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Ce sont les nouvelles stars françaises du tennis de table français. Félix Lebrun, 17 ans, 6e mondial et Alexis, 20 ans, 22e mondial éclaboussent la scène internationale de leur talent. Dans moins de six mois, les deux frères feront partie des chances françaises de médailles aux Jeux olympiques de Paris.

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00:00 Ce sont les nouvelles stars françaises du tennis de table.
00:03 Les frères Lebrun gagnent tout.
00:09 L'aîné c'est Alexis, 20 ans, 22ème mondial et 2ème français.
00:13 Et son petit frère, le petit prodige Félix, qui a seulement 17 ans,
00:16 est déjà 6ème mondial, 1er français et surtout 1er non-chinois au classement mondial.
00:21 Ce soir, ils sont dans leur salle à Montpellier,
00:23 là où ils ont commencé le ping-pong et où ils ont déjà tout gagné avec leur club.
00:27 On est chez eux et ça se voit.
00:28 C'est la même maison. Je passe plus de temps ici que partout dans ma vie.
00:34 Pour moi, c'est la salle qui compte le plus. Je suis le dernier au jeu là.
00:38 C'est un truc de ouf de jouer ici devant autant de monde.
00:41 C'est hyper kiffant et c'est vrai qu'on se régale avec l'équipe,
00:44 on se régale avec le public, on se régale. Vraiment, jouer en pro, on se régale.
00:48 Le ping-pong chez les Lebruns, c'est une affaire de famille.
00:50 Leur père Stéphane a été champion de France de tennis de table.
00:53 Leur oncle Christophe Legout était considéré comme l'un des meilleurs pangistes français.
00:56 Il a même été 14e mondial.
00:58 Alors très tôt, ils ont été mis dans le bain.
01:00 A 4 ans pour Alexis et 3 ans pour Félix, jusqu'à devenir les meilleurs espoirs du tennis de table français.
01:05 Mais ce match de pro face à Jura-Morèse est un peu compliqué.
01:11 Même pour les frères Lebruns, habitués aux grandes compétitions internationales.
01:14 Très bien. Mais tu lâches deux points.
01:17 Focus. Reste haut. T'as pas le choix.
01:20 Si tu tiens pas, tu tiens pas, mais reste haut. T'as pas le choix.
01:22 Ok ? Mais la première...
01:23 Une fois mais c'est lui.
01:26 Fais pas si mal.
01:28 Accepte de rentrer dans les champs. Allez mec, allez !
01:30 Alexis, un peu malade avant le match, est mis en difficulté par le chinois Peng Ziyang, 32e mondial.
01:35 Et il perd la manche.
01:37 Après une bonne partie de leur coéquipier Stéphane, Félix a l'occasion de venger son frère face à Peng Ziyang.
01:43 Mais là aussi, c'est compliqué.
01:45 Elle est très complète ça. Tu la roules un petit peu plus.
01:50 Et après tu joues dans le revers.
01:52 Et après tu vas gagner un point.
01:54 J'écarte du lait, maintenant.
01:56 Et bagarre. Juste ferme là et bagarre.
01:58 Allez, accepte de jouer, ne rentre plus dedans.
02:00 Allez !
02:03 Monnaie 2-0, Félix revient et s'impose finalement 3-2.
02:17 Tu l'as eue première, elle est parfaite.
02:20 C'est capable, espèce de p'tit con.
02:22 Ça reste une de ses qualités premières, de ne jamais abandonner.
02:25 Même s'il s'est énervé, qu'on a dû élever un peu le fond au coaching.
02:29 Mais il a été capable de remettre plus d'énergie, plus d'intensité.
02:35 On a vu le match que ça a donné.
02:37 Et le niveau qu'il peut avoir quand il est vraiment au top de ses capacités.
02:40 Il est exceptionnel. Moi je dis, il n'est jamais mort, comme on dit.
02:44 Tout le monde commence à dire qu'il est vraiment fort dans sa tête.
02:48 Et je pense qu'il le prouve à chaque fois.
02:50 C'est vraiment incroyable.
02:52 Il a un mental, je ne sais pas où il va chercher tout ça.
02:56 Mais en tout cas, c'est fort.
02:58 C'est pas donné à tout le monde quand même.
03:00 C'est beaucoup, beaucoup de travail.
03:02 On a vu ce soir que ce n'était pas un sport de camping.
03:04 Il y avait des échanges incroyables.
03:06 Félix qui était un peu fatigué quand même, parce qu'il est revenu lundi d'Inde.
03:10 Ils ont eu une très grosse semaine avec trois matchs de championnat.
03:13 C'est vraiment pas facile.
03:15 Il faut réussir à gérer tout ça, à bien gérer les moments de récupération.
03:19 Aussi trouver des moments de plaisir.
03:21 Donc là, ils étaient un peu à l'Open Sud pour encourager Arthur Cazot.
03:25 C'était chouette. Tout ça, ça les détend aussi.
03:27 Il faut qu'ils conservent tout ça. Ils n'ont que 17 et 20 ans, c'est important.
03:30 Ça commence à chauffer quand je remontais un petit peu.
03:33 Et ça fait plaisir, parce que je pense qu'à l'extérieur, ce match-là,
03:35 lui, il aurait fait confiance. Il aurait continué à dérouler.
03:38 Moi, j'aurais peut-être pu se lâcher.
03:40 Et là, je n'ai pas le droit de lâcher en étant ici à Montpellier avec le monde.
03:43 Et ça m'a permis de gratter sûrement le 3 et le 7,
03:46 et après de me remettre dans le match.
03:47 Et puis après, c'était chaud de rond. C'était dur pour lui.
03:49 Et je pense que c'est le petit plus qu'il peut faire de temps en temps, les matchs et tout.
03:53 Ils ne sont pas souvent sur mon collier.
03:57 Donc c'était une opportunité.
04:00 Et lui, il faut envie de s'inspirer.
04:02 C'est que ce sera toi, alors, que les Sonics auront quelques années.
04:04 Peut-être, dans quelques années,
04:06 il y a 20 ans plus tard au moins.
04:08 Et puis, il est croyé plus petit que ça.
04:11 Quand c'est à l'égion et qu'il y aura des millions de personnes autour,
04:13 c'est vraiment compliqué.
04:14 Pour les dire, on les a vus avant.
04:16 On a rarement un top 6 mondial à 10 minutes du taf.
04:19 Les Jeux de Paris, c'est le rêve pour les Chinois.
04:22 Et puis, les Chinois, c'est les plus forts.
04:25 Donc, si on veut aller le plus loin possible, il y a de bonnes chances qu'on doit aller jouer.
04:29 On va se préparer un maximum, s'entraîner un maximum
04:31 pour être prêts pour les premiers tours.
04:33 D'abord, parce qu'ils sont pas sympas, en plus.
04:34 Et puis, si jamais on arrive à passer,
04:36 essayer d'aller jouer et de faire un grand match sur les Chinois.
04:40 [Applaudissements]

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