• il y a 10 mois

Chaque matin, dans Culture Médias, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, les derniers chiffres de Médiamétrie sur nos usages d'Internet en France.
Retrouvez "Le journal des médias" sur : http://www.europe1.fr/emissions/thomas-joubert

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Europain, le journal des médias.
00:03 - Et puis à la une de l'actualité des médias, les derniers chiffres de médiamétrie concernant nos usages d'internet en France.
00:08 - Avec ce chiffre tout d'abord, nous sommes 47 400 000 chaque jour en France,
00:13 c'est de connecter sur internet, il y a donc 20 millions de français qui n'y vont pas.
00:17 C'est près de 2 millions de plus qu'il y a un an.
00:19 Combien de temps passons-nous quotidiennement sur internet ?
00:22 2h24, c'est 6 minutes de plus qu'il y a 12 mois.
00:25 Chez les 15-24 ans, ça monte à 4 heures par jour.
00:27 Les seniors de 65 ans ne sont pas en reste, ils sont 81% à se connecter chaque mois sur internet.
00:32 C'est 5 fois plus qu'il y a 15 ans.
00:35 Dernier chiffre intéressant qui ressort de cette étude, 79% de la consommation internet se fait depuis un smartphone.
00:41 Là aussi, cette proportion est en forte hausse.
00:43 - Mais alors Zazie, vous nous disiez pendant la pub que vous, vous consommez très très peu.
00:46 - Oui. - Très peu sur votre smartphone.
00:48 - Oui, alors je pense qu'il y a plusieurs facteurs à ça.
00:50 Le premier, c'est que j'ai eu la chance...
00:53 J'ai la chance d'être vieille.
00:55 Non mais c'est vrai !
00:57 Je vais avoir 60 ans dans 3 mois et je pense que j'ai donc grandi sans portable, sans internet.
01:03 Et donc du coup, le cerveau, le disque dur était déjà imprimé sans ça.
01:08 Ça ne veut pas dire que de temps en temps je ne cède pas à ça.
01:11 Mais dans mon travail, je me suis vu...
01:14 Enfin, comme je suis assez monotâche comme fille, si je veux continuer à pouvoir être dans la composition, dans l'écriture,
01:19 je n'ai pas le temps. - Il faut lâcher le portable. - Il faut le lâcher.
01:22 - Et puis alors ce matin, le régulateur des médias français, l'Arkom, demande à ce que toutes les chaînes de la TNT nationale soient regroupées dans une application commune.
01:31 - Aujourd'hui, les téléviseurs sont quasiment tous connectés.
01:33 On ne regarde plus la télévision pour ainsi dire, mais on accède à des services audiovisuels sur des téléviseurs connectés.
01:38 Eh bien, pour leur offrir une meilleure visibilité et pour mieux rivaliser avec les grandes plateformes comme YouTube ou Netflix qui sont bien exposées,
01:45 l'Arkom aimerait que les grandes chaînes françaises, TF1, France 2, France 3, Canal et les autres,
01:49 soient mieux mises en avant sur les interfaces. Cette recommandation de l'Arkom est plutôt bien accueillie, notamment par la présidente de France Télévision, Delphine Arnot,
01:56 qui se félicite face à la puissante dégâts femmes et des réseaux sociaux extra-européens.
02:01 "Assurer la visibilité de nos médias nationaux est vitale et existentielle", a-t-elle déclaré.
02:06 - Et puis, cette information importante, une loi centenaire sur la liberté de la presse a été retouchée cette semaine à l'Assemblée nationale.
02:12 - Oui, c'est l'une des lois les plus protectrices de la liberté d'expression.
02:15 Elle date de 1881, elle n'avait pas bougé de pluie. Que dit cette loi ?
02:19 Eh bien que vous avez trois mois pour porter plainte, si vous voulez vous plaindre d'un article injurieux ou diffamatoire.
02:23 Cette semaine, l'Assemblée a modifié un détail.
02:26 S'il plaignant est un élu ou est candidat à une élection, ce délai passera de trois mois à un an.
02:31 Le débat n'a pas duré plus de dix minutes à l'Assemblée. Les réactions sont nombreuses.
02:34 Les parlementaires ont voté une modification rien que pour eux, note Edwi Plenel sur son site Mediapart.
02:39 Pour l'Association des avocats praticiens du droit de la presse, c'est une mesure qui a néanti un pilier de la loi sur la presse
02:46 et qui bride la critique à l'égard des élus.
02:48 - Et puis on reparle de la nouvelle saison de The Voice, demain soir sur TF1.
02:54 - Oui, nous sommes depuis 9h30 sur Europe 1 avec l'une des coachs historiques de l'émission Zazie.
02:58 Zazie à vos côtés, sur les autres fauteuils rouges.
03:00 - Historique, c'est toi.
03:01 - Historique, bien sûr, avec un palmarès de dingue, on l'a rappelé.
03:04 Il y aura de nouveaux Vianney à côté de vous, il y aura aussi Mika qui fait son retour
03:07 et comme l'an dernier, il y aura les deux frères Bigflo et Oli.
03:10 Je vous propose d'écouter ce dernier, Oli, le petit frère du duo.
03:13 Il a confié au micro d'Europe 1 qu'il se sentait plus à sa place cette année.
03:16 L'an dernier, c'était un petit peu intimidant pour lui.
03:18 - On reste toujours un peu admiratif parce qu'ils ont quand même un niveau exceptionnel
03:22 et on a quand même beaucoup appris à leur côté au-delà des blagues.
03:24 Mais oui, on se sent quand même mieux dans nos bottes, plus à notre place.
03:28 Mais la saison dernière a été difficile, surtout au début.
03:31 Pour moi notamment, peut-être parce que je suis le petit frère,
03:34 mais j'ai eu du mal vraiment à trouver les mots, à trouver ma place,
03:37 à comprendre totalement la mécanique, à savoir comment prendre.
03:41 Mais voilà, ça fait partie aussi du jeu.
03:44 - Vous avez senti la différence, Zazie ?
03:46 - Oui, je pense que comme tous les artistes, que ce soit Flo, Oli ou moi, ou même Mika,
03:51 qui pourtant est citoyen du monde et qui a quand même une aisance par rapport à ça.
03:56 Quand on arrive à The Voice, on arrive avant tout à une émission de télévision
04:00 et on est traumatisés en tant qu'artiste par la télévision
04:04 parce que la télévision nous demande de faire de la télévision
04:07 et non pas de filmer une prestation qui est notre travail.
04:10 C'est pas notre travail premier de faire de la télévision.
04:13 Donc on arrive plein d'a priori et on arrive avec beaucoup de méfiance en fait.
04:18 Et pourtant, je vous jure qu'une des raisons pour lesquelles moi je continue à faire cette émission
04:22 quand on veut bien de moi, c'est que j'ai jamais trouvé autant de liberté
04:27 qu'au sein de cette mécanique qui pourtant est un rouleau compresseur.
04:31 Il faut savoir que les auditions à l'aveugle par exemple, on n'a pas d'animateur,
04:34 il n'y a pas d'oreillette, on ne sait rien des talents.
04:37 - Le micro c'est en coulisses.
04:38 - Voilà, on est tous là en train de se marrer, les caméras on ne les voit pas
04:42 et ça, ça participe vraiment aussi à cette espèce d'aisance.
04:45 En fait, The Voice filme des prestations, il ne fait pas de la télé.
04:50 En tout cas en ce qui concerne les livres.
04:52 - Donc il y a un petit temps d'appréhension et puis après on ne fait pas si fier.
04:55 - Ils sont super, les frangins, ils sont super.
04:57 Ils nous rajoutent de la moquerie, du deuxième degré
04:59 et aussi quelque chose de très représentatif d'une génération.
05:02 - Allez, toujours au rayon musique et ETF1,
05:05 le premier single du gagnant de la Starac fait un carton.
05:08 - Ce qu'on était de Pierre Garnier sorti sur les plateformes dans la nuit de mardi à mercredi.
05:13 Sur Spotify, on avait déjà totalisé un million de streams 24 heures après sa sortie.
05:17 On en est à un million quatre ce matin.
05:19 C'est tout simplement le meilleur démarrage pour un premier single d'un artiste français
05:24 depuis les débuts du streaming en France.
05:27 - Je crois qu'à moi seul, j'ai fait la moitié des écoutes.
05:30 J'ai fait 500 000 écoutes sur les 24 dernières.
05:33 - C'est pour ça.
05:34 - Bruno Berberet, je crois que vous avez travaillé sur la Starac aussi.
05:37 - La première saison.
05:38 - Vous avez regardé cette nouvelle saison ?
05:40 - Bien sûr, bien sûr. Le mois d'été de la musique, je suis là.
05:43 - Et alors comment vous voyez l'évolution de la Staracademy ?
05:46 - Moi je trouve que l'évolution de la Starac,
05:49 déjà je suis extrêmement content quand la musique gagne.
05:53 Il y a apparemment deux millions de streams, la musique a gagné.
05:56 Et puis je souhaite à Pierre une très très longue carrière
05:58 comme celle de Slimane, de Kenji et tout ça.
06:01 Tout s'additionne, on ne soustrait rien du tout, on prend, on prend.
06:04 Et puis je voulais quand même, sans faire le foyau de service,
06:08 saluer TF1 parce que quand même il y a de la musique tous les samedis.
06:11 Tous les samedis de l'année, quelle que soit cette musique.
06:14 Et dans The Voice, le travail qu'on fait avec Pascal Gic,
06:18 c'est Mathieu Grenier, les boss.
06:19 Enfin, il fallait que je les salue quand même.
06:21 - Oui parce qu'ils sont vraiment responsables aussi de l'esprit.
06:24 - Mais le travail qu'on fait depuis des années, c'est la diversité.
06:29 Diversité musicale évidemment, mais aussi d'ethnique, etc.
06:35 On fait découvrir aux français ce que c'est qu'un Gulan
06:42 qui vient de Nouvelle-Calédonie quand il chante dans sa langue.
06:45 Et ça c'est notre fierté, je sais que Zazie adore ça.
06:48 Et chaque année quand je sais qu'elle est là, elle a son petit cadeau au passage.
06:53 - C'est souvent Mickaël, on a des ovnis dans nos équipes.
06:56 - On va aller découvrir ses ovnis à partir de demain soir.
07:00 Merci Julien pour ce journal des médias.
07:02 Et puis un grand merci Bruno Berberès d'être venu nous voir ce matin.
07:06 Rendez-vous pour The Voice samedi soir sur TF1.
07:09 Zazie, je vous garde encore un petit peu avec moi parce que vous entendez.
07:13 Hier on va parler un petit peu de votre musique.
07:15 - Avec plaisir.

Recommandations