• il y a 9 mois
BASKET / L'entraîneur Mickaël Hay et l'ADA Blois se séparent
L'INVITÉE / La vasectomie de plus en plus populaire
SAVOIRS-FAIRE LOCAUX / À la découverte du miel de Sologne
VOLLEY-BALL / Le TVB qualifié pour les demi-finales de Coupe de France

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00:00 [Générique]
00:10 Et c'est l'heure de votre JT, présentée ce soir par Lucas Chopin. Bonsoir Lucas.
00:14 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:16 Tout d'abord la météo, grisailles et pluie accompagneront la matinée avant l'apparition de quelques éclaircies dans l'après-midi.
00:22 Vous le voyez, des températures très agréables. La minimale sera de 6°C et la maximale de 12°C.
00:27 A la une de notre JT ce soir, Mickaël Haye n'est plus l'entraîneur de l'ADA Blois.
00:31 Et oui Aurélien, après 11 ans passé à la tête de l'équipe de basket de première division,
00:36 le club a annoncé dans un communiqué se séparer de Mickaël Haye.
00:40 La décision, je cite, "la plus difficile qui soit selon le directoire".
00:43 L'objectif affichait désormais redonner une nouvelle dynamique positive au groupe.
00:48 Pour le moment, l'ADA n'a transmis aucune information quant au nom du futur entraîneur.
00:52 Nous continuerons à parler sport avec le Tour Volleyball. Malgré des blessures et une épidémie interne de gastroenterite,
00:58 le TVB a mouillé le maillot et s'est imposé 3-7 à 0 face à Paris hier en Coupe de France.
01:04 Les Tourangeaux affronteront donc l'équipe de Nantresay en demi-finale.
01:08 Et puis nous poursuivrons ensuite notre série de la semaine sur la gastronomie locale.
01:12 Chaque jour, je vous le rappelle, nous vous faisons découvrir les savoir-faire de nos agriculteurs locaux.
01:17 Certains redoublent d'ingéniosité et transforment eux-mêmes leurs produits pour proposer à leurs clients des mets exceptionnels.
01:23 Aujourd'hui, vous l'avez deviné, avec ces images, nous prendrons la direction de la Sologne pour aller à la rencontre de deux apiculteurs.
01:29 Et bien sûr, pour goûter leur miel d'exception.
01:31 Et puis la première invitée de ce journal ce soir, c'est le docteur Marie Chaumel.
01:34 Urologue au CHRU de Tours, elle nous dira tout sur la vasectomie, cette pratique en nette augmentation ces dernières années.
01:41 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir spécialité au lycée.
01:46 Comment faire le bon choix ?
01:48 Notre invité pour répondre à cette question, Elise Le Sobre, directrice départementale du CIO, qui sera sur le journal dans quelques instants.
01:55 Mais avant, revenons sur le dénouement d'une triste affaire qui remonte à 2020.
01:59 Oui Aurélien, nous sommes 15 jours après le début du tout premier confinement Covid.
02:04 Patrice quitte la région pour se rendre en urgence au chevet de son père mourant sur l'île de Ré.
02:09 Mais une fois le pont de l'île traversée, les gendarmes refusent de le laisser aller plus loin.
02:14 L'homme pourtant en possession de justificatifs est donc forcé de faire demi-tour.
02:18 Il ne verra jamais plus son père en vie.
02:21 Après de nombreuses démarches, la justice a fini par reconnaître son statut de victime.
02:26 L'État a donc été condamné à lui verser une dizaine de milliers d'euros en réparation.
02:30 Un véritable soulagement quatre ans après les faits.
02:33 Écoutez Maître Kevin Gomez, avocat de Patrick Dupras.
02:38 Il est soulagé. Il a visiblement eu l'occasion d'indiquer qu'il dormait mieux.
02:44 Parce qu'effectivement, émotionnellement, lorsqu'on a fait en sorte d'aller à la rencontre de son père en fin de vie,
02:53 d'aller à son chevet, d'être à quelques mètres finalement de lui et de ne pas parvenir à lui dire au revoir,
03:00 il y a un sentiment derrière de tout ce qu'un fils finalement pourrait ressentir dans ce cas-là.
03:07 Soulagé, très certainement, satisfait et que la justice est passée.
03:12 Comment ?
03:14 Justice toujours et ses deux hommes jugés après une grosse saisie de cannabis, Lucas.
03:21 Selon nos confrères de la Nouvelle République, la semaine dernière,
03:24 des douaniers retrouvent sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A71 à hauteur de la mode Beuveron
03:29 un véhicule à côté duquel se trouvent deux grands sacs.
03:32 Leur contenu, 120 kg de pollen de cannabis, une cargaison d'une valeur estimée à 1 million d'euros.
03:38 Quelques jours plus tard, le conducteur du véhicule en fuite s'est constitué prisonnier.
03:43 Un deuxième suspect a été appréhendé grâce à son ADN.
03:47 Les deux mises en cause originaires d'Amboise ont été jugées aujourd'hui.
03:51 La condamnation est toujours en attente.
03:53 Une image impressionnante à présent du côté du château de Chambord.
03:57 Oui, il y a quelques jours de l'ouverture du salon de l'agriculture de Paris,
04:00 une soixantaine de tracteurs a bloqué les accès au château en fin de matinée.
04:04 A l'initiative de la Coordination rurale de Loire-et-Cher,
04:07 les agriculteurs ont organisé cette action pour presser le gouvernement
04:11 à concrétiser rapidement les promesses faites par le Premier ministre.
04:14 L'info-sport du jour, Mickaël Hey n'est plus l'entraîneur de l'ADA Blois.
04:19 Oui, après 11 ans à la tête de l'équipe de basket de première division,
04:23 lui qui avait fait vaincre toutes les étapes pour arriver en première division,
04:27 le club a annoncé dans un communiqué se séparer de Mickaël Hey.
04:30 La décision, je cite, "la plus difficile qui soit pour le directoire".
04:34 L'objectif affiché est désormais redonner une nouvelle dynamique positive au groupe.
04:39 Si pour le moment l'ADA n'a transmis aucune information quant au nom du futur entraîneur,
04:44 son identité devrait être révélée incessamment avant le prochain entraînement de l'équipe,
04:49 mardi prochain. Faustine Lunaud et Ev Jounot.
04:53 Après l'annonce, tristesse et incompréhension se font sentir sur les réseaux sociaux.
04:58 Se séparer de Mickaël Hey, l'ADA Blois y réfléchissait depuis plusieurs mois,
05:03 un choix qui intervient après que le club en difficulté cette saison a tout essayé pour se remettre en selle.
05:08 Ce n'est pas évidemment pas un coup de tête.
05:11 C'est une décision qui est apparue comme étant celle qui devait être prise, tout simplement.
05:16 C'est la meilleure chose à faire à ce stade et dans le contexte qui est le nôtre
05:21 pour que l'équipe ait le plus de chances d'être performante.
05:25 Un contexte tendu suite à une série de défaites.
05:28 L'ADA Blois est actuellement 15e sur 18 au classement élite
05:32 et craint une descente en probé puisque cette année, trois équipes seront sur la scellette.
05:36 Face à cette décision, Mickaël Hey semble résigné.
05:40 Je peux comprendre leur situation. Ils ont changé.
05:45 C'est leur responsabilité, c'est de leur responsabilité tout simplement.
05:50 Je le prends comme je dois le prendre.
05:54 C'est souvent les proches qui sont le plus affectés.
05:56 Je sais que ça fait partie intégrante de mon métier et qu'il y a un risque que ça se passe comme ça.
06:00 Mickaël Hey entraînait l'ADA Blois depuis plus de dix ans, une longévité rare dans le sport.
06:06 Arrivé en 2013, il a réussi à faire grimper l'équipe de N1 à élite.
06:11 Son départ risque donc de bouleverser le club.
06:14 Est-ce que ce sera une bonne décision ?
06:16 Il va falloir attendre la reprise du championnat qui n'aura lieu que début mars maintenant
06:21 et plus globalement la fin de la saison en mai.
06:24 Il a encore un peu tôt pour se prononcer.
06:27 Les joueurs sont en vacances. Ils vont se retrouver la semaine prochaine.
06:31 Il faudra voir bien évidemment quel choix sera fait sur le nom du successeur de Mickaël Hey.
06:36 Un choix en interne ou en externe ?
06:39 Aucun nom n'a encore été dévoilé, mais une annonce pourrait tomber dans les jours qui suivent
06:43 avant l'entraînement de mardi prochain.
06:46 Après le personnel des hôpitaux, c'est à celui de la clinique d'Evre-sur-Indre de faire grève.
06:52 Les salariés de la clinique de Vaud ont entamé une grève ce mardi.
06:56 Aujourd'hui, une soixantaine de personnes manifestent devant l'établissement.
07:00 Un établissement géré par le groupe Corian et qui affiche chaque année de gros bénéfices.
07:04 Des bénéfices qui, selon la centaine de salariés, ne seraient pas équitablement redistribués.
07:09 On écoute la représentante force ouvrière des salariés au micro de Romain Delville.
07:14 Alors nous, nos revendications, elles étaient une augmentation salariale de 180 euros bruts,
07:20 ce qui fait à peu près 120 euros net.
07:23 On a demandé également une prime de 1700 euros bruts.
07:27 On a bien dit à la direction qu'il était possible de négocier, qu'on pouvait très bien aussi revoir à la baisse nos attentes.
07:34 On nous a dit qu'on n'aurait rien du tout. Zéro euro, pas un euro, pas cinq euros, rien du tout.
07:42 C'est inentendable pour les salariés aujourd'hui et c'est pour ça qu'on est aussi nombreux.
07:47 Et c'est pour ça qu'on maintient la grève depuis trois jours.
07:50 En cette période de carte scolaire, les annonces de potentielles fermetures de classes se multiplient.
07:55 Oui, après l'école Boutard de Tours, l'école de Vineuil ou encore celle de Véretz,
07:59 c'est au tour des parents d'élèves de l'école Alouette à jouer les tours de se mobiliser.
08:03 Selon l'inspection académique, le nombre de classes pourrait passer de 9 à 8 faute d'effectifs.
08:08 Une décision qui pourrait porter préjudice à l'apprentissage selon les parents.
08:12 Et ce, en raison du nombre d'élèves d'origine étrangère ne parlant pas français.
08:16 Écoutez.
08:17 Si une fermeture de classe était accompagnée de moyens en termes de suivi pour les enfants en situation de handicap
08:24 ou des enfants allophones ou des enfants en difficulté, le dispositif Razed est complètement débordé aussi.
08:29 Donc, s'il y avait des moyens qui étaient mis en place pour compenser, entre guillemets, cette fermeture,
08:35 ce serait moins problématique. Alors que là, ce n'est pas du tout le cas.
08:38 Tous les moyens sont en baisse et c'est ce que nous, on déplore.
08:42 On passe à présent à notre question web.
08:45 Nous vous avons demandé si les hommes devaient plus assumer leur part en termes de contraception.
08:50 Et la réponse est sans appel.
08:52 88% d'entre vous pensez que les hommes doivent assumer leur part en termes de contraception.
08:57 Et justement, on va en parler avec notre premier invité de ce journal, le Dr Marie Chaumel.
09:02 Urologue au CHRU de Tours, elle nous dit tout ce soir sur la vasectomie.
09:06 Alors qu'en 12 ans, le nombre d'interventions annuelles a été multiplié par 15 en France,
09:11 en 2021, il dépasse même le nombre de stérilisations féminines.
09:14 Bonjour, Dr Marie Chaumel.
09:15 Bonsoir.
09:16 Soyez la bienvenue sur notre plateau.
09:18 On va commencer par une question qu'il faut aborder.
09:21 Qu'est-ce que la vasectomie ?
09:22 Alors on va faire très simplement la vasectomie, c'est l'interruption du transport des spermatozoïdes
09:30 entre le testicule et les voies de sortie.
09:33 Très simplement, c'est ça.
09:34 C'est une contraception qui est quand même à considérer comme définitive.
09:38 C'est une question qui se posait, c'est définitif.
09:42 Alors, il y a des chirurgies de réversibilité de cette vasectomie qui existent,
09:48 mais dont les résultats ne sont pas très bons.
09:50 Il faut savoir que plus on attend dans le temps après la vasectomie,
09:55 moins ils sont bons, mais qu'on a en général moins de 50% de grossesse
09:59 après une chirurgie de réversibilité.
10:01 Donc ce n'est quand même pas énorme.
10:02 Alors si on prend par exemple le schéma qu'on voit actuellement à l'image,
10:05 ça se passe où ?
10:06 Alors ça se passe effectivement en haut des bourses,
10:10 donc juste au-dessus des testicules,
10:12 où on vient interrompre ce canal qu'on voit qui remonte du testicule jusqu'au-dessus de la vessie.
10:18 On le voit sur le schéma.
10:19 Et on vient effectivement le couper et le boucher pour éviter que les spermatozoïdes ne puissent passer.
10:26 Qu'est-ce qui pousse les gens à réclamer une vasectomie ?
10:31 On a parlé de contraception, c'est la seule raison ?
10:33 Alors, je pense que de manière générale, c'est quelque chose dont on parle beaucoup plus actuellement
10:40 de la contraception et de la charge partagée de la contraception au sein du couple.
10:45 Nous, on a un petit peu tous les profils qui viennent nous voir au CHU,
10:50 mais le plus fréquent, c'est quand même des hommes qui ont eu des enfants
10:54 et qui ont envie d'avoir sur le long terme, de ne plus avoir ni eux, ni leur épouse ou leur compagne
11:02 à porter la charge contraceptive, puisque c'est vrai que c'est quelque chose de très simple
11:06 et qui permet, une fois qu'on a les résultats, trois mois plus tard, c'est quand même pas immédiat,
11:11 d'avoir sur le long terme une tranquillité vis-à-vis du risque d'avoir des enfants.
11:16 Donc si on veut des enfants, a priori pas de vasectomie ?
11:20 Alors, effectivement, il y a la possibilité de conserver des spermatozoïdes quand même,
11:25 mais il faut savoir que quand on conserve ces spermatozoïdes, ça implique,
11:30 quand ils sont congelés, de faire des procédures de procréation médicalement assistées derrière,
11:35 donc ce n'est pas des grossesses naturelles faciles, on va dire.
11:39 Et qui peut, et comment surtout, réclamer une vasectomie ?
11:44 Parce qu'on ne sait pas forcément qui aller voir.
11:47 Alors, effectivement, tout homme majeur de plus de 18 ans peut venir demander des informations vis-à-vis de la vasectomie.
11:55 Ça se passe auprès de nos urologues, donc nous, au sein du service du CHU de Tours,
12:01 on voit tous ces profils-là, sans aucun souci, et on est d'ailleurs bien habitués,
12:07 on travaille notamment avec le centre de confirmation des spermatozoïdes et des ovocytes,
12:12 donc on travaille tous en équipe, on se connaît bien.
12:15 Il faut savoir que ça peut être tout homme qui a eu ou non des enfants, qui est en couple ou non, voilà.
12:20 Peu importe, tous les profils sont...
12:22 Une question, est-ce que c'est une opération lourde ou bénigne ?
12:24 Alors, c'est une opération qui est quand même assez bénigne, c'est mini-invasif,
12:27 s'il y a une cicatrice ou deux qui font à peu près 1 cm, ça se fait sous anesthésie locale le plus souvent,
12:33 donc juste une petite piqûre, un peu comme chez le dentiste.
12:37 C'est en ambulatoire, il n'y a pas besoin de rester une nuit à l'hôpital,
12:41 voire même c'est plutôt une petite demi-journée,
12:44 et le risque de complication est très faible puisque c'est 1 à 2 % le risque de complication,
12:48 et le plus souvent c'est simplement un petit hématome, donc c'est quand même pas très méchant.
12:52 Une dernière question rapide qui, pour vous, professionnelle, peut sembler basique,
12:58 mais il faut faire tomber ces tabous, c'est parfois pas simple d'aller voir un ou une urologue ?
13:02 Tout à fait. Alors, effectivement, pour ces motifs-là,
13:06 on a toujours peur d'aller voir directement un spécialiste en se disant "Ah, mais si j'ai pas de courrier,
13:11 mais est-ce qu'il faut que j'en parle, un médecin traitant, tout ça ?"
13:13 Pour ces motifs-là, on est justement assez ouvert, on a bien l'habitude,
13:17 les secrétaires aussi, de prendre les demandes de rendez-vous pour ces motifs-là qui sont très fréquents,
13:22 il n'y a pas de souci de ce côté-là, n'hésitez pas à venir nous voir en consultation.
13:25 Pas de tabou. Merci beaucoup, docteur Marie Chauvel, d'avoir répondu à nos questions.
13:28 Avec plaisir.
13:29 Luca va poursuivre notre série consacrée cette semaine à la gastronomie locale.
13:33 Et oui, vous le savez maintenant, chaque jour, nous vous emmenons à la découverte du savoir-faire de nos agriculteurs locaux.
13:38 Certains redoublent d'ingéniosité et transforment eux-mêmes leurs produits
13:42 pour proposer à leurs clients, vous, nous, des mets exceptionnels.
13:46 Aujourd'hui, nous allons goûter au miel de Saulogne, un produit phare que nous font découvrir deux apiculteurs
13:51 qui ont décidé, attention, de ne pas passer par la grande distribution pour commercialiser leur production.
13:58 Alors, comment c'est possible ? La réponse dans ce reportage d'Hélène Chapelet.
14:02 Nous sommes en plein cœur de la Saulogne, c'est là que Bernard élève ses abeilles.
14:07 Depuis 1990, il est installé en tant qu'apiculteur professionnel.
14:11 Aujourd'hui, il possède près de 400 ruches qui génèrent entre 5 et 15 tonnes de miel selon les années.
14:18 Toute sa production est vendue en circuit court.
14:21 Il n'a pas besoin de la grande distribution, un secteur qui importe beaucoup de miel de qualités très diverses.
14:28 Les trois quarts des miels consommés en France sont des miels d'apportation à bas prix.
14:34 Et s'il a demandé là, c'est parce que le consommateur, en général, demande un miel à bas prix,
14:42 donc un miel apporté de très mauvaise qualité.
14:44 Il y a malheureusement des miels frauduleux, c'est-à-dire des miels dans lesquels sont rajoutés des sirops
14:49 à base de betteraves ou de sirop de maïs.
14:53 Et ce n'est absolument pas du miel.
14:56 Mathilde est sa compagnie productrice de gelée royale, un secteur peu encadré
15:01 et qui fait face également à la concurrence étrangère.
15:04 De nombreux produits sont estampillés gelée royale,
15:07 alors qu'il ne respecte pas forcément le cahier des charges fixé par le label français GRF.
15:14 Tout ce qui est en poules vendu en pharmacie, gélules lyophilisées,
15:17 toutes ces gelées royales viennent de l'importation.
15:19 Ce sont des abeilles nourries au sucre qui les ont produites, donc sucre bio,
15:24 pourquoi pas, tant qu'à faire, c'est mieux.
15:26 Sauf que dans ces gelées royales-là, qui généralement sont conservées sans traçabilité de la gène du froid,
15:31 congelées, décongelées, lyophilisées,
15:35 quand on analyse ces gelées royales-là, les analyses révèlent la présence de sucres exogènes,
15:42 qui n'ont rien à faire dans l'alimentation des abeilles.
15:45 La vraie gelée royale est produite sans sucre, par les abeilles, à partir de miel et de pollen,
15:51 et c'est elle qui possède de nombreuses vertus.
15:54 Pour les consommateurs, difficile de s'y retrouver,
15:56 entre les provenances pas toujours très claires et les prix très divers.
16:00 Bernard et Mathilde ont donc choisi d'implanter leur boutique juste à côté de leur maison,
16:05 un gage de sérieux pour leur clientèle.
16:09 On continue ce journal avec une bonne nouvelle qui nous vient du Tour Volleyball.
16:13 Et oui, car malgré des blessures et des cas de gastroenterite, le TVB a mouillé le maillot.
16:18 Il s'est imposé 3-7 à 0 face à Paris hier en Coupe de France.
16:22 Les Tourangeaux affronteront donc l'équipe de Nantes-Rosée en demi-finale.
16:26 Un match qui s'ajoutera à ce du championnat et qui promet un planning chargé pour le Tour Volleyball.
16:31 Clémence Dosc vous fait le compte-rendu de ce match.
16:35 Bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir !
16:39 La soirée de Saint-Valentin se conclut avec un ticket en demi-finale de Coupe de France pour le Tour Volleyball.
16:45 Et pourtant, leur rencontre face aux Parisiens n'a pas démarré sous de très bons auspices.
16:50 Avec la sortie notamment d'Antoine Potron dès le premier point,
16:53 le pointu pris en charge par le staff a été pris d'une douleur dorsale.
16:57 C'est Amaeru qui l'a remplacé.
16:59 On passe un moment très délicat parce qu'il y avait une charge de match qui s'enchaînait
17:03 et pas beaucoup de repos, pas beaucoup d'entraînement.
17:06 Difficile à gérer pour tout le monde.
17:08 Et on a eu deux cas de gastro cette semaine aussi.
17:11 C'est quelque chose de dur.
17:12 La première balle de match, le joueur tombe, il a déjà un blocage au niveau du dos.
17:16 On va évaluer, on attend aussi la parole de notre doc Guillaumard.
17:21 Et il est certainement dans des bonnes mains.
17:24 Une équipe fatiguée, blessée, qui a pourtant mené son premier set d'une main de fer.
17:29 De quoi intimider ses adversaires parisiens qui s'inclinent 25 à 18.
17:34 Remonter le pari volé reprend du poil de la bête à la fin du deuxième acte.
17:40 Jusque là, les tours en jeu menaient 16-13 à la moitié du set.
17:43 Mais deux attaques ratées entraînent l'égalisation.
17:45 22-22 puis 23-23.
17:47 Le temps mort est demandé par le TVB pour remettre les pendules à l'heure.
17:51 Si le service infructueux du pointu Miura amène le TVB à la balle de match,
17:56 le score est à nouveau rehaussé 24-24.
17:59 Une balle parisienne dans le filet et c'est Tour qui remporte la manche 26-24.
18:04 Le début du dernier acte donne du fil à retordre à l'équipe de Froncoviac
18:10 pour un bref instant seulement.
18:12 Les tours en jeu remontent 5 à 7 avec un bloc de Cori de chez Nassimento
18:15 jusqu'à égaliser 14-14 à la moitié du set.
18:18 La rencontre se conclut 25-21 et 3-7 gagnant pour un Tour Volleyball déterminé à défendre sa couronne.
18:26 Quand même, pas tout le monde sait ce qui se passe dans l'équipe.
18:30 Quand même, on s'impose.
18:32 On fait 3-0 contre une belle équipe comme Paris.
18:37 On avance en Coupe de France et on est très contents.
18:41 C'est ça.
18:43 C'est plus le bonheur d'avoir gagné que de l'équipe et les coéquipiers que j'ai.
18:48 Direction donc la demi-finale pour l'équipe Tourangel.
18:51 Ce sera face à Nantresay le 5 mars prochain.
18:55 Place à notre rubrique, on vous répond.
18:58 Notre invitée ce soir, Elise Le Sobre, directrice départementale du CIO,
19:01 pour répondre à cette question spécialité au lycée, comment faire le bon choix.
19:05 Soyez la bienvenue sur notre plateau.
19:07 Déjà, on va rappeler ce que sont les spécialités au lycée.
19:10 Qui est concerné et c'est pour quel niveau ?
19:13 Les enseignements de spécialité sont apparus dans le cadre de la réforme du lycée en 2019
19:18 au moment où les séries de bac L, ES et S ont disparu.
19:22 Aujourd'hui, les élèves qui rentrent en première
19:25 doivent faire le choix de trois enseignements de spécialité
19:27 qu'ils étudieront en plus d'un tronc commun.
19:29 Ça concerne les élèves de première et en terminale, ils conserveront deux de ces enseignements de spécialité.
19:34 Quels sont les différents types de spécialité proposés ?
19:37 Il y en a beaucoup, on ne va pas toutes les citer ce soir.
19:39 Il en existe pas mal, il en existe 13.
19:42 Il y en a un petit peu dans tous les champs disciplinaires.
19:44 Des enseignements plutôt littéraires, sciences humaines, sociales, économiques.
19:49 Des enseignements scientifiques, mathématiques.
19:51 Après, il existe quelques enseignements un peu plus rares
19:54 qu'on ne trouve que dans quelques lycées, comme sciences de l'ingénieur,
19:57 des enseignements artistiques, l'enseignement EPPCS dans le domaine du sport.
20:03 Justement, la question du soir, comment choisir la bonne combinaison de spécialités qui convient à l'élève ?
20:09 Comment on fait ce choix, Élise ?
20:11 Je dirais qu'il faut déjà s'interroger sur qu'est-ce qui me plaît,
20:14 qu'est-ce que j'ai envie d'investir comme discipline.
20:17 Donc, se questionner sur ses intérêts.
20:20 Et puis aussi, en quelle matière je me sens à l'aise pour réussir.
20:23 Parce que les élèves vont suivre ces enseignements de spécialité 4 heures en première, 6 heures en terminale.
20:29 On pense au post-bac aussi, évidemment, ce qu'on va faire après.
20:32 Exactement. Il faut penser aussi à la cohérence, je dirais, quand même,
20:35 des trois enseignements de spécialité.
20:38 Et s'interroger sur, si j'avais déjà des idées un petit peu sur mes poursuites d'études post-bac,
20:43 quelles sont les attendues de ces écoles.
20:45 Alors, vous m'avez parlé d'un outil formidable en préparant cette émission,
20:48 Horizon 21. Ça, c'est vraiment un site Internet pour nous aider, justement, à choisir ses spécialités ?
20:54 Alors, c'est un site, effectivement, développé par l'UNICEF,
20:57 qui permet de tester des combinaisons d'enseignements de spécialité.
21:01 Donc, on coche, comme ça, trois enseignements de spécialité.
21:03 On voit vers quels horizons, vers quelles perspectives, en termes de poursuites d'études,
21:08 la combinaison peut mener.
21:10 Horizon21.fr, pour ceux qui souhaitent avoir ces informations.
21:14 En termes de calendrier, c'est quoi les grandes étapes et les dates à retenir, justement,
21:18 par rapport à ces choix de spécialité ?
21:20 Alors, là, les élèves de seconde sont déjà sollicités sur des choix.
21:23 Donc, au moment, enfin, en janvier, février, mars, là, au moment des conseils de classe,
21:27 on leur demande déjà de choisir un petit peu pour organiser les choses pour l'année suivante.
21:31 Mais les élèves ont jusqu'à la fin de l'année pour se décider.
21:35 Et ce sera à l'issue du dernier conseil de classe que les choix deviendront définitifs.
21:40 Donc, il y a encore un petit peu de temps et quelques mois.
21:42 Le choix, justement, il est définitif. Est-ce qu'on peut faire des changements en terminale ?
21:47 Alors, le choix, voilà, à partir du moment où le choix est validé,
21:51 normalement, c'est définitif.
21:52 Les élèves ne vont pas changer d'enseignement de spécialité.
21:56 Il faut savoir qu'en terminale, ils abandonnent une des spécialités.
21:59 Donc, si un élève a un petit peu moins à l'aise, ça peut être l'occasion, voilà, d'abandonner cette spécialité.
22:04 Après, ce n'est pas impossible, le changement, mais dans les faits, c'est très rare.
22:08 Ça va dépendre notamment de la capacité de l'élève, je dirais, à rattraper tout le programme
22:13 qu'il n'aurait pas su en première parce que les deux enseignements de spécialité
22:18 qui sont conservés en terminale donnent lieu à des épreuves au bac, coefficient 16.
22:23 Voilà, donc les enjeux sont quand même importants.
22:26 Donc, on est en seconde, on choisit bien, on l'aura bien compris.
22:28 On a encore quelques mois pour le faire.
22:29 horizon21.fr pour toutes les informations.
22:32 Merci beaucoup, Élise Le Sauvre, d'être venue sur notre plateau.
22:35 Rappel du principal titre avant de se quitter, Mickaël Hay n'est plus l'entraîneur de l'ADA Blois.
22:39 Et oui, après 11 ans passé à la tête de l'équipe de basket de première division,
22:43 le club a annoncé dans un communiqué se séparer de Mickaël Hay.
22:46 La décision, je cite, la plus difficile qui soit selon le directoire.
22:50 Le nom de son successeur devrait être révélé avant mardi.
22:53 Le Grand Talk, c'est dans quelques instants.
22:54 Aurélien, on va parler basket ce soir.
22:56 Aurélien, c'est peut-être la voix qui te réveille le matin, celle de Nicolas Bedin,
23:01 le matinalier de France Bleu Touraine.
23:03 L'invité de la petite histoire, il nous explique quelles sont les ficelles d'une bonne matinale.
23:09 Nous partirons également à Salbry, dans le Grand Talk, pour parler de la monnaie libre.
23:13 Tu verras une monnaie sans billet, sans banque ni dette.
23:16 Et puis cette semaine, le grand dossier, lui, sera consacré aux équipements sportifs à Tours,
23:21 où en sont les rénovations de gymnases.
23:23 Y aura-t-il un jour une aréna à Tours ?
23:25 On fait le point avec Eric Thomas, adjoint au sport.
23:28 Et tout cela, c'est donc ce soir, dans le Grand Talk.
23:31 Merci Aurélien, on parlera donc radio dans quelques instants.
23:34 Très bonne soirée, Lucas.
23:35 Vous de même.
23:36 Dans un instant, le Grand Talk avec Aurélien Renaud.
23:38 Nous, on se donne rendez-vous demain, 17h50, pour un nouveau Val-de-Loire en direct.
23:41 Très bonne soirée.
23:42 [Musique]
23:51 [Musique]

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