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Vainqueur pas si tranquille de Strasbourg (3-1), le Racing Club de Lens rejoint provisoirement Lille (4e) et Monaco (5e). Il est plus que jamais candidat à l'Europe.

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Transcription
00:00 En tout cas, dans un premier temps, oui, sur l'animation offensive.
00:04 Et je dirais que dans un deuxième temps, notamment quand il a fallu réajuster certaines
00:09 choses par rapport au changement de système et d'animation de Strasbourg.
00:13 Il a fallu aussi sur l'animation défensive être aussi pertinent.
00:18 Oui, certainement on amalgame les deux sur l'ensemble du match.
00:22 En tout cas, l'idée, c'est d'avoir plus de présence autour de l'axe.
00:29 Alors, en fait, c'est sentir les bons moments parce qu'il y a des moments quand on doit
00:33 sortir le ballon, il y a des nécessités de s'étager, des nécessités de sortir
00:36 des zones de densité.
00:38 Et puis, quand on arrive dans les 30, 35 derniers mètres et qu'on a commencé à créer
00:43 en tout cas le premier déséquilibre, il faut ramener encore plus de monde autour des lits,
00:47 notamment autour des lits, en tout cas en situation de finir les actions.
00:51 Donc, voilà, c'est un travail.
00:55 En tout cas, c'est les deux objectifs que l'on a et surtout que les joueurs ont et
01:01 qu'ils ont bien appréhendé.
01:02 Non, mais moi, je suis simplement content pour lui.
01:05 Je suis heureux même pour lui.
01:08 Je le dis parce qu'il travaille très bien et beaucoup plus qu'au départ parce qu'il
01:17 est arrivé en n'étant pas forcément prêt physiquement, en ayant beaucoup de choses
01:21 à intégrer, des nouveaux principes de jeu, des nouvelles animations, sans être vraiment
01:25 prêt physiquement.
01:26 Donc, il a fallu reconstruire tout ça.
01:28 Et voilà.
01:29 Et en plus, il a pris des coups.
01:33 Voilà.
01:34 Sans second degré, mais il en a pris.
01:38 Et ce n'est pas facile pour un jeune joueur.
01:41 Donc, moi, je suis là et avec le staff et avec ses partenaires aussi pour juste l'accompagner,
01:46 lui donner de la confiance.
01:47 Parce qu'à partir du moment où je vois que quelqu'un fait des efforts, travaille,
01:52 répond aux demandes, je sais qu'à un moment avec les qualités du joueur, le potentiel
01:55 qu'il a, que ça va marcher.
01:57 Donc, je suis très heureux qu'il soit à la fois buteur sur le premier but et qu'il
02:01 soit aussi sur le second but.
02:02 Ce qui est fort, je pense vraiment, c'est d'avoir cette régularité depuis quasiment
02:07 quatre ans sans être le meilleur club de France, sans être les meilleurs, les plus
02:14 forts, les plus riches, tout ce que vous voulez, en changeant son effectif, comme la plupart
02:19 des équipes d'ailleurs.
02:20 Mais d'avoir cette régularité-là en intégrant des jeunes joueurs, c'est évidemment pas
02:26 simple.
02:27 Mais ça, c'est sûr que c'est une réussite que d'avoir cette régularité-là, même
02:33 s'il y a des petites creux de la vague de temps en temps.
02:36 Ça nous arrive.
02:37 Ça nous est arrivé.
02:38 Ça nous arrivera encore.
02:39 Mais ce qui compte, c'est de rester fort dans ces moments-là, toujours ouvert sur
02:46 le reste et positif pour aller chercher des meilleurs moments.
02:49 Le foot est toujours une question d'équilibre.
02:51 C'est d'ailleurs pour ça que j'ai fait rentrer Salis une vingtaine de minutes, je
02:55 sais plus précisément combien, de la fin.
02:57 Parce que justement, c'est à la fois l'équilibre, les prises d'informations, la lecture défensive,
03:03 les connexions à deux défensives.
03:04 Et comme c'était une équipe qui amenait beaucoup de surnombres dans ces zones-là,
03:09 il n'y avait pas qu'eux à travailler.
03:10 Mais on manquait un peu de justesse avec des ballons perdus qui nous amenaient ces situations
03:19 de compte pour l'adversaire.
03:20 On savait que d'ailleurs Strasbourg est très performant sur la verticalité et sur
03:24 les transitions.
03:25 Donc, ils ont fait des bonnes choses.
03:26 Mais comme ils ont deux jeunes joueurs, ils ont encore des choses à aller chercher,
03:32 notamment quand il y a ce type d'adversaire.
03:34 Et donc, c'est pour ça qu'on a besoin de tout notre effectif et que la rentrée de
03:39 Salis a été très importante dans notre équilibre de fin de match notamment.
03:42 En fait, les absents, ça les apporte toujours des opportunités.
03:44 Il faut le prendre comme ça.
03:47 À un moment, il y avait beaucoup de jeunes de la formation qui n'ont pas forcément
03:51 le niveau pour jouer en Ligue.
03:52 Il y a beaucoup de jeunes d'ailleurs à Strasbourg qui étaient sur le banc parce
03:55 qu'ils ont un certain nombre d'absents.
03:57 Mais il faut le prendre comme des opportunités pour ceux qui viennent sur le banc ou pour
04:01 ceux qui sont titulaires et qui n'ont pas toujours été, de passer des caps.
04:05 Pour eux, c'était une bonne opportunité.
04:07 Pour moi, c'est une opportunité de trouver d'autres associations, de réfléchir à
04:11 ce qu'on peut améliorer.
04:12 Et puis après, sur la question d'avoir plus de problèmes, je préfère avoir un peu plus
04:18 de choix compliqués et avoir justement des choix, à la fois pour mon groupe et à la
04:23 fois pour faire rentrer les joueurs, à la fois dans les animations et notamment parce
04:27 qu'il y a cinq matchs qui arrivent très vite et qu'on ne va pas les jouer onze.
04:30 On va prendre jeudi Fribourg et puis on va se récuperer de Fribourg d'abord, du match
04:37 à l'Etat, après il y aura Reims au milieu de ces cinq matchs.
04:41 Je ne tire pas de plans sur la comète.
04:46 C'est bâteau de le dire, mais c'est juste la vérité.
04:51 C'est que les matchs, on les prépare un par un.
04:53 Même si, avec un moment, on a eu un peu de temps, j'ai regardé un peu plus Fribourg.
04:58 Mais d'habitude, je suis vraiment uniquement focus sur le match d'après.
05:02 C'est la bonne chose pour être vraiment acteur dans ces matchs-là que de penser à
05:10 celui qui arrive et pas à celui dans quinze jours ou à la fin du championnat le 18 mai.
05:15 Les comptes, il faudra les faire à la fin de la saison.
05:20 Ce n'est pas la cinquième journée qu'il faut les faire, les comptes, mais ce n'est
05:24 pas la vingt-et-unième non plus.
05:25 Il faut continuer à bien bosser, à prendre des points, à s'améliorer, à progresser.
05:32 Et puis, on verra ce qui se passera la 34e.
05:35 J'ai failli dire la 38e, mais je suis encore dans l'ancien temps.
05:38 Ça va être différent.
05:40 La Ligue des Champions, c'était les poules.
05:42 Même si on a eu un dernier match qui se jouait sur un match pour une qualif, les poules,
05:48 c'est ce qu'on va vivre là.
05:50 Un match aller-retour, coup près.
05:52 C'est une autre expérience.
05:54 Qu'on n'a pas en fait.
05:56 Donc, ça va être hyper intéressant de le découvrir.
05:59 C'est top.
06:00 C'est vraiment super riche.
06:04 Parce que la préparation, elle est surtout sur le plan psychologique, sur le plan technique,
06:08 tactique.
06:09 On va préparer comme d'habitude.
06:10 Mais sur le plan psychologique, pour les joueurs, pour nous, pour le club, pour le
06:15 staff, pour moi, c'est toujours intéressant de vivre des confrontations comme ça, des
06:19 doubles confrontations qui amènent un résultat et un coup près quelque part.
06:26 Quel que soit le résultat, c'est chouette de vivre ça.

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