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Cyclisme - 4 Jours de Dunkerque - 1976 -
Mai 1976 -
Comm FRA

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Sport
Transcription
00:00 On est juste arrivé Robert pour voir d'ailleurs Bernard Thévenet qui vient de nous rejoindre dans le studio ici en action essayant de protéger bien évidemment une tentative d'Esclasant dans les derniers kilomètres pour essayer de s'octroyer le classement par points car Esclasant était presque à égalité à l'issue de l'étape de ce matin avec Walter Plancart autre redoutable sprinter.
00:21 Il y a beaucoup de monde donc sous un soleil qui ne nous a pas quitté pendant quatre jours et c'est l'arrivée ici alors que Thévenet a été rejoint. Sibylle qui va porter une petite attaque à moins de 200 mètres de la ligne mais finalement c'est un Plancart qui va l'emporter, pas celui qu'on attendait d'ailleurs mais bien Willy Plancart devant dès l'épine alors que Sibylle sera rejoint.
00:37 Et voilà, c'est le dernier de ces quatre jours et je crois que si le soleil nous a fait sourire c'est agréable de suivre une course cycliste pendant quatre jours ainsi dans ces conditions à Dunkerque souvent nous avons eu la pluie.
00:52 Le sourire venu aussi sur les lèvres de Bernard Thévenet parce que c'est le grand retour vous l'avez annoncé dans votre émission, il est à côté de nous et son sourire encore va vous prouver que ça y est le rendez-vous a été pris, il fallait que quatre jours de Dunkerque ça marche, je crois que ça marche maintenant Bernard vous êtes content.
01:07 Oui c'était assez bien, enfin disons que depuis ma reprise parce que c'était pratiquement une reprise autour des Flandres, je me suis amélioré de mieux en mieux, je ne suis peut-être pas encore vraiment à la grande grande forme, disons pas à 100% de mes possibilités mais enfin il y a beaucoup mieux.
01:21 Alors tout ça parce qu'il faut rappeler quand même, on en discutait juste avant l'émission, votre dernière victoire c'est Serre Chevalier dans le Tour de France dans une grande épreuve.
01:27 Oui enfin oui oui, si on ne parle pas des six jours de Grenoble, je n'ai pas remporté les six jours de Grenoble mais on a quand même remporté quelques chasses avec Arith.
01:36 Sur la route ?
01:38 Sur la route oui, à part deux critériums, je n'avais pas gagné grand chose parce que je voulais surtout faire le début de saison, comme j'avais gagné le Tour de France j'étais quand même obligé de faire quelque chose.
01:46 Donc j'ai voulu préparer Paris-Nice, malheureusement j'ai eu la grippe aux six jours d'envers, alors je crois que j'ai commis l'erreur de ne pas m'arrêter assez tôt pour me soigner vraiment efficacement.
01:55 J'ai voulu continuer comme ça, c'est bien que j'avais à moitié les conditions et j'avais à moitié la santé, que finalement j'étais obligé de m'arrêter 15 jours.
02:02 Et lorsque j'ai recommencé les classiques, les autres étaient en pleine forme alors que moi pour un six-jours je recommençais, ce qui explique peut-être la grande différence qu'il y avait entre moi et mes principaux adversaires en début.
02:11 On peut vous avouer qu'on a eu peur quand même, on s'est demandé si on allait retrouver le Tévenet, est-ce que vous avez eu peur ?
02:15 Non, moi je n'ai pas tellement eu peur, j'ai eu peur oui, à part le national parce que là j'étais vraiment très mal, j'étais en très mauvaise forme et j'ai fait faire des examens médicaux par le Dr Bailoc de l'équipe Peugeot.
02:25 Après il m'a rassuré, au moins il m'a expliqué ce qui n'allait pas et il m'a dit que dans un mois normalement tout devra aller, donc comme maintenant tout va bien.
02:33 Alors ce qu'il faut rappeler c'est que dans ces quatre jours Bernard a été victime évidemment d'un piège sur l'étape de Cambrai, vendredi il a perdu 18 minutes, vous n'aviez plus de carte à jouer sur le plan du classement général,
02:42 mais aujourd'hui vous avez tenu à remettre les choses au point en remportant cette étape des monts la plus importante.
02:46 Oui je pense que surtout pour remporter une étape dans les quatre jours de Dunkerque, je pense qu'il n'y a que l'étape vraiment des monts où je parlais de me distinguer,
02:52 encore que j'ai dû faire un sprint fort heureusement que j'ai appris aux six jours justement parce que pour l'entier quand même un routier assez...
03:00 Vous arrivez à vous glisser maintenant, vous n'avez pas peur de vous frotter dans les derniers kilomètres ?
03:03 Oui, non, enfin en plus disons que j'ai peut-être pris confiance en moi dans les six jours, dans les sprints.
03:08 Ça ce sera important dans la première partie du Tour de France parce que ça va frotter jusqu'à Nancy pratiquement.
03:12 Oui c'est certain, surtout que nous passons en Belgique.
03:14 Bon Bernard, on peut parler aussi de Martens un petit peu parce que Martens vous l'avez regardé pendant quatre jours, il était supérieur à tout le monde.
03:20 Oui je pense que c'était vraiment lui le plus costaud de la course et en plus il bénéficie du concours d'une très bonne équipe.
03:27 Est-ce qu'il va passer les cols et s'il ne les passe pas pourquoi ?
03:30 Je ne pense pas que ce soit un très grand grimpeur parce qu'il y a quand même une chose c'est que Martens est quand même habitué surtout à courir des classiques,
03:38 il est souvent sur le grand braquet, sur le 13 dans le 14 dans alors que dans un col il faut mettre petit et il y a certains coureurs qui sont aussi gênés par l'altitude.
03:45 Alors vous pensez que c'est l'altitude et les petits braquets qui vont gêner Martens qui vient autour de France pour essayer de jouer une place au classement général ?
03:50 Dieu je l'espère parce que s'il marche aussi bien dans l'école qu'il marchait ici je crois que ce sera très difficile à battre.
03:54 Un dernier mot, vous êtes surpris par le contrôle là, il s'est passé des choses ?
03:57 Ici oui, aux quatre jours de Dunkerque on a été un peu surpris par le contrôle parce que déjà la première fois où est-ce que la Sainte Allée c'est presque lui qui a expliqué comment ça se faisait.
04:03 En plus ce matin je me suis présenté au contrôle, on m'a fait attendre 20 minutes, on m'a dit ben non il n'y a pas contrôle à midi, il faudra venir ce soir à Dunkerque,
04:10 ce soir je suis allé à Dunkerque, on m'a dit ben non aujourd'hui il n'y a pas contrôle du tout.
04:13 Donc je crois que quand même ce ne sont pas des histoires très sérieuses.
04:16 Et vous étiez ça y est arrivé en retard à l'émission, heureusement qu'il n'y avait pas de contrôle comme ça vous êtes là.