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John Pinte, infirmier libéral dans le Val-de-Marne, président du Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (SNIIL), est l'invité de France Bleu Paris, le 13 février 2024.

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00:00 - Mardi 13 février, France Bleu Paris, 8h15, le personnel libéral à la parole ce matin.
00:06 Vous êtes nombreux à nous écouter, les aides-soignants, les infirmiers.
00:09 Ce sont eux qui viennent chez nous, à domicile, pour une petite prise de sang ou pour faire un pansement.
00:14 Est-ce que vous trouvez que leur travail n'est pas assez valorisé ?
00:17 Peut-être que vous êtes patient et vous avez cette visite quotidienne.
00:19 On veut vous entendre ce matin, 0142 30 10 10.
00:22 - Je vous donne un chiffre, ces infirmiers libéraux, il y en a 8500 qui sillonnent tous les jours nos routes en Ile-de-France.
00:29 Beaucoup sont en colère, on les entend.
00:31 Bonjour John Peintre. - Bonjour.
00:33 - Vous êtes infirmier libéral dans le Val-de-Marne et vous êtes président du syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux.
00:39 Alors ce n'est pas vous qui organisez les manifs et les opérations escargots en France cette semaine, c'est un collectif.
00:44 D'abord, question, pourquoi à votre avis il n'y a pas de manifs en ce moment sur Paris ?
00:48 Est-ce que les libéraux en région parisienne sont mieux lotis qu'en province ?
00:52 - Non, la situation est identique, que l'on soit en province ou en Ile-de-France.
00:56 Pourquoi il n'y en a pas ? Parce que peut-être c'est plus compliqué de mobiliser des infirmiers libéraux sur l'Ile-de-France.
01:02 On est quand même avec un manque d'infirmiers libéraux sur l'Ile-de-France.
01:07 Donc parfois des professionnels qui sont aussi surchargés, qui sont très occupés par leur activité et pas spécialement le temps de se mobiliser.
01:16 - Et qui peut-être culpabilisent un peu à l'idée d'abandonner le patient pour aller manifester.
01:20 - C'est toujours compliqué de partir manifester.
01:23 C'est vrai qu'on a une obligation en plus de continuité des soins.
01:26 Donc on ne peut pas arrêter nos soins, on ne peut pas laisser nos patients.
01:29 Donc c'est très compliqué d'organiser des mouvements pour les infirmiers.
01:32 - On va revenir sur les problèmes de pénurie.
01:35 Je le disais, vous ne participez pas, vous votre syndicat des infirmières et infirmiers libéraux, à ces manifestations de cette semaine.
01:41 Mais est-ce que vous êtes raccord avec les revendications, notamment la revalorisation de l'acte infirmier ?
01:46 On parle de sous, on parle d'argent.
01:48 - Oui, alors c'est des revendications que l'on entend, il n'y a vraiment aucun souci.
01:52 C'est celle qu'on porte depuis aussi des années.
01:54 Ça fait des années qu'on demande à ce que ces actes soient revalorisés.
01:57 Alors il y a eu des revalorisations d'actes, mais pas de la lettre clé.
02:00 Celle qui permet d'évaluer l'acte.
02:05 - Ça fait 15 ans, j'ai bien noté, 15 ans, 2009, que ça n'a pas été revalorisé, c'est ça ?
02:08 - C'est ça, tout à fait.
02:10 - Et donc du coup, vous travaillez à perte ?
02:12 - Non, on ne travaille pas à perte.
02:14 Mais c'est vrai que ces actes ont de moins en moins de valeur.
02:17 On a revalorisé par exemple des pansements, mais l'injection en elle-même n'a pas été revalorisée depuis 15 ans.
02:23 Donc un acte qui est à 4,50€, c'est vrai qu'avec l'inflation, il devient peu rentable.
02:30 - Mais par exemple, qu'on soit très concret, sur une prise de sang ou une injection,
02:34 à l'arrivée, vous touchez combien, il vous reste combien dans le porte-monnaie ?
02:37 - Alors sur une injection par exemple, on est autour de 7,25€ avec le déplacement.
02:42 Vous enlevez en moyenne 45 à 50% de charge.
02:45 Donc il vous reste 3€ à peu près.
02:49 - Et donc là, vous avez calculé, c'est moins qu'avant, il vous reste moins qu'avant ?
02:53 - Oui, mais on sent bien l'impact de l'inflation.
02:55 On a vu, les chiffres d'affaires sont restés à peu près constants depuis ces dernières années.
03:00 Par contre, les bénéfices, ce qui reste une fois que les charges sont payées, que les impôts sont payés, sont en baisse.
03:06 Donc cette année, on a perdu 7% sur ces bénéfices.
03:09 Donc on voit bien l'impact de l'inflation.
03:11 - Sur le carburant, on n'en a pas parlé parce que finalement, votre voiture, c'est un peu votre bureau.
03:17 Vous sillonnez l'île de France pour aller chez les patients.
03:21 Alors là, l'indemnité carburant, l'indemnité de déplacement, elle a été revalorisée, c'était il y a quelques jours, +10%.
03:27 Est-ce que ça vous suffit ? Est-ce que ça couvre les dépenses de carburant ?
03:31 - Alors non, ça ne suffit pas puisqu'on a pris beaucoup de retard.
03:34 Ces indemnités de déplacement n'ont pas été valorisées également depuis plusieurs années.
03:39 Donc là, on a rattrapé une partie de l'inflation, mais pas complètement.
03:44 Donc c'est vrai que l'impact du carburant est de plus en plus fort sur les déplacements.
03:50 Et c'est vrai que ça fait baisser les bénéfices et on le sent de plus en plus.
03:57 Et c'est pour ça que les infirmiers sont en colère.
03:59 - John Peint, vous êtes infirmier libéral dans le Val-de-Marne et président du syndicat des infirmières et infirmiers libéraux.
04:05 On donne la parole à une auditrice.
04:07 - Effectivement, que vous soyez vous, membre du personnel libéral ou alors patient.
04:11 Venez nous dire ce que vous pensez de leur travail.
04:13 Les aides-soignants, les infirmiers, les kinés 0142 30 10 10 à Argenteuil.
04:17 Bonjour Sandrine.
04:18 - Bonjour.
04:19 - Vous, ce que vous dites ce matin, c'est que toutes ces personnes, ces infirmiers, ces infirmières,
04:23 sont vraiment les plus mal considérés du système de santé ?
04:27 - Oui, tout à fait.
04:29 Moi, je suis membre du collectif infirmières libérales en colère.
04:34 - Qui manifeste donc cette semaine.
04:36 - C'est vrai, cette semaine.
04:37 Bon, effectivement, sur Paris, c'est un petit peu compliqué de mobiliser, comme le disait le collègue du Val-de-Marne.
04:43 Moi, je voudrais revenir aussi par rapport à l'augmentation de l'AMI, l'acte médical infirmier qui n'a pas été évalué.
04:50 - Oui, ce dont on parlait depuis 15 ans.
04:52 - Et l'indemnité de déplacement qui, en chiffre, est à 0,25 centimes.
04:59 Donc, c'est vraiment ce que j'appelle des miettes.
05:03 Moi, j'appelle ça des miettes parce qu'au prix du carburant, quand vous êtes en milieu rural,
05:09 c'est tout simplement pas possible. On a des pertes. On a une longue perte.
05:14 Et il y a aussi le matériel qui a été augmenté.
05:16 Le prix du matériel qu'on utilise tous les jours et qu'on sert quotidiennement, les gants, les seringues, tout a été augmenté.
05:23 - Sandrine, puisque vous êtes infirmière libérale, vous voyez combien de patients par jour ? C'est quoi une journée type ?
05:30 - Alors, une journée type, c'est variable. Parce qu'on ne va pas voir les patients tous les jours.
05:34 Mais c'est en général entre 30 et 35 le matin, en journée. C'est-à-dire une vingtaine le matin et peut-être 15 le soir.
05:42 - Ça fait beaucoup. Je suppose qu'il y a aussi des imprévus. Parfois, vous glissez un patient en urgence entre deux patients ?
05:48 - Oui, ça arrive que les gens nous appellent. Et quand on peut glisser, comme vous dites, c'est le casse-tête quotidien des infirmières.
05:57 Quand il y a vraiment urgence, effectivement, on essaie de s'organiser. Sinon, on peut reporter sur un autre jour.
06:03 C'est un peu moins chargé. Mais bon, oui, c'est devenu très compliqué. Moi, ça fait 10 ans que je fais cette profession.
06:09 Et j'ai vu vraiment les conditions de travail se dégrader. Vraiment, on est fatigué, on est en colère.
06:17 Et puis, on n'est pas reconnu. Depuis le Covid, on est resté sur la touche.
06:22 - Sandrine, vous restez avec nous à Argenteuil. Je redonne la parole à John Pint, notre invité, qui lui est infirmier libéral dans le Val-de-Marne.
06:30 Des témoignages comme ceux de Sandrine, je suppose que vous les entendez beaucoup. Est-ce que dans la profession, les infirmiers libéraux,
06:37 il y en a beaucoup qui veulent jeter l'éponge, qui veulent arrêter ?
06:39 - C'est difficile à évaluer. On peut l'avoir. Parce qu'il y a eu des sondages qui ont été faits et on sent bien ce ras-le-bol.
06:46 On a, je crois, un questionnaire qui a été fait par le collectif où 58% de mémoire envisagent de quitter la profession dans 5 ans.
06:56 De là à avoir cette intention et d'aller jusqu'au bout, c'est toujours compliqué à évaluer.
07:03 On voit qu'il y a une volonté quand même de réfléchir à l'avenir, de se dire "est-ce que je vais tenir aussi jusqu'à la retraite ?"
07:10 parce que c'est aussi ça derrière, c'est un métier qui est quand même difficile.
07:14 - Vous avez la même retraite que tout le monde ? Vous partez au même âge légal ?
07:17 - Actuellement, pour un départ à la retraite à taux plein, il faut avoir 67 ans chez les infirmiers libéraux.
07:22 Comme toutes les professions libérales.
07:25 - Donc il n'y a pas de question de pénibilité ?
07:27 - Non, c'est un problème qu'on a du mal à faire reconnaître, la pénibilité.
07:30 La caisse de retraite des infirmiers libéraux regroupe d'autres professionnels de santé.
07:34 Donc il est difficile d'évaluer la pénibilité d'une caisse en général puisque les professions sont très distinctes.
07:41 On a le pédicure podologue ou l'orthophoniste, l'orthoptiste avec nous.
07:45 Donc on souhaite faire reconnaître cette pénibilité, mais on ne rentre pas dans les critères actuels tels qu'ils existent.
07:53 Donc pour l'instant on n'est pas reconnus dans un métier pénible.
07:56 - Les infirmiers libéraux, qui sont nombreux à nous appeler, Romain ?
07:59 - Oui, 0142 30 10 10 dans le 14e arrondissement. Bonjour Christophe.
08:03 - Bonjour à vous, bonjour à tous.
08:05 - Vous avez décroché votre téléphone ce matin, vous êtes vous le président de l'union régionale des infirmiers libéraux ?
08:10 - Oui tout à fait, de par mon titre je représente les 8500 infirmiers libéraux d'Ile-de-France.
08:16 Et je souscris pleinement aux propos de mon collègue John Pint.
08:21 Effectivement, moi je dis que nous sommes les OS, les ouvriers spécialisés de la santé, mais également les OS, les oubliés de la santé.
08:29 Parce qu'à l'époque du Covid, on a tous applaudi, nous sommes tous allés sur le front.
08:33 J'ai eu des collègues qui en sont décédés, qui sont gravement malades.
08:36 On nous applaudissait à 20h, on a eu une reconnaissance, mais là ça suffit.
08:40 Depuis 2009, comme l'a dit mon collègue, nous n'avons pas été augmentés.
08:43 L'inflation augmente de 30% et les difficultés de terrain sont quotidiennes.
08:49 Par exemple, au niveau de l'essence, il y a deux ans on a connu un blocage, les infirmiers libéraux continuaient à travailler.
08:55 Moi je demande qu'on fasse un plan essence pour que les infirmiers libéraux d'Ile-de-France puissent en cas de difficulté avoir accès aux pompes d'essence.
09:02 C'est scandaleux que nous ne sommes les derniers à aller au domicile du patient, nous faisons partie du dernier kilomètre.
09:08 Et nous sommes quelque part méprisés, nous sommes la reconnaissance et pas également la reconnaissance financière.
09:14 - Vous n'êtes pas prioritaire, Christophe, quand vous allez à la pompe ?
09:16 - Jamais, jamais. Je suis allé sur les plateaux télé, j'ai reçu des messages de pompistes qui nous avaient dit qu'ils avaient été menacés de mort
09:23 parce qu'ils étaient les infirmiers libéraux à aller travailler.
09:26 Je ne parle pas que pour moi, moi je suis parisien, mais pour mes collègues qui sont dans le 77, dans le 78,
09:31 qui ont des grandes distances, qui se sont fait dépanner par les voitures des patients.
09:35 C'est un scandale, son nom. Nous sommes les oubliés, nous sommes les ignorés et maintenant ça suffit.
09:40 Alors, cependant, il faut rester, garder mesure. Il y a le fond et la forme.
09:45 Je ne suis pas forcément d'accord avec le collectif des infirmiers libéraux.
09:48 - Qui fait les opérations Escargot, là ?
09:50 - C'est pas une solution. Par contre, il faut absolument que les négociations conventionnelles se rouvent pour les infirmiers.
09:58 Et quand on nous considère, quelque part la considération, elle est également financière.
10:02 Elle n'est pas que dans les applaudissements et dans le respect, en disant "les ministres de la Santé, mon collègue et moi nous avons rencontrés".
10:08 Ils nous disent à chaque fois "c'est très bien ce que vous faites, vous êtes le maillon essentiel de la santé".
10:12 Ça suffit les mots. Maintenant nous voulons des actes.
10:15 - Du concret, Christophe, je suppose que vous connaissez très bien John Peint et que John Peint vous connaît,
10:20 puisque vous êtes tous les deux en fonction.
10:22 John Peint, vous êtes président, vous, du syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux.
10:26 On parlait du ministre de la Santé, nouveau ministre, Frédéric Waltho, on le connaît bien ici,
10:29 puisque c'est l'ancien maire de Fontainebleau, ancien président de la Fédération hospitalière de France.
10:33 Il n'a pas été très bien accueilli par les libéraux, les soignants libéraux en général. Vous l'aimez bien, vous ?
10:39 - C'est pas une question d'aimer ou pas.
10:41 La problématique, c'est est-ce qu'il va avoir une vision de la santé qui soit globale et pas juste très hospitalière.
10:49 C'est un peu nos craintes, en fait, parce qu'on a l'hôpital et l'hôpital aussi va mal.
10:54 Mais il n'y a pas que l'hôpital. La ville va très mal. Alors on a les infirmiers libéraux,
10:58 mais il n'y a pas que les infirmiers. Toute la profession de santé libérale, mais le système de santé en général, va mal.
11:04 Il va falloir réellement qu'on ait une stabilité ministérielle, parce que ça, on ne peut pas continuer à avoir tous les...
11:10 - À changer de ministre. - ...quelques semaines, à un changement de ministre,
11:12 où on a une politique qui n'est pas menée jusqu'au bout. Et puis, à un moment, il va falloir réellement remettre à plat ce système de santé,
11:18 voir ce qui fonctionne, voir ce qui ne fonctionne pas, et ne pas superposer les différentes réformes comme on fait souvent.
11:23 - Vous allez être reçu par le ministre de la Santé ? Vous avez rendez-vous ?
11:26 - Nous avons demandé rendez-vous. Nous attendons. - Demandez. Vous n'avez pas la réponse pour l'instant.
11:30 Si vous l'avez en face de vous, la Frédérique Valtoux, le ministre, vous lui dites quoi ? En quelques mots.
11:35 - Alors, il y a vraiment des sujets urgents sur le système de santé. Pour la profession, il faut qu'on aille jusqu'au bout de la réforme.
11:41 On a actuellement une réingénierie du métier pour remettre en avant les compétences des infirmiers,
11:45 pour les faire évoluer aussi avec le système de santé. - Réingénierie ?
11:49 - Réingénierie. - C'est monter en compétences, non ?
11:52 - Ce n'est pas monter en compétences, c'est revoir vraiment quelles sont les compétences des infirmiers.
11:56 On a ce métier, on est sur un décret qui existe depuis très longtemps, qui n'a pas été revu, alors que les technologies, les pathologies ont été évoluées.
12:05 Ce qu'il faut, c'est qu'on revoie ce métier dans l'urgence. Les travaux sont en cours, mais il faut vraiment qu'on arrive au bout.
12:12 - Vous faites plus de choses qu'avant ? Plus de tâches qu'avant ?
12:15 - On a beaucoup plus de missions qu'avant. On va sur des missions. On est sur la prévention, on en faisait déjà, mais elle n'était pas reconnue.
12:21 Ce qu'on demande à travers cette réingénierie, c'est de faire reconnaître aussi notre compétence pour évaluer des patients,
12:27 pour pouvoir suivre des patients chroniques, pour pouvoir faire de la consultation infirmière.
12:31 Jusqu'à maintenant, on en fait sans que ce soit vraiment cité.
12:34 Ce qu'on veut, c'est que ces compétences soient reconnues, et à partir du moment où cette réingénierie sera réalisée,
12:39 on va pouvoir aussi aller sur la négociation pour pouvoir revoir les tarifs des actes infirmiers.
12:46 - Que ce soit effectivement plus concret, mieux reconnu financièrement, et aussi mieux reconnu dans la société en général,
12:53 même si on entendait effectivement tous ces auditeurs qui nous disaient qu'il fallait du concret.
12:57 Merci d'être venu en studio, John Pint, vous êtes infirmier libéral dans le Val-de-Marne, président du syndicat des infirmières et infirmiers libéraux.
13:04 Merci à Christophe et à Sandrine, qui ont participé au débat. Bonne journée à tout le monde.
13:10 - Merci. Merci d'être venu. Oui, Christophe ?
13:12 - J'ai une dernière chose à dire. - Oui, brièvement.
13:15 - Oui, oui, c'est l'île de France qui est la région la plus sinistrée en infirmiers libéral.
13:20 J'ai les chiffres. Le 92, les Hauts-de-Seine sont le département le plus sinistré de France en infirmiers libéral,
13:28 ainsi que la région parisienne. Contrairement à ce que beaucoup peuvent croire.
13:32 Donc, accentuer, ne pas prendre en compte nos considérations va poser un problème, tout comme les médecins,
13:38 un problème de santé publique d'ici deux, trois ans. Il n'y aura bientôt plus d'infirmiers libéraux en Ile-de-France.
13:43 Pour une seule raison, c'est que nos eaux-deserts sont conventionnés.
13:46 Et vous savez que la vie en Ile-de-France est très chère. Les loyers et le coût de la vie.
13:50 - Et avec un risque de pénurie qu'on entend aussi ce matin dans la bouche de John Pint, notre invité.
13:54 - Et on a tendu votre colère, Christophe. C'était bien de vous entendre sur France Bleu Paris.
13:58 On salue aussi Sandrine Argenteuil. Et pardon par avance pour tous les libéraux
14:02 que nous n'avons pas pu prendre ce matin en direct sur France Bleu Paris.

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