• il y a 9 mois
À l’occasion de leur niche parlementaire, les sénateurs socialistes défendaient la création d’un congé menstruel, permettant aux femmes atteintes de règles invalidantes de s’arrêter de travailler deux jours par mois. Une proposition de loi rejetée par la majorité sénatoriale et par le gouvernement, malgré les amendements de compromis déposés par les élus centristes.

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Transcription
00:00 On y viendra. Pas aujourd'hui, peut-être, mais on y viendra.
00:04 Parce que ce que le politique refuse, la société finit par l'imposer
00:09 quand il s'agit des droits des femmes, de l'égalité et de la santé sexuelle et reproductive.
00:14 Nous avons perdu ici au Sénat l'occasion d'être non pas en avance par rapport à la société,
00:20 d'être simplement dans l'accompagnement des évolutions de la société.
00:24 C'est regrettable pour le Sénat et pour les femmes qui devront encore attendre.
00:29 Et puis, enfin, je voudrais dire aux collègues, pour avoir entendu un certain nombre d'arguments
00:33 sur le secret médical, la confidentialité, je crois que le vote du Sénat est un vote générationnel.
00:40 Les jeunes femmes aujourd'hui, et c'est leur grande victoire,
00:44 n'ont plus peur de dire qu'elles ont leurs règles. Elles le disent.
00:47 Le tabou des règles, c'est terminé. Et nous l'avions évoqué dans le rapport sur la santé des femmes au travail.
00:53 Non seulement le tabou des règles, c'est terminé, mais demain, le tabou de la ménopause sera terminé.
00:57 Les femmes en ont assez de serrer les dents, de cacher la réalité de ce qu'est la santé sexuelle reproductive
01:04 et de se glisser dans le monde du travail en faisant semblant d'avoir la même physiologie
01:09 et le même quotidien que les hommes. Elles l'ont fait depuis les années 70.
01:13 Elles considèrent aujourd'hui que le prix à payer est trop élevé et qu'elles veulent imposer
01:17 au monde du travail et à la société la réalité de ce qu'est une femme.
01:21 [Musique]

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