• il y a 10 mois

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Sport
Transcription
00:00 Alors ça a été une semaine particulière.
00:07 C'est vrai que le club, moi-même et ensuite les supporters,
00:10 avaient demandé aux joueurs d'avoir une bonne mentalité,
00:13 un sentiment d'appartenance, plus d'engagement sur le terrain.
00:16 Je pense que ça s'est vu ce soir.
00:18 C'est vrai qu'on a été mal chanceux d'être réduits à 10.
00:21 Ça a pesé dans le match,
00:23 mais je pense que l'équipe aujourd'hui vraiment a tout donné.
00:29 C'est vraiment mis dans le match.
00:33 Après, aujourd'hui, c'est un peu le reflet de notre saison en général.
00:36 Donc c'est dur, évidemment.
00:38 Mais je pense qu'il faut repartir de cette mentalité,
00:41 de cette volonté, ce sentiment d'appartenance.
00:43 Parce que même en souffrant ce soir,
00:45 je pense qu'il y a très peu de joueurs dont on peut dire
00:47 qu'ils n'ont pas fait ce qu'ils devaient faire.
00:49 Et voilà, j'espère que ça va nous pousser à faire encore mieux.
00:54 Alors, je pense que je ne suis pas quelqu'un
00:57 qui s'habitue sur son sort en général.
00:59 Ce n'est pas quelque chose que j'aime.
01:01 C'est vrai que parfois, dans le foot,
01:05 on peut avoir des blessés, il peut y avoir de la malchance.
01:08 C'est normal, c'est quelque chose qui arrive à tous les entraîneurs.
01:11 Mais je pense que là, on a vraiment payé le fait que
01:14 pendant 45 jours, on n'ait eu à disposition que 10-11 joueurs de champ.
01:18 Donc mentalement, ça a été très dur
01:20 de pouvoir compter que sur 10-11 joueurs,
01:23 même s'il y avait de la bonne volonté, des joueurs très jeunes.
01:25 Ce n'est évidemment pas pareil.
01:27 Je pense qu'on l'a payé au niveau mental, au niveau de la motivation,
01:29 au niveau de la vie au quotidien.
01:31 Mais après, c'est vrai qu'il y avait des blessés,
01:34 il y a des blessés comme vous l'avez dit.
01:36 Mais si on voit le match d'Onaï aussi ce soir,
01:39 honnêtement, je ne peux que les féliciter.
01:41 Après, c'est sûr que ces changements pourraient nous apporter plus de fraîcheur.
01:44 Mais voilà, c'est le foot, on le sait.
01:46 Je pense que la clé du problème, ça a été vraiment
01:48 de faire ces 45-50 jours avec un effectif réduit,
01:51 ce qui a vraiment pesé sur le mental.
01:55 Je l'ai déjà dit et je pense que, comme vous l'avez dit aussi,
02:01 ce soir, ce qu'on devait voir, on l'a vu,
02:04 on a vu ce qu'on avait demandé.
02:06 Après, pour faire une petite blague à moitié,
02:09 ce soir, je pense que si une banane était tombée sur le terrain,
02:12 elle serait tombée à un très mauvais endroit.
02:15 Je ne parlerai pas, mais c'est un peu le cadre de la situation,
02:18 l'état des lieux.
02:20 Mais il faut qu'on continue.
02:22 Je pense que ce soir, il y a un chiffre à retenir.
02:25 C'est la première fois que je le vois dans ma carrière.
02:27 En première mi-temps, on avait 84 % de suprématie au niveau,
02:32 de suprématie territoriale sur le terrain
02:34 et 75 % à la deuxième mi-temps,
02:36 alors qu'on était à 10, inférieurité numérique.
02:39 Donc, c'est quand même quelque chose d'important.
02:41 Après, évidemment qu'il faut marquer, il faut réussir à concrétiser cela.
02:46 Mais honnêtement, je ne pense pas qu'il faille s'appuyer sur notre sort.
02:50 C'est un moment qui peut passer comme tout.
02:53 Après, je n'aime pas parler des arbitres de manière générale,
02:56 mais c'est sûr que je ne comprends pas pourquoi cette faute sur Faris,
02:59 après, n'a pas été revue à la VAR.
03:01 Et pareil, sur le but, pourquoi l'action a continué.
03:05 On n'a pas attendu de laisser passer et ensuite aller voir au VAR,
03:11 si jamais, comme on le fait par exemple avec le hors-jeu.
03:14 Donc, c'est sûr que ce sont des décisions que je ne comprends pas forcément.
03:17 Mais dans le foot, c'est quelque chose qui peut arriver toujours.
03:22 L'important, c'est d'aller de l'avant.
03:25 Pourquoi je serais là si je n'y croyais pas ?
03:29 Je ne suis pas là pour perdre mon temps.
03:32 C'est évident que forcément, j'y crois.
03:35 Après, on peut parler de mini-crise à l'heure actuelle,
03:38 parce que ça fait cinq matchs sans victoire.
03:40 Quand on porte un maillot comme celui de l'OM,
03:42 on ne peut pas penser à ses quatrièmes, cinquièmes, sixièmes places.
03:45 Mais je pense que ce qu'on doit faire maintenant,
03:47 c'est vraiment de penser en tant que groupe,
03:49 de faire des prestations en tant que groupe.
03:52 Qu'on ne pense pas aux individualités,
03:55 que chacun pense vraiment pour l'équipe.
03:57 Et il reste encore, honnêtement, beaucoup de matchs.
03:59 Donc, pourquoi ne pas y croire ?
04:01 Honnêtement, la saison est encore longue.
04:03 Après, évidemment, je sais que gagner les matchs, c'est important.
04:07 Et ça passe par là, parce que sinon, les mots, ça ne sert à rien.
04:10 Ce sont les faits qui comptent.
04:12 Mais évidemment que j'y crois, je suis le capitaine de cette équipe.
04:15 Et donc, je ferai tout pour porter le bateau de mon équipe à bon port.
04:20 Et voilà, ça passe par l'engagement, par le sérieux.
04:22 Et on verra à la fin de la saison où on en est.
04:25 Alors, évidemment que ce sont des joueurs nouveaux.
04:29 Donc, on est content et je suis content de ce qu'ils ont apporté à l'équipe.
04:34 Mais aujourd'hui, honnêtement, je pense que c'était difficile
04:37 de trouver un joueur qui n'a pas bien performé, qui n'a pas bien joué.
04:40 Donc, évidemment qu'ils viennent juste d'arriver.
04:42 Donc, c'est bien.
04:44 Mais encore une fois, je le dis, il n'y a personne à qui on peut reprocher quelque chose
04:49 ce soir au niveau de la performance.

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