Focus sur un village qui a attiré 5 millions de visiteurs en 2023. Sortie de terre il y a seulement 5 ans, The Village à Villefontaine propose 135 magasins sur 30.000m2. En pleine saison c’est l’équivalent de 900 emplois pour ce village de marques qui ne compte pas s’arrêter là pour devenir une véritable destination de tourisme de shopping !
Egalement, Med Tech et Bio Tech en grande forme à Grenoble ! Les technologies de la santé profitent ici d’un écosystème fertile entre un Centre Hospitalier Universitaire en pointe sur la neurologie, plusieurs centres de recherche (publics et privés) et des grands leaders mondiaux. Un environnement idéal pour voir pousser de nombreuses start up innovantes ; ces dernières peuvent aussi compter sur Haventure, un accélérateur spécialement consacré à la robotique chirurgicale.
Et, François Codet - Président du directoire de la CERA, abordera le phénomène massif des aidants...
Egalement, Med Tech et Bio Tech en grande forme à Grenoble ! Les technologies de la santé profitent ici d’un écosystème fertile entre un Centre Hospitalier Universitaire en pointe sur la neurologie, plusieurs centres de recherche (publics et privés) et des grands leaders mondiaux. Un environnement idéal pour voir pousser de nombreuses start up innovantes ; ces dernières peuvent aussi compter sur Haventure, un accélérateur spécialement consacré à la robotique chirurgicale.
Et, François Codet - Président du directoire de la CERA, abordera le phénomène massif des aidants...
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00:00 -Noriser Economie et Présence,
00:02 partenaires des entreprises de votre territoire.
00:05 -Acteurs et partenaires de l'économie régionale,
00:12 la Caisse d'épargne Rhône-Alpes vous présente Alpes Décideur.
00:15 Générique
00:29 ...
00:39 -Bonjour à tous et bienvenue dans Alpes Décideur,
00:42 le mensuel économique de Télégrenoble.
00:45 Rendez-vous des chefs d'entreprise, des partenaires d'affaires
00:48 ou des curieux du monde économique.
00:50 Chaque mois, nous mettons en lumière les entreprises
00:53 qui font le dynamisme des Alpes.
00:55 A mes côtés, François Codé.
00:57 -Bonjour. -Vous présidez la Caisse d'épargne
01:00 Rhône-Alpes. Ensemble, on va parler...
01:02 -On va parler des aidants et ensuite, des ETF.
01:05 -Ce sera plus technique. C'est la question de l'internaute.
01:08 Grenoble, une capitale qui compte dans le domaine des medtechs,
01:12 comprenez des technologies de la santé.
01:15 Aux côtés de grands groupes et de centres de recherche à la pointe,
01:18 gravitent des dizaines de startups innovantes,
01:21 notamment en matière de chirurgie assistée par ordinateur.
01:24 Elles peuvent compter sur l'accompagnement
01:27 de l'accélérateur Aventure.
01:28 Et puis, focus sur un village qui a attiré 5 millions de visiteurs
01:32 en 2023. Sorti de terre il y a seulement 5 ans,
01:35 The Village à Villefontaine propose 135 magasins
01:38 sur 30 000 m2. En pleine saison, c'est l'équivalent
01:41 de 900 emplois pour ce village de marque
01:44 qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin
01:46 pour devenir une véritable destination
01:48 de tourisme shopping.
01:50 Ils sont 15 millions en France, 15 millions d'aidants
01:59 qui apportent une aide à un proche rencontrant des difficultés
02:02 dans sa vie quotidienne en raison de son état de santé,
02:05 d'un handicap ou de son âge.
02:07 N'en doutons pas, leur nombre ira en grandissant
02:10 dans les années à venir, avec les nécessaires adaptations
02:13 pour s'organiser, se former ou aussi parfois de souffler.
02:16 François, vous avez choisi d'évoquer ce thème aujourd'hui,
02:20 un phénomène massif des aidants.
02:22 - Phénomène massif, 15 millions,
02:24 ce serait la plus grande entreprise française très largement.
02:27 Alors, c'est d'abord...
02:29 Soyons clairs sur ce qu'est un aidant.
02:31 Un aidant, c'est quelqu'un qui est non professionnel,
02:34 qui aide un proche, pour les actes de la vie quotidienne,
02:37 des soins, la toilette, le ménage, toute la vie du quotidien,
02:41 ou qui l'aide, d'ailleurs, c'est souvent "et",
02:43 d'un point de vue matériel, financier,
02:46 et puis moral, qui est aussi extrêmement important.
02:49 Pour être qualifié d'aidant dans les statistiques,
02:52 c'est une intervention près de l'aidé
02:55 au moins une fois par semaine et au moins 3 heures par semaine,
02:58 ce qui est beaucoup.
03:00 3 heures par semaine, c'est un temps qui est important.
03:03 Alors, ça recouvre des situations assez variées.
03:06 Il y a, dans les aidants, sur les 60 millions,
03:08 il y en a à peu près 60 % qui sont des co-aidants,
03:11 c'est-à-dire qui viennent en complément d'autres aidants,
03:14 des aidants professionnels, des structures,
03:17 qui viennent donner un coup de main complémentaire,
03:20 ou dans une famille, par exemple, deux enfants aident leurs parents,
03:24 ils sont tous les deux co-aidants par nature.
03:26 Et puis, il y a 40 % des aidants qui assument seul cette mission,
03:30 ce qui, d'ailleurs, interroge aussi,
03:32 et vous l'avez évoqué rapidement,
03:34 quand l'aidant seul est en vacances,
03:36 il y a une subsidiarité de complément.
03:39 Donc ça, c'est un premier sujet d'une forme de solitude de l'aidant
03:42 et donc d'une pression que ça lui met dessus.
03:45 Sur les aidants, il y a, sur les aidés,
03:47 45 % à peu près des aidés bénéficient,
03:50 en plus de l'aidant bénévole, d'une aide professionnelle
03:53 ou par une association structurée.
03:55 Mais il y a 34 % des gens qui auraient besoin d'être aidés
03:59 qui renoncent aux aides professionnelles
04:01 pour des raisons soit de disponibilité de ces aides,
04:04 soit de la capacité de travail,
04:06 et donc, on commence à voir apparaître un vrai problème sociétal
04:10 d'emploi sur ces structures.
04:12 Et puis, les profils des personnes accompagnées,
04:15 alors, dans la majorité des cas, et assez logiquement et intuitivement,
04:19 61 % des aidants aident un parent, donc un ascendant,
04:22 parent, grand-parent, beau-parent, voilà, quelqu'un de plus âgé.
04:26 14 %, c'est les conjoints.
04:28 Et c'est quelque chose qui tend à augmenter
04:30 parce que leur allongement de la durée de la vie
04:33 est plus difficile que l'autre et a besoin de l'aide.
04:36 9 % aident un enfant,
04:37 et là, c'est quand même souvent lié à des sujets de handicap.
04:41 -Bien sûr.
04:42 -Et puis, on a 11 % des aidants qui aident
04:45 quelqu'un qui n'a pas de famille,
04:47 qui a un voisin, un ami, etc.
04:48 Donc, on a cet écosystème.
04:50 Et puis, un point qui est très important aussi à avoir en tête,
04:53 55 % des aidants sont actifs,
04:55 c'est-à-dire qu'ils ont vie professionnelle à côté.
04:58 Donc, ils font leurs 3 heures minimum par semaine,
05:01 plus le poids moral, en plus de leur activité professionnelle.
05:05 -On imagine qu'il y aura de plus en plus d'aidants
05:08 dans les années qui viennent.
05:09 -Evidemment. On a 51 % des aidants
05:11 qui accompagnent des sujets clairs de vieillesse.
05:14 On sait qu'on a une génération,
05:16 un allongement de la durée de vie
05:18 qui fait qu'on va avoir de plus en plus de personnes âgées.
05:21 Pour rappel, les fameuses générations du baby-boom,
05:24 cette bosse démographique qu'on a en France,
05:27 les générations du baby-boom ont 75 ans.
05:29 C'est-à-dire que c'est des générations
05:31 qui arrivent dans la tranche des aidés,
05:34 donc avec des besoins croissants.
05:37 Les stats sont assez inexorables.
05:39 En France, il y aura tous les ans
05:41 240 000 personnes de plus, de plus de 75 ans.
05:45 Donc, la population des...
05:46 75 ans, c'est un seuil un peu symbolique,
05:49 mais la population de ceux qui basculent
05:51 dans ceux qui ont besoin d'être aidés
05:54 va augmenter de façon extrêmement significative.
05:57 Surtout si on tient compte de générations récentes
05:59 qui sont plus creuses.
06:01 Donc, le nombre d'aidés va augmenter.
06:04 Il y aura de moins en moins d'aidés.
06:06 Voilà.
06:07 Donc, ça va se traduire, et ça se traduit déjà
06:09 par des hausses, besoin de recrutement
06:11 sur ces métiers-là.
06:13 C'est ce qu'on appelle en bon français
06:15 les métiers du care, les métiers du soin, de l'accompagnement.
06:18 Besoin de recrutement, besoin d'information,
06:21 besoin de valorisation, et financière et sociale.
06:24 Et puis, des multiplicités d'adaptations
06:26 en fonction des lieux géographiques,
06:29 des situations familiales.
06:30 Donc, la population, le rapport aidant-aidé
06:33 est en train d'évoluer et va devenir
06:35 de plus en plus complexe, de plus en plus pluriel
06:37 en fonction des situations.
06:39 C'est un gros sujet de société qu'on a devant nous.
06:42 -On comprend bien les enjeux.
06:43 Vous l'avez dit, plus d'un aidant sur deux
06:46 est en activité.
06:47 Quel impact sur la situation professionnelle,
06:50 sur la carrière, cela peut avoir ?
06:52 -Globalement, ceux qui sont aidants
06:54 et qui sont en activité professionnelle,
06:56 en immense majorité, 90 %, disent vouloir continuer
06:59 une carrière professionnelle.
07:01 Il y a à la fois un sujet financier,
07:03 très pragmatique, car ces aidants sont des bénévoles,
07:06 donc il faut bien qu'ils vivent eux-mêmes.
07:08 Et puis, il y a aussi un sujet moral, de vie sociale,
07:11 dans une entreprise, dans une carrière,
07:13 qui est important.
07:15 43 % des gens qui aident
07:17 disent qu'ils ont quand même modifié
07:19 leur façon de travailler.
07:21 Alors, souvent, la modification,
07:23 c'est sur des horaires de travail
07:25 qui sont soit réduits, avec un temps partiel
07:28 qui n'est pas forcément souhaité, mais qui est nécessaire,
07:31 soit des horaires qui se décalent un peu
07:33 pour aller faire une toilette le matin,
07:36 faire des repas le soir, etc.
07:37 C'est très important.
07:39 C'est plus flagrant, ces horaires aménagés,
07:41 chez les salariés, parce que les indépendants,
07:44 c'est pas plus facile d'être indépendant,
07:46 mais ça donne une souplesse un peu plus forte.
07:49 Il y a...
07:50 Point plus préoccupant, peut-être,
07:52 44 % des aidants en activité professionnelle
07:55 disent qu'ils ont refusé, à un moment donné,
07:57 des opportunités professionnelles
07:59 à cause de leur mission.
08:01 J'allais dire de leur tâche, mais de leur mission,
08:04 parce que c'est vraiment de ça, d'aidant.
08:06 Donc ça, c'est aussi un peu une double peine,
08:09 parce qu'il y a un poids moral certain,
08:11 puis un ralentissement professionnel.
08:13 Et malheureusement, sans surprise,
08:15 sur ces 43 %, 29 %, c'est des femmes,
08:18 et 13 % des hommes.
08:20 Donc il y a forcément un modèle sociétal,
08:22 un peu encore, des femmes plus sur ces fonctions-là.
08:25 Il y a aussi des arbitrages, on le sait bien,
08:28 dans les ménages, et comme, quoi qu'on fasse,
08:31 aujourd'hui, en tout cas, les salaires des hommes
08:33 sont en général plus élevés,
08:35 quand il faut amputer une partie du revenu familial,
08:38 c'est l'épouse, ou la femme,
08:40 qui se sacrifie quelque part.
08:42 Donc ça, c'est des points importants.
08:44 Après, il y a la relation avec l'employeur,
08:46 qui est l'autre sujet.
08:48 Il n'y a qu'un tiers des aidants
08:50 qui a fait part de ses difficultés en tant qu'aidant
08:52 à son employeur.
08:53 -Un tiers. -Oui.
08:55 Il y a encore une espèce de...
08:56 Une forme de pudeur.
08:58 Alors, il y a la volonté, quelquefois,
09:00 de bien séparer sa vie privée et sa vie professionnelle,
09:03 qui peut se comprendre.
09:05 Il y a aussi l'inquiétude de savoir comment ça va être perçu
09:08 par l'employeur.
09:09 On se rend compte que c'est dans les entreprises
09:12 qui mettent en place des dispositifs,
09:14 ou qui communiquent sur leur capacité à accompagner,
09:17 et là, on a les deux tiers des collaborateurs
09:20 de ces entreprises-là qui disent
09:22 "Oui, je suis aidant et j'ai besoin d'un petit aménagement."
09:25 Ce n'est pas forcément grand-chose,
09:27 mais c'est plus un aménagement qu'une aide significative.
09:30 -Face à cet enjeu croissant,
09:32 comment les employeurs dans les TPE et les PME,
09:35 parce que c'est là aussi la difficulté,
09:37 s'emparent de ce sujet ?
09:38 -La grande difficulté, c'est dans les petites entreprises.
09:42 Dans une petite entreprise,
09:43 tous les collaborateurs sont des hommes clés,
09:46 il faut aménager ça,
09:47 et il y a des entreprises où c'est plus compliqué.
09:50 Il y a 85 % des dirigeants de petites entreprises
09:53 qui disent qu'ils ont au moins quelque chose,
09:56 un dispositif pour essayer d'aider.
10:00 Donc c'est souvent des souplesses horaires,
10:02 le plus souvent, des temps partiels.
10:05 Quelque chose qui se développe de plus en plus,
10:07 c'est le don de congé entre collègues.
10:10 J'ai droit à 5 semaines, j'en prends 4,5,
10:12 puis je donne 2 jours à un aidant
10:14 qui va pouvoir en prendre un peu plus,
10:16 soit pour se reposer, soit pour aider.
10:20 Ce que nous disent aussi beaucoup les petites entreprises,
10:23 c'est que quand il n'y a pas de dispositif formel,
10:26 c'est une approche, et c'est normal dans des petites structures,
10:29 très haut cas par cas.
10:31 C'est une relation très humaine entre un dirigeant et son salarié,
10:36 et plutôt que d'avoir des dispositifs lourds et collectifs,
10:39 comme chaque cas est un cas individuel,
10:41 c'est géré de façon très individuelle.
10:43 Il y a quand même ce sujet,
10:45 c'est très variable suivant les entreprises,
10:49 et puis l'autre sujet aussi,
10:50 c'est qu'il y a des dispositifs d'aide gouvernementaux,
10:55 régionaux, quelquefois dans les municipalités,
10:57 il y a plein de choses.
10:59 Mais justement, il y a plein de choses.
11:02 Et quelquefois, c'est un peu aussi compliqué
11:04 pour les aidants de trouver le bon interlocuteur
11:07 et d'aller chercher les secours qui, de temps en temps,
11:10 existent mais sont compliqués à trouver.
11:12 Il faut effectivement se renseigner
11:14 et à renseigner ses collaborateurs.
11:16 - On peut donner quelques structures.
11:18 Il y a l'Association française des aidants,
11:21 facile à trouver sur Internet,
11:23 qui peut aider les aidants à se retrouver dans ces méandres.
11:27 La fondation France Répy,
11:28 qui est membre de la Fondation de France par ailleurs.
11:31 Et puis, il y a un collectif qui s'appelle "Je t'aide".
11:34 Je crois que le message à passer, c'est n'hésitez pas à solliciter.
11:38 La grande difficulté de l'aidant, c'est d'être isolé.
11:42 En en parlant à votre employeur, si c'est possible,
11:44 et en sollicitant ces associations,
11:46 car c'est un beau rôle d'être aidant.
11:48 - Ne pas s'épuiser. - C'est souvent très long.
11:51 - Merci, François.
11:52 Je rappelle ce chiffre.
11:54 Plus de la moitié des aidants poursuivent une activité professionnelle,
11:58 mais seulement un tiers ont informé leur employeur
12:00 de cette situation familiale.
12:02 (Générique)
12:05 - Les medtechs en grande forme à Grenoble,
12:08 les technologies de la santé
12:10 profitent d'un écosystème fertile
12:12 entre un centre hospitalier universitaire en pointe,
12:15 sur la neurologie, par exemple,
12:17 plusieurs centres de recherche, public et privé,
12:19 et des grands leaders mondiaux.
12:21 Un environnement idéal pour pousser de nombreuses startups innovantes.
12:25 Ces dernières peuvent aussi compter sur Aventure,
12:28 un accélérateur spécialement consacré à la robotique chirurgicale.
12:32 On accueille son fondateur, Stéphane Lavallée.
12:35 Bonjour. - Bonjour.
12:36 - Merci d'être avec nous, fondateur de Aventure
12:39 et de l'essentiel robotique.
12:40 Les medtechs, là aussi, sont des technologies médicales
12:43 qui ont de beaux jours devant elles.
12:45 On parlait du vieillissement,
12:47 mais on peut parler du maintien à domicile,
12:50 de la télémédecine, de l'e-santé,
12:52 tous ces sujets qui font que les medtechs et les biotechs
12:55 sont appelés à se développer.
12:56 J'évoquais l'écosystème grenoblois
12:59 qui fait de Grenoble une vraie capitale
13:01 en matière de chirurgie assistée par ordinateur.
13:04 C'est quoi, cet écosystème ?
13:05 - Vous l'avez bien dit, l'écosystème, c'est les medtechs.
13:09 C'est une grande discipline, c'est médical, technologiste.
13:12 Là, c'est très riche, ça foisonne dans tous les domaines,
13:15 avec du logiciel, des instruments,
13:17 tout un tas de technologies
13:19 mises au service des dispositifs médicaux de manière générale.
13:22 Et là, sur Grenoble, on est déjà bien placés
13:25 puisque Medicalps, qui est une association,
13:29 fédère l'ensemble des structures de ce domaine.
13:32 Je crois qu'aujourd'hui, ça représente à peu près 150 entreprises.
13:36 - On parle de 15 000 emplois, c'est ça ?
13:38 - À peu près.
13:39 Et au sein de cet écosystème puissant des medtechs,
13:44 existe un plus petit écosystème,
13:48 mais quand même en pleine puissance, en pleine croissance,
13:51 qui est celui de la robotique chirurgicale.
13:53 Robotique chirurgicale, c'est le terme qu'on va utiliser
13:56 pour tout ce qui est chirurgie digitale,
13:59 chirurgie assistée par ordinateur,
14:01 réalité augmentée dans la chirurgie, etc.
14:03 C'est le fédérateur pour cet ensemble de disciplines.
14:07 - Sur ce grand écosystème des medtechs,
14:10 je parlais de grands groupes internationaux.
14:13 - Bien sûr. À Grenoble, vous avez BD,
14:15 vous avez Medtronic, vous avez Roche,
14:18 vous avez Stryker.
14:19 Il y a plein de belles entreprises puissantes, internationales,
14:24 qui vont permettre d'ancrer
14:26 tout un tas de petites entreprises ou moyennes entreprises
14:29 autour de ces grandes entreprises.
14:32 - On parle aussi des grands centres de recherche.
14:35 J'ai Clinatec en tête, mais il y en a d'autres.
14:38 - Bien sûr. Tous les labos de recherche de Grenoble
14:41 aiment travailler dans ce domaine, ont des collaborations.
14:45 Ça peut être l'INRIA, l'Université de Grenoble,
14:47 qui a été précurseur dans ce domaine,
14:49 en association avec le CHU de Grenoble,
14:52 et bien sûr, le CEA.
14:53 A peu près toutes les institutions grenobloises
14:56 ont des activités dans ce domaine.
14:58 - On parle de Grenoble, mais il y a aussi
15:00 le CEA avec Lyon, qui n'est pas très loin.
15:02 C'est important ? - Bien sûr.
15:04 Il y a peut-être un peu plus de courants medtech,
15:07 technologie sur Grenoble, et plus biotech sur Lyon,
15:10 c'est ce qu'on se dit de manière générale,
15:12 mais attention, c'est caricatural.
15:14 Il y a des biotech formidables à Grenoble,
15:17 des medtechs formidables à Lyon.
15:18 C'est vrai que ça a haut bilan sur la région.
15:21 C'est très fort, tout ça.
15:22 - Vous avez l'habitude de dire que c'est à Grenoble
15:25 que sont nées les technologies de chirurgie assistée
15:28 par ordinateur.
15:30 - Parce que c'est un fait, aujourd'hui.
15:32 - C'est pas chauvin.
15:33 - C'est pas chauvin du tout.
15:35 Mais il faut le dire, j'en profite d'être présent ici
15:38 pour rappeler que Grenoble est la capitale mondiale
15:41 de la robotique chirurgicale.
15:42 Et ça, ça ne se sait pas.
15:44 Vous discutez avec des gens dans la rue,
15:46 le chauffeur de taxi, ils disent "Ah bon".
15:49 On connaît l'électronique, on connaît tout un tas...
15:51 - Alors à quoi c'est dû ? - C'est lié à l'histoire.
15:54 L'histoire, ça démarre en 1985, en 1986.
15:57 Il y a des génies comme Philippe Sainquin, Jacques de Mongeau,
16:01 le professeur Alim-Louis Benhabid,
16:03 que je rencontre à ce moment-là.
16:05 Et typiquement, je démarre ma thèse en 1986
16:08 avec cette idée de développer un robot
16:11 qui va aider les neurosurgiens
16:14 à placer des électrodes dans le cerveau des patients.
16:17 Ça paraît fou. Imaginez, on est en 1986.
16:19 - C'est le début des ordinateurs. - C'est ça.
16:22 Il y a des fous à Grenoble
16:23 qui vont mettre un robot dans le cerveau des gens.
16:26 On est vraiment perçus comme des gens très précurseurs
16:30 dans le scénario favorable.
16:32 Et là, ça marche.
16:34 Là, ça marche. C'était les débuts de ma carrière.
16:36 Je me souviens très bien des premiers patients
16:40 où on utilise ce robot que j'avais développé
16:44 en gros dans un petit laboratoire tout seul dans mon coin.
16:47 Et là, on commence à placer les électrodes.
16:49 C'était l'invention du professeur Benhabid.
16:52 Et quand on trouve le spot idéal dans le cerveau,
16:55 le patient est éveillé. Vous connaissez cette technique.
16:58 Il tremble comme ça. Et quand on trouve le spot,
17:00 il arrête de trembler comme ça.
17:02 Il est soigné instantanément sous vos yeux.
17:06 Je me suis dit, "C'est quoi, ce truc ? C'est génial."
17:10 C'est ce que je veux faire de ma vie.
17:12 Depuis, on va parler de vous,
17:14 mais vous êtes un sérial entrepreneur.
17:16 Combien de start-up depuis ces années 90 ?
17:18 Un peu plus d'une vingtaine.
17:20 Plus de vingtaine.
17:21 La plupart sont, bien sûr, en activité.
17:24 On a eu... C'est assez fort aussi. On a eu aucun échec.
17:27 100 % de toutes les start-up qu'on a montées ont réussi
17:31 ou sont en passe de réussir.
17:33 Il n'y a pas d'abandon, il n'y a pas d'échec.
17:36 Vingtaines de start-up, 600 emplois créés.
17:38 Exactement. Plus de 600 emplois créés
17:41 avec toutes les start-up que moi, j'ai cofondées.
17:44 Attention, c'est jamais tout seul.
17:46 C'est avec des gens incroyables, des gens formidables,
17:49 des chefs d'entreprise,
17:50 et puis, bien sûr, tout un tas d'aides, d'accompagnants
17:54 que sont les partenaires financiers, institutionnels,
17:57 qui ont joué un rôle énorme, bien sûr,
17:59 dans toute cette aventure de 35 ans, maintenant.
18:02 -Certaines de ces start-up se sont vendues,
18:04 ont intéressé des grands groupes, je pense à Orto Taxi, par exemple.
18:08 -Exact. Donc Orto Taxi, très belle réussite,
18:11 puisque moi, quand je vends cette boîte
18:13 au groupe Johnson & Johnson,
18:15 je crois qu'on est une douzaine de personnes.
18:18 C'est vraiment un embryon.
18:20 Et avec un prototype qu'on avait développé,
18:22 ils ont réussi à en faire un produit.
18:24 C'était un projet à l'échelle mondiale
18:26 de plusieurs centaines de personnes.
18:28 Aujourd'hui, sur Grenoble, on a entre 50 et 100 personnes,
18:32 si on compte les consultants ou pas,
18:34 qui travaillent sur ce projet de manière récurrente.
18:37 Donc, voilà, beaucoup de création d'emplois.
18:39 On attire les grands groupes.
18:41 Donc, on a effectivement Johnson & Johnson.
18:43 Plus récemment, Imactis a été racheté par GE Healthcare,
18:46 un grand groupe aussi international dans ce domaine.
18:50 On a eu Exact Tech, qui est venu aussi racheter Blue Orto.
18:53 -Tromis, Tromis Surgical. -Comment ?
18:56 -Tromis Surgical. -Tromis, ça, c'était avant.
18:59 Tout ça, ce qui est fort, c'est que ça reste.
19:01 Les gens disent pas qu'on va racheter une boîte
19:04 et on délocalise la technologie.
19:06 Moi, j'y tiens beaucoup.
19:07 On n'a pas besoin de faire des contrats compliqués.
19:10 C'est naturel, parce qu'il y a cet écosystème
19:13 qui est fort, qui attire, qui séduit,
19:15 et qui, aujourd'hui, a une taille critique suffisante
19:18 pour séduire et pour que les grands industriels
19:20 se plaisent ici, à Grenoble.
19:22 -Et puis, en 2009, il y a la création
19:24 de ce que vous appelez le navire amiral
19:26 de tout cet écosystème, c'est Essential Robotics,
19:29 pionnier de la robotique chirurgicale.
19:31 Aujourd'hui, c'est 130 collaborateurs installés à Jier,
19:35 et qui est appelé à devenir un leader mondial.
19:38 -Absolument.
19:39 Ca, ça fait partie des entreprises
19:41 qu'on veut faire grandir sur le territoire.
19:44 On veut être introduit en bourse à un moment donné
19:47 dans la trajectoire financière,
19:49 parce qu'on pense qu'on a une pépite
19:52 qui va permettre de fédérer
19:55 un ensemble de start-up autour.
19:57 C'est pour ça qu'on parle du vaisseau amiral de la flotte,
20:00 parce que c'est une plateforme.
20:02 Ce qu'on a fait dans Essential Robotics,
20:05 c'est l'équivalent de l'iPhone.
20:06 Et maintenant, on essaie de créer des nouvelles start-up
20:10 qui développent les apps.
20:11 Une application. Chaque fois que vous avez mal,
20:14 ça peut donner l'objet de la création d'une start-up.
20:18 -On va en parler.
20:19 Pour accompagner ce développement de start-up innovante,
20:22 vous avez aussi créé, fondé cet accélérateur
20:26 "Aventure", que vous avez créé en 2012,
20:29 spécialisé dans la robotique chirurgicale.
20:32 L'objectif, c'est d'accompagner ces start-up.
20:35 -Absolument. Ca marche.
20:36 Encore une fois, toutes les start-up
20:38 bénéficient de cet accompagnement d'Aventure.
20:41 En gros, pour faire toutes les parties un peu ingrates.
20:44 Quand on est chef d'entreprise,
20:46 il y a des parties qu'on veut faire.
20:48 C'est exercer sa passion, on a une vision.
20:50 On veut créer un produit médical pour aider des gens.
20:53 Mais il y a tout un tas de trucs pénibles à faire,
20:56 sur l'aspect administratif, de façon générale.
20:59 On a la qualité, on a l'IT, on a l'IP.
21:01 Tous ces services-là sont amenés par l'incubateur,
21:04 par l'accélérateur "Aventure",
21:06 qui va effectivement aider les chefs d'entreprise
21:10 sur toutes ces tâches difficiles.
21:12 -En matière réglementaire, de propriété intellectuelle,
21:15 on a besoin d'être accompagné, de se soulager.
21:17 -Chaque fois qu'on peut mutualiser des choses
21:20 qui ne sont pas sur le métier spécifique d'une start-up,
21:23 on le fait. C'est gagnant et gagnant.
21:25 -L'autre objectif, c'est d'apporter des financements.
21:28 On est dans des technologies qui demandent beaucoup de fonds,
21:32 parce qu'elles demandent du temps.
21:34 -Vous avez raison. Les "medtechs", ça demande du temps.
21:37 Ca rapporte énormément d'argent à la sortie.
21:40 Il faut des investisseurs patients.
21:41 Ca, c'est un peu le propre de notre domaine.
21:44 C'est vrai qu'il faut souvent amorcer,
21:46 il faut faire des efforts, avancer pas par pas,
21:49 par petits étages. Ca, on a compris.
21:51 On a toute une méthodologie, justement,
21:54 sur le financement de nos start-ups
21:57 pour qu'elles réussissent.
21:59 -Aventure vient de lever 3 millions d'euros
22:01 pour 7 start-ups, c'est ça ? -Exact.
22:03 On est typiquement dans de l'amorçage.
22:06 On vient de faire une levée de fonds
22:08 pour 7 start-ups qui se sont associés
22:10 pour lever des fonds,
22:12 avec l'aide de Aventure,
22:13 et qui, voilà, chacune a levé du coup 500 000 euros.
22:16 C'est pas grand-chose, mais ça permet de monter
22:19 une marche, puis une marche, puis une marche,
22:22 et après, de devenir très grand.
22:24 -Ces start-ups, on va peut-être pas les passer en revue,
22:27 mais chacune a sa spécialité en fonction de ce qu'elle permet
22:30 d'opérer. Il y a de la chirurgie rachidienne,
22:33 il y a pour le genou, c'est assez...
22:35 C'est les applications, du coup.
22:37 On prend une pathologie,
22:38 vous découpez le corps humain en petites tranches,
22:41 et chaque fois que vous avez une indication chirurgicale,
22:45 ça peut donner lieu à une start-up.
22:47 Vous avez par exemple Extremis Robotics,
22:50 qui va s'occuper du pied. -La cheville.
22:52 -Qui va s'occuper de la cheville.
22:54 Vous avez SpineM, qui va s'occuper de la chirurgie
22:57 de la colonne vertébrale. Vous avez Lynx,
22:59 qui va s'occuper du ligament du genou.
23:02 Vous savez, quand on fait du ski, ça arrive que du foot.
23:05 On se casse les croisés.
23:07 C'est pas toujours si facile que ça à réparer,
23:09 surtout sur le long terme.
23:11 -Donc là, cette start-up, d'être concret,
23:14 elle va aller développer le programme informatique
23:17 qui va permettre d'opérer chirurgicalement,
23:19 assisté par ordinateur.
23:21 -Absolument. Vous avez raison, c'est à chaque fois une aide.
23:24 C'est pas des robots, il faut pas fantasmer.
23:27 On va appuyer sur un bouton, on va prendre un café.
23:29 Ca, ça n'existe pas, et je pense que ça n'aurait aucun intérêt.
23:33 On veut pas un pilote dans l'avion,
23:35 on veut des outils puissants pour aider le chirurgien.
23:38 Il y a toute une partie artisanale, finalement,
23:41 qui se fait par l'expérience.
23:43 J'ai appris du professeur Machin qui m'a dit
23:45 "c'est comme ça qu'il faut faire".
23:47 Donc on transmet de chirurgien en chirurgien
23:50 les formations. C'est pas suffisant.
23:52 Aujourd'hui, le patient, il veut une chirurgie réussie
23:55 à tous les coups, la moins invasive possible,
23:58 il veut retourner à son activité naturelle
24:01 le plus vite possible également.
24:03 Enfin, voilà, on a un degré d'exigence
24:06 qui a considérablement augmenté.
24:08 Donc il faut des outils puissants pour répondre à ces besoins.
24:11 D'où l'intérêt des robots, de toutes...
24:14 Et encore une fois, quand on dit robots,
24:16 ça véhicule tout un tas de technologies.
24:18 C'est de l'intelligence artificielle,
24:21 c'est de l'imagerie médicale à rayons X3D,
24:23 c'est de la réalité augmentée,
24:25 c'est de la planification assistée par l'ordinateur, etc.
24:28 -C'est passionnant, Stéphane Laval.
24:31 Une dernière question.
24:32 Cet écosystème Grenoble aurait mérité la création
24:35 d'un grand campus spécialement dédié.
24:37 C'est un regret.
24:38 -Non, mais je pense qu'on va y aller.
24:40 Je pense qu'on est en train de...
24:42 Fort de tous ces succès, je pense qu'on est en train
24:45 de créer quelque chose qui va se déployer.
24:48 On a comme ça un projet global.
24:50 On veut créer un fonds avec Medicalps.
24:52 On veut créer des formations entièrement dédiées
24:55 à la robotique chirurgicale.
24:57 C'est un projet, pour l'instant, unique au monde.
25:00 On veut renforcer toute cette communication, finalement,
25:03 pour attirer des talents, pour attirer...
25:06 Voilà, des idées, aussi, de nouvelles start-up,
25:08 parce qu'en fait, c'est un domaine quasiment infini.
25:11 -Et vous l'avez prouvé dans votre parcours.
25:14 Merci, c'est passionnant,
25:15 de découvrir cette capitale grenobloise.
25:18 -Oui, c'est passionnant.
25:19 Je suis très admiratif et je trouve que...
25:22 On disait que ce sont des entreprises
25:24 qui ne sont pas connues du grand public.
25:26 Dans une espèce de morosité ambiante,
25:29 on a des entreprises qui, parce qu'elles sont innovantes,
25:32 c'est une industrialisation différente,
25:34 créent de l'emploi, créent de la richesse.
25:37 Merci de le faire, Christophe.
25:39 On a un intérêt collectif, aussi,
25:41 à mettre en avant vos entreprises
25:43 pour donner un peu d'envie, de beau moqueur.
25:45 On parle que des...
25:47 On parle que d'Atos, en ce moment,
25:49 mais heureusement, il y a des belles histoires
25:52 qui sont positives, et dans les territoires.
25:54 -C'est bien début.
25:55 -C'est bien début.
25:57 -Il est gourmand.
25:58 -Il est gourmand. -Bravo.
26:00 -Merci. On est tous, à un moment ou un autre,
26:02 concernés par ces technologies.
26:04 On était ravis de vous accueillir pour nous en parler.
26:07 Merci, Stéphane Lavallée.
26:09 (Générique)
26:11 ---
26:14 On reste dans l'univers médical avec ce début de révolution.
26:17 Elle permet de plonger virtuellement au coeur du corps humain.
26:21 On continue à parler de ces nouvelles technologies.
26:24 Le corps humain transformé en hologramme
26:27 est un casque visier et au logiciel Dive,
26:29 sans souris ni manette.
26:30 Le praticien peut zoomer, mesurer, manipuler
26:33 et même collaborer à distance avec un confrère sur le même cas.
26:37 Un projet né de la thèse d'un biologiste informaticien
26:40 Grenoblois Reportage.
26:41 -On pourrait se croire dans un film de science-fiction.
26:44 Avec ses lunettes connectées au logiciel Dive,
26:47 il est maintenant possible d'analyser un scanner
26:50 en trois dimensions et d'interagir avec les différentes parties du corps.
26:54 -Là, on a la reconstruction volumétrique du corps d'un patient.
26:58 C'est un scanner d'un patient.
27:00 On va pouvoir aller explorer le corps du patient
27:03 directement avec la main.
27:05 On va faire des coupes de manette totalement naturelles
27:08 pour aller découvrir les différents organes.
27:10 Ma main devient un outil pour faire cette exploration-là.
27:15 -C'est pendant sa thèse que le chercheur a eu l'idée de créer ce logiciel.
27:19 Aujourd'hui, l'objectif est d'assister les médecins
27:21 dans l'analyse des images d'examen.
27:24 -Ce qu'il y a pour les médecins,
27:25 c'est qu'ils ont du mal à visualiser en 3D le corps de leur patient.
27:30 Ils sont obligés de parcourir plusieurs séries d'images
27:34 quand c'est des IRM ou des scanners.
27:36 Par ce processus d'aller-retour entre les images,
27:39 ils vont essayer de reconstituer mentalement l'anatomie de leur patient.
27:43 Nous, on va permettre, au lieu d'avoir besoin
27:46 de faire cet exercice mental de reconstruction,
27:49 de l'exposer aux yeux des praticiens.
27:51 Ils vont pouvoir explorer le corps de leur patient avec leurs mains.
27:55 -Mesurer la taille d'un os, analyser de manière précise un organe,
27:59 Dive permet aussi à plusieurs médecins
28:01 de pouvoir analyser et interagir avec la même image en même temps.
28:05 Le logiciel a déjà été testé auprès du corps médical.
28:08 Un véritable succès.
28:09 -A l'heure actuelle, on a eu quelques essais avec des cardiologues,
28:13 notamment, qui se servent de notre logiciel
28:15 et qui ont pu déjà commencer à explorer avec leur patient
28:20 et repenser l'opération chirurgicale qu'ils allaient faire
28:24 sur la base des observations dans notre logiciel.
28:27 -Au long terme, l'équipe de Dive espère atteindre
28:30 tous les secteurs liés au domaine scientifique.
28:33 Ils ne comptent pas s'arrêter là.
28:34 -Notre objectif, c'est de devenir la plateforme de référence,
28:38 de logiciel pour la visualisation de données de santé
28:41 et de données médicales en France et par la suite à l'international.
28:45 -Le programme Dive devrait être commercialisé
28:48 à la fin 2024.
28:50 -Ce nouveau logiciel, encore en phase de développement,
28:53 est soutenu par la société d'accélération
28:55 du transfert de technologies Grenoble-Alpes.
28:58 Au-delà du monde médical, il pourrait, à terme,
29:01 intéresser d'autres secteurs, comme l'industrie ou la défense.
29:05 Vous le savez, Alpes Décideur vous donne la possibilité
29:13 de poser vos questions à notre expert.
29:15 Écrivez-nous alpedecideur@télégrenoble.net.
29:18 François, cette semaine, ce mois-ci,
29:20 une question d'un passionné de placement et d'investissement,
29:24 Patrick, qui veut savoir ce qu'est un ETF,
29:26 un Exchange Trade Fund.
29:28 -Exchange Trade Fund, c'est un mot très compliqué.
29:31 C'est assez simple.
29:32 C'est une réplication, c'est un indice,
29:34 un produit financier coté sur les marchés
29:37 et qui réplique un indicateur, quel qu'il soit.
29:39 Je vais prendre un exemple.
29:41 Vous voulez investir dans le CAC 40
29:45 et avoir un produit qui réplique la rentabilité
29:48 du CAC 40. Vous avez deux options.
29:49 La première, c'est d'acheter toutes les actions du CAC 40
29:53 à due concurrence de leur contribution à l'index.
29:55 Bon courage. Dès que ça bouge, il faudra ajuster.
29:58 L'autre option, c'est d'acheter un ETF,
30:00 qui est géré par un professionnel,
30:02 qui, lui, va faire ce boulot-là pour vous
30:05 et qui va vous servir le rendement du CAC 40, par exemple.
30:08 Ça permet un ETF de façon assez simple
30:10 et avec des frais bien moindres.
30:12 Si vous avez 40 lignes du CAC 40 que vous devez arbitrer,
30:15 vous aurez des droits de garde, des frais de transaction énormes.
30:19 Vous allez passer vos jours et vos nuits
30:21 pour suivre les indicateurs.
30:23 Là, vous avez un produit peu chargé en frais,
30:25 puisqu'il est simple à gérer,
30:27 et qui est une réplication, finalement, d'un panier d'action.
30:30 Ça, on peut le faire sur, par exemple, le CAC 40,
30:33 le SBF 250, sur un Eurostock,
30:35 sur un Standard & Poor's, ce que vous voulez,
30:38 comme indicateur, mais on peut aussi le faire,
30:40 certaines sociétés de gestion le proposent,
30:43 pour investir sur les plus belles entreprises de l'ATEX,
30:46 sur les plus belles entreprises de Ronalp,
30:48 sur des entreprises européennes, etc.,
30:50 sur un panier qui est prédéfini à l'avance.
30:53 Au lieu d'acheter tous les ingrédients du panier,
30:56 vous achetez le panier tout prêt, tout fait, tout packagé pour vous.
30:59 Vous n'avez plus besoin de vous en occuper,
31:02 et ça vous permet de le suivre.
31:04 Il y a quelques très grands fournisseurs de ces produits-là.
31:07 Le grand spécialiste mondial, c'est BlackRock,
31:10 qui est le plus gros gestionnaire d'actifs.
31:12 On retrouve des gens comme Vanguard, etc.,
31:15 qui proposent des ETFs à trois sociétés américaines,
31:18 BlackRock, Vanguard et State Street,
31:20 qui représentent 80 % du marché mondial de l'ETF,
31:23 qui se développent énormément,
31:24 notamment sur les marchés nord-américains,
31:27 qui sont les plus dynamiques.
31:29 Il y a même aujourd'hui un ETF qui vient d'être validé par la SEC,
31:33 donc les autorités financières américaines,
31:35 qui reflète le Bitcoin.
31:37 Si vous voulez du Bitcoin, mais que vous ne voulez pas un compte
31:41 sur la blockchain avec tout ce que vous avez,
31:43 vous achetez un ETF,
31:44 qui va répliquer la rentabilité du Bitcoin.
31:47 Je ne sais pas si c'est un bon placement ou pas,
31:50 c'est chacun de juger, mais techniquement, ça existe.
31:53 Un ETF, c'est une réplication d'un panier d'actions
31:56 avec une grande simplicité et des frais beaucoup plus faibles.
32:00 -Ceux qui suivent les quotations en bourse
32:02 auront tout compris sur ces ETF.
32:04 Merci infiniment, François.
32:06 Si vous aussi, vous voulez interroger François Codé,
32:10 vous pouvez le faire sur www.ateliersgrenoble.net.
32:13 ...
32:18 -Un vaste centre commercial en plein air,
32:21 avec plus de 130 boutiques, des restaurants,
32:24 entourant un immense bassin,
32:26 animé de jets d'eau majestueux.
32:28 C'est The Village, à Villefontaine, entre Lyon et Grenoble,
32:32 au bord de l'autoroute.
32:33 Le village de marque a franchi en 2023 5 millions de visiteurs.
32:38 Ses clients ont envie de prix remisés, bien sûr,
32:41 mais aussi d'expérience de consommation.
32:43 Ils découvrent un décor, une nouvelle expérience.
32:46 Ils viennent de plus en plus loin.
32:48 Ils sont des locomotifs touristiques du département.
32:51 On en parle avec son directeur, Nicolas Runancic.
32:54 Bonjour. -Bonjour.
32:56 -Merci d'avoir accepté notre invitation.
32:58 Depuis 2 ans à la tête de The Village,
33:00 vous avez participé à l'aventure.
33:02 -J'ai participé à l'aventure dès le départ.
33:05 The Village, c'est un site qui fait notre fierté
33:09 depuis sa création en mai 2018,
33:12 qui n'a cessé de grandir,
33:13 et de faire notre fierté.
33:15 On a envie d'aller encore plus loin.
33:17 -A l'époque, c'était 65 boutiques. Ca a déjà bien grandi.
33:21 -Oui, 65 magasins.
33:22 Aujourd'hui, on est à près de 135.
33:25 C'est un développement qui est juste incroyable
33:28 d'un point de vue commercial.
33:30 -Des magasins, des restaurants, sur 3 hectares.
33:34 On voit des images assez impressionnantes
33:37 de l'univers qui a été créé.
33:39 On va en reparler.
33:40 Avant cela, on peut préciser que c'est un centre commercial,
33:43 un village de marque, imaginé, construit et géré
33:46 par la compagnie de Falsbourg, qu'on connaît peu.
33:49 -Le grand public, en tout cas,
33:51 si vous n'êtes pas professionnel, ne connaît pas très bien,
33:55 mais les clients connaissent Falsbourg,
33:57 puisqu'ils connaissent nos très grands sites.
34:00 C'est L'Atoll à Angers, Waves à Metz,
34:02 c'est ma petite Madeleine à Chambres et les Tours,
34:05 c'est plaisir à mon grand plaisir,
34:07 et un des derniers nés, en tout cas,
34:09 The Village, près de Villefontaine,
34:11 qui est un peu particulier,
34:13 puisque c'est, à la compagnie de Falsbourg,
34:16 le seul village de marque que l'on a.
34:18 -C'est un investisseur immobilier spécialisé
34:20 dans les centres commerciaux, dans les lieux de vie,
34:23 l'hôtellerie, fondée en 89 par Philippe Journeau,
34:26 qui est l'unique actionnaire de ça.
34:28 -Unique actionnaire.
34:30 -Pour The Village, à Villefontaine,
34:32 c'est la cinquième année, vous le disiez,
34:34 cinquième année d'exploitation, et carton plein,
34:37 5 millions de visiteurs en 2023.
34:39 -5 millions de visiteurs, oui, en 2023.
34:42 On avait accueilli près de 4,5 millions de personnes en 2022.
34:46 C'est certainement, au-delà des chiffres financiers,
34:49 un élément qui est extrêmement important pour nous,
34:52 puisqu'on a toujours eu la vocation et la volonté
34:55 de créer plus qu'un lieu de commerce,
34:57 c'est-à-dire un lieu de vie
34:59 avec un écosystème de service
35:01 dans lequel les clients se sentent bien,
35:03 se sentent valorisés, viennent et reviennent,
35:06 et évidemment, notre grande fierté,
35:08 c'est que nos clients aiment ce lieu,
35:10 viennent et reviennent.
35:12 -On voyait les images avec cet immense bassin central,
35:15 ces jets d'eau animés, ceux qui sont allés à Noël
35:18 ont vu les décorations de Noël assez féeriques.
35:20 Il y a cette volonté d'immerger le visiteur dans un univers.
35:25 -On ne se considère pas comme un lieu de commerce,
35:28 mais véritablement comme un lieu de vie
35:30 dans lequel on met le client au centre d'absolument tout.
35:33 Vous avez quatre piliers qui sont fondateurs
35:36 à la Compagnie de Falsbourg,
35:38 que vous retrouvez dans l'ensemble de nos sites,
35:40 plus particulièrement à The Village,
35:43 c'est l'architecture.
35:44 C'est un parti-prix qui est très fort.
35:46 On cherche à faire des lieux beaux
35:48 où les clients se sentent valorisés.
35:50 L'écologie, puisqu'on en entend beaucoup parler,
35:53 mais ça fait très longtemps à la Compagnie de Falsbourg
35:56 de créer des lieux végétalisés
35:58 dans lesquels le client se sente bien.
36:00 -Beaucoup d'arbres plantés. -Près de 460 000
36:03 à The Village.
36:05 C'est un nombre extrêmement important.
36:07 Et évidemment, un pilier fondamental,
36:09 au-delà du digital, dont on parlera certainement,
36:12 qui est le bien-être de nos clients.
36:14 Aujourd'hui, tout ce qu'on fait, c'est pour nos clients.
36:17 On veut faire ce qu'on sait faire de mieux pour nos clients.
36:21 -Vous parliez des clients, on disait,
36:23 500 000 visiteurs de plus en un an.
36:26 Des clients qui viennent de plus en plus loin.
36:29 10 % d'internationaux, j'ai été assez surpris.
36:32 Une zone de chalandise qui grandit.
36:34 -Il faut rappeler que lorsqu'on a ouvert The Village en mai 2018,
36:37 il y a eu quand même une période qui a été le Covid,
36:40 dans laquelle les frontières ont été fermées.
36:43 Ca a été un petit coup d'arrêt.
36:45 On voit aujourd'hui que les flux touristiques reprennent
36:48 avec des taux de détax centralisés à The Village qui explosent.
36:51 C'est un signe que la clientèle étrangère
36:54 et les flux touristiques reprennent.
36:56 En région, on voit qu'on a une zone de chalandise
36:59 qui est environ de 2h30 de The Village.
37:02 Donc, au nord, on va pouvoir aller chercher jusqu'à Chalon-Dijon.
37:06 Et on a énormément de clients qui viennent,
37:09 par exemple, de Genève, d'Aix-les-Bains, de Chambéry.
37:12 Ca va chercher extrêmement loin.
37:14 Le positionnement stratégique de The Village
37:16 le long de l'autoroute A43 en fait un passage obligatoire
37:20 pour les clients étrangers qui partent en vacances
37:23 en hiver ou en été.
37:24 -L'aéroport n'est pas très loin.
37:26 -L'aéroport n'est pas très loin.
37:28 Dans des moments extrêmement importants,
37:30 de soldes ou de grosses opérations,
37:32 on n'hésite pas à faire le lien
37:34 entre les gares et les aéroports.
37:36 -Quelques chiffres majeurs.
37:38 Je le disais, jusqu'à 900 salariés au total en pleine saison.
37:42 Un chiffre d'affaires qui grimpe là aussi, 7 % de plus en 2023.
37:46 On est autour de 180 millions d'euros pour l'ensemble des boutiques.
37:50 -On est à un peu moins de 180 millions.
37:53 -On a un peu moins de 100 % de croissance par rapport à 2022
37:56 et on aura certainement un objectif en 2024
37:59 qui sera aux alentours de 195 millions hors taxes.
38:02 -Les boutiques, on en parle quand même.
38:04 Vous nous disiez 135 boutiques.
38:06 Les plus grosses boutiques.
38:08 Déjà, il y a un positionnement premium, on peut le dire.
38:11 -On a effectivement un positionnement
38:14 qui est premium, mais encore une fois,
38:16 on essaye de répondre à un large segment de clientèle
38:19 et il y a évidemment des enseignes
38:21 qui sont incontournables dans le monde du retail.
38:24 -Alors, Nike, Adidas, les deux qui cartonnent le plus ?
38:29 -Oui, avec Polo Ralph Lauren, mais en tout cas,
38:31 vous êtes dans un top 3 qui génère une grande partie
38:34 du chiffre d'affaires de The Village,
38:37 dans lequel on a des gros univers qui sont représentés.
38:40 Le positionnement dans la région de The Village
38:42 fait que, par exemple, les marques de montagne et de sport
38:46 sont extrêmement bien représentées.
38:48 -La locomotive du centre Nike,
38:50 la boutique qui a le plus gros chiffre d'affaires,
38:53 plus de 11 millions d'euros pour la boutique Nike sur place.
38:56 Tommy Le Finger, qui a ouvert assez récemment...
39:00 -En juillet dernier, oui.
39:01 -Il s'impose parmi les cinq boutiques...
39:04 -Top 10, ça fait partie des réussites de The Village.
39:07 On a eu North Face, qui a ouvert en fin d'année
39:10 et qui a connu, évidemment,
39:11 des chiffres exceptionnels pour un lancement.
39:14 Toutes ces ouvertures, en tout cas,
39:16 nous confortent dans notre modèle et notre stratégie.
39:19 -Qui sont les mois les plus importants ?
39:21 Les mois des soldes et les mois des fêtes ?
39:24 -On a des très gros mois qui sont novembre avec le Black Friday,
39:27 décembre avec les fêtes de fin d'année
39:30 et les périodes de soldes en janvier et juin-juillet.
39:33 Mais cette année, on a eu un mois de juillet exceptionnel,
39:36 qui a été le record absolu de chiffre d'affaires
39:39 depuis l'ouverture de The Village sur un mois.
39:42 On a frôlé les 25 millions hors taxes sur un mois.
39:45 -On parlait du Black Friday,
39:46 alors plus de 20 000 visiteurs le jour du Black Friday.
39:50 7 000 en gros, un bon vendredi, c'est 7 000 visiteurs.
39:52 -Un bon vendredi, c'est 7 000 visiteurs.
39:55 Cette année, on a été...
39:56 On a été plutôt surpris de voir 20 000 personnes
40:00 pour le premier jour du Black Friday
40:02 et le lendemain, le samedi, 30 000 personnes.
40:05 On signe que le modèle, en tout cas, est The Village, attire.
40:08 -On n'a pas expliqué le principe du Village de Marques,
40:11 mais on y trouve des articles à prix remisé.
40:14 -C'est effectivement des prix remisés au minima de 30 %,
40:19 et ça peut aller jusqu'à 70 % hors période de solde et promotion.
40:22 -Comme nous, on est un peu chauvin,
40:24 on va aussi dire qu'à The Village,
40:26 il y a la boutique des produits Zeroizer.
40:28 -On y est depuis deux ans.
40:31 -On y trouve toutes les spécialités du département.
40:34 On en est très fiers.
40:35 On montre la boutique, qui est très belle,
40:38 comme toutes les boutiques sur place.
40:40 La zone de challenge, vous le disiez, jusqu'à Chalons.
40:43 Il reste de la place.
40:45 Vous êtes en quête de nouvelles enseignes ?
40:47 -On a cette chance-là d'avoir des listes d'attente.
40:51 C'est quelque chose qui fait plaisir,
40:53 d'autant plus dans le contexte actuel.
40:55 On est à près de 135 magasins.
40:58 Courant 2024, on devrait être plein à 100 %.
41:03 Je ne peux pas dire les baux qui sont en cours,
41:06 car pas signés, mais ils sont proches d'être validés.
41:09 On aura de très belles marques qui vont arriver
41:12 et qui répondent à la demande de nos clients.
41:15 C'est fondamental.
41:16 -Vous ne pouvez rien dire, mais je peux essayer.
41:19 Calvin Klein ? Peut-être.
41:21 Hugo, peut-être ? -Certainement.
41:23 -La marque Hugo Boss.
41:25 Ca manque un peu de bijouterie et d'horlogerie.
41:28 Est-ce qu'on peut imaginer ça ?
41:30 -On aimerait. Il y a des secteurs
41:32 qui sont encore sous-représentés à The Village
41:34 et qu'on aimerait avoir dans le futur
41:37 et qui nous restent à travailler.
41:38 C'est la vraie demande de nos clients.
41:41 -Si on veut une gamme complète, effectivement.
41:44 On peut penser que fin 2024, il y aura des annonces.
41:47 Vous évoquiez l'e-shop,
41:49 l'appui du commerce par Internet.
41:53 L'un des atouts du centre,
41:55 c'est d'avoir son site marchand dédié.
41:57 -Oui, on a une plateforme dédiée,
42:00 digitale, en interne.
42:01 Pendant longtemps,
42:04 beaucoup de professionnels du retail,
42:06 beaucoup de consommateurs ont posé commerce physique,
42:09 commerce digital.
42:11 La volonté de la compagnie de Falsbourg à The Village,
42:14 insufflée par Philippe Journeau, notre président,
42:16 c'était de dire qu'on ne va jamais opposer le physique et le digital,
42:20 mais on va créer le premier lieu de commerce
42:23 qui soit physique et digital.
42:24 Notre plateforme e-commerce doit être le miroir digital
42:28 de notre boutique.
42:29 Aujourd'hui, près de 70 magasins
42:31 sont disponibles sur cette plateforme.
42:33 N'importe quel client peut choper de n'importe où dans le monde
42:37 et on le livre directement depuis la boutique de The Village.
42:40 -C'est pas un petit chiffre d'affaires,
42:43 10 millions d'euros.
42:44 -C'est effectivement près de 10 millions,
42:46 environ 7 % du chiffre d'affaires de The Village
42:49 et ça peut représenter jusqu'à 45 % du chiffre d'affaires
42:53 des boutiques.
42:54 La vraie force, c'est que The Village
42:56 ne devient pas un lieu de commerce ouvert du lundi au samedi,
42:59 entre 10h et 20h, mais un lieu digital, ouvert 7 jours sur 7
43:03 et 24 heures sur 24.
43:04 -L'avenir, on a bien compris que les 5 premières années
43:07 s'étaient plutôt bien passées.
43:09 L'objectif, c'est d'atteindre les 240 millions d'euros
43:12 de chiffre d'affaires à terme, en poursuivant cette montée en gamme,
43:16 en accueillant des nouvelles boutiques,
43:18 en peut-être investissant dans un hôtel de luxe,
43:21 un hôtel 4 étoiles.
43:22 C'était un des projets de départ, d'ailleurs.
43:25 -C'est en tout cas la vision qui a été développée
43:28 par Philippe Journeau et la compagnie de Falsbourg
43:31 initialement au lancement du projet
43:33 et qui est plus que jamais d'actualité
43:35 sous 5 à 7 ans,
43:37 puisqu'il faut rappeler que The Village,
43:40 c'est au départ un concours lancé
43:44 par les communes de La Verpierre et de Villefontaine
43:47 avec la volonté de créer un village de marque.
43:50 Avec cette volonté de créer non pas un lieu de commerce,
43:53 mais un lieu de vie et un écosystème de services,
43:56 ça nous semblait évident de créer un hôtel
43:59 pour que les gens puissent venir et rester.
44:02 -Vous parlez de la clientèle.
44:04 J'aimerais juste...
44:05 C'est peut-être anecdotique,
44:07 mais qu'on s'intéresse au VIP,
44:09 aux très bons clients.
44:10 Je crois qu'on a des images...
44:12 Ils sont accueillis dans un salon,
44:14 ils ont un service spécial,
44:16 on va les chercher à l'aéroport.
44:17 -On a... Oui, déjà, on est extrêmement fiers
44:20 à The Village d'avoir une base de données client
44:23 qui est encartée, en tout cas,
44:24 tout à fait exceptionnelle,
44:26 puisqu'on a près de 550 000 membres encartés.
44:29 La base de données pour communiquer chez nous
44:31 est extrêmement importante.
44:33 Ça veut dire que les clients adhèrent
44:35 à notre modèle et à notre stratégie.
44:40 Evidemment, on a des...
44:42 Il y a des services qui sont graduels
44:44 selon les dépenses clients.
44:46 -Il y a des clients qui dépensent jusqu'à 6 000 euros par an.
44:50 -Oui, même à partir de 6 000 euros,
44:52 vous devenez VIP,
44:53 à partir de 10 000 euros, vous devenez VVIP.
44:56 -Ah oui ! Il y a vraiment des fans de coaching.
44:59 -Encore une fois, The Village a été pensé
45:02 pour que nos clients, quels qu'ils soient,
45:04 passent un moment exceptionnel.
45:06 C'est aussi la raison pour laquelle
45:08 on essaie de théâtraliser le centre.
45:10 À Noël, vous avez des décos qui sont juste incroyables.
45:14 En été, vous avez des décorations florales.
45:16 Vous avez, chaque week-end,
45:19 le petit train, la navette, qui sont gratuits.
45:23 Vous avez des ateliers à Pâques, en été, des plages,
45:26 tout est gratuit.
45:27 Il y en a absolument pour tous nos clients
45:29 et on est heureux d'accueillir tous.
45:31 -On parlait tout à l'heure de programmes écolos.
45:34 Il y a aussi ce projet d'installation
45:37 de panneaux photovoltaïques.
45:38 C'est très tendance.
45:40 Sur une surface pareille, on imagine que c'est stratégique.
45:43 -Oui, alors, ça fait très longtemps
45:45 que la compagnie de Falsbourg travaille
45:47 sur le volet écologique,
45:50 puisque c'est un pilier fondamental
45:52 de la compagnie de Falsbourg.
45:54 C'est pas un sujet nouveau,
45:55 parce que, comme on le disait,
45:57 on a créé 460 000 arbres et arbustes à The Village,
46:00 mais les clients qui viennent, ils savent pertinemment
46:03 que, par exemple, ça fait très longtemps
46:05 que dans tous nos centres, on a des urinoirs sans eau,
46:08 et un urinoir permet d'épargner 100 000 litres d'eau par an.
46:11 La compagnie de Falsbourg a décidé d'aller plus loin en 2023
46:14 en lançant un vaste programme qui s'appelle le programme 1100000,
46:17 c'est-à-dire installer 1000 bornes de recharge
46:20 pour véhicules électriques sur notre patrimoine
46:22 et 100 000 m2 de panneaux photovoltaïques
46:25 sur les toits de nos sites.
46:26 The Village sera moteur de ce projet
46:28 et on verra, courant 2024,
46:30 à peu près 11 000 m2 de panneaux photovoltaïques
46:33 déposés sur The Village
46:34 et la création d'environ 140 bornes de recharge pour véhicules.
46:38 -François, 5 millions de visiteurs,
46:40 c'est quand même en 5 ans.
46:41 Quel gageur !
46:42 -Ce qui est intéressant,
46:44 c'est l'approche de la compagnie de Falsbourg,
46:46 avec qui j'ai travaillé dans d'autres régions,
46:49 de cette non-opposition,
46:50 ce qui est sévère dans beaucoup de métiers,
46:53 y compris les nôtres,
46:54 entre le digital et le physique,
46:56 et de trouver ce nouveau mix...
46:58 -Complémentarité.
46:59 -Qui doit être laissé à la main du client.
47:01 C'est le client qui choisit s'il veut venir, pas venir,
47:04 ou venir, voir, puis acheter chez lui tranquillement.
47:07 L'adaptation, dans tout commerce,
47:09 l'adaptation aux clients, ça reste quand même la base.
47:12 C'est des très beaux projets.
47:14 -Merci beaucoup.
47:16 Merci, Nicolas Runoncic, d'être venu nous parler de The Village.
47:19 Merci, François Codé.
47:20 Merci à tous de votre fidélité.
47:22 Vous pouvez voir et revoir Alpe Décideur
47:25 sur notre site Internet, télégrenoble.net.
47:27 A très vite.
47:28 ...
47:40 Générique
47:42 ...
47:43 -C'était Alpe Décideur, avec la Caisse d'épargne Rhône-Alpes,
47:47 une banque commerciale, régionale et coopérative.
47:50 ...
47:52 -Noriser Economie et Présence,
47:55 partenaires des entreprises de votre territoire.
47:58 [Générique]