
25:22 Donc est-ce qu'il est prévu un futur dans les très grandes compétitions JOP ?
25:27 Pourquoi pas ? L'avenir, c'est un objectif. Après, il faut de l'entraînement, beaucoup de compétitions.
25:33 Mais c'est un objectif acquis que je vais essayer d'aller chercher.
25:37 Un grand merci à l'école et un grand merci aux futurs moniteurs éducateurs qui nous ont donné ce plaisir d'être là aujourd'hui.
25:45 Parce que c'est surtout important. Parce que la sensibilisation est encore un long chemin.
25:50 Pour que l'ensemble de nos jeunes, de nos enfants, perçoivent un petit peu mieux la situation de handicap.
25:59 J'ai retenu qu'il fallait apprendre. Il ne fallait pas abandonner.
26:05 Et que c'est quand même difficile à manipuler. Que c'est pas très facile, mais si on essaye, on y arrive toujours.
26:15 En premier, à la place de regarder ce qu'on voit, il faut juste savoir, il faut être sûr de soi.
26:30 Et ne pas se dire "je vais pas y arriver, je vais pas y arriver". Alors qu'au final, on va toujours réussir à faire quelque chose de bien.
26:38 Il faut toujours donner le meilleur de soi-même. Et c'est tout. Voilà.
26:44 Qu'il ne faut jamais sous-estimer les personnes qui ont un handicap.
26:51 Et aussi qu'on peut tous arriver à faire les sports qu'on a envie quand on est motivé.
27:02 Déjà, dans le monde du sport, il y a plus de choses qui ont parait. Et que les handicapés n'ont pas toujours leur place.
27:17 Ce que j'ai retenu, c'est que le sport paralympique n'est pas vraiment pareil que les sports normaux.
27:40 Qu'il y aura toujours une fonction pour le handicap partout. À Paris, à Lyon, je ne sais pas. Mais il y aura toujours un moyen de passer les étapes.
27:55 Nous allons retourner à l'école Langevin, mais cette fois-ci dans le loto de l'association des parents d'élèves de l'école Langevin.
28:03 Afin de pouvoir financer les projets pour les jeunes, l'association des parents d'élèves de l'école Langevin a organisé un loto
28:11 ayant rassemblé beaucoup de monde dans l'enceinte du théâtre municipal René Ledieu.
28:16 Au micro de BFROIVISION, les explications de Mme Léa Verrier, présidente de l'association des parents d'élèves de l'école Langevin,
28:25 dans un reportage de Claude Delcourte.
28:28 Bonjour BFROIVISION, aujourd'hui on organise notre loto et je suis en très bonne compagnie.
28:42 Bon, il ne veut pas miauler, tant pis, on aura essayé. C'est Cookie, notre mascotte de l'école.
28:49 Au-delà des bénévoles, il y a des personnes qui participent à nos actions, à nos lotos, là, aujourd'hui.
28:55 Donc on a une dame qui fait des dons à notre association afin de nous aider.
29:00 Pour nos lotos, elle nous donne de nombreux lots pour nous aider à mettre en place le loto.
29:08 C'est le troisième loto qu'on organise, c'est le troisième loto auquel elle participe activement.
29:14 Ça nous tenait à cœur de la remercier pour sa gentillesse et les dons qu'elle effectue pour notre association.
29:19 Alors elle s'appelle Thérèse, Thérèse qui va avoir 85 ans et qui est toujours derrière nous dès que l'occasion se présente.
29:27 Donc son anniversaire c'est le 6 février, on a décidé tous ensemble de lui faire une petite surprise aujourd'hui.
29:46 Alors le dernier loto qu'on a fait au mois de novembre, ça a servi pour aider au financement de la classe de neige des CM2 participants du groupe scolaire Paul Langevin.
29:54 Là, ce loto du mois de février servira pour les actions menées tout au long de l'année au sein de l'école et d'aider aux enfants.
30:00 Donc pourquoi pas éventuellement financer des sorties scolaires.
30:05 On a un partenariat avec l'Adapt de Cambrai également auquel nous participerons et ce genre de choses.
30:10 Qu'est-ce qu'il y a de beau à gagner à ce loto ?
30:13 Alors c'est uniquement des bons d'achat allant de 15 à 500 euros.
30:17 On va utiliser Intermarché Le Cateau du coup.
30:20 On n'est pas prêts de s'arrêter, on est un bon groupe, on a plein de projets, on essaye de mettre en place plein de choses différentes.
30:27 Donc il y a plein de surprises qui arrivent encore et on vous réserve plein de nouveautés, plein de choses, plein de folie.
30:34 Est-ce qu'il est d'accord Cookie ?
30:36 Il est d'accord.
30:38 On ne peut pas tout vous dire parce que sinon il n'y a plus de surprises.
30:42 Mais il y a une chose qui est sûre, certaine et confirmée, c'est qu'on se retrouve le samedi 2 novembre pour le quatrième loto de l'association.
30:51 Merci Befroavision !
30:54 Vin de neuf.
30:56 Le quatre.
31:15 Merde ça va changer d'écrit.
31:23 Le cinq.
31:25 Le quatre.
31:31 Le cinq.
31:35 Le six.
31:45 Le six.
31:47 Le trois.
31:54 Quarante-trois.
32:09 Quatre.
32:15 Quatre-cinq.
32:19 Quatre-cinq.
32:21 Quatre-cinq.
32:23 Quatre-cinq.
32:31 Quatre-cinq.
32:49 Quatre-cinq.
32:51 Quatre-cinq.
32:53 Salut.
33:12 Bonjour.
33:14 La Connexion.
33:17 8.3.
33:19 8.35.
33:21 8.40.
33:23 8.41.
33:25 8.00.
33:27 Le bout de suivant.
33:29 Le téléphone du 7.
33:31 Le téléphone du 7.
33:34 Le téléphone du 7.
33:37 Le téléphone du 7.
33:39 Le téléphone du 7.
33:41 Le téléphone du 7.
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33:51 Le téléphone du 7.
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35:29 Le téléphone du 7.
35:31 samedi du mois, et en période de vacances scolaires chaque samedi du mois. Cette
35:36 visite est très instructive, elle nous plonge dans les entrailles de notre vieille
35:42 cité des souterrains. Alors évidemment, nous réservons les secrets les plus
35:49 intimes des souterrains aux visiteurs, mais je peux déjà vous dire que ces
35:54 souterrains très anciens, qui datent du 16e, 15e, 16e siècle, et peut-être même
35:59 avant, révèlent à toutes sortes de surprises. C'est un vrai catalogue de
36:07 l'histoire de notre ville. On y découvre une prison, une prison pour les
36:13 criminels s'il vous plaît, qui a été pas mal fréquentée au 16e siècle par des
36:18 rebelles protestants. Et ensuite ces souterrains ont servi au fil des siècles
36:24 d'habitation, puisque au 19e siècle la ville a vu sa population doublée, donc
36:33 il a manqué de logements, donc beaucoup de familles logeaient dans les
36:39 souterrains. Et puis aussi les commerçants, les artisans, qui manquaient
36:43 de lieux de stockage, ont investi ces souterrains comme lieu de stockage de
36:51 leurs marchandises, c'était des sortes de hangars. Au cours des deux guerres
36:56 mondiales, ces souterrains ont servi de refuge, en particulier en 14-18, au moment
37:03 de la libération du château, en octobre 1918. Beaucoup de civils qui étaient
37:09 restés imprudemment dans leur maison en ville, ont trouvé refuge dans ces
37:15 souterrains, où malheureusement beaucoup ont perdu la vie à cause des gaz
37:21 toxiques. Pendant la seconde guerre mondiale, au moment des bombardements
37:27 entre 40 et 44, la population est invitée à descendre dans ses abris, c'était ce
37:34 qu'on appelait la défense passive. Il en reste pas mal de souvenirs sous
37:39 forme de graffiti qui ont marqué les murailles. On découvre aussi parmi
37:48 ces traces de la présence des cathésiens au fil des siècles dans les
37:54 souterrains, on découvre la signature d'un certain Vaillant, qui était un
37:58 fonctionnaire de police, dont les modestes revenus ne lui permettaient que
38:03 de trouver, que de payer le loyer d'une cave. D'ailleurs au moment de sa mise en
38:09 retraite, il n'avait même plus assez d'argent pour payer le loyer, il était
38:13 expulsé de sa mûche, puisque ces caves, nous on parle de caves de
38:19 souterrains, mais en langage picard, en patois, comme on dit, on parle surtout de
38:24 mûches et de boves, une mûche étant une cachette, une bove étant une cave en
38:30 second niveau. Alors c'est sur le plan urbanistique, c'est très intéressant à
38:34 découvrir, puisqu'on plonge, comme je le disais, dans les entrailles de la ville.
38:39 On est à une profondeur moyenne entre 6 et 12 mètres. C'est assez passionnant de
38:45 découvrir tout ce réseau de souterrains, qui était heureusement, très longtemps,
38:50 il était interdit d'accès pour des raisons de sécurité, et heureusement
38:54 dans les années, c'était en 2020-2021, la municipalité a fait restaurer
39:01 l'installation électrique et puis aussi sécurisé certains accès, ce qui fait
39:06 que depuis 2021, l'accès de ces souterrains est à nouveau offert aux
39:14 touristes, et ça permet de découvrir une face très cachée du passé de
39:21 notre ville. Donc venez nombreux, vous inscrivez au bureau d'information
39:24 touristique, et comme dit le slogan, vous attendez à être surpris, eh bien en
39:29 visitant les souterrains du Cato, nul doute que vous passerez d'une surprise à
39:35 une autre, en passant d'une salle à une autre, et vous découvrirez toutes sortes
39:39 d'autres anecdotes sur l'histoire de notre ville, certaines plus mystérieuses
39:44 les unes que les autres, d'ailleurs. Donc bonne visite et n'oubliez pas de vous
39:48 inscrire. Alors on va plonger maintenant dans les archives de Befroavision, c'est
39:52 à dire un loto par le collège Jean Rostam. Il y a 20 ans, nous y étions déjà.
39:57 La preuve, nous avons gardé des images, c'était en 2004, il y a 20 ans, et c'est au
40:03 collège Jean Rostam.
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40:27 Loto du collège Jean Rostam, les bénéfices serviront à l'envoi d'une centaine
40:32 d'élèves en classe de neige.
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42:31 Notre journal touche à sa fin, donc je vous dirai que j'étais très heureux de
42:39 pouvoir vous présenter cet hébreu journal. Je me dois de vous dire de nous
42:44 suivre dans nos multiples rediffusions, sans oublier les réseaux sociaux tels que
42:49 Facebook, Instagram et Dailymotion. Je souhaite donc une bonne semaine à
42:54 toutes et à tous et merci à vous de nous être fidèles. À bientôt.