Macky Sall : "Tenons tous des discussions inclusives avant d'aller aux élections"
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00:00 Pour lequel certains candidats ont été invalidés et on se peut regarder le diagnostic du logiciel lui-même qui a permis de faire la sélection au niveau du conseil constitutionnel.
00:14 Je suis pour un processus inclusif, transparent et apaisé qui permette un passage de relais dans la douceur et dans la paix.
00:27 C'est ça qui est le plus important pour notre pays aujourd'hui.
00:30 Vous avez raison, l'Afrique de l'Ouest aujourd'hui vit des moments extrêmement difficiles.
00:35 Ce n'est pas au moment où moi j'ai fini mon terme que je vais m'inventer une nouvelle carrière de dictateur ou de non-démocrate.
00:44 C'est un tableau qu'on peint mais qui ne correspond pas à mon profil, qui ne correspond pas à ma personnalité et qui ne correspond pas à la réalité.
00:53 La réalité c'est que s'il n'y avait pas eu ces contestations crescendo, malgré les manquements, on aurait pu aller vers les élections.
01:03 Mais appeler à enjamber et à poser le débat pour que l'élection soit plus inclusive et plus transparente, je pense que c'est ça qui est essentiel et non pas un jour après ou deux mois après ou trois mois après.
01:18 Elle a estimé qu'elle avait le droit de faire cette commission, elle a fait la commission, elle a voté.
01:24 Je pense que ce qui est essentiel pour moi c'est la stabilité du Sénégal.
01:29 Et là-dessus, pour que ce soit le prix à payer, il faut le payer pour que ce pays continue sa trajectoire dans la stabilité, dans la démocratie.
01:39 Ils ont été éliminés pour cette raison, sans en compléter la réconciliation, ils ont introduit une demande.
01:50 Il est trop tôt pour moi d'apprécier cette perspective parce que j'ai une réponse très précise.
01:59 Mais comme le Conseil doit statuer, il ne m'appartient pas pendant ce temps du Conseil de donner un avis quelconque.
02:08 Vous savez le principe de la séparation des pouvoirs, il faudrait que chacun reste dans sa sphère et n'interfère pas sur le travail de l'autre.
02:18 Le président Baris Ndiaye a été saisi et il a un délai pour répondre.
02:24 Lorsque j'ai été saisi, alors que nous étions à la veille de l'ouverture de la campagne électorale, j'ai estimé que dès lors que l'Assemblée nationale...
02:35 Le dialogue pour moi peut démarrer à tout moment à partir de la semaine prochaine, mais je pense qu'il y a des préalables si nous voulons qu'il soit une réussite.
02:46 Parmi ces préalables, c'est d'abord d'établir la confiance entre les acteurs et c'est l'apaisement.
02:54 Il faut apaiser et aller au dialogue.
02:57 Donc peut-être d'ici une ou deux semaines maximum, si les acteurs l'acceptent, je constate beaucoup d'intérêts, de plus en plus d'acteurs qui sont d'accord pour l'idée du dialogue, ça veut dire qu'on peut arriver à quelque chose assez rapidement.
03:15 Faire son travail, si le report est acté ou si il n'est pas acté, il est rejeté. En ce moment, on avisera sur la suite.
03:26 Oui, mon rôle en tant que président de la République, pour le temps qu'il me reste à la tête de l'Etat, c'est de toujours tendre la main et de dire aux acteurs politiques, faites attention.
03:38 Faites attention parce que nous ne sommes pas seuls sur la scène.
03:43 Et si les politiques ne sont pas capables de s'entendre sur l'essentiel, d'autres forces organisées le feront à leur place.
03:52 Et là, ils perdront tous, le pays avec.
03:55 Donc oui, il faut contester, il faut dire ce que l'on veut, mais il ne faut pas dépasser les limites qui permettent au pays de maintenir sa trajectoire démocratique.
04:08 Si on n'est plus en démocratie, on sera dans autre chose.
04:11 On voit que nous sommes dans un champ des institutions.