• il y a 10 mois
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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Normandie.
00:00:02 Sur l'appli ici, tous les réseaux
00:00:07 et sur France 3.
00:00:09 Passez une excellente matinée à notre écoute. Vous êtes sur France Bleu Cotentin et sur France 3 Normandie. Il est 7 heures.
00:00:15 C'est grison !
00:00:26 Que de grisaille aujourd'hui nous dit Météo France. C'est ce qu'on voit sur les cartes. Grisaille avec pluie et vent modérés en plus de ça.
00:00:34 Modérée du moins la pluie pour ce matin, beaucoup plus soutenue dans l'après-midi et un vent sud-ouest
00:00:39 qui pourrait souffler jusqu'à 75 km/h notamment sur nos côtes.
00:00:43 Dans les terres également, ça devrait souffler relativement fort. Nous sommes donc en vigilance jaune à cause de ce vent.
00:00:48 Par contre la douceur, on la garde. Il fait actuellement 10 degrés à Gonneville, au pieu et jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi.
00:00:55 Les infos de cette heure. Pierre Coquelin, c'est une organisation qui rassemble plus de 500 producteurs de lait.
00:01:02 Dont certains sont basés dans la Manche.
00:01:04 Westlay appelle ses adhérents à se rassembler ce midi devant le site Savansia de Saint-Briçant-Coglay. C'est dans le nord de l'île Évilaine.
00:01:11 Le contrat qui les lie avec le deuxième groupe fromager de France arrive à terme dans un mois.
00:01:16 Et Inès Alves-Cheneau, les producteurs sont inquiets.
00:01:19 Car Savansia ne veut plus négocier avec le groupement mais de façon individuelle avec chaque producteur.
00:01:25 Et pour ça l'industriel met la pression aux adhérents, assure Landry Rivière, président de Westlay.
00:01:31 Il faut que tu démissionnes de Westlay si tu veux qu'on te collecte le 9 mars.
00:01:35 Ou alors si tu veux du volume pour financer ton projet, il faut que tu démissionnes de Westlay pour pouvoir avoir du volume supplémentaire.
00:01:41 Résultat, les producteurs ont peur, ça déstabilise les producteurs.
00:01:44 Il y a des gens qui se posent la question de démissionner pour s'aider un peu à la pression.
00:01:48 Mais la quasi-totalité des producteurs aujourd'hui soutiennent l'OP, sont adhérents à l'OP.
00:01:53 Et souhaitent une issue favorable à cette situation.
00:01:56 Il faut dire que les deux parties n'ont pas beaucoup le choix.
00:01:59 Landry Rivière assure que Savansia ne peut pas se passer de l'apport de lait du groupement.
00:02:04 Et nous, on n'a pas le choix non plus d'avoir un contrat avec eux parce qu'on n'a pas d'autre solution.
00:02:08 On n'a pas d'autre solution pour vendre notre lait.
00:02:10 Parce qu'en fait, je vois dans l'Ouest, il y a un équilibre entre la demande et l'offre.
00:02:14 Et entre les industriels, pour l'instant il y a un peu de bienveillance les uns envers les autres
00:02:19 pour ne pas déstructurer l'approvisionnement de chaque laiterie.
00:02:22 Grâce à leur mobilisation devant Savansia, les producteurs espèrent obtenir un entretien avec la direction.
00:02:27 En particulier pour une revalorisation du prix d'achat du litre de lait.
00:02:31 42 centimes payés par Savansia aux producteurs aujourd'hui, Westlay demande 47 centimes.
00:02:37 L'organisation de producteurs a aussi lancé une pétition en ligne qui a rassemblé près de 700 signatures.
00:02:42 Une situation qui témoigne des difficultés de l'agriculture aujourd'hui sur notre territoire.
00:02:46 Ce matin, France Bleu Cotentin est en direct d'une exploitation de la hague à Haumontville-la-Petite.
00:02:51 Après les annonces du gouvernement pour calmer la colère agricole,
00:02:55 quel est l'état d'esprit dans les fermes du département ?
00:02:57 On posera la question dans une dizaine de minutes au secrétaire général adjoint de la section de Cherbourg à la DSA de la Manche.
00:03:04 Et puis on veut vous entendre, vous consommateurs,
00:03:08 est-ce qu'il ne faudrait pas purement et simplement interdire les produits qui viennent de l'étranger dans les rayons des supermarchés ?
00:03:14 On entend souvent les agriculteurs se plaindre de la concurrence étrangère.
00:03:18 Vous avez la parole au 02 33 23 13 23.
00:03:22 Un accident mortel hier près de Ville-Dieu-les-Poils.
00:03:24 Un homme de 27 ans est mort hier en fin de matinée à La Colombe.
00:03:27 Il conduisait une camionnette.
00:03:29 A l'arrivée des secours, la victime était piégée dans son véhicule.
00:03:32 Les pompiers n'ont pas réussi à le réanimer.
00:03:34 Un homme de 26 ans a été tué par balle hier soir en Seine-Saint-Denis, près de Paris,
00:03:39 après un échange de tir avec la police.
00:03:41 Les forces de l'org ont été alertées par l'ex-compagne de l'agresseur.
00:03:44 Elle avait déclenché son téléphone. Grave danger !
00:03:47 Un dispositif de protection de victimes de violences conjugales.
00:03:50 33 millions de personnes sont touchées.
00:03:52 La CNIL, le gendarme de la vie privée numérique, a ouvert une enquête.
00:03:56 Après un vaste vol de données,
00:03:59 les opérateurs travaillant pour des complémentaires santé
00:04:02 ont été victimes d'une cyberattaque à Gatmaoué.
00:04:05 Ce ne sont pas des mutuelles directement,
00:04:07 mais deux opérateurs chargés de gérer pour elles le tir payant
00:04:11 qui ont subi fin janvier une attaque informatique
00:04:14 via Médis et Alméris, les deux sociétés servant d'intermédiaires,
00:04:19 donc entre les complémentaires et les professionnels de santé.
00:04:22 Les données volées via ces plateformes sont des états civils,
00:04:25 des dates de naissance ou des numéros de sécurité sociale.
00:04:28 Mais pas d'informations bancaires ou de données médicales, précise la CNIL.
00:04:32 Pas de numéros de téléphone ou de mail non plus,
00:04:35 ce qui réduit la valeur de ces données sur le marché noir,
00:04:39 mais qui peut quand même faciliter par la suite des tentatives de hameçonnage.
00:04:43 La CNIL appelle donc les deux plateformes à informer rapidement,
00:04:46 les assurer, toucher et ces derniers à être prudents
00:04:49 en cas de futures sollicitations pour des remboursements de frais de santé.
00:04:53 Précision de Agathe Mahé.
00:04:55 Après quelques jours à tourner autour du pot,
00:04:57 François Bayrou a mis fin au suspense.
00:04:59 Il n'entrera pas au gouvernement.
00:05:01 Le maire de Pau et président du Modem
00:05:03 dénoncent l'absence d'accords profonds sur la politique à suivre,
00:05:06 ou encore, dit-il, le gouffre qui s'est creusé entre la province et Paris.
00:05:11 Des élus Renaissance s'inquiètent d'une éventuelle entrée en dissidence
00:05:16 de François Bayrou et de ses 50 députés à l'Assemblée nationale.
00:05:19 C'est aujourd'hui qu'on devrait d'ailleurs finalement connaître
00:05:22 la composition de la deuxième moitié du gouvernement Attal.
00:05:25 L'ancienne ministre de la Justice, Nicole Belloubet,
00:05:28 pourrait prendre la suite d'Amélie Oudéa Kastéra à l'Éducation nationale.
00:05:32 Amélie Oudéa Kastéra, une ministre devenue tête de Turc
00:05:35 pour les syndicats enseignants.
00:05:37 Des professeurs qui se mobilisent encore aujourd'hui dans la Manche.
00:05:40 Un rassemblement est organisé ce soir devant le lycée Cornat de Valognes.
00:05:44 Il dénonce la perte attendue d'heures de cours à la rentrée de septembre.
00:05:49 Ses professeurs entendent aussi boycotter le conseil d'administration de l'établissement.
00:05:53 Certains envisagent même de camper cette nuit sous détente
00:05:57 dans la cour d'honneur du lycée Cornat de Valognes.
00:05:59 C'est l'Arlésienne depuis 30 ans dans le Cotentin.
00:06:02 Le projet de contournement routier sud-ouest de Cherbourg.
00:06:05 Une consultation est lancée lundi prochain et jusqu'au 15 avril.
00:06:08 Le but c'est de vous donner la parole.
00:06:10 Si propositions de tracés sont détaillées, comme vous pouvez le lire via l'application ici,
00:06:15 les travaux pourraient débuter en 2028.
00:06:18 Pour ne pas perdre le fil de l'histoire.
00:06:20 A l'occasion des 80 ans du débarquement,
00:06:22 une Anglaise installée à Weyville, près de 40 ans à Gite-Latoile.
00:06:26 Son projet, une tapisserie en relief de 80 mètres de long
00:06:29 pour retracer 80 scènes de la préparation et du Didier en Normandie.
00:06:34 Vous avez compris, c'est un petit peu l'équivalent de la tapisserie de Bayeux,
00:06:36 mais version Didier, avec des petits personnages en tricot pour Tennsy Forster.
00:06:41 C'est une manière de rendre hommage à ses proches et à tous ceux qui se sont battus pour la paix.
00:06:45 Dans la maison de mes parents, nous avons des parties de l'avion dans lequel mon oncle Peter a été tué.
00:06:51 Mon père n'a jamais surmonté la mort de son frère en 1942.
00:06:54 C'est quelque chose qui était toujours là.
00:06:57 Ma grand-mère en Irlande était ATS, une branche féminine de l'armée britannique.
00:07:02 Mon grand-père était un coursier messager pour l'armée pendant la Première Guerre mondiale,
00:07:06 et lors de la Seconde Guerre mondiale, il a remis l'uniforme.
00:07:10 Donc le tricot, c'est vraiment quelque chose.
00:07:15 Juste une petite chose en mémoire de tout ce qui est arrivé.
00:07:18 Cette tapisserie de Weyville, si on peut se permettre l'expression,
00:07:23 sera exposée à l'église Notre-Dame de Carentan.
00:07:26 L'inauguration est prévue le 28 mai prochain.
00:07:28 Et puis avant de faire la météo, on va ranger le tricot.
00:07:30 Janvier 2024 a été le mois le plus chaud de l'histoire du monde.
00:07:34 C'est l'Observatoire européen Copernicus qui le dit.
00:07:37 Le précédent record date de 2020.
00:07:39 Autre chiffre qui inquiète ce matin.
00:07:41 Pour la première fois, la planète a dépassé sur 12 mois consécutifs
00:07:44 la barre du degré et demi de réchauffement par rapport à 1850.
00:07:52 Et après tout ça, le temps aujourd'hui, la météo, après le climat,
00:07:57 la météo est toujours de la douceur.
00:08:00 Et ça explique toujours ces statistiques prises un peu partout dans le monde.
00:08:05 Parce que la douceur, on l'a un peu partout.
00:08:07 Et chez nous, jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi.
00:08:10 C'est pour vous dire en février.
00:08:12 Aujourd'hui et demain, le département de la Manche
00:08:14 est par contre en vigilance jaune pour le phénomène vent.
00:08:16 Le ciel est à l'hiver, mais pas la température.
00:08:19 Avec donc un ciel gris, des pluies modérées ce matin,
00:08:22 beaucoup plus soutenues dans l'après-midi.
00:08:24 Par contre, l'espoir de voir peut-être, de temps en temps,
00:08:27 de rares et courtes éclaircies.
00:08:29 Le vent est donc bien présent, avec des rafales jusqu'à 75 km/h,
00:08:34 notamment dans l'après-midi,
00:08:36 que ce soit finalement sur les côtes, mais aussi sur la Terre.
00:08:39 Je suis en train de regarder 70 km/h déjà relevées ce matin sur les côtes.
00:08:43 12 degrés attendus pour l'instant ce matin, à 40 ans à Coutances,
00:08:47 et jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi.
00:08:49 Notez 13 par exemple à Saint-Lô, Saint-Hilaire,
00:08:51 ou encore à Vranches dans l'après-midi.
00:08:53 Température donc largement positive.
00:08:55 À 7h08, on fait un point sur vos conditions de circulation.
00:08:58 Pas de gros ralentissements.
00:09:00 À vous signaler les actuelles, je dirais,
00:09:03 direction la Hague, entre Beaumont et Branville toujours.
00:09:06 Les mêmes ralentissements.
00:09:08 Je vous rappelle qu'il y a quelques zones de travaux.
00:09:10 On signale aussi un animal mort à l'entrée de Beaumont.
00:09:13 Ça ne fait pas de ralentissement.
00:09:16 Je suis en train de regarder sur quelle voie.
00:09:18 A priori, c'est sur votre voie de droite.
00:09:20 Pas de ralentissement, faites donc attention quand même.
00:09:22 Et puis en ce qui concerne Cherbourg, pas de gros ralentissements.
00:09:25 Par contre, toujours des travaux prévus pour le BNG à partir de lundi
00:09:29 jusqu'à la fin de la semaine prochaine.
00:09:31 Ce sera route des Fourches.
00:09:32 Une déviation sera mise en place évidemment.
00:09:34 On fera le point ensemble.
00:09:36 0233 23 13 23 pour vos conditions de circulation.
00:09:40 C'est à 9h.
00:09:41 15 jours !
00:09:47 15 jours durant les agriculteurs, agricultrices se sont mobilisés.
00:09:52 Les manifestations ne sont plus, mais la grogne, si.
00:09:56 Matina le spécial ce matin, agriculture,
00:09:59 en direct d'une ferme à Haumontville-la-Petite.
00:10:02 Angoisse, action, prix du lait.
00:10:04 C'est notre sujet avec nos invités jusqu'à 9h.
00:10:07 Nous sommes en direct de cette ferme.
00:10:09 C'est la radio France Bleu Cotentin.
00:10:10 Si vous ne le savez pas, qui est proche de vos préoccupations du quotidien.
00:10:14 Pour l'instant, il est 7h10.
00:10:16 C'est un ordinateur.
00:10:18 Tobicha.
00:10:19 Tobicha, oui.
00:10:20 L'ancêtre du réseau social, c'est le bistrot.
00:10:24 Faut que je m'enlève sur Internet.
00:10:25 Merci Internet.
00:10:26 Pas de quoi, bébé.
00:10:27 Le Tobicha, je l'aime bien.
00:10:29 Je ne sais pas pourquoi, mais je l'aime bien.
00:10:30 Je l'adore.
00:10:31 C'est très net votre rendez-vous.
00:10:32 Du net là où ça buzz le matin sur la toile, les réseaux sociaux.
00:10:36 Pierre, il a 100 ans et toujours la flamme.
00:10:39 Lui, c'est Charles Coste.
00:10:40 Il est né le 8 février 1924 à Aulioul.
00:10:43 C'est dans le Var et sur l'application Ici.
00:10:46 Vous pouvez retrouver un article de nos collègues de France Bleu Provence
00:10:49 consacré à cet ancien champion cycliste.
00:10:51 Vous allez me dire, ok, c'est un centenaire, il y en a de plus en plus.
00:10:54 Mais qu'est-ce qu'il a de spécial, lui ?
00:10:56 Notre cher Charles Coste sera le doyen des champions olympiques français encore en vie.
00:11:01 Il a remporté l'or par équipe aux JO de Londres en 1948 en cyclisme sur piste.
00:11:07 C'était d'ailleurs le capitaine de l'équipe de France.
00:11:09 Et aujourd'hui, le centenaire est comme un gamin, honoré d'être un des relayeurs de la flamme.
00:11:13 Je dis oui tout de suite.
00:11:15 Aucune précision.
00:11:17 De toute façon, j'ai des difficultés pour marcher.
00:11:20 Je pourrais apporter la flamme que pendant quelques mètres.
00:11:24 Alors, il ne sait pas encore son parcours, mais il fera peut-être que 24 mètres le 26 juillet prochain.
00:11:30 Parce que ce papy a une histoire avec le 24.
00:11:32 Il est né en 1924, il est porteur de la flamme pour les JO de 2024.
00:11:37 Et il a été champion olympique à 24 ans.
00:11:40 L'autre symbole, c'est pour sa commune varoise d'Olioul.
00:11:43 Puisque le 10 mai prochain, elle aura aussi le Benjamin, le plus jeune relayeur du flambeau olympique.
00:11:49 C'est Antoine Avati, il a 13 ans.
00:11:51 Il y a plein de symboles derrière cette belle histoire.
00:11:54 Donc aujourd'hui, les bougies avant la flamme pour Charles Coste, 100 ans.
00:11:58 Bon anniversaire à lui.
00:11:59 Mais on n'oublie pas, dans la manche, on a aussi un centenaire qui va porter la flamme.
00:12:03 Roger Lebranchus, 101 ans, habitant d'Agoncoutinville, qui est un ancien champion d'aviron.
00:12:09 Nous aussi, on a des centenaires et des champions qui vont porter la flamme olympique.
00:12:14 Caroline Nassé, c'est une première.
00:12:16 Justement, on parle de champions.
00:12:17 C'est la première des étoiles de l'Europe.
00:12:20 Mais qu'est-ce que c'est, vous allez me dire ?
00:12:22 Les étoiles de l'Europe en Normandie.
00:12:25 C'est sur France prend Présentation, EC Europa que j'ai trouvé ça.
00:12:29 On est en mode un petit peu Hollywood ce matin.
00:12:32 C'est un événement qui est ouvert à l'ensemble des projets normands,
00:12:35 cofinancés par des fonds européens, gérés par la région.
00:12:38 Le but, c'est de les mettre en avant.
00:12:39 Il y a 7 catégories pour pouvoir présenter son projet et gagner peut-être une petite coupe
00:12:44 ou alors une petite statuette, je me reviens.
00:12:46 Alors il y a Recherche et Innovation, Numérique, Transition, Patrimoine, Territoire par exemple,
00:12:50 Agriculture et Pêche, comme ça nous parle aujourd'hui.
00:12:53 Les candidatures sont déjà faites, mais on va savoir le 4 juillet prochain
00:12:58 au Centre des Congrès à Caen, qui seront les finalistes, qui vont gagner justement.
00:13:02 Il y aura peut-être des manchois, qui sait ?
00:13:04 Oh, j'espère bien !
00:13:05 Il y a des associations, entreprises, collectivités,
00:13:07 plein de gens qui y ont participé justement, qui ont posé leurs candidatures.
00:13:10 Et il y aura même un prix coup de cœur qui sera décerné par vous, le public,
00:13:15 le jour de la cérémonie.
00:13:16 Donc si vous avez envie de vous la jouer Hollywood, de mettre vos paillettes,
00:13:19 vous pourrez donc le 4 juillet 2024, cette année, à Caen, découvrir tout ça.
00:13:25 On espère qu'on aura des lauréats encore manchois, c'est quand même la classe dis donc !
00:13:30 Carrément !
00:13:31 Franchement, c'est sur donc eceuropa.eu et donc à découvrir.
00:13:35 Allez-y, c'est la première des étoiles de l'Europe en Normandie.
00:13:38 Lui aussi.
00:13:39 Or, il lui a une petite coupette, la coupette d'à votre service.
00:13:43 C'est tous les jours de 9h à 10h, à votre service,
00:13:46 votre émission qui vous rend bien des services.
00:13:48 Bonjour Yannick Leflore.
00:13:49 Bonjour Caroline.
00:13:50 Et aujourd'hui, on va rénover.
00:13:52 C'est ça, rénovons nos maisons, pour notre bien-être, pour faire des économies d'énergie,
00:13:58 pour notre résidence principale ou secondaire.
00:14:00 Mais tout cela coûte des sous.
00:14:02 Et justement, il existe des aides, des aides pour vous aider à rénover.
00:14:05 Alors, tous les travaux ne sont pas concernés, et puis ces aides sont multiples,
00:14:09 elles émanent souvent de différentes administrations.
00:14:11 Alors, à quelle aide ai-je droit ? Comment les obtenir ?
00:14:14 Comment puis-je être accompagné également dans mon projet ?
00:14:17 Eh bien, on va parler de tout cela avec nos invités ce matin dès 9h.
00:14:19 Plein de questions à mon agicie. À tout à l'heure.
00:14:21 À tout à l'heure.
00:14:22 On va pouvoir cuisiner ensemble.
00:14:31 Eh bien, écoute, avec grand plaisir.
00:14:32 On y va ?
00:14:33 Tu me laisses faire le flambage ?
00:14:34 Tu prends un dessert déjà un peu abusé, et par-dessus, tu mets un dessert encore plus abusé.
00:14:39 Tu peux goûter, c'est bon.
00:14:41 Non, c'est pas bon, mais…
00:14:42 T'es prêt ? Allez.
00:14:43 L'art de composer en harmonie.
00:14:46 Le goût des rencontres à savourer chaque samedi à 11h15 sur France 3 Normandie.
00:14:51 Elle est spéciale, spéciale cette matinale.
00:15:01 Jusqu'à 9h, nous sommes en direct d'une ferme.
00:15:04 Et, évidemment, retour ce matin, vous l'entendez derrière moi.
00:15:07 Retour à la ferme du Val des Poètes, à Haumontville-la-Petite.
00:15:12 Cette fois-ci, en compagnie du secrétaire général adjoint de la section chère bourgeoise de la FDSEA.
00:15:18 On va revenir, Benoît Martin, sur la colère qui s'est exprimée dans le monde agricole.
00:15:21 Et sur la suite, maintenant.
00:15:23 Effectivement, avec Frédéric Revelle, deuxième invité ce matin de cette matinale spéciale.
00:15:27 Bonjour.
00:15:28 Bonjour.
00:15:29 Vous êtes éleveur laitier à Roville-la-Bigot.
00:15:31 Vous étiez sur les actions des agriculteurs ces 15 derniers jours.
00:15:35 Elles se sont arrêtées avec les annonces, les premières annonces du gouvernement.
00:15:39 Vous les jugez comment, d'ailleurs, ces annonces ?
00:15:41 Pas mal de choses, quand même.
00:15:44 Au niveau du GNR, déjà.
00:15:46 Oui, c'est le diesel, finalement, pour les tracteurs.
00:15:51 C'est un acquis, déjà.
00:15:52 Après, tout ce qui est normes, aussi.
00:15:54 Beaucoup d'évolutions.
00:15:56 Beaucoup de choses à trier, aussi.
00:15:58 Beaucoup de choses à trier.
00:15:59 On va évoquer certains de ces points.
00:16:00 La loi EGalim, par exemple.
00:16:01 Cette loi qui devait permettre de fixer des prix rémunérateurs pour tous les acteurs de la filière,
00:16:07 et notamment les agriculteurs.
00:16:08 Quelques années après sa mise en place, voulue par Stéphane Travers,
00:16:12 le ministre Manchois, à l'époque de l'agriculture,
00:16:14 vous la jugez comment ?
00:16:16 Et on annonce des contrôles supplémentaires.
00:16:18 Est-ce que ça va dans le bon sens ?
00:16:19 Pour moi, ça peut aller dans le bon sens.
00:16:21 Mais c'est une loi qui...
00:16:24 Il faut une application dure, ferme, par rapport aux...
00:16:28 Vous m'entendez ?
00:16:31 Oui, on vous entend.
00:16:32 Par rapport aux distributeurs et à la transformation.
00:16:35 Et voilà, s'il y a une loi, si les règles sont...
00:16:40 Ça, ça doit porter ses fruits.
00:16:42 Donc les contrôles vont dans le bon sens.
00:16:44 Il faut plus de contrôles, plus de moyens pour assurer que les prix sont rémunérateurs pour tous.
00:16:48 Il le faut sur les exploitations.
00:16:50 C'est indispensable.
00:16:52 Nous, ce qu'on veut, c'est un prix.
00:16:54 Des primes et des subventions, on n'en a pas besoin.
00:16:56 On veut du prix.
00:16:57 Il y a quelques jours, Stéphane Travers, dont je parlais,
00:17:00 nous disait qu'il était en faveur de nouveaux états généraux de l'alimentation.
00:17:04 Ce qu'il avait mis en place, justement, lorsqu'il était au ministère.
00:17:07 Est-ce que c'est quelque chose, selon vous, de nécessaire ?
00:17:10 Que tout le monde, tous les acteurs de la filière se retrouvent
00:17:12 et qu'on puisse discuter de façon peut-être pacifiée ?
00:17:15 C'est possible, mais par contre,
00:17:18 quand on voit les relations entre la grande distribution et les transformateurs,
00:17:22 c'est toujours la guerre pour les prix.
00:17:25 Ça vous paraît compliqué de se mettre autour de la table ?
00:17:27 Oui, oui, oui.
00:17:28 Que les trois soient autour de la table, pour moi, je veux bien, mais...
00:17:31 Ça sera difficile.
00:17:33 Alors, il y a des avancées sur les normes, en tout cas du point de vue des agriculteurs,
00:17:37 avec un certain nombre de freins mis sur l'application des certaines normes,
00:17:43 notamment dans le domaine environnemental.
00:17:46 Est-ce que ça, c'était pour vous une condition sine qua non
00:17:50 pour stopper justement le mouvement ?
00:17:52 Et est-ce que c'est une bonne chose ?
00:17:54 Peut-être pas pour stopper le mouvement, mais il fallait qu'on en parle,
00:17:57 parce que c'est des choses qui sont, sur nos exploitations, insupportables.
00:18:01 Quand on voit les dimensions de parcelles qu'on exploite dans le Nord-Quentin,
00:18:05 enfin, on ne peut pas, ça ne peut pas tenir.
00:18:08 Là, je suis venu chez, comment il s'appelle ?
00:18:10 Chez Nicolas.
00:18:11 Chez Nicolas, quand il nous accueille aujourd'hui,
00:18:13 les dimensions de parcelles autour de chez lui, les accès aux fermes,
00:18:16 enfin, en 2024, c'est plus gérable.
00:18:20 Ça rend l'exploitation d'une ferme très compliquée.
00:18:22 Et puis la transmission, derrière, installer des jeunes sur des exploitations comme ça,
00:18:27 pour moi, c'est compliqué par rapport à d'autres systèmes.
00:18:30 Oui, vous justement, vous êtes en GAEC sur Robil et Labigo,
00:18:33 vous y pensez, ça, à ceux qui vont vous prendre à la relève, si j'ose dire ?
00:18:39 Peut-être votre neveu, je crois ?
00:18:41 Oui, il y a un projet d'installation de neveu,
00:18:44 mais c'est vrai qu'avec toutes ces contraintes qu'on a,
00:18:48 ça donne un frein, ça nous freine un peu dans l'installation.
00:18:53 Et c'est dommageable pour lui.
00:18:55 Oui, parce que c'est quoi, essentiellement, la problématique pour lui ?
00:18:59 C'est le coût que ça représente de s'installer ?
00:19:01 Le coût, la rémunération, c'est surtout la rémunération,
00:19:04 et après, c'est toutes les contraintes qu'on a.
00:19:07 On a l'impression d'être des escrocs.
00:19:10 Il faut se justifier de tout, dès qu'on sort avec un pulvérisateur ou une tonalisier.
00:19:17 Donc, à vous entendre, la colère, elle est peut-être retombée ces derniers jours,
00:19:22 mais elle n'est pas totalement éteinte ?
00:19:25 Si il n'y a pas du mieux dans les trésoreries d'exploitation,
00:19:28 on reviendra sur les routes ou ailleurs.
00:19:31 Et vous attendez plus encore du gouvernement d'autres annonces ?
00:19:35 Il faut que ça retombe dans les trésoreries d'exploitation.
00:19:38 Pour l'instant, il n'y a rien qui est revenu. Il faut que ça bouge.
00:19:41 Merci beaucoup Frédéric Revelle, membre de la FDSEA ici dans le Nord-Cotentin.
00:19:46 Merci d'avoir fait le déplacement jusqu'à cette ferme du Val-des-Pouettes
00:19:49 pour évoquer cette situation.
00:19:51 Merci à vous, merci à les écouteurs.
00:19:52 Merci à lui évidemment. Voilà, Caroline, je vous rends temporairement la parole.
00:19:55 Oui, temporairement, effectivement, avec toujours les petits piu-piu derrière,
00:19:58 c'est plutôt pas mal, on aime bien.
00:20:00 En direct donc de cette ferme du Val-des-Pouettes à Haumontville-la-Petite,
00:20:05 je vous rappelle aussi que vous pouvez avoir la parole comme tous les matins
00:20:08 au 02.33.23.13.23 sur votre propre consommation.
00:20:12 Vous pouvez aussi nous appeler maintenant.
00:20:14 Faut-il purement et simplement interdire les produits agricoles qui proviennent de l'étranger
00:20:18 pour pouvoir justement soutenir nos producteurs et agriculteurs ?
00:20:21 Eh bien, appelez-nous, donnez-nous votre avis.
00:20:23 À 7h20, vous pouvez aussi utiliser ce même numéro pour jouer avec nous.
00:20:30 Au 02.33.23.13.23, on joue ensemble pour le Mug Magique.
00:20:35 Il a quoi de magique ce Mug ?
00:20:37 Vous mettez votre boisson chaude dedans, celle que vous préférez le matin,
00:20:40 le lait chaud juste peut-être,
00:20:42 ou alors de l'eau chaude pour faire du thé, je ne sais pas, du café si vous voulez, du chocolat, bref.
00:20:47 Et d'un seul coup, vous avez le logo France Bleu Cotentin qui apparaît comme par magie.
00:20:52 C'est pour ça qu'il est magique ce Mug.
00:20:54 Vous le voulez, 02.33.23.13.23 ?
00:20:56 Une énigme à la clé. Salut, OK France Bleu.
00:20:58 Coucou, n'oublie pas d'ajouter une pincée de folie à cette journée,
00:21:02 c'est la meilleure recette pour le succès.
00:21:04 Ouais, pas fou. Alors, quelle est l'énigme du jour ?
00:21:06 Je suis un symbole d'amour avec des pétales délicats.
00:21:10 Offerte le jour de la Saint-Valentin avec tendresse,
00:21:13 je symbolise la passion, quel est ce bouquet qui parle le langage du cœur ?
00:21:18 Alors, c'est une fleur.
00:21:20 Fleur de la Saint-Valentin, je ne dis pas plus.
00:21:23 Fleur de la Saint-Valentin.
00:21:24 02.33.23.13.23, à gagner ce matin le Mug magique.
00:21:28 On parle d'amour, ça tombe bien.
00:21:30 Avec Christophe Maé aussi sur France Bleu Cotentin.
00:21:33 On s'attache.
00:21:35 J'ai pas de style, pourtant pas hostile,
00:21:40 mais c'est pas pour moi le costard uniforme.
00:21:45 J'ai pas l'intégrale du genre idéal,
00:21:50 j'aurais toujours l'impression qu'on m'espionne.
00:21:54 Pourtant pas contre l'amour, je sais même plus tant pour.
00:21:59 Mais c'est pas pour autant qu'il faut qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
00:22:07 avec une flèche qui nous illusionne.
00:22:11 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne,
00:22:16 mais rien n'empêche que l'on s'abandonne.
00:22:21 Non.
00:22:22 D'un chef de file, j'en ai pas le profil,
00:22:29 mais sur l'oreiller j'aime pas qu'on me questionne.
00:22:33 Je suis pas de tiens de bande, entourée de belles blondes.
00:22:38 J'en dis même pas les hommes qui me kiffent à Bouillon.
00:22:43 Pourtant pas contre l'amour, j'entends plutôt mon brou.
00:22:48 Mais c'est pas pour autant qu'il faut qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
00:22:55 avec une flèche qui nous illusionne.
00:22:59 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne,
00:23:04 mais rien n'empêche que l'on s'abandonne.
00:23:09 Non.
00:23:10 On le sait bien, le quotidien ça nous tue, ça nous tient, ça nous fait mal.
00:23:17 T'es pas rien de plus normal.
00:23:20 Mais tu t'enfiles dans la fille et faut pas que tu dépasses.
00:23:23 À chaque fois que tu es au ski, mais t'es qui ? T'es pas normal.
00:23:30 On s'attache et on s'empoisonne avec une flèche qui nous illusionne.
00:23:38 Faut pas que l'on s'attache et qu'on s'empoisonne,
00:23:43 mais rien n'empêche que l'on s'abandonne.
00:23:48 Non.
00:23:49 On s'attache et qu'on s'empoisonne avec une flèche qui nous illusionne.
00:23:57 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne,
00:24:02 mais rien n'empêche que l'on s'abandonne.
00:24:07 Non.
00:24:08 Non, non, bah non, bah oui parce qu'elle fait que de partir dans ce titre, son amoureuse.
00:24:14 Donc finalement elle se dit "je suis pas James Bond, je peux pas la regarder, je peux pas tant pis".
00:24:18 Christophe Maé sur France Bleu Cotentin, on s'attache.
00:24:21 Justement parle d'amour.
00:24:22 Bonjour Dominique.
00:24:23 Oui bonjour.
00:24:24 Dominique de Bricbeau, comment ça va ?
00:24:26 Ça va bien.
00:24:27 Ça a l'air dis donc la patate, dès le matin à 7h24.
00:24:31 Ah bah oui.
00:24:32 Alors vous êtes quoi Dominique, café, thé le matin, vous préférez quoi ?
00:24:36 Comment ?
00:24:37 Vous préférez quoi comme boisson chaude le matin Dominique ?
00:24:40 Café.
00:24:41 Café.
00:24:42 Ah oui.
00:24:43 C'est catégorique, café.
00:24:44 Un seul café ou douze cafés ?
00:24:46 Plusieurs cafés.
00:24:48 Plusieurs cafés.
00:24:49 Avec le même magique France Bleu Cotentin, il serait encore meilleur ce café.
00:24:53 Voilà.
00:24:54 Bah oui, mais pour ça, on a une énigme qui parle de Saint Valentin, écoutez bien.
00:24:58 Je suis un symbole d'amour avec des pétales délicats.
00:25:02 Offerte le jour de la Saint Valentin avec tendresse, je symbolise la passion.
00:25:07 Quel est ce bouquet qui parle le langage du cœur ?
00:25:10 Un bouquet de quoi ?
00:25:12 Alors, OK France Bleu, les roses.
00:25:15 Elles sont belles, elles sont blanches, rouges, même parfois noires.
00:25:19 Voici les roses.
00:25:21 Eh oui, les roses qui vous font gagner le mug magique.
00:25:24 Bravo Dominique.
00:25:25 Merci.
00:25:26 Mais avec grand plaisir.
00:25:28 Vous avez déjà pris votre café ?
00:25:29 Ah oui.
00:25:30 Oh bah il est en train de déjeuner.
00:25:32 Vous êtes levé depuis combien de temps Dominique ?
00:25:35 Oh ça fait deux heures que je suis debout.
00:25:37 Oh bah quand même, bonne idée.
00:25:39 Et vous avez le bon réflexe de vous réveiller avec France Bleu Cotentin.
00:25:41 Bravo Dominique.
00:25:42 Voilà.
00:25:43 Eh bah écoutez, passez une bonne journée.
00:25:45 A vous aussi, merci.
00:25:46 A très très bientôt sur France Bleu Cotentin.
00:25:48 7h25, toute la matinée, aujourd'hui jusqu'à 9h, nous sommes en direct de la ferme du Val des Poètes.
00:25:55 C'est à Haumontville.
00:25:57 On découvre cette ferme avec aussi notre baladeur Emmanuel Gouache en direct de cette ferme.
00:26:02 Bonjour Manu.
00:26:03 Oui bonjour Caro, bonjour à toutes et à tous.
00:26:06 Oui effectivement, on est juste à côté de cette salle de traite dans laquelle on va entrer dans quelques instants
00:26:12 puisque c'est le moment de la traite.
00:26:15 En fait là ça y est, c'est parti.
00:26:17 Eh oui, entre 7h et 7h30, c'est sortir les vaches du couchage, les rentrer dans la salle de traite et attaquer la traite du matin.
00:26:26 Comme tous les jours.
00:26:27 Et donc on est avec Nicolas qui est le propriétaire de cette ferme.
00:26:31 Nous sommes également avec votre belle-fille Elsa, c'est bien ça, je me trompe pas ?
00:26:36 Qui sera... je me trompe ?
00:26:38 Non, non, non, c'est Elsa, ma belle-fille et salarié.
00:26:40 Elsa, et donc bonjour Elsa.
00:26:42 Bonjour.
00:26:43 On aura l'occasion de se parler aussi tout à l'heure.
00:26:45 Nicolas, là c'est le moment de... c'est le début de la journée finalement.
00:26:48 Est-ce que avec les difficultés dont on parle beaucoup en ce moment,
00:26:53 ressenties par le monde agricole, c'est plus difficile aujourd'hui de se lever qu'hier, il y a quelque temps ?
00:26:59 Non, non.
00:27:01 Le matin, quand on a mis son métier, qu'on est passionné par l'élevage, on y va.
00:27:07 Même si le problème, la difficulté, c'est quand il pleut, on se dit "encore de la pluie, deux mois de pluie".
00:27:13 Sinon pour l'élevage, non, j'ai pas de problème à venir à l'exploitation.
00:27:17 Non, non, non, c'est du bonheur.
00:27:18 Bon c'est ça, aujourd'hui c'est pas gâté, le temps ça pleut.
00:27:21 Ouais, ouais, on est reparti pour une période humide, ça va encore nous changer dans nos plans de travail dans les champs.
00:27:27 Mais il faut attendre le printemps avec patience.
00:27:31 Donc là on va aller à la traite dans quelques instants, on va aller à la rencontre des vaches.
00:27:35 Les vaches aussi elles nous attendent, quand on est arrivés tout à l'heure, elles étaient là, elles attendaient.
00:27:38 Ah ouais, elles sont réglées comme du papier musique, elles connaissent les heures de traite.
00:27:43 Quand on arrive, il y en a quelques-unes qui attendent auprès de la salle de traite pour se faire traire.
00:27:47 Donc là on vient récolter ce lait que vous allez vendre, que vous vendez à qui ?
00:27:52 Alors moi je suis adhérent à la coopérative "Lait Maître Lecce", qui collecte mon lait, c'est Campagne de France, les produits frais Campagne de France.
00:28:00 Et alors ce qu'on se dit beaucoup à chaque fois, et la discussion elle tourne souvent autour de ça, c'est qu'en fait le prix du lait, ça vous avez pas la main dessus.
00:28:07 Mais c'est vrai que depuis très longtemps votre papa qui tenait la ferme aussi avait pas la main sur le prix.
00:28:12 Ouais, c'est peut-être la seule profession où on ne maîtrise pas nos prix de vente, que ce soit la viande ou le lait.
00:28:17 On nous impose un prix, ça sera 40 centimes du litre, c'est 3 kilos la viande vif, mais on ne maîtrise pas le prix, on peut même plus le négocier quasiment.
00:28:28 Et c'est ça aussi sans doute une des difficultés, parce que voilà, un tarif un petit peu plus élevé, ça vous permettrait peut-être d'embaucher, d'être un petit peu plus à l'aise, et de pouvoir être zen avec des salariés par exemple.
00:28:40 Oui, la profession je pense qu'elle ne demande pas une augmentation faramineuse, mais seulement 4 centimes du litre de lait, c'est énorme pour une exploitation.
00:28:48 Ça permettrait d'améliorer notre produit, et en face ça nous donnerait une liberté financière, ça permettrait d'embaucher peut-être davantage les salariés, mieux les rémunérer,
00:29:00 parce que si on veut avoir des salariés aujourd'hui, face à la concurrence industrielle à côté où les salaires sont bons, il faut qu'on puisse au moins payer les salariés 1 800, 2 000 euros par mois.
00:29:13 On va aller à la traite en tout cas.
00:29:15 On va aller à la traite, et justement Manu on va aussi écouter ses revendications, la mobilisation, la suite aussi, c'est votre matinal spécial agriculture sur France Bleu Cotentin,
00:29:27 j'allais dire quotidien, mais c'est presque ça, puisqu'on est au plus près de votre quotidien, donc c'est France Bleu Cotentin.
00:29:32 Depuis tout petit j'ai envie de raconter des histoires avec des images.
00:29:45 J'ai raté la FEMIS d'une place l'année dernière.
00:29:48 Vous allez le repasser ou vous faites autrement ?
00:29:51 C'est un sacré concours et compliqué, il y a des grands cinéastes qui ne l'ont jamais eu la FEMIS.
00:29:55 Pas besoin de faire des écoles, de passer par la voie classique pour faire des choses.
00:30:01 J'ai envoyé une vingtaine de lettres pour choper des stages.
00:30:09 J'ai demandé au régi, j'ai demandé au machino, je pense qu'il faut que je fasse tout, que je touche à tout.
00:30:13 Les gélates que tu prends, elles coûtent assez cher.
00:30:16 Ah excuse-moi on m'appelle.
00:30:17 Il faudrait que tu fasses les stages de régi.
00:30:19 Les stages pour Louis j'écoute.
00:30:20 Vaut mieux être à la technique et regarder et apprendre plutôt qu'être figurant.
00:30:23 Il y a cette belle fenêtre qui s'appelle internet où tu peux exposer tes travaux au monde entier.
00:30:28 Le premier talent c'est l'envie.
00:30:30 C'est drôle, je devais passer par la grande porte, j'en ai ouvert plein de petites.
00:30:35 Maintenant je sais comment faire.
00:30:37 Je connais personne. Votre documentaire ce soir à 23h sur France 3 Normandie.
00:30:48 Vous êtes sur France Bleu Cotentin, France 3 Normandie. Nous sommes le 8 février. Bonne fête aux Jacqueline.
00:30:54 Bonne fête à vous Jacqueline.
00:30:56 A 7h30, sortez peut-être le parapluie mais j'espère pour vous qu'il est assez résistant.
00:31:01 Puisqu'il va y avoir pas mal de vent, nous sommes actuellement en vigilance jaune pour ce vent douceur.
00:31:05 Toujours sous la grisaille quand même.
00:31:07 Jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi. Pour l'instant il fait 11 à Vranches et à Barfleur.
00:31:11 A 7h30 c'est donc le journal présenté par Jacqueline Fardel.
00:31:16 Les agriculteurs ont levé les blocages mais le malaise ne s'est pas dissipé.
00:31:19 Preuve encore aujourd'hui avec cette action des agriculteurs de Westelay.
00:31:22 En action dans le Sud-Mange, dans leur collimateur Savantia, le deuxième fromager français.
00:31:26 Ils refusent un nouveau contrat cadre à un millier des éleveurs avec lesquels ils travaillent.
00:31:30 Mobilisation prévue donc aujourd'hui, notamment devant un des sites du groupe à Saint-Briçanc-Auclès en Ile-et-Vilaine.
00:31:36 Les annonces du gouvernement qui sont donc loin d'avoir réglé tous les problèmes.
00:31:39 Il faut que ça change, nous disait il y a un instant Frédéric Revais de la FDSEA.
00:31:42 Si ça ne va pas mieux côté trésorerie, les agriculteurs redescendront sur les routes.
00:31:46 La colère qui n'est pas retombée, alors comment sortir de cette crise du secteur agricole ?
00:31:50 On ouvre le débat ce matin sur France Bleu Cotentin.
00:31:52 Bonjour Antoine Liffaut.
00:31:54 Bonjour Jacqueline.
00:31:55 Vous êtes ce matin auprès des principaux concernés dans une exploitation de la hague,
00:31:58 la ferme du Val des Poêtes, pour une matinale spéciale jusqu'à 9h.
00:32:02 Oui, autour de trois thématiques.
00:32:03 La première, la mobilisation.
00:32:05 Les syndicats parfois dépassés par leur base.
00:32:08 Un mouvement qui s'est arrêté trop tôt pour certains.
00:32:11 « Nous n'avons entendu aucune annonce sur le lait », me disait l'un d'entre eux.
00:32:14 Le salon de l'agriculture approche.
00:32:16 Pour le moment, ils sont rentrés sur leurs exploitations.
00:32:19 Mais pour combien de temps ?
00:32:20 La seconde, le manger mieux, comme un manger français aujourd'hui.
00:32:23 Et pourquoi pas manger bio, sans exploser le porte-monnaie ?
00:32:26 Les producteurs bio manifestaient hier devant l'Assemblée Nationale.
00:32:30 Ils estiment leur perte à 500 millions d'euros en deux ans à cause de l'inflation.
00:32:34 Et oui, pas toujours simple de faire attention à son budget et à son assiette.
00:32:38 Et puis, dernière thématique, l'avenir du monde agricole.
00:32:41 Tournons-nous vers demain.
00:32:42 Comment transmettre une ferme aujourd'hui ?
00:32:44 Comment la reprendre et avoir envie ?
00:32:46 Un tiers des exploitations changeront de main d'ici dix ans.
00:32:49 Nous en parlons ensemble, toute la matinée, sur France Bleu Cotentin.
00:32:52 Avec vous Antoine Lifoux, avec Benoît Martin, sur place également dans cette exploitation de la hague matinale spéciale, jusqu'à 9h.
00:32:58 Avec dans un instant, un nouvel invité, Sylvain Legrand, président du groupe producteur légumes de la Manche et des maraîchers à côté de Barfleur.
00:33:04 Et vous prenez la parole, vous aussi, sur une des questions de cette crise, les produits étrangers dans les rayons qui concurrencent les produits agricoles français.
00:33:12 Faudrait-il les interdire ? C'est vous qui avez la parole dans quelques minutes.
00:33:16 Appelez-nous dès maintenant au 02 33 23 13 23.
00:33:19 Un homme de 27 ans a perdu le contrôle de sa camionnette hier sur la route de la Liberté à Colombes, au sud de Villieu-les-Poils.
00:33:25 L'automobiliste est décédé malgré l'intervention des secours 13 pompiers sur place.
00:33:29 Où doit passer le contournement routier sud-ouest de Cherbourg ?
00:33:33 La question est sur la table depuis maintenant 30 ans.
00:33:35 Le projet est relancé. La population invitée à donner son avis, dès le 26 février jusqu'au 15 avril.
00:33:41 6 tracés sont proposés à retrouver sur affrancebleu.fr.
00:33:45 Un vol massif de données dans le secteur des complémentaires santé.
00:33:48 33 millions de personnes touchées.
00:33:50 Des états civils, des dates de naissance ou des numéros de sécurité sociale ont été subtilisés.
00:33:54 Mais a priori pas d'informations bancaires ou de données médicales.
00:33:57 La CNIL, le gendarme de la vie privée numérique, a ouvert une enquête.
00:34:00 François Bayrou sème la zizanie dans le camp présidentiel.
00:34:03 Il ne sera pas ministre de Gabriel Attal.
00:34:05 Le président du MoDem l'a annoncé hier alors que son nom circulait,
00:34:08 notamment pour occuper le ministère de l'Education nationale.
00:34:11 Mais il claque la porte d'un gouvernement avant même d'y entrer.
00:34:15 Il faut dire, Cyril Ardaud, que le patron du parti centriste avait à plusieurs reprises critiqué le jeune Premier ministre.
00:34:20 Le divorce semble donc désormais consommé.
00:34:23 Pas d'accord profond sur la politique à suivre.
00:34:26 Ce sont les mots de François Bayrou qui fait le constat d'un gouffre entre la province et Paris.
00:34:31 Après 48 heures de négociations, il s'est rendu à l'évidence,
00:34:35 impossible de tomber d'accord avec Gabriel Attal,
00:34:38 dont il avait publiquement mis en doute l'expérience
00:34:40 et critiqué la structure trop à droite de son gouvernement.
00:34:43 Le patron du MoDem se voyait à une fonction clé, l'éducation,
00:34:47 ministère dans la tourmente après la polémique Oudé à Castera,
00:34:50 ou à la réforme de l'Etat, il s'est vu proposer les armées.
00:34:53 Autre désaccord, le nombre de ministères pour son parti.
00:34:56 Il en voulait 6, Emmanuel Macron ne lui en a proposé que 4.
00:35:00 Alors après cette déflagration, quel avenir pour l'alliance entre le MoDem,
00:35:04 qui pèse une cinquantaine de députés, et le parti présidentiel,
00:35:07 fragile à l'Assemblée nationale ?
00:35:09 Sur ce point, les élus centristes réunis hier soir sont clairs, on reste dans la majorité.
00:35:14 Le remaniement qu'on attend maintenant depuis lundi et un an,
00:35:17 circule désormais pour le poste de ministre de l'Education nationale,
00:35:20 l'ancien ministre de la Justice, Nicole Belloubet.
00:35:23 Et en attendant le remaniement, le Premier ministre sur le terrain,
00:35:26 dans le Pas-de-Calais, aujourd'hui, un mois après sa première visite
00:35:29 auprès des sinistrés des inondations, le département est en vigilance orange pour cru.
00:35:33 De nouvelles inondations alors que janvier 2024 a été le mois de janvier
00:35:37 le plus chaud de l'histoire dans le monde.
00:35:40 Record mensuel de chaleur battue pour le 8ème mois consécutif,
00:35:43 selon le nouveau rapport de l'Observatoire européen Copernicus.
00:35:46 Une belle reconnaissance pour Bernard Covin,
00:35:49 quelques mois après avoir quitté la présidence de la Cité de la Mer à Cherbourg.
00:35:52 Il reçoit ce soir le prix de l'Institut de la Mer,
00:35:55 prix décerné depuis plus de 20 ans à ceux qui œuvrent pour la protection,
00:35:58 la reconnaissance, le rayonnement de la mer ou des activités marines.
00:36:01 Bernard Covin qui partagera ce titre avec le directeur du Musée national de la Marine,
00:36:05 Vincent Compredon.
00:36:07 Oui, c'est pas terrible aujourd'hui, mais il fait toujours très très doux.
00:36:14 Oui, c'est ce qu'on disait.
00:36:16 La douceur jusqu'à 14 degrés toujours.
00:36:19 Et je suis en train de regarder pour ce week-end, ça dépassera aussi les 10 degrés.
00:36:22 Peut-être pas jusqu'à 14, mais ça reste quand même très très doux, il faut le noter.
00:36:25 Bon, on va au moins garder ce point positif.
00:36:28 Mais oui, oui, la grisaille par contre pour aujourd'hui,
00:36:31 avec cette vigilance jaune prévue par Météo France,
00:36:34 en raison de ce vent, des rafales jusqu'à 75 km/h,
00:36:37 notamment sur nos côtes.
00:36:39 Grisaille, pluie, peut-être quelques rares éclaircies
00:36:42 dans l'après-midi, nous dit Météo France.
00:36:45 Et cette douceur, pour l'instant, 11 à Branche-Relevé ou encore à Barfleur aussi.
00:36:48 11 à Montdebourg également, jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi.
00:36:53 Comptez par exemple 12 à Valogne, Barfleur ou encore 13 à Saint-Hilaire-du-Harcouy.
00:36:58 Les températures, largement en positive.
00:37:00 L'infotrafic 100% local avec Marie Automobile.
00:37:03 Votre concessionnaire Peugeot dans le Cotentin et sur MarieAutomobile.fr.
00:37:08 Vous êtes dans le camion de livraison, peut-être dans la voiture prête à déposer les enfants aussi.
00:37:12 Et bien, vous êtes actuellement ralenti des classiques, mais je vous les donne quand même.
00:37:16 A Cherbourg, direction par exemple la Glacerie, rue Lucet, vous êtes fortement ralenti en arrivant sur Cherbourg.
00:37:22 Rue des Tanneries aussi ou encore dans la Hague, entre Sainte-Croix jusqu'au niveau de Beaumont,
00:37:28 vous êtes pas mal nombreux et ralenti.
00:37:30 Notez qu'il y a toujours, vous me constatez, je vous le confirme,
00:37:33 il y a un animal mort ou du moins un danger.
00:37:35 J'avais un animal mort, là maintenant vous me mettez danger, si vous avez plus d'infos.
00:37:38 Sur la voie de droite, en arrivant à Beaumont.
00:37:40 Pour le reste, pas de grosses circulations sur Saint-Lô, pas de ralentissement.
00:37:44 Toujours par contre, des travaux à Pont-et-Berre.
00:37:46 Vous constatez d'autres ralentissements, zones de travaux.
00:37:49 Eh bien, dites-le nous, 0233 2313 23 le trafic, on le fait ensemble.
00:37:54 Vous l'avez peut-être entendu ou alors si vous venez d'arriver, je vous le dis, c'est un jeudi spécial pour aujourd'hui.
00:38:06 Matinée spéciale jusqu'à 9h en direct d'une ferme à Haumont-Ville-la-Petite.
00:38:11 On est ensemble au plus près des préoccupations du quotidien de nos agriculteurs agricultrices.
00:38:17 Et puis vos préoccupations à vous aussi.
00:38:20 Vous, quand vous faites vos courses au supermarché,
00:38:22 est-ce que vous avez ce réflexe de regarder la provenance des produits ?
00:38:26 J'espère que oui, peut-être que pas.
00:38:28 Ben dites-le nous.
00:38:29 Et justement, on vous pose la question, faut-il tout simplement,
00:38:32 pour aider nos agriculteurs agricultrices, supprimer les produits qui proviennent de l'étranger ?
00:38:37 Vous en pensez quoi ? Ça vous fait agir, je le sens.
00:38:39 Eh bien, allez-y, dites-le nous, 0233 2313 23, c'est le numéro pour votre discussion avec nous.
00:38:45 Et à 7h38, on repart justement en direct de cette ferme,
00:38:49 cette ferme qui a été reprise en 94, je suis en train de tout faire tomber dans le studio,
00:38:54 avec donc Nicolas et aussi sa belle-fille Elsa que vous nous avez présenté il y a quelques minutes, Manu.
00:38:59 En direct de cette ferme, c'est toujours le moment de la traite, là j'entends derrière un peu mal de bruit.
00:39:04 Oui, ben on est entrés dans la salle de traite, effectivement, ça y est, c'est parti, les vaches sont installées.
00:39:10 Alors Elsa est à côté de moi, vous me disiez tout à l'heure Elsa,
00:39:13 que vous connaissiez presque tous les noms de chaque vache qui se sont installées.
00:39:17 Par exemple, il y a qui là ?
00:39:18 Par exemple, là c'est Revitalise.
00:39:20 Revitalise, qui est plutôt sympa, qui a posé sa tête sur mon épaule tout à l'heure.
00:39:24 Donc j'ai l'impression que j'ai un ticket avec Revitalise.
00:39:28 Il y a qui d'autre aussi ?
00:39:30 Ben juste derrière il y a Omaha, après il y a Marcinic, voilà il y en a en tout 76 je crois.
00:39:38 Et vous connaissez tous les prénoms ?
00:39:40 Oui, oui, oui.
00:39:41 Et donc là c'est une période forcément toujours un peu particulière, la période de la traite,
00:39:45 c'est la journée qui démarre pour les vaches, pour vous, et puis c'est un moment où on les retrouve toutes.
00:39:51 J'imagine qu'on fait le tour un petit peu, on voit si tout le monde va bien.
00:39:54 Oui voilà, on check un peu tout, on regarde s'il n'y a pas de problème aux mamelles, aux pattes.
00:39:59 Les gestes techniques pour produire le travail qu'il y a à produire dans cette salle, c'est quoi en ce moment ?
00:40:07 On lave tous les traillons avec une lavette, on tire les premiers jets et après on branche la trailleuse.
00:40:14 Et puis c'est parti quoi, ça dure combien de temps ?
00:40:17 Par vache, je pense 5 minutes.
00:40:21 Il y a Nicolas qui est là toujours aussi.
00:40:24 On se disait qu'il y avait aussi tout à l'heure, on parlait des vaches,
00:40:27 on disait qu'il y en avait quelques-unes qui avaient fait des concours également.
00:40:30 Oui, oui, oui, parce qu'on est passionnés de race normande et de concours.
00:40:33 Mon père faisait un peu de concours et j'ai continué à faire des concours, voire plus que lui faisait.
00:40:39 Et puis Elsa motivée pour les faire, on y va toujours.
00:40:42 Et ça permet d'avoir des échanges avec les collègues et les voisins.
00:40:45 C'est ça, de croiser aussi les amis d'enfance, les collègues, de les retrouver,
00:40:51 de pouvoir discuter aussi de la situation.
00:40:53 Qu'est-ce qu'on se dit ? En ce moment il y avait la foire de la Chambre d'or il n'y a pas très longtemps à Montdebord.
00:40:58 On se dit quoi ?
00:40:59 En fait, lorsqu'on va sur des concours comme ça, on oublie un peu le quotidien.
00:41:04 On ne parle pas forcément des problèmes, on peut en parler un peu,
00:41:06 mais on parle plus à la limite des animaux, de la génétique.
00:41:09 Et puis on prend des nouvelles de nos voisins, copains, voire anciens collègues d'école.
00:41:15 Donc là, qu'est-ce qui se passe ? Elsa, vous faites quoi ?
00:41:19 Là, ça y est, toutes les vaches ont fini de traire,
00:41:21 donc on met le produit de trempage et on va le rouvrir.
00:41:24 C'est le produit de trempage ?
00:41:26 Oui, c'est ça.
00:41:27 On met ça sur les mamelles ?
00:41:28 Oui, sur les trillions, histoire de protéger le sphincter le temps qu'il se referme.
00:41:32 D'accord, très bien.
00:41:33 Manu, j'ai une question bête pour Elsa, que vous me donnerez la réponse tout à l'heure.
00:41:37 Mais elle a dit qu'elle savait toutes les reconnaître, 76, ça fait beaucoup.
00:41:40 Faudra qu'elle nous explique comment elle les reconnaît,
00:41:42 parce que moi je ne vois pas la différence entre toutes.
00:41:45 Faudra qu'elle nous explique, Manu.
00:41:47 On vous retrouve évidemment tout à l'heure pour cette découverte matinale spéciale,
00:41:52 jusqu'à 9h en direct de cette ferme du Mal des Poètes.
00:41:55 Nous sommes à Haumont-Gilles.
00:41:57 Dans quelques instants, on y retourne justement, avec vous aussi,
00:42:00 puisque vous avez la parole comme tous les matins.
00:42:02 0233 23 13 23.
00:42:04 Gardez la provenance de vos produits quand vous faites vos courses au supermarché.
00:42:07 Est-ce qu'il faudrait enlever tous les produits agricoles étrangers ?
00:42:10 C'est la question du jour, et vous pouvez y répondre dès maintenant.
00:42:13 Le temps d'écouter « Boys don't go » sur France Bleu que Tintin,
00:42:16 « Can't take my eyes off you ».
00:42:19 [Musique]
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00:44:16 [Musique]
00:44:22 [Musique]
00:44:27 [Musique]
00:44:34 On se balade dans une ville avec des pattes d'aisse.
00:44:37 « Boys don't go » sur France Bleu que Tintin,
00:44:39 « Can't take my eyes off you ».
00:44:41 Ici, matin, reviens dans un instant.
00:44:44 [Musique]
00:44:49 [Musique]
00:44:54 Stade 2, toujours au cœur du jeu,
00:45:00 tous les dimanches à 20h10 sur France 3
00:45:02 et sur la plateforme France.tv.
00:45:04 Le 6/9, France Bleu Cotentin.
00:45:09 C'est votre matinale, et elle est spéciale aujourd'hui,
00:45:15 jusqu'à 9h, matinale spéciale agriculture.
00:45:18 On vous pose la question, justement, à vous,
00:45:20 qui faites vos courses peut-être au supermarché,
00:45:22 peut-être même ce matin,
00:45:23 est-ce que vous regardez la provenance des produits,
00:45:25 est-ce qu'il faudrait, tout simplement,
00:45:27 pour pouvoir aider nos agriculteurs, agricultrices,
00:45:30 enlever, supprimer les produits qui proviennent de l'étranger ?
00:45:33 0233 23 13 23 pour discuter avec nous.
00:45:37 Et donc, à 7h45, on reprend la direction de la ferme du Val des Poèdes,
00:45:41 vous l'entendez derrière nous,
00:45:42 nous sommes dans la Hague ce matin pour parler agriculture
00:45:45 avec un nouvel invité à votre micro, Benoît Martin,
00:45:48 le président du groupement de producteurs de légumes de la Manche.
00:45:51 Et oui, Caroline, on a eu jusque-là les consommateurs,
00:45:54 on a eu un éleveur laitier qui nous a rejoints ici,
00:45:57 et c'est désormais Sylvain Legrand, président du GPLM,
00:46:01 qui est à nos côtés.
00:46:02 Bonjour.
00:46:03 Oui, bonjour.
00:46:04 Producteur, vous, de légumes à Anneville-en-Serre,
00:46:07 c'est juste à côté de Barfleur.
00:46:09 Les producteurs de légumes aussi subissent la hausse des prix,
00:46:15 notamment en ce qui concerne les charges, qui sont les vôtres.
00:46:19 Comment l'avez-vous ressenti sur l'année qui vient de s'écouler ?
00:46:23 Ce qu'on ressent, c'est qu'on a une hausse de tout ce qui est intrants,
00:46:32 comme en plants, en semences, en GNR,
00:46:36 comme tous les agriculteurs, et pas que les agriculteurs d'ailleurs.
00:46:41 Le problème, c'est qu'on ne maîtrise pas toujours nos prix de vente,
00:46:47 et qu'il semblerait qu'il faut que ce soit l'alimentation qui freine l'inflation,
00:46:57 mais nous, on subit l'inflation,
00:46:59 donc de toute façon, il va bien falloir qu'on vende nos produits,
00:47:01 en conséquence, sinon on ne pourra pas tenir.
00:47:03 Un prix qui vous permet d'être rémunérateur.
00:47:04 Aujourd'hui, il ne l'est pas, le prix auquel vous vendez vos légumes ?
00:47:07 Alors tout de suite, il faut dire que le fruit et légumes,
00:47:11 principalement les légumes pour ce qui nous concerne,
00:47:13 c'est très volatile comme prix.
00:47:15 Donc tout de suite, au niveau prix,
00:47:18 suivant les produits, c'est plutôt convenable.
00:47:21 Mais ça s'explique surtout aussi par le fait qu'on a pris 2 mois d'eau,
00:47:26 octobre-novembre, énormément, et on a beaucoup de pertes.
00:47:30 Donc les prix augmentent, mais finalement vous avez moins à vendre.
00:47:33 Voilà.
00:47:34 Bon ça, ça fait partie du métier, c'est pas d'aujourd'hui.
00:47:38 C'est pas d'aujourd'hui, mais il faut le prendre en compte.
00:47:41 On a appris cette semaine que des légumes dans la Manche
00:47:44 avaient été vendus avec de fausses indications d'origine.
00:47:49 C'est la volonté des services de l'État de développer les contrôles.
00:47:54 Et on a trouvé des aubergines, d'autres légumes
00:47:58 avec des appellations d'origine France,
00:48:00 alors qu'ils venaient d'Espagne, d'Italie.
00:48:03 Ça va dans le bon sens, ce développement des contrôles
00:48:06 annoncés par le gouvernement et qui se mettent en place ?
00:48:08 Dans ce sens-là, oui, tout à fait.
00:48:11 Tout à fait, parce que j'étais pas au courant qu'on avait, honnêtement...
00:48:15 Bon, ça fait pas partie de nos productions,
00:48:18 mais c'est pas une raison pour vendre aux consommateurs
00:48:22 un produit français s'ils ne l'ont pas.
00:48:24 Et vous, vous avez le sentiment que vous êtes peut-être victime
00:48:27 de ce type de "supercherie" ?
00:48:29 Je pense que c'est à la marge, quand même.
00:48:32 Je pense que, bon, il y a quand même des risques
00:48:36 pour quelqu'un de vendre français quelque chose qui ne l'est pas.
00:48:39 Par contre, on a une concurrence de produits étrangers,
00:48:43 mais qui sont indiqués en toute l'égalité, je dirais.
00:48:47 Mais est-ce que cette concurrence, justement,
00:48:50 elle est, j'allais dire, égalitaire, si j'ose dire,
00:48:54 ou bien est-ce que vous partez sur la ligne de départ
00:48:57 avec des "handicaps" en étant producteur en France ?
00:49:00 Ah ben oui, enfin, souvent, oui, souvent.
00:49:04 On part souvent faire un sprint avec des semelles de plomb.
00:49:08 Et c'est quoi ce qui est dans vos semelles, justement, alors ?
00:49:11 C'est le fait d'avoir, sur les produits phytosanitaires,
00:49:15 parce que moi, j'aime pas tellement le mot "pesticides",
00:49:18 parce que c'est le soin des plantes, quand même.
00:49:22 Donc là, on est plus regardant en France qu'ailleurs,
00:49:25 et forcément, ça déséquilibre la concurrence ?
00:49:27 Oui, alors on est regardant pour ce que les producteurs français
00:49:31 utilisent comme produit phytosanitaire sur nos plantes,
00:49:37 mais on est un peu moins regardant, en fait,
00:49:40 en important du produit qu'il n'a pas.
00:49:42 Donc il faudrait pas, selon vous, qu'on soit moins regardant chez nous,
00:49:45 ou alors plus regardant avec ce qui vient de l'étranger ?
00:49:47 Ben, faudrait peut-être un peu des deux.
00:49:49 Alors, c'est pas une question d'être regardant,
00:49:51 il faut respecter les règles, et ça, on le fait,
00:49:53 mais il y a des fois où on se trouve dans des impasses techniques.
00:49:57 C'est-à-dire que moi, ce que je crains,
00:49:59 c'est que certaines productions légumières,
00:50:01 et peut-être dans d'autres productions aussi,
00:50:03 mais bon, je parle un peu plus de ce que je connais,
00:50:06 et bien que les producteurs arrêtent de produire,
00:50:09 parce qu'ils n'ont plus les...
00:50:11 On n'a pas de solution si on ne fait pas avec un impôt...
00:50:14 Voilà, si on a une solution au départ de culture,
00:50:16 et qu'on n'a pas une possibilité de maintenir la culture jusqu'à la fin,
00:50:20 et bien on peut perdre notre culture à un mois de la récolte,
00:50:24 et ça, c'est difficile à vivre.
00:50:27 Et il y a des productions qui ont fortement baissé,
00:50:29 et qui peuvent disparaître, peut-être pas complètement,
00:50:32 mais fortement baissé, c'est sûr.
00:50:34 - Sylvain Legrand, président du groupe des producteurs de légumes de La Manche,
00:50:38 est-ce que vous pensez que vous pourriez être mieux rémunéré,
00:50:41 sans que ça pèse plus sur le porte-monnaie du consommateur ?
00:50:46 - Oui, sûrement.
00:50:49 - Comment alors ?
00:50:50 - Comment, je pense que...
00:50:52 Il y a des fois des démarches qui doivent...
00:50:55 Je pense qu'il... Je sais pas dire à quel endroit,
00:50:59 mais je pense qu'à la distribution,
00:51:01 il doit y avoir des démarches assez confortables quand même,
00:51:03 parce que, bon...
00:51:05 Voilà, quand on vend...
00:51:06 - Et ça, c'est pas assez transparent selon vous ?
00:51:08 Parce que vous dites "je sais pas à quel endroit",
00:51:10 mais je pense que... Est-ce qu'il faudrait plus de transparence
00:51:12 pour comprendre comment le prix évolue
00:51:14 entre celui que vous pratiquez, vous, en vendant vos légumes,
00:51:18 et celui que rencontre le consommateur ?
00:51:21 - Oui, alors...
00:51:23 Il faut savoir que, par exemple,
00:51:26 cette année où il y a eu beaucoup de pertes en chou-fleur,
00:51:28 le chou-fleur s'est plutôt bien vendu,
00:51:30 à part depuis quelques jours que ça a baissé,
00:51:32 mais autrement c'était des prix convenables,
00:51:34 donc, moi j'ai entendu des gens dire "c'est cher à la distribution",
00:51:39 mais c'était également un prix convenable en production.
00:51:43 Et là, y a rien à redire.
00:51:44 Le problème, c'est que quand c'est vraiment
00:51:47 en dessous du prix de revient en production,
00:51:49 que c'est vraiment très bas,
00:51:50 à la distribution, ça se voit pas beaucoup.
00:51:53 - Sylvain Legrand, une dernière question,
00:51:54 parce que c'est aussi un point particulièrement complexe pour vous,
00:51:58 c'est la main-d'oeuvre.
00:51:59 On est dans une situation aujourd'hui où vous avez du mal, vous,
00:52:02 et vous avez besoin de main-d'oeuvre sur vos exploitations
00:52:04 à trouver justement ces salariés.
00:52:06 - Oui, ben...
00:52:08 La main-d'oeuvre, je discute avec pas mal de monde dans d'autres secteurs,
00:52:13 c'est compliqué tout de suite pour tout le monde.
00:52:15 Donc les métiers, un petit peu...
00:52:18 Peut-être un peu plus durs physiquement,
00:52:20 même si ça l'est beaucoup moins que ça l'a été autrefois.
00:52:23 Ouais, on a du mal à trouver.
00:52:25 Alors, surtout la main-d'oeuvre...
00:52:28 Alors, je dirais saisonnière, puisque nous, dans la manche,
00:52:32 la récolte se fait principalement de septembre à avril.
00:52:38 - Et là, c'est compliqué.
00:52:39 - Et c'est là où on a nos salariés habituels,
00:52:42 mais il faut un renfort.
00:52:43 Et le renfort, quelquefois, on a du mal à le trouver.
00:52:46 - Merci beaucoup, Sylvain Legrand.
00:52:47 Restez avec nous, parce qu'il y a des appels aujourd'hui
00:52:49 aux standards de France Bleu sur la question qu'on vous posait,
00:52:52 et qui est en rapport évidemment avec l'agriculture.
00:52:54 - Oui, tout à fait, effectivement.
00:52:55 On vous pose la question ce matin.
00:52:57 Vous avez la parole.
00:52:58 Vous qui faites vos courses au supermarché,
00:53:00 vous qui justement ne faites pas vos courses au supermarché, peut-être,
00:53:02 faut-il interdire purement et simplement dans les rayons
00:53:05 les produits en provenance de l'étranger ?
00:53:07 Vous nous appelez maintenant au 0233 23 13 23.
00:53:10 Le 6/9, France Bleu Cotentin.
00:53:13 Partout, avec vous, dans la manche.
00:53:15 - Et vous le disiez, Benoît, Jacqueline, on confirme,
00:53:17 ça, effectivement, vous fait réagir ce matin,
00:53:21 notamment Catherine d'Octeville.
00:53:23 Bonjour Catherine.
00:53:24 - Bonjour Catherine.
00:53:25 - Bonjour. Bonjour, France Bleu.
00:53:26 - On vous écoute.
00:53:27 - Parce que moi, je suis pour qu'on contrôle ce qui vient d'étranger,
00:53:33 parce que c'est pas logique que c'est pas contrôlé,
00:53:36 qu'il y a des légumes, qu'il y a des pesticides,
00:53:40 et on emmerde nos agriculteurs pour les pesticides, tout ça,
00:53:45 et c'est les produits d'étrangers,
00:53:47 qu'il y a plus de pesticides là-bas,
00:53:49 ils nous ramènent ça en France.
00:53:51 Alors moi, c'est pour ça que je n'achète plus de mes légumes en grande surface,
00:53:55 j'achète mes légumes sur le marché,
00:53:57 parce que je sais les maraîchers, je sais tout ce qui vient.
00:54:00 - Vous faites attention, donc, à acheter des produits locaux.
00:54:03 Merci beaucoup, Catherine, de nous avoir appelés ce matin.
00:54:05 - Merci beaucoup, Catherine.
00:54:06 - Au revoir, et puis bon courage aux agriculteurs.
00:54:09 - On passe le message, et vous écoute ce matin.
00:54:12 - Effectivement, le message, c'est d'ailleurs le message aussi de Gérard, de Nicor.
00:54:15 Bonjour Gérard. - Bonjour.
00:54:17 - Oui, mon message, donc déjà, la première des choses,
00:54:20 je soutiens les agriculteurs dans leurs revendications,
00:54:24 mais pas dans la destruction de vrai public, ça c'est la première des choses.
00:54:28 Donc ça, le premier point, c'est qu'il devrait y avoir des normes identiques
00:54:32 entre tous les pays européens,
00:54:34 on ne va pas parler du monde, mais au moins tous les pays européens,
00:54:37 afin qu'il y ait l'égalité chez tous les agriculteurs,
00:54:40 et qu'ils vendent tous leurs produits au même prix.
00:54:44 Le troisième point, transparence.
00:54:46 Transparence, parce que, donc déjà, vérifier que les produits sont bien français,
00:54:51 c'est la première des choses,
00:54:53 et transparence aussi sur comment se rénumérer, déjà,
00:54:57 alors on parlait du litre de lait tout à l'heure,
00:54:59 41 centimes, et qu'il leur faudrait 45.
00:55:02 Ça, j'ai complètement d'accord, mais par contre, c'est pas à eux de réduire,
00:55:06 donc il faudrait bien qu'ils soient indiqués le prix d'achat du litre de lait à l'agriculteur,
00:55:12 45 centimes, le prix de la transformation, et le prix du distributeur,
00:55:17 afin qu'on soit tous informés sur ce qui se passe.
00:55:20 - Eh bien c'est une bonne idée ça Gérard ! - Merci beaucoup Gérard !
00:55:23 - Merci beaucoup de ces suggestions, on sait pas si ça peut se mettre en place,
00:55:25 mais en tout cas c'est noté ! - Non, non, je sais pas si ça peut se mettre en place,
00:55:27 mais voilà, transparence. - Merci beaucoup Gérard !
00:55:30 - Effectivement, merci beaucoup !
00:55:32 - Et puis on a aussi Jean-Claude Toujours avec, effectivement, cette production laitière à Ducé.
00:55:36 Bonjour Jean-Claude ! - Bonjour !
00:55:38 - Bonjour, alors moi je voulais intervenir, alors Jagette, vous m'entendez oui ?
00:55:45 - On vous entend très très bien, allez-y !
00:55:47 - Alors bon, j'ai soutenu le mouvement au départ, après j'ai eu plutôt des résistances
00:55:54 par rapport à la tournure des événements, ceci dit, moi je vois pas comment la réduction va s'en sortir
00:56:00 en produisant à tout va, quoi. Donc c'est pour ça que je serais favorable à un retour des quotas
00:56:06 et des quantums, ou des quantums par production, que ce soit dans le lait, dans les légumes, etc.
00:56:12 Alors je sais pas si les agriculteurs sont prêts à ça...
00:56:17 - Eh ben on va leur poser la question ce matin, puisqu'ils sont avec nous,
00:56:20 on est en direct de l'exploitation dans la hague. Merci en tout cas de cette question, Jean-Claude,
00:56:25 et vous pourrez entendre leur réponse, on va leur poser la question ce matin,
00:56:29 et on continue le débat jusqu'à 9h.
00:56:31 - Puisque Benoît, vous êtes aussi avec nos invités, j'imagine que ça fait réagir sur place.
00:56:36 - Oui, ça fait réagir, Sylvain Legrand, peut-être en réaction à ce que vous venez d'entendre
00:56:41 de la part des auditeurs qui vous soutiennent et en même temps qui font des propositions.
00:56:45 - Oui, alors bien sûr le consommer local, mais il faut savoir que le département de la Manche,
00:56:51 par exemple, on est le premier producteur de poireaux de France, également de navets,
00:56:56 avec le deuxième en carottes. On n'a pas une population énorme,
00:57:00 donc il faut aussi qu'on expédie nos produits. Donc consommer local c'est très bien,
00:57:05 mais consommer français c'est aussi très bien, parce qu'il y a quand même des produits
00:57:09 qui sont plus d'une région ou d'une autre, mais bon bien sûr aller sur les marchés, évidemment,
00:57:15 mais la grande distribution, il y a du bon produit aussi, il y a du bon produit français
00:57:20 avec des certifications, il faut juste regarder quand on fait nos courses,
00:57:23 qu'on achète bien du produit français. Moi je lance un appel à la distribution
00:57:28 de vendre plus du produit français et aux consommateurs de regarder et laisser
00:57:33 le produit étranger et quand ils l'auront un petit peu perdu en rayon,
00:57:37 et bien ils arrêteront peut-être d'en acheter.
00:57:39 - Merci beaucoup Sylvain Legrand. Voilà, mesdemoiselles, mesdames.
00:57:43 - Et bien messieurs, messieurs même. On continue effectivement à en parler,
00:57:47 matinale spéciale agriculture. Vous êtes sur votre radio France Bloc Autantin
00:57:52 et sur France 3 Normandie en direct pour cette matinale, ça va vous faire réagir.
00:57:55 Vous pouvez aussi sur la page Facebook France Bleu Cotentin.
00:57:58 On y revient dans quelques minutes juste après les infos de 8h.
00:58:02 Notre baladeur aussi est en direct de cette ferme donc, pour cette ferme de Montville,
00:58:08 cette spéciale agriculture. On découvre aussi les métiers, le quotidien.
00:58:11 On était à la traite tout à l'heure et on continue justement à découvrir,
00:58:14 vous, là, nos agriculteurs, agricultrices qui font donc le quotidien de ce métier.
00:58:20 Vous pouvez aussi réagir. Allez-y, 7h58, passez une excellente matinée
00:58:25 sur votre radio et votre télé préférée.
00:58:28 Ici Matin, revient dans un instant.
00:58:32 Ce soir sur France 3.
00:58:47 [Musique]
00:58:50 Il y a un corps dedans ? Est-ce qu'il en reste ?
00:59:01 J'ai pas envie que cette enquête écorne l'image de la station.
00:59:04 Un ensemble dans une caravane, un meurtre en trafic de drogue locale
00:59:07 et maintenant un projet immobilier verrou.
00:59:09 Cléry Troismières, j'espère qu'on n'aura pas à intervenir.
00:59:13 Ils sont tous reliés comme les maillons d'une chaîne. Ils se couvrent tous.
00:59:17 Qu'est-ce que tu viens de nous emmerder ?
00:59:19 T'aurais jamais dû revenir.
00:59:21 Piste noire, plus dur sera la chute.
00:59:23 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:59:27 Ce programme est disponible en audio description.
00:59:30 [Musique]
00:59:35 [Musique]
00:59:39 [Musique]
01:00:06 Ici, c'est France Bleu Cotentin.
01:00:08 Très bonne matinée à vous. Vous êtes sur France Bleu Cotentin et sur France 3 Normandie.
01:00:12 Il est 8h.
01:00:13 [Musique]
01:00:16 Poissou, poissou aujourd'hui.
01:00:23 Gris et douceur donc. Poissou, poissou aujourd'hui et demain.
01:00:27 Le département de la Manche est en vigilance jaune pour le phénomène vent des rafales
01:00:30 qui peuvent souffler jusqu'à 75 km/h, notamment sur nos côtes grisailles.
01:00:35 Donc, pluie aussi ce matin. Dans l'après-midi, toujours de la pluie et du gris,
01:00:39 mais de temps en temps, quelques rares et courts rayons de soleil.
01:00:42 Douceur donc aux alentours des 10 à 11 degrés ce matin.
01:00:45 Onza à Vranche ou Montbourg et jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi.
01:00:49 Des infos de 8h. Pierre Coquelin, le sénateur socialiste de la Manche.
01:00:53 Sébastien Fagnon demande au gouvernement de revoir sa copie sur la fusion du système de sûreté nucléaire français.
01:00:59 Ce mariage entre le gendarme, l'autorité de sûreté nucléaire et la police scientifique,
01:01:04 l'IRSN, l'Institut de radioprotection, serait un moyen d'être plus efficace.
01:01:08 De son côté, l'élu cher bourgeois estime qu'il y a des lacunes dans le projet de loi du gouvernement.
01:01:13 Parmi les opposants à cette fusion, il y a aussi l'ancien directeur adjoint de l'IRSN, Thierry Charles.
01:01:18 Il redoute une crise de confiance dans l'opinion publique.
01:01:21 Les expertises de l'IRSN ont régulièrement alimenté les débats autour de l'EPR de Flamanville.
01:01:26 Un côté poil à gratter qui ne plaît peut-être pas à tout le monde,
01:01:29 estime l'ancien dirigeant de l'IRSN, donc Thierry Charles.
01:01:32 Je comprends que l'IRSN ait été ressenti comme prenant trop de place médiatiquement,
01:01:37 et deuxièmement ayant un trop gros poids technique,
01:01:40 ce qui pouvait contraindre finalement la décision de l'autorité.
01:01:43 Ce qui est quelque peu choquant parce que l'autorité, c'est l'autorité,
01:01:46 elle est forte, elle prend sa décision.
01:01:47 Ce ressenti sur le poids important qu'avait pris l'IRSN est une des causes, je pense,
01:01:52 qui a conduit à cette volonté de rassembler l'ensemble dans le cadre d'un système unique,
01:01:57 et surtout l'objectif premier qui était de dire, dans le contexte d'une relance du nucléaire,
01:02:02 l'objectif c'est de finalement de simplifier les procédures,
01:02:06 de faire en sorte que les procédures puissent aller plus vite,
01:02:09 et pour ce faire on rassemble les deux.
01:02:11 La difficulté est en termes finalement de confiance que peut avoir le public sur le système qui fonctionne.
01:02:17 Ça veut dire que potentiellement, on peut toujours avoir la crainte
01:02:20 qu'une expertise ait pu être finalement influencée par une future décision.
01:02:24 Donc ça rend finalement l'autorité un petit peu moins robuste potentiellement.
01:02:28 On reste à Flamanville avec les salariés en charge de la protection de la centrale
01:02:32 qui ont suspendu leur mouvement de contestation.
01:02:34 Les discussions ont avancé hier entre l'intersyndicale et la direction des syndicats
01:02:38 qui dénoncent un manque de personnel, de matériel et de reconnaissance
01:02:42 à quelques mois de l'entrée en service de l'EPR.
01:02:45 Une semaine après les annonces du gouvernement pour calmer la colère agricole,
01:02:49 France Bleu Cotentin a posé ses micros dans une exploitation à Haumontville-la-Petite,
01:02:53 c'est dans la Hague.
01:02:54 Depuis ce matin, on prend le pouls du monde agricole.
01:02:56 Juste après ce journal, nous serons avec le coprésident de l'association Bio en Normandie,
01:03:01 le Cotentin, Christophe Haussemont.
01:03:02 Hier, il a fait partie des 200 personnes rassemblées devant l'Assemblée nationale
01:03:06 pour dénoncer la régression environnementale du gouvernement
01:03:09 et demander un soutien à la filière bio en grande difficulté avec l'inflation.
01:03:13 Une action des adhérents de l'organisation de producteurs Westlay.
01:03:17 Ils se rassemblent ce midi devant le site Saventia de Saint-Bricent-Coglay,
01:03:21 c'est à quelques kilomètres de Saint-James.
01:03:23 Westlay représente un peu plus de 540 éleveurs laitiers,
01:03:27 dont une partie est basée dans la Manche.
01:03:30 Elle dénonce cette organisation une pression du deuxième groupe fromager français
01:03:35 sur ses adhérents pour qu'ils rejoignent une autre organisation.
01:03:38 Un automobiliste de 27 ans est mort hier en fin de matinée près de Villieu-les-Poils.
01:03:42 L'accident a eu lieu sur la commune de La Colombe,
01:03:44 le conducteur de la camionnette a dû être désincarcéré,
01:03:47 mais les secours n'ont rien pu faire, la victime est décédée sur place.
01:03:50 Le remaniement se fait toujours attendre,
01:03:52 on devrait connaître aujourd'hui la composition de la deuxième moitié du gouvernement Attal,
01:03:57 mais une chose est sûre, il n'y aura pas François Bayrou.
01:04:00 Le président du Modem a mis fin hier aux rumeurs,
01:04:03 son nom circulait depuis sa relaxe dans l'affaire des assistants d'eurodéputés.
01:04:07 Plus qu'à rejeter Audrey Tison, c'est un tacle infligé au gouvernement par François Bayrou.
01:04:12 « Je ne pouvais pas accepter d'entrer au gouvernement sans accord profond sur la politique à suivre »,
01:04:17 déclare François Bayrou.
01:04:20 Il explique ne pas avoir trouvé d'accord avec le président et le premier ministre
01:04:23 sur les deux portefeuilles qui l'intéressaient.
01:04:25 D'une part l'éducation nationale, la différence d'approche lui paraissait rédhibitoire.
01:04:30 Pas d'accord non plus sur un grand ministère autour de l'aménagement du territoire.
01:04:34 Bayrou a toujours été très gourmand,
01:04:36 « Trop, on lui donne la main et il nous aspire le bras »,
01:04:39 commente un conseiller du gouvernement,
01:04:41 tandis que des élus de Renaissance s'inquiètent d'une éventuelle entrée en dissidence
01:04:45 de François Bayrou et de ses 50 députés.
01:04:48 La composition intégrale du gouvernement, attendue dans les heures à venir,
01:04:52 montrera si le modem a encore une place de choix dans la Macronie.
01:04:55 Un conseiller de l'exécutif assure qu'à ce stade, on ne peut pas parler de crise politique.
01:05:00 François Bayrou qui dénonce une démarche d'humiliation de l'exécutif envers son parti, le modem,
01:05:06 propos qu'il a tenu hier lors d'un dîner avec les députés de sa formation.
01:05:11 C'est la première fois qu'il y a une violation d'une telle ampleur.
01:05:15 Selon la CNIL, le gendarme de la vie privée numérique a ouvert une enquête
01:05:19 après une cyberattaque qui a visé deux gestionnaires du tiers payant.
01:05:22 Plus de 33 millions de Français sont concernés par ce vol de données mutuelles.
01:05:27 La CNIL indique que les données dérobées sont des états civils, des dates de naissance,
01:05:32 mais pas d'informations bancaires, médicales ou de numéros de téléphone.
01:05:36 Il se faisait passer pour une société en charge d'achat et de location de bateaux
01:05:40 entre la région Normandie et Brittany-Ferrige.
01:05:42 Selon le journal Ouest France, des escrocs ont arnaqué des particuliers à travers toute la France.
01:05:47 Via un faux site somanor.com, les malfaiteurs proposaient à leurs victimes
01:05:52 de placer leur argent dans des crypto-monnaies.
01:05:54 Les sommes en jeu pouvaient atteindre parfois 50 000 euros.
01:05:57 Le parquet de camp a ouvert une enquête depuis juin dernier.
01:06:00 Les premières alertes, la compagnie maritime appelle les potentielles victimes
01:06:04 à se tourner vers la police ou la gendarmerie.
01:06:06 On connaissait la tapisserie de Bayeux sur la conquête normande de l'Angleterre.
01:06:10 Elle pourrait avoir une petite sœur pour le 80e anniversaire du débarquement.
01:06:13 Une Anglaise installée près de 40 ans a eu l'idée de confectionner
01:06:16 une tapisserie en relief de 80 mètres de long.
01:06:19 Elle est composée de 80 scènes représentant la préparation
01:06:22 et le débarquement de juin 44 en tant que telle.
01:06:24 Inès Alves-Chénaud.
01:06:25 Dans la maison de Tensie Forster, des chiens partout, jusque sur son foulard.
01:06:29 Mais surtout de très grandes caisses en bois avec à l'intérieur...
01:06:34 Il y a la porte du tank où l'on voit le tank rentrer dans le bateau,
01:06:37 prêt à accoster en France, c'est-à-dire qu'il est rentré à l'envers en Angleterre.
01:06:41 Comme ça, quand il arrive ici, il est prêt pour la bataille.
01:06:44 Des scènes d'un maître réalisées partout à travers le monde.
01:06:48 Diane et Jenny ont fait ça en Angleterre.
01:06:52 Ça représente 800 heures de travail.
01:06:59 Chaque scène est réalisée avec énormément de détails.
01:07:03 Chaque soldat en tricot a une expression différente
01:07:07 et aucune scène n'a été inventée.
01:07:10 Les inspirations ont été prises dans le film "Le jour le plus long", le 6 juin.
01:07:15 Donc beaucoup de scènes ont été prises du film.
01:07:18 Mais je me suis aussi basée sur des témoignages de vétérans et de gens du coin.
01:07:22 Je suis aussi basée sur des histoires de gens locaux.
01:07:25 Ou encore de photographes de guerre.
01:07:29 Donc c'est vraiment une représentation réaliste du 6 juin.
01:07:32 Aujourd'hui, la plupart des scènes sont terminées.
01:07:35 Mais il reste encore beaucoup de travail à Tennessee Forster
01:07:38 avant l'exposition en mai prochain.
01:07:41 Comme réunir toutes les scènes en France,
01:07:44 trouver suffisamment de traiteaux pour installer cette structure finale
01:07:48 dans l'église de 40 ans, l'église Notre-Dame.
01:07:51 (musique)
01:07:55 - Le ciel aujourd'hui, on reprend les mêmes et on recommence.
01:07:58 - Oui, du gris.
01:08:00 Vous mettez quoi dans les mêmes ?
01:08:02 - Du vent aussi.
01:08:03 - Et ça souffle fort.
01:08:05 - Et de la pluie aussi.
01:08:07 Vous pouvez aussi la rajouter.
01:08:09 Avec de la grisaille, vous l'avez dit, du gris toute la journée.
01:08:12 Peut-être quelques rares éclaircies dans l'après-midi.
01:08:15 De la pluie aussi, ça souffle fort dans la Manche.
01:08:18 En vigilance jaune pour le phénomène vent aujourd'hui.
01:08:21 Avec des rafales jusqu'à 75 km/h attendues dans les terres,
01:08:24 mais aussi surtout sur les côtes.
01:08:26 Entre 10 et 12 degrés ce matin.
01:08:28 12 à 40 ans, 11 à Montebourg.
01:08:30 Et jusqu'à 14 au maximum dans l'après-midi.
01:08:33 13 à Avranches, 12 à Valogne ou encore à Barfleur,
01:08:36 des températures largement positives.
01:08:38 À 8h08, on fait un point sur vos conditions de circulation
01:08:41 avec pas de gros soucis sur la route,
01:08:43 mais toujours les habituelles rafales.
01:08:46 Mais toujours les habituelles ralentissements.
01:08:49 C'est un classique le matin pour aller au boulot.
01:08:51 Vous êtes à Saint-Lô par exemple,
01:08:53 vous partez direction le Travail, rue du Maréchal Leclerc,
01:08:56 vous êtes pas mal ralentis.
01:08:58 Vous êtes nombreux aussi autour de la sortie 4, c'est à Bayeux.
01:09:01 Direction donc Bayeux au départ de Saint-Lô sur la départementale.
01:09:04 Départementale toujours, direction Gourffaleur au départ de Saint-Lô.
01:09:07 Là aussi, pas mal de ralentissements.
01:09:10 Et puis sur Cherbourg, les habituelles ralentissements
01:09:12 à la Glacerie Avenue de Paris ou encore boulevard Pierre-Mondes-France
01:09:15 ou direction Naval Group.
01:09:17 Si vous constatez quoi que ce soit d'autre, faites-nous en part.
01:09:19 0233 23 13 23.
01:09:21 Ayez le réflexe de votre radiotrafic.
01:09:23 8h09, Cause commune et comme tous les jours,
01:09:28 on part au plus près de vos préoccupations du quotidien.
01:09:31 Comme ce matin, matinale spéciale,
01:09:33 on poursuit notre immersion à la ferme,
01:09:35 dans les difficultés et les attentes des agriculteurs.
01:09:38 Et on va s'entretenir maintenant avec un producteur bio,
01:09:41 coprésident de l'association Bio en Normandie.
01:09:44 Il est à votre micro, Benoît Martin.
01:09:46 Absolument Caroline et on le remercie d'être venu,
01:09:48 de Coutances où il est installé.
01:09:50 Bonjour Christophe Haussemond.
01:09:52 Bonjour.
01:09:53 Producteur laitier et puis un peu de porc également.
01:09:55 Vous étiez devant l'Assemblée nationale hier.
01:09:58 Pour quelle raison ?
01:09:59 Pour dénoncer le fait que nous, les agriculteurs bio,
01:10:03 on est complètement oubliés par les annonces gouvernementales
01:10:07 qui ont fait suite aux manifestations.
01:10:10 On a obtenu 50 millions pour la filière bio,
01:10:14 alors qu'on a chiffré les pertes de la filière bio
01:10:18 à 500 millions sur deux ans.
01:10:20 Donc c'est vraiment ridicule.
01:10:21 Et en fait, toutes les annonces qui ont été faites,
01:10:23 on a vraiment l'impression que nous, on nous oublie,
01:10:27 on nous laisse...
01:10:29 Dépérir.
01:10:30 Dépérir.
01:10:31 Vous le disiez, d'énormes pertes dans le bio.
01:10:34 Pourquoi ? D'abord, ça ne se vend plus au stock avant.
01:10:36 Oui, c'est ça.
01:10:37 Il y a une fuite des consommateurs.
01:10:39 En fait, parce qu'avec l'inflation,
01:10:41 les consommateurs ont fait des choix.
01:10:43 Et comme le bio a la réputation d'être plus cher,
01:10:46 ce qui n'est pas toujours vrai,
01:10:48 surtout quand on passe en direct par le producteur...
01:10:50 Mais qu'il arrive quand même aussi.
01:10:52 Ça l'est, en particulier en supermarché.
01:10:54 Parce que dans les supermarchés,
01:10:55 les supermarchés font des surmarches sur les produits bio.
01:10:57 Et la moitié du prix supérieur en bio,
01:11:02 il vient simplement du fait que le supermarché
01:11:05 fait plus de marge sur les produits bio.
01:11:07 Après, au départ des fermes,
01:11:09 il y a une différence,
01:11:10 mais elle n'est pas si énorme que ça.
01:11:12 Elle est de moins en moins grande.
01:11:15 C'est peut-être un petit peu le problème aujourd'hui.
01:11:17 Christophe Haussemond, vous évoquiez
01:11:19 ce qui a été accordé par le gouvernement
01:11:21 aux agriculteurs qui se sont mobilisés.
01:11:23 Pour vous, ça ne va pas dans le bon sens ?
01:11:26 L'impression que j'en ai,
01:11:28 c'est que les agriculteurs qui étaient en train de manifester,
01:11:30 ils réclamaient un meilleur revenu.
01:11:32 Et de ce point de vue-là,
01:11:33 ils n'ont pas obtenu grand-chose.
01:11:35 Surtout quand on voit que les agriculteurs manifestent
01:11:38 pour demander à ce que les produits étrangers
01:11:42 qui ne respectent pas les normes sanitaires
01:11:44 et environnementales les mêmes qu'en France
01:11:48 ne rentrent pas sur notre marché.
01:11:50 De ce point de vue-là,
01:11:51 les dirigeants de la FNSEA,
01:11:53 qui sont des agro-businessmen,
01:11:55 n'ont pas vraiment relayé ce message.
01:11:57 Ils n'ont pas demandé
01:11:59 qu'on arrête le libre-échange,
01:12:04 qu'on mette des freins à ce libre-échange,
01:12:07 parce qu'ils n'ont pas intérêt.
01:12:08 Et en fait, ils sont mal représentés,
01:12:10 j'ai l'impression,
01:12:11 les agriculteurs qui manifestent,
01:12:13 sont mal représentés par les dirigeants de la FNSEA.
01:12:15 Vous parlez effectivement des normes aussi,
01:12:17 parce que c'est vrai que quand il y a la concurrence étrangère,
01:12:19 on compare aussi les normes de production ici et ailleurs.
01:12:22 Vous trouvez qu'avec les pauses sur certaines normes,
01:12:26 notamment environnementales,
01:12:27 on se trompe, on part en arrière ?
01:12:30 C'est ce que vous me disiez juste avant.
01:12:31 Oui, la pause sur le plan éco-phyto,
01:12:34 elle n'est pas bonne,
01:12:36 parce qu'en fait, on a tous besoin,
01:12:39 la société a besoin,
01:12:41 la pollution de l'eau a besoin
01:12:42 qu'on fasse des efforts pour réduire les pesticides,
01:12:45 les produits phytosanitaires.
01:12:47 Quand on dit qu'on n'a pas d'autre solution,
01:12:49 je réponds qu'en bio,
01:12:51 on a la solution, la preuve,
01:12:52 on le fait depuis longtemps,
01:12:53 et on arrive bien à produire.
01:12:55 On voit bien que c'est plus coûteux aussi,
01:12:57 et que du coup, on n'est plus concurrentiel
01:12:59 par rapport à l'offre venant d'être à manger.
01:13:01 C'est pour ça qu'on crée que l'État nous aide,
01:13:03 ce qu'il ne fait pas aujourd'hui,
01:13:05 nous donne une rémunération par rapport à tout ce qu'on fait,
01:13:08 nous donne des paiements pour services environnementaux,
01:13:11 nous rémunère dans le cadre de la PAC
01:13:14 pour les services qu'on rend à toute la société.
01:13:17 Donc, on ne veut pas que ce soit les consommateurs qui payent,
01:13:21 mais on ne veut pas non plus que ce soit les producteurs,
01:13:23 parce qu'aujourd'hui, on a l'impression, nous, paysans,
01:13:25 qu'on nous demande d'assumer la transition écologique nécessaire,
01:13:28 à toute la société,
01:13:30 mais sur nos propres deniers, quoi.
01:13:32 - Sans vous récompenser pour ça.
01:13:34 Et alors, vous avez le sentiment qu'aujourd'hui,
01:13:36 la politique permettrait d'obtenir ce que vous demandez,
01:13:38 ou vous avez le sentiment que ça ne va pas se faire avec ce gouvernement,
01:13:41 pas se faire avec cette Europe-là d'aujourd'hui ?
01:13:43 - J'espère que ça ne se fera pas dès maintenant,
01:13:45 parce que si ça ne se fait pas avec ce gouvernement
01:13:47 qu'on attend encore 3-4 ans,
01:13:49 les fermes bio vont disparaître.
01:13:51 Aujourd'hui, c'est quand même la tendance,
01:13:53 et il faut absolument des plans d'urgence
01:13:55 pour gérer la crise maintenant,
01:13:57 et gérer le long terme en rémunérant mieux
01:13:59 dans le cadre de la PAC pour le futur.
01:14:01 - Merci.
01:14:02 - Et aussi en communiquant sur la bio,
01:14:04 même la loi Inhalin, c'est très important,
01:14:06 il faut la respecter.
01:14:07 - Merci beaucoup, Christophe Haussemond,
01:14:09 co-président de l'association Bio en Normandie.
01:14:11 Merci d'avoir été au micro de France Bleu Cotentin ce matin.
01:14:13 - Merci à vous.
01:14:14 - Et on entend effectivement...
01:14:15 - Le 6/9, France Bleu Cotentin, Caroline Joanneau, Pierre Coquelin.
01:14:17 - On entend donc effectivement nos agriculteurs
01:14:19 et agricultrices en direct, c'est le principe, ce matin.
01:14:21 Matinale spéciale jusqu'à 9h, au plus près de chez vous.
01:14:25 Ici Matin, revient dans un instant.
01:14:29 - Tu peux ouvrir les yeux.
01:14:32 - Waouh !
01:14:34 - Tu vas me suivre quand même, hein ?
01:14:37 - Allez, venez par là, venez par là.
01:14:39 - Tu es toujours là Clémence ?
01:14:42 Clémence ?
01:14:45 Comme chaque semaine, Clémence va à la rencontre de Normand,
01:14:48 qui s'investit sans compter auprès des autres.
01:14:50 Et c'est dans la baie du Mont-Saint-Michel
01:14:52 que Marc va embarquer pour sa petite escapade.
01:14:54 - Bonjour Chef.
01:14:55 - Bonjour.
01:14:56 - Enchanté.
01:14:57 - C'est super de rencontrer Philippe,
01:14:58 mais on va quand même cuisiner.
01:14:59 - On t'avait prévu une activité physique, c'était ça ?
01:15:02 - On m'avait prévu...
01:15:03 - Voilà.
01:15:04 - C'est pour toi.
01:15:05 - Et nous on va partir pour d'autres aventures.
01:15:07 - Émotions et frissons garantis.
01:15:16 Ma petite escapade à partager dimanche à 12h55
01:15:19 sur France 3 Normandie.
01:15:23 Dimanche, 21ème journée de championnat de basket probé.
01:15:26 Vivez en direct la rencontre Évreux-Fos-sur-Mer.
01:15:29 Un match crucial pour le maintien des deux clubs.
01:15:32 Les Provençaux affrontent la LM Évreux
01:15:34 en difficulté après 4 défaites consécutives.
01:15:37 Opération maintien à tout prix.
01:15:44 Dimanche à 15h15 en direct sur France 3 Normandie.
01:15:50 Le 6/9, France Bleu Cotentin.
01:15:52 Revendication quotidien aussi,
01:15:57 nous sommes dans une matinale spéciale jusqu'à 9h.
01:16:00 En direct d'une ferme à Haumontville-la-Petite
01:16:03 avec notre baladeur notamment Emmanuel Gouache,
01:16:06 toujours avec Nicolas qui a repris cette ferme en 1994,
01:16:10 la ferme du Val-des-Pouettes.
01:16:11 Et puis, on va se retrouver le dimanche à 15h
01:16:14 sur France 3 Normandie.
01:16:16 Emmanuel Gouache qui a repris cette ferme en 1994,
01:16:19 la ferme du Val-des-Pouettes.
01:16:20 Et puis évidemment, sa belle-fille Elsa.
01:16:23 Et là, quelle est l'action ?
01:16:25 On entend toujours du bruit, il y a eu la traite notamment.
01:16:27 Mais il y a quoi là derrière ? Qu'est-ce qui se passe ?
01:16:29 - C'est toujours la traite en fait.
01:16:31 On est toujours en pleine traite.
01:16:33 Il y a 75 vaches ici,
01:16:35 donc il faut le temps que ça se fasse tout de même.
01:16:37 Nicolas, c'est une heure, une heure et demie la traite ici ?
01:16:40 - Il faut compter à peu près une heure et demie de traite,
01:16:42 un quart d'heure de lavage.
01:16:44 Et un peu plus longtemps le matin,
01:16:46 parce que le matin est un peu plus dur que le soir,
01:16:48 du fait que l'écart de traite entre le soir et le matin
01:16:50 est un peu plus important.
01:16:52 - Donc une heure et demie le matin,
01:16:54 une heure et demie le soir en gros.
01:16:56 Ça fait trois heures dans la journée.
01:16:58 C'est des gestes qu'il faut répéter.
01:17:00 Alors là, on est dans une configuration
01:17:03 un peu classique de salle de traite,
01:17:05 mais de plus en plus, il y a des robots qui s'installent.
01:17:07 Ça coûte cher, mais c'est quand même pas mal,
01:17:09 ces histoires de robots.
01:17:11 On en parlait un peu tout à l'heure hors micro.
01:17:13 - Le robot, c'est quand même une technologie superbe.
01:17:17 Ça soulage déjà le trailleurs,
01:17:20 du mouvement quotidien de deux fois par jour
01:17:22 de lever les faisceaux trailleurs.
01:17:24 Souvent les trailleurs ont des problèmes d'épaule.
01:17:26 Et le robot soulage les trailleurs
01:17:30 et permet d'avoir beaucoup d'enregistrements de données.
01:17:34 C'est une technologie d'avenir aujourd'hui.
01:17:37 - Et on automatise forcément beaucoup de gestes ici.
01:17:41 Mais ce ne sera pas le cas, à priori,
01:17:43 dans cette ferme chez vous, ici chez Nicolas.
01:17:46 - Alors, j'y ai réfléchi un peu.
01:17:49 On y réfléchit parce que vu les bons côtés de la robotisation,
01:17:52 on se dit que ça peut être bien.
01:17:54 Mais la configuration d'exploitation
01:17:56 fait que c'est très compliqué de mettre un robot.
01:17:58 Je ne pourrais pas continuer le pâturage.
01:18:01 Je pense qu'il faudrait refaire un bâtiment complet
01:18:04 avec un système logète,
01:18:06 alors qu'aujourd'hui je suis empaillé.
01:18:09 - Ça veut dire de l'investissement ?
01:18:11 - C'est un investissement, c'est sûr.
01:18:13 C'est énorme.
01:18:14 - Et puis la configuration ne le permet peut-être pas ?
01:18:16 - Non, je pense que la structure d'exploitation
01:18:18 est compliquée pour accueillir un robot.
01:18:20 Mais ça évolue tellement vite
01:18:22 qu'il y aura peut-être moyen un jour.
01:18:24 - Bon, Elsa, qui est toujours à côté de moi,
01:18:27 vous êtes le futur aussi des éleveurs et des éleveuses.
01:18:31 Comment est-ce que vous imaginez
01:18:33 si peut-être un jour vous travailliez ici,
01:18:36 dans l'avenir, vous reprenez pourquoi pas cette ferme ?
01:18:38 Rien n'est décidé pour le moment.
01:18:40 Mais j'imagine qu'on se pose plein de questions.
01:18:42 Là, on parlait de robotisation,
01:18:44 de toutes les questions qui se posent autour de l'agriculture.
01:18:46 J'imagine qu'il y a beaucoup de questions dans votre tête aujourd'hui.
01:18:48 - Oui, il y a énormément de questions
01:18:50 parce qu'en tant que salarié, on ne se rend pas compte
01:18:52 des charges de gérer une exploitation,
01:18:54 tout ce qui est administratif.
01:18:56 Et du coup, on ne sait pas si on a les épaules pour.
01:19:00 Et c'est que je pense,
01:19:02 quand on arrive devant un fait accompli,
01:19:04 qu'on sait si oui ou non ça va fonctionner.
01:19:07 - Et puis je crois que ce dont vous avez peur également,
01:19:09 c'est peut-être de ne pas pouvoir avoir de salariés.
01:19:12 Enfin, il faut être plusieurs sur une ferme
01:19:14 si on veut pouvoir avoir des week-ends de temps en temps.
01:19:17 - Et c'est ce qu'on entend, Manu.
01:19:19 - De pouvoir avoir une vie en dehors de la ferme.
01:19:21 - Tout à fait. Moi, à mon âge, je m'imagine avec une vie de famille.
01:19:23 Travailler tous les week-ends quand on a des enfants.
01:19:26 On se demande un peu comment on va profiter d'eux,
01:19:28 et eux aussi.
01:19:30 Et puis, comme une ferme comme ici,
01:19:32 on est obligés d'être minimum deux,
01:19:34 et trois pour se dégager plus de temps.
01:19:36 - OK, voilà, effectivement.
01:19:38 - Emmanuel, vous lui poserez la question aussi,
01:19:40 puisqu'on se posait la question tout à l'heure pour les vaches.
01:19:42 - Oui, on reconnaît que les vaches.
01:19:44 - Voilà, vous lui poserez la question de savoir comment.
01:19:46 - Il y a une vache qui essaie d'échapper.
01:19:48 - En plus, vous demanderez à Elsa, c'était laquelle les vaches ?
01:19:50 - Ah, c'est le bazar.
01:19:52 - Ah, ça y est, c'est le bazar.
01:19:54 - C'est ma faute.
01:19:56 - En plus, jusqu'à 9h en direct,
01:19:58 à la ferme à Haumontville-Lapcite,
01:20:00 en direct pour cette matinale spéciale.
01:20:02 Combien de livres vous avez lu depuis le début d'année ?
01:20:05 Pas beaucoup ?
01:20:07 Celui-là, il va falloir le lire.
01:20:09 C'est un bouquin solidaire à découvrir juste après
01:20:11 "Million Farmers" sur France Bleu Cotentin.
01:20:13 Libertine !
01:20:15 (Musique)
01:20:17 (Musique)
01:20:19 Tous les jeux m'enrhument Entre mes dunes reposent mes infortunes C'est nul que j'apprends la vertu
01:20:27 Je... je suis libertine Je suis une pomptein Je... je suis si fragile Qu'on me tienne la main
01:20:42 Prendre la lune, baiser des pines et de plumes Berser par un petit vent, je déambule
01:20:49 La vie est triste comme un ver de manatine Il m'est simple, le recanton s'imprime
01:20:56 Je... je suis libertine Je suis une pomptein Je... je suis si fragile Qu'on me tienne la main
01:21:11 Quand sur mon corps, tout en dents, je m'élève en rond Pépé, tu dors et moi j'attends mon rond
01:21:21 Quand de mes lèvres, tu t'enlèves Un goût amère me rappelle que je suis entière
01:21:32 Cendres de lune, petite bulle d'écume Perdue dans le vent, je brûle et je m'enrhume Mon corps a peur, la pompe mouillée, j'ai plus d'âme Papa, ils ont violé mon corps
01:21:46 Je... je suis libertine Je suis une pomptein Je... je suis si fragile Qu'on me tienne la main
01:22:00 [Musique]
01:22:18 Un succès de Mimi, Milan Farmer qui parle à toutes les générations sur France Bloc Authentin, libertine
01:22:24 France Bloc Authentin, solidaire de vos initiatives dans la Manche
01:22:28 8h22 et comme tous les jours, bonjour Lionel Robin
01:22:32 Bonjour Caroline et bonjour à tous
01:22:34 France Bloc Authentin, solidaire, chaque jour en met en lumière vos initiatives
01:22:37 Aujourd'hui, un livre écrit au profit d'une association pour les enfants malades
01:22:41 Oui, il s'agit de l'association Rêves, qui réalise les rêves des enfants très gravement malades et qui est une délégation dans la Manche
01:22:46 C'est au sein de la délégation de la Manche à Cherbourg justement que notre invitée aujourd'hui est bénévole
01:22:51 Bonjour Elodie Audrin
01:22:52 Bonjour
01:22:53 Vous êtes l'autrice d'un livre jeunesse, un cadeau pour la vie, qui est sorti en novembre dernier, il y a donc un peu plus de 3 mois
01:22:58 Et vous avez aussi écrit un roman que vous dédiez cette fois à l'association Rêves, dont vous êtes membre
01:23:04 Un mot tout d'abord sur Rêves, en deux mots, c'est quoi cette association ?
01:23:07 Alors Rêves, c'est mettre des paillettes dans les yeux des enfants malades, réaliser leurs rêves à titre individuel
01:23:11 Mais aussi organiser des moments d'évasion
01:23:13 On était avec Pierre Garnier à la Starac pour la demi-finale
01:23:16 Et bien ça c'est chouette
01:23:18 Alors vous avez écrit Elodie un roman, A jamais ta terre, la trame de l'histoire de ce roman c'est quoi ?
01:23:23 C'est l'histoire d'une famille qui voit sa vie bouleversée par l'annonce de la maladie de leur fille Lucie
01:23:28 Lucie est jeune
01:23:30 Ça bouleverse toute la famille, ça casse les codes dans une famille unie
01:23:34 Et au final cette maladie, je voulais traiter le sujet avec beaucoup de légèreté et d'humour
01:23:39 Parce que les enfants en ont beaucoup
01:23:42 J'ai pris pour exemple un peu tous les enfants de la SAU que j'adore
01:23:45 Et c'était important pour moi de mettre en lumière le courage des enfants à travers le regard de la maman
01:23:50 C'est la maman qui s'exprime dans le livre parce qu'on oublie souvent les proches-dents
01:23:54 Alors votre roman donc A jamais ta terre, et pour ce livre vous cherchez donc un éditeur
01:23:59 J'imagine que vous avez déjà envoyé des manuscrits un petit peu partout
01:24:02 Oui j'ai commencé à envoyer des manuscrits, j'ai un peu jeté une bouteille à la mer
01:24:06 Parce que je pourrais très bien si c'était une démarche personnelle, auto-éditer ce livre
01:24:10 Et voir mon nom dans les rayons des librairies, c'est ce qui se fait effectivement
01:24:13 Le souhait c'est vraiment de mettre le livre, j'ai moi-même écrit après un problème de santé assez grave
01:24:19 Qui m'a immobilisé pendant quelques mois
01:24:21 Et j'ai voulu être utile, utile pour la SAU et les enfants et leurs parents
01:24:24 Et mettre en lumière leur courage, c'est aussi pouvoir reverser les fonds à la SAU
01:24:28 Donc je cherche une maison d'édition, mais je cherche une maison d'édition qui accepterait
01:24:32 Avec moi aussi évidemment, de reverser au moins une partie des fonds à l'association
01:24:37 Je vois déjà le bandeau, rêve sur le bouquin, je rêve aussi
01:24:40 - Voilà, ça va peut-être marcher, un éditeur nous écoute peut-être
01:24:43 Ou des éditeurs nous écoutent ce matin, justement Elodie Audrin est là, nous avons ses coordonnées
01:24:48 N'hésitez pas à la contacter, merci beaucoup Elodie
01:24:50 - Je vous remercie
01:24:51 - Alors, auteur du roman "À jamais ta terre", ça c'est le titre, chanson de Pascal Ouispo
01:24:55 - Oui, alors s'il nous écoute d'ailleurs, j'ai demandé à ce qu'il puisse écrire la préface du livre
01:25:00 J'en serais très honorée, mais je sais que c'est un travail qui peut être compliqué pour un artiste
01:25:03 - D'ailleurs l'héroïne s'appelle Lucie
01:25:05 - Exactement, c'était pas volontaire, mais c'est marrant, j'y vois des signes oui
01:25:08 - Voilà, vous recherchez donc un éditeur pour que votre livre que vous avez écrit, au profit de l'association Rêves
01:25:13 Qui réalise les rêves des enfants, très gravement malades
01:25:16 Et puis les contacts sont sur francebleu.fr, évidemment vous tapez solidaire et vous allez nous retrouver
01:25:20 - On remet tout, merci beaucoup, 8h25 sur France Bleu Cotentin, dans une vingtaine de minutes
01:25:25 Ça se passe dans la Manche, et qu'est-ce qu'il se passe d'ailleurs ?
01:25:28 - Il se passe des choses en musique d'ailleurs, un concert et un nouvel artiste que l'on va découvrir
01:25:32 Il s'appelle Mune, prochainement au concert près de chez vous
01:25:35 - On voit ses affiches un peu partout en ce moment, justement on va découvrir cet artiste, à tout à l'heure
01:25:39 - À tout à l'heure !
01:25:40 - Ça fait maintenant, déjà c'est dès maintenant les emplois saisonniers
01:25:50 Et on fait le tour à 8h25 justement de ses recrutements, de ses recherches un peu partout
01:25:54 Avec votre rendez-vous Job Dating et Elisabeth Wrack, bonjour Elisabeth
01:25:58 - Bonjour
01:25:59 - Pour France Travail Saint-Lô, on parle évidemment de ce qui démarre déjà dès cette saison
01:26:04 C'est les Job Dating pour les emplois saisonniers
01:26:07 Et là ça se passe à Sainte-Mère-Église, présentez-nous tout ça Elisabeth
01:26:11 - Oui, donc une année exceptionnelle autour du 80ème
01:26:14 Donc les employeurs vont avoir des besoins
01:26:17 Et la communauté de communes de la baie du Cotentin et France Travail 40 ans Saint-Lô
01:26:22 Organisent une nouvelle année de Job Dating pour les emplois saisonniers
01:26:29 Donc il y aura une trentaine d'entreprises des bassins de 40 ans, Sainte-Mère, Picauville, Sainte-Marie-du-Mont et Ravenoville qui seront présents
01:26:38 Et on va tenir un bureau de recrutement pour une dizaine d'entreprises qui n'auront pas pu se libérer
01:26:44 - J'imagine que comme c'est des emplois saisonniers, vous l'avez dit en plus il y a le 80ème qui s'inclut dedans
01:26:48 On a vraiment tout type de profils recherchés, tout type de métiers recherchés
01:26:52 - Oui, ça va de la vente, ça va d'agent d'accueil, ça va des cuisiniers, aux serveurs
01:26:59 C'est vraiment un large panel dans l'hôtellerie-restauration, ou dans des campings, ou sur des musées
01:27:05 - Donc l'avantage c'est que même si on n'a pas forcément d'expérience, si c'est notre première expérience professionnelle
01:27:10 On peut y aller dans ce Job Dating ?
01:27:12 - On peut y aller et si on cherche un emploi pour la saison, on peut y aller bien évidemment
01:27:16 - C'est ça l'idée. Alors justement, ce Job Dating a lieu quand à Sainte-Mère ?
01:27:20 - Alors le jeudi 15 février, à la salle des fêtes de Sainte-Mère-Église qui se trouve 6 rue du Cap-de-Laine
01:27:27 Et le Job Dating aura lieu à partir de 15h jusqu'à 18h
01:27:32 Donc l'entrée est bien évidemment gratuite, ouverte, sans inscription
01:27:37 Donc il faut prévoir d'emmener ses CV bien sûr pour pouvoir les laisser et en discuter avec les employeurs
01:27:42 Et il y a un bus gratuit qui est organisé au départ de la gare SNCF de 40 ans
01:27:48 Donc il fera la navette entre 40 ans et Sainte-Mère-Église
01:27:52 Par contre pour ce bus, il faut s'inscrire obligatoirement par mail
01:27:56 Sur l'adresse mail tourisme@ccbdc.fr
01:28:03 - Parfait, donc foncez-y avec comme vous l'avez dit, ses CV, pas qu'un seul
01:28:08 Faut pouvoir déposer autant de CV qu'il le faut
01:28:11 On le rappelle donc ce Job Dating emploi saisonnier pour Sainte-Mère-Église
01:28:16 Ce sera le 15 février, on remet tout aussi à l'accueil de France Bleu Cotentin
01:28:19 Merci beaucoup Elisabeth - Merci à vous
01:28:22 N'hésitez pas à appeler donc votre radio préférée
01:28:26 Tenez, tiens, appelez donc au 0233 23 13 23
01:28:30 Pourquoi ? Parce que oui, il y a la Saint-Valentin la semaine prochaine
01:28:33 Mais juste avant le 13, il y a la journée de la radio
01:28:38 Oui, la journée de la radio, vous avez peut-être envie justement de nous rappeler
01:28:43 Un vieux souvenir que vous avez eu avec votre radio préférée
01:28:46 Nous conter l'amour pour votre radio, vous pouvez le faire
01:28:50 Ce mardi 13 février pour la journée de la radio entre 9h et 10h
01:28:54 Vous allez pouvoir nous dire ce que représente votre radio
01:28:57 Ce que nous, là avec nos blagues pourries le matin, nos têtes pas toujours réveillées
01:29:01 Ce que ça vous évoque aussi, pourquoi vous l'écoutez, pourquoi vous l'aimez
01:29:05 De Radio Cherbourg à France Bleu Cotentin en passant par Radio France Cherbourg
01:29:09 Racontez-nous vos souvenirs, quelles sont les émissions que vous aimez et pourquoi
01:29:14 Et bien allez-y, vous pouvez nous appeler dès maintenant pour vous inscrire au 0233 23 13 23
01:29:20 Rendez-vous mardi 13 de 9h à 10h, journée spéciale radio
01:29:24 Et si ça vous tente aussi de faire de la radio, d'animer pour une fois, vous pourrez le faire
01:29:30 Il suffit de nous appeler
01:29:32 Ici matin, revient dans un instant
01:29:36 [Générique]
01:29:47 Elisabeth Borne sera l'invité exceptionnel de Dimanche en politique ce week-end
01:29:51 L'ex-première ministre est aujourd'hui députée du Calvados
01:29:54 Comment aborde-t-elle cette nouvelle mission après 20 mois passé à Batignons ?
01:29:59 Quelles seront ses priorités ?
01:30:01 Elisabeth Borne répondra également à des normands sur les questions d'emploi, de pouvoir d'achat, d'éducation ou encore d'agriculture
01:30:09 Dimanche en politique, c'est ce week-end, attention, à 11h10 sur France 3 Normandie
01:30:14 [Générique]
01:30:18 Bon réveil avec France Bleu Cotentin, 8h30 tout pile et encore du gris
01:30:23 Oui je sais, je vous annonce ça tous les jours
01:30:25 Grisaille pour aujourd'hui et encore jusqu'à ce soir avec quand même l'espoir de voir peut-être quelques rares et courtes éclaircies dans l'après-midi
01:30:33 Du vent aussi, nous sommes actuellement en vigilance jaune, des rafales qui peuvent aller jusqu'à 75 km/h
01:30:38 Notamment ce matin sur les côtes
01:30:40 Et puis de la pluie aussi, bien sûr
01:30:42 Douceur jusqu'à 12 degrés ce matin et jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi
01:30:46 Pour l'instant 10 à Gonneville ou encore au pieu
01:30:49 8h30, les infos, Jacqueline Farder la colère ou couvre encore comme le lait sur le feu finalement
01:30:55 Les agriculteurs ont remballé les tracteurs mais les actions ponctuelles continuent
01:30:59 Hier les agriculteurs de la filière Bio à Paris
01:31:01 Aujourd'hui les producteurs de lait, ceux de Ouest Lait basé dans le Sud-Mange
01:31:05 Ils rejoignent leurs collègues bretons pour une action devant le site de Savancia à Saint-Brice en Coglaise en Ile-et-Vilaine
01:31:11 Derrière cette action, des inquiétudes alors que le contrat des éleveurs avec le deuxième fromager français se termine dans un mois
01:31:17 Dans un mois, Inès Alves chez nous
01:31:20 Car Savancia ne veut plus négocier avec le groupement mais de façon individuelle avec chaque producteur
01:31:26 Et pour ça l'industriel met la pression aux adhérents assure Landry Rivière, président de Ouest Lait
01:31:31 Il faut que tu démissionnes de Ouest Lait si tu veux qu'on te collecte le 9 mars
01:31:36 Ou alors si tu veux du volume pour financer ton projet, il faut que tu démissionnes de Ouest Lait pour pouvoir avoir du volume supplémentaire
01:31:42 Résultat
01:31:43 Ça a déstabilisé les producteurs, il y a des gens qui se posent la question de démissionner pour céder un peu à la pression
01:31:49 Mais la quasi-totalité des producteurs aujourd'hui soutiennent l'OP, sont intérêts en l'OP et souhaitent une issue favorable à cette situation
01:31:57 Il faut dire que les deux parties n'ont pas beaucoup le choix, Landry Rivière assure que Savancia ne peut pas se passer de l'apport de lait du groupement
01:32:04 Et nous on n'a pas le choix non plus d'avoir un contrat avec eux parce qu'on n'a pas d'autre solution
01:32:08 On n'a pas d'autre solution pour vendre notre lait
01:32:10 Parce qu'en fait je vois dans l'Ouest qu'il y a un équilibre entre la demande et l'offre
01:32:14 Et entre les industriels, pour l'instant il y a un peu de bienveillance les uns envers les autres pour ne pas déstructurer l'approvisionnement de chaque laiterie
01:32:22 Grâce à leur mobilisation, devant Savancia, les producteurs espèrent obtenir un entretien avec la direction
01:32:28 Aujourd'hui Savancia paye 40 centimes le litre de lait, les éleveurs voudraient 47 centimes
01:32:33 Ouest Lait qui a également lancé une pétition de soutien pour son organisation de producteurs, près de 700 signatures ce matin
01:32:39 Les agriculteurs dans le malaise, on leur donne la parole une nouvelle fois sur France Bleu Cotentin
01:32:43 Émission spéciale depuis 6h et jusqu'à 9h en direct d'une exploitation de la hague
01:32:48 A Omonville La Petite, à suivre aussi sur France Bleu.fr
01:32:51 Une nouvelle victime sur les routes de la Manche
01:32:53 Un homme de 27 ans, il a perdu le contrôle hier en fin de matinée sur la commune de La Colombe au sud de Ville-Dieu-Les-Poils
01:32:58 13 pompiers sont intervenus mais n'ont pas pu le secourir
01:33:01 Il a dit non, François Bayrou qu'on voyait déjà à l'Education Nationale ne rentrera pas dans le gouvernement
01:33:06 Après 48 heures de tractation, il dit qu'il n'y a pas d'accord profond sur la politique à suivre
01:33:11 Devant les députés du Modem, il a également dénoncé une démarche d'humiliation
01:33:15 Décision qui ouvre une crise au sein du camp présidentiel en plein remaniement gouvernemental
01:33:19 Et en attendant le remaniement, le Premier Ministre sur le terrain, dans le Pas-de-Calais
01:33:23 Aujourd'hui un mois après sa première visite auprès des sinistrés des inondations
01:33:27 Le département du Pas-de-Calais en vigilance orange aujourd'hui pour cru
01:33:31 Des données personnelles voulaient à l'appel
01:33:33 Un chiffre vertigineux, 33 millions de français concernés
01:33:37 Presque un français sur deux s'est fait pied des données lors de deux cyberattaques
01:33:41 Contre des gestionnaires du tiers payant
01:33:43 Révélation de la CNIL, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés
01:33:46 Des données comme l'état civil ou le numéro de sécurité sociale
01:33:49 Sont tombés entre les mains des pirates informatiques
01:33:51 Alors faut-il s'inquiéter Cyril Ardaud ?
01:33:53 Les informations bancaires, les données médicales, les coordonnées postales
01:33:57 Les numéros de téléphone ou adresse mail n'ont pas été volés selon la CNIL
01:34:02 Mais elle appelle tout de même à la vigilance
01:34:04 A surveiller les mouvements sur vos comptes personnels
01:34:07 Car si les informations piratées ont peu de valeur seule
01:34:10 Elles pourraient être couplées, croisées à de précédentes ou futures fuites de données
01:34:14 Deux sociétés privées ont donc été victimes d'une attaque
01:34:17 Via Médis et Almeris
01:34:19 Elles servent en fait d'intermédiaires entre les professionnels de santé et les mutuelles
01:34:24 Pour savoir si un patient peut bénéficier au nom du tiers payant
01:34:27 Elles vont contacter rapidement toutes les personnes concernées
01:34:30 La CNIL de son côté va mener des investigations
01:34:33 Pour savoir si les opérateurs touchés avaient mis en place les mesures de sécurité nécessaires
01:34:37 A la protection des données désassurées
01:34:40 Et pas d'autres opérateurs touchés pour l'instant selon la CNIL
01:34:43 Judith Godrej accuse un autre réalisateur d'avoir abusé d'elle
01:34:47 L'actrice qui a porté plainte contre Benoît Jacot
01:34:50 Annonce ce matin que Jacques Doyon l'a abusé à deux reprises alors qu'elle était mineure
01:34:54 La concertation publique débute sur le projet de contournement sud-ouest de Cherbourg
01:34:59 La question sur la table depuis près de 30 ans
01:35:01 Le projet est relancé et la population invitée a donné son avis entre le 26 février et le 15 avril
01:35:07 Six tracés sont proposés que vous retrouvez sur francebleu.fr
01:35:10 Sur le littoral, l'appel à la prudence de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord
01:35:15 Parce que de gros coefficients de marée sont attendus dès samedi et pour tout le week-end
01:35:19 Jusqu'à mardi avec des coefficients qui vont monter jusqu'à 110
01:35:22 Prudence notamment dans la pratique de la pêche à pied
01:35:24 Il est encore temps d'attraper vos billets pour les JO de Paris
01:35:27 Pour cet été, nouvelle chance aujourd'hui
01:35:29 Des places à moins de 100 euros pour tous les sports
01:35:31 Pour des épreuves essentiellement en Ile-de-France
01:35:33 Ce sera premier arrivé, premier servi, billetterie qui ouvre tout à l'heure à 10h
01:35:37 Et nous on file sur le littoral
01:35:40 Oui justement sur ce fameux littoral avec pour l'instant des coefficients
01:35:45 Ça va pour aujourd'hui, on en reparlera évidemment
01:35:47 Ça ne grimpe pas à partir de samedi
01:35:48 C'est ça tout à fait, on fera un point de toute façon demain
01:35:50 Pour l'instant, notez cette vigilance jaune pour le phénomène vent
01:35:54 Pour aujourd'hui, des rafales attendues jusqu'à 75 km/h
01:35:57 Notamment sur notre littoral de la baie du Mansart-Michel au Cap-de-Lac
01:36:00 Ce matin, il fait donc gris, quelques pluies aussi attendues
01:36:04 Notamment ce matin mais encore plus soutenues dans l'après-midi
01:36:07 Et puis de la douceur, toujours une sacrée douceur
01:36:11 Même jusqu'à 14 degrés dans l'après-midi
01:36:13 Très à Avranches par exemple, Saint-Loup ou encore Saint-Hilaire-du-Harcouet
01:36:17 Température qu'on garde toujours au-dessus des 10 degrés jusqu'à dimanche
01:36:21 Notez donc ces coefficients aujourd'hui de 67 et 76
01:36:25 Cartret-Marée-Haute à 18h40, Basse à 13h
01:36:29 Cherbourg-Elle-est-Haute depuis 7h30 et Basse donc à 14h20
01:36:34 Ça veut dire que normalement, vous êtes là dans le pont-tournant
01:36:37 Ça coince ? Justement, on va faire un point
01:36:39 L'infotrafic 100% local avec Marie Automobile
01:36:42 Votre concessionnaire Peugeot dans le Cotentin et sur MarieAutomobile.fr
01:36:47 Je confirme que ça coince
01:36:48 À Cherbourg, ça coince, boulevard Pierre-Mendès-France
01:36:51 Évidemment, vous êtes fortement ralenti
01:36:54 11 minutes actuellement pour traverser le boulevard
01:36:57 Vous êtes par choc contre par choc. Prudence et patience
01:36:59 Avenue de Paris, il a aussi une dizaine de minutes de retard sur votre temps de trajet
01:37:03 Et puis vous êtes ralenti
01:37:05 Avenue Jacques-Prévert, direction Équerdreville
01:37:07 Beaumont, ça circule plutôt bien
01:37:10 Ça c'est un point positif dans le coin
01:37:12 En ce qui concerne l'EPR aussi, à Flamanville, pas trop de soucis
01:37:15 Et puis Saint-Lô, ralentissement habituel
01:37:19 On va éviter de mettre tous les mots en même temps
01:37:21 Rue de Ville-Dieu à Saint-Lô, vous êtes ralenti
01:37:23 Direction Gourffaleur aussi, sortie 5
01:37:26 Et puis toujours des travaux au niveau de Pont-Ébert par exemple
01:37:29 Mais aussi, vous me constatez des soucis au niveau des baies crevons à danger sur la route
01:37:33 Lequel ? Je ne sais pas. Si vous en constatez un, dites-le moi
01:37:36 0233 23 13 23
01:37:38 Pour avoir plus de précisions, vos infotrafics sont avec nous
01:37:41 On fait le trafic ensemble
01:37:44 08h37
01:37:46 Le 6/9 France Bloc Authentin, Caroline Joanneau, Jacqueline Fardel
01:37:50 La passion, c'est bientôt la passion
01:37:54 C'est la semaine prochaine avec la Saint-Valentin
01:37:56 Mais moi je vous offre des choses tout de suite
01:37:58 On prend de la danse, mais ça se prépare la Saint-Valentin
01:38:01 C'est vrai, pourquoi pas aller voir un spectacle ensemble, danser ensemble
01:38:05 Danser sur les musiques traditionnelles cubaines en plus, ça rapproche
01:38:09 Ça peut être une bonne idée à deux
01:38:10 Ça tombe bien parce que j'ai deux places à vous faire gagner
01:38:13 Pour "Pasión de Buena Vista" c'est le spectacle à ne pas manquer
01:38:16 Au Zénith de Caen, dimanche la semaine prochaine, le 18 février
01:38:19 Pour faire vivre et revivre la tradition cubaine
01:38:23 Pour "Bésame Mucho", après "Bésame Mucho" il faudra s'embrasser
01:38:26 C'est le principe pour la musique, je vous le dis quand même
01:38:28 Hasta siempre ou quizás, quizás
01:38:30 Vous voulez vos places ? 0233 23 13 23
01:38:33 La passion, c'est gratuit, appelez maintenant, c'est gratuit
01:38:37 08h38 sur France Bloc Authentin
01:38:39 Passion pour nos agriculteurs, agricultrices et leurs produits
01:38:42 Aujourd'hui, on fait place à une très belle ferme
01:38:45 A Aumontville avec Nicolas et Elsa, ce sont vos invités
01:38:49 Emmanuel Gouache
01:38:50 Et je vous avais posé la question, je vous la réponse
01:38:53 Comment elle fait Elsa pour pouvoir distinguer ses 76 vaches laitières ?
01:38:57 On va lui demander, elle est juste à côté de moi Elsa
01:39:00 Effectivement les dernières vaches sont en train de rentrer, toujours à la traite
01:39:03 Comment vous faites alors Elsa, demande Caro, pour reconnaître chacune des vaches ?
01:39:07 C'est parce que je les vois naître et du coup je les vois grandir
01:39:11 Et au fur et à mesure, entre dans la nursery
01:39:14 Jusqu'à ce qu'elles deviennent elles-mêmes mères qu'elles veulent
01:39:18 On reconnaît les petites choses, des taches, des mamelles
01:39:23 Vous parliez du caractère aussi ?
01:39:25 Oui, le caractère aussi, oui oui
01:39:27 C'est vrai qu'il y a des caractères différents, par exemple sur la salle de traite
01:39:30 Les premières à arriver sont toujours les mêmes quasiment
01:39:34 Ah oui, souvent c'est toujours les mêmes 4 ennes qui rentrent en première
01:39:37 Elles ont chacun leur côté
01:39:39 Il y en a qui aiment qu'on les touche, ou qui lèvent plus facilement la patte
01:39:45 C'est ça, c'est-à-dire que comme vous disiez à droite ou à gauche
01:39:48 En fait, ici cette zone de traite, elle est composée
01:39:53 Si vous n'avez jamais vu de zone de traite
01:39:55 D'une allée à droite et d'une allée à gauche
01:39:57 Où les vaches s'installent et où on les traite
01:40:00 Et certaines vaches préfèrent aller sur le couloir gauche que sur le couloir droit
01:40:04 Oui voilà, c'est ça
01:40:06 Ils choisissent leur couloir
01:40:07 Oui c'est ça
01:40:08 Et donc voilà, ça fait partie du caractère de ces vaches
01:40:10 Il y en a des plus timides également
01:40:12 Celles qui arrivent en fin de traite sont les plus timides généralement, c'est ça ?
01:40:15 Oui, ou peut-être qu'elles ont aussi un petit ras-le-bol de la traite
01:40:18 Des fois ça peut arriver
01:40:19 Oui, comme vous des fois peut-être aussi
01:40:21 Et donc, la suite on verra de l'aventure
01:40:25 Comment est-ce que vous voyez l'avenir de votre côté Elsa ?
01:40:28 Une chose que je suis sûre c'est que je ne laisserai pas cette ferme partir sans personne derrière
01:40:37 Après voilà, à voir comment ça se goupillera
01:40:41 On verra bien
01:40:42 Nicolas est là aussi, peut-être un dernier mot Nicolas
01:40:45 Qu'est-ce qu'il faudrait pour améliorer un peu les choses pour vous aujourd'hui ?
01:40:51 Je crois que vous aimeriez bien avoir un peu de temps aussi
01:40:54 Oui, pour améliorer les choses, toujours améliorer les conditions de travail
01:40:58 Se libérer un peu plus de temps quand même
01:41:01 Parce qu'on est quand même chargé ou en boulot et ça fait des grosses journées
01:41:06 Se libérer pour la famille ce n'est pas toujours facile
01:41:09 Même si de ce côté-là, il y a des attentes
01:41:12 Et donc là, le fait d'avoir embauché quelqu'un d'autre à temps partiel
01:41:16 Va permettre sûrement de se libérer un peu plus facilement
01:41:20 Et avoir un petit peu plus de temps
01:41:21 Rapidement, quelques mots, c'est quoi la suite de la journée ?
01:41:24 La suite, vu le temps, on avait prévu de vider les bâtiments
01:41:27 Curer les bâtiments pour mettre tout propre
01:41:29 Mais je pense que ça va être du bricolage à l'intérieur
01:41:33 C'est une petite chauve là, trop humide
01:41:35 C'est humide, on ne peut pas aller faire les clôtures pour préparer la mise à l'herbe
01:41:38 Le bois qui est tombé avec les tempêtes, ce n'est pas la peine d'y penser aujourd'hui
01:41:41 Ce sera pour bientôt
01:41:42 En tout cas, merci de nous avoir accueillis ici dans votre ferme
01:41:44 C'était un vrai plaisir de vous rencontrer
01:41:46 Voilà, Caro, la traite est quasiment terminée
01:41:48 Toutes les vaches sont rentrées
01:41:49 Donc, on est au bout
01:41:51 4 petites dernières qui vont être traites d'ici 5 minutes
01:41:54 Eh bien parfait Manu !
01:41:55 Merci Nicolas, encore une fois
01:41:56 Plaisir partagé !
01:41:58 Et a priori, vous avez arrêté de mettre la pagaille parmi les vaches
01:42:02 Parce que tout à l'heure...
01:42:03 Oula, la pague !
01:42:04 Oui, c'est bon, c'est fait !
01:42:06 Heureusement que Nicolas était zen
01:42:08 Ah, eh bien, il faut être zen avec un Manu dans les patins
01:42:11 8h41 sur France Bleu Cotentin, c'est même 42 maintenant
01:42:15 À suivre les photos d'ailleurs sur la page Facebook France Bleu Cotentin
01:42:18 On va parler d'un artiste manchois qui a du talent
01:42:20 Vous avez peut-être vu son affiche sur votre bar préféré
01:42:23 Votre bar tabac par exemple, un peu partout
01:42:25 The Jacksons pour l'instant
01:42:27 Blame it on the boogie
01:42:29 Blame it on the boogie
01:42:31 Blame it on the boogie
01:42:33 Blame it on the boogie
01:42:35 Blame it on the boogie
01:42:37 Blame it on the boogie
01:42:39 Blame it on the boogie
01:42:41 Blame it on the boogie
01:42:43 Blame it on the boogie
01:42:45 Don't blame it on the sunshine
01:42:47 Don't blame it on the moonlight
01:42:49 Don't blame it on the good times
01:42:51 Blame it on the boogie
01:42:53 Don't blame it on the sunshine
01:42:55 Don't blame it on the moonlight
01:42:57 Don't blame it on the good times
01:42:59 Blame it on the boogie
01:43:01 That nasty boogie fucked me
01:43:04 But somebody else has drugged me
01:43:06 The bell-bound rhythm gets me
01:43:08 On my feet
01:43:10 I change my mind completely
01:43:12 I've seen the lightning leaping
01:43:14 And my baby just can't take her eyes off me
01:43:18 Don't blame it on the sunshine
01:43:20 Don't blame it on the moonlight
01:43:22 Don't blame it on the good times
01:43:24 Blame it on the boogie
01:43:26 Don't blame it on the sunshine
01:43:28 Don't blame it on the moonlight
01:43:30 Don't blame it on the good times
01:43:33 Blame it on the boogie
01:43:35 I just can't, I just can't
01:43:38 I just can't control my feet
01:43:40 I just can't, I just can't
01:43:42 I just can't control my feet
01:43:44 I just can't, I just can't
01:43:46 I just can't control my feet
01:43:48 I just can't, I just can't
01:43:50 I just can't control my feet
01:43:52 Don't blame it on the sunshine
01:43:54 Don't blame it on the moonlight
01:43:56 Don't blame it on the good times
01:43:58 Blame it on the boogie
01:44:00 Don't blame it on the sunshine
01:44:02 Don't blame it on the moonlight
01:44:04 Don't blame it on the good times
01:44:06 Blame it on the boogie
01:44:08 Don't blame it on the boogie
01:44:10 This magic music rules me
01:44:20 That dirty rhythm fools me
01:44:22 The devil's got some to me
01:44:24 This activity is dense
01:44:26 I'm full of funky fever
01:44:28 A fire burns inside me
01:44:30 This boogie's got me in a super trance
01:44:34 Don't blame it on the sunshine
01:44:36 Don't blame it on the moonlight
01:44:38 Don't blame it on the good times
01:44:40 Blame it on the boogie
01:44:42 Don't blame it on the sunshine
01:44:44 Don't blame it on the moonlight
01:44:46 Don't blame it on the good times
01:44:48 Blame it on the boogie
01:44:50 Don't blame it on the sunshine
01:44:52 Don't blame it on the moonlight
01:44:54 Don't blame it on the good times
01:44:56 Blame it on the boogie
01:44:58 Don't blame it on the sunshine
01:45:00 Don't blame it on the moonlight
01:45:02 Don't blame it on the sunshine
01:45:04 Don't blame it on the moonlight
01:45:06 Good times
01:45:08 Don't blame it on the sunshine
01:45:10 Don't blame it on the moonlight
01:45:12 Don't blame it on the sunshine
01:45:14 Don't blame it on the sunshine
01:45:16 Don't blame it on the sunshine
01:45:18 Don't blame it on the sunshine
01:45:20 Don't blame it on the sunshine
01:45:22 Don't blame it on the boogie
01:45:24 Don't blame it on the sunshine
01:45:26 Don't blame it on the sunshine
01:45:28 Don't blame it on the sunshine
01:45:30 Don't blame it on the sunshine
01:45:32 * Extrait de "France 3" *
01:45:51 * Extrait de "France 3" *
01:45:57 Et comme tous les jours à 8h45, ça se passe dans la Manche avec Lionel Robin.
01:46:01 Aujourd'hui on va s'intéresser à un musicien manchois très très prometteur Lionel.
01:46:05 Oui c'est vrai que quand on découvre son premier titre qui est sorti en ce début d'année 2024, on se dit "Tiens, il y a quelque chose".
01:46:11 Écoutez, il s'appelle Moon.
01:46:13 * Extrait de "Moon" *
01:46:33 C'est chouette hein ?
01:46:34 Ah c'est incroyable.
01:46:35 Je savais que ça vous ferait plaisir.
01:46:36 Oui vous le savez. Vous me connaissez un peu vous.
01:46:38 Un peu, ça tombe bien, il est avec nous. Bonjour Moon.
01:46:40 Bonjour.
01:46:41 On dit Moon ?
01:46:42 Oui on dit Moon.
01:46:43 Comme l'une mais avec un M.
01:46:44 Voilà c'est ça.
01:46:45 Puisque votre prénom c'est Maxime.
01:46:46 C'est ça.
01:46:47 Maxime Lamotte en fait, votre vrai nom.
01:46:50 Vous êtes musicien, vous êtes chanteur, vous habitez dans une tiny house du côté du Roselle, c'est ça ?
01:46:56 Oui exactement.
01:46:57 Et c'est là que vous enregistrez tout ça ?
01:46:59 Oui c'est là que je crée ma musique, que je l'enregistre, que je la mixe, et puis que je m'inspire aussi en regardant les vents nous secouer parfois.
01:47:09 C'est vrai qu'en ce moment oui.
01:47:10 Il y a quelques périodes un peu rudes.
01:47:13 Alors Maxime, vous donnez un concert dans une semaine, ce sera le 17 février, samedi 17 à la salle P200, c'est à l'autre lieu à Cherbourg.
01:47:20 On va en parler dans un instant, mais avant cela je voudrais savoir qui êtes-vous Maxime ?
01:47:23 Alors je suis Maxime Moon maintenant, et je fais de la musique depuis tout jeune.
01:47:29 J'ai fait de la musique avec des amis dans d'autres groupes, dont un qui s'appelait Alphabet, avec lequel on avait tourné pas mal à Rennes,
01:47:37 on avait fait les trances musicales et puis un peu dans le coin aussi.
01:47:40 Je joue aussi encore actuellement dans Abisko, un groupe de folk.
01:47:44 J'ai fait de la recherche en musicologie, j'ai fait des études un peu là-dedans,
01:47:49 et là j'avais envie de créer mon nouveau projet de composition avec mon univers.
01:47:54 C'est votre troisième projet en fait après Alphabet ?
01:47:57 J'ai eu même d'autres petits projets à droite à gauche, de jazz aussi, j'aime bien explorer un peu tout.
01:48:02 Et là c'est un concentré de mes explorations des dernières années.
01:48:05 Et de vos expériences aussi ?
01:48:07 Alors en écoutant votre titre, dont on a entendu un extrait assis au bord du monde,
01:48:12 je me suis dit que vous aviez forcément des influences, moi ça me fait penser aux Beatles,
01:48:15 notamment l'album Blanc, ça me fait penser à des petits trucs de Nirvana par-ci par-là.
01:48:20 Qu'est-ce qui vous inspire en fait Maxime ?
01:48:23 C'est vrai qu'à la base je suis très inspiré plutôt par la musique anglo-saxonne,
01:48:27 justement c'est rigolo parce que les Beatles c'est un des premiers groupes qui m'a vraiment donné envie de faire de la musique.
01:48:33 On écoutait ça avec mon frère en boucle et on chantait par-dessus.
01:48:36 Et c'est rigolo aussi parce que Nirvana c'est le groupe juste après avec lequel j'ai commencé à jouer de la guitare,
01:48:42 avec mon meilleur ami de l'époque avec qui on voulait commencer à jouer de la musique justement
01:48:47 et qui est décédé après donc j'ai continué sans lui.
01:48:50 Mais voilà c'est un peu les deux influences qui ont donné le socle de ma musique,
01:48:56 donc c'est rigolo que tu en parles.
01:48:58 Donc on avait vu juste !
01:49:00 Alors mardi prochain, jour important puisque vous sortez votre deuxième single.
01:49:03 Voilà c'est mardi prochain, ça s'appellera "Après l'orage"
01:49:06 donc ça reste un peu dans le même univers a priori
01:49:10 et donc ce sera écoutable sur toutes les plateformes dès mardi.
01:49:14 On vous cherche sur Youtube, on vous trouve ?
01:49:16 Voilà sur Youtube, Spotify, Deezer, un peu de musique tout ça,
01:49:19 et sur Instagram je relaie tout ça aussi.
01:49:21 On pourra enfin vous voir en concert à l'autre lieu dans une semaine, samedi 17.
01:49:26 En concert à l'autre lieu, il y aura en première partie un spectacle du collectif Les Indigents
01:49:31 qui font un spectacle exprès pour l'occasion,
01:49:34 donc c'est super chouette de leur part.
01:49:36 Et donc moi je serai sur scène tout seul mais avec beaucoup d'instruments
01:49:40 que je jouerai avec les pieds, avec les mains, dont je jouerai avec les pieds, avec les mains.
01:49:44 Et une lune sur laquelle je taperai.
01:49:48 Ah oui forcément c'est votre totem la lune là.
01:49:50 C'est marrant, c'est un petit peu comme Stéphane Eicher quand il a débuté,
01:49:53 il était tout seul avec des machines sur scène.
01:49:55 Donc on vous souhaite la même carrière.
01:49:57 C'est très gentil de vous dire ça.
01:49:59 Merci beaucoup Maxime Lamotte alias Moon.
01:50:01 Avec grand plaisir, merci à vous pour votre invitation.
01:50:03 Avec plaisir, vous serez donc en concert samedi prochain 17 février à la salle P200 à l'autre lieu à Cherbourg
01:50:08 et votre second single qui s'appelle "Après l'orage" sortira mardi prochain
01:50:12 et on sera le 13, ça vous portera bonheur d'ailleurs.
01:50:14 Merci Maxime.
01:50:15 Merci à vous. Au revoir.
01:50:16 A très très bientôt.
01:50:17 8h50 sur France Bleu Cotentin comme tous les jours, place à notre docteur.
01:50:21 C'est votre consultation gratuite de France Bleu Cotentin.
01:50:24 Mais non il ne faut pas, si il faut en fait.
01:50:26 Vos conseils ce matin, vous vous intéressez aux catastrophes naturelles.
01:50:31 Comme le récent cyclone à La Réunion, bon ça va, il a été moins catastrophique qu'on le pensait.
01:50:36 Mais enfin quand même, vous nous dites qu'il faut anticiper.
01:50:39 Bonjour docteur.
01:50:40 Bonjour à toutes et à tous.
01:50:41 Et oui, la préparation en cas de catastrophe naturelle, c'est essentiel pour assurer la sécurité et le bien-être de vous-même
01:50:46 et de votre entourage, de votre famille ou de votre entreprise.
01:50:48 Et certains pays, il faut le dire, sont beaucoup mieux préparés que nous.
01:50:51 Donc il faut d'abord élaborer un plan d'urgence.
01:50:54 Alors c'est indispensable d'identifier en fait les risques spécifiques à la région.
01:50:58 Ouragans, tremblements de terre, inondations ou incendies.
01:51:01 De connaître un plan d'évacuation avec des itinéraires sûrs et des points de ralliement aussi.
01:51:06 Et d'informer tous les membres de la famille des procédures à suivre en cas d'urgence.
01:51:10 Il faut ensuite se constituer une trousse d'urgence.
01:51:12 Là aussi on n'y pense pas assez.
01:51:14 Mais se préparer une trousse avec des fournitures essentielles comme des vivres non périssables,
01:51:18 de l'eau, des médicaments, des vêtements chauds, des lampes de poche,
01:51:21 des piles ou des articles d'hygiène ou des documents importants,
01:51:24 et bien ça permet au moment venu d'avoir tout ça sous la main
01:51:28 et de vérifier régulièrement le contenu de la trousse
01:51:30 et de s'assurer qu'elle est facilement accessible bien sûr.
01:51:33 Et puis d'établir un système de communication
01:51:35 parce qu'il n'y a rien de pire que de se retrouver coupé du monde.
01:51:38 Et donc on va échanger les numéros de téléphone d'urgence,
01:51:40 les contacts hors de la région avec les membres de la famille.
01:51:43 Et puis on va utiliser un certain nombre de médias.
01:51:45 Et un truc tout bête, mais la petite radio avec des piles et des piles de rechange,
01:51:48 ça, ça doit faire partie de la trousse d'urgence.
01:51:51 Parce qu'en cas de catastrophe, quand tout est coupé,
01:51:53 le téléphone et tous les réseaux sociaux,
01:51:55 ce qui reste encore c'est la radio, c'est France Bleu et c'est la petite radio à piles.
01:51:59 Ah bah oui en plus, les autorités ont également des plans prévus.
01:52:02 Connaître les plans d'évacuation locaux.
01:52:04 Oui c'est important de se familiariser avec les plans d'évacuation de votre mairie par exemple,
01:52:08 d'identifier des abris d'urgence,
01:52:10 des zones de rassemblement ou des routes d'évacuation qui sont recommandées.
01:52:14 Tout ça, ça dépend de votre région.
01:52:16 Il faut renforcer aussi la structure de son domicile.
01:52:18 On parlait de La Réunion et c'est vrai que les choses sont préparées.
01:52:20 On sait comment améliorer structurellement le domicile,
01:52:23 se préparer aux catastrophes, fixer les meubles, renforcer les fenêtres.
01:52:27 Et puis s'assurer aussi que toute la famille sait couper l'électricité,
01:52:31 couper le gaz ou l'eau si nécessaire.
01:52:33 Ça aussi, ce sont des bons réflexes.
01:52:35 Des bons réflexes qu'on peut élargir pour la sécurité de nos animaux de compagnie.
01:52:39 Il s'agit de ne pas les oublier le jour J,
01:52:41 de préparer pourquoi pas aussi une trousse d'urgence pour les animaux
01:52:44 avec de la nourriture, de l'eau, des médicaments et des documents vétérinaires.
01:52:48 Et de s'éduquer, j'allais dire, d'informer les membres de la famille.
01:52:51 Le top du top, ce serait de faire des exercices réguliers,
01:52:54 mais pourquoi pas, ça peut être fait sous mode ludique aussi,
01:52:57 avec des procédures d'évacuation avec les enfants et les premiers secours.
01:53:00 Et la préparation avant une catastrophe naturelle, ça peut faire vraiment toute la différence.
01:53:05 Vous allez augmenter vos chances de rester en sécurité
01:53:08 et minimiser les risques lors d'une situation d'urgence.
01:53:10 D'ici là, portez-vous bien.
01:53:12 Et retenez cette info, écoutez la radio !
01:53:15 C'est un bon conseil qui marche toute l'année, tout le temps.
01:53:18 Peu importe, catastrophe naturelle ou pas d'ailleurs.
01:53:21 Patrick Fiori sur France Bleu, que t'entends c'est tout nouveau, le champ est libre.
01:53:24 Il y a une ombre sur le tableau, pourtant le soleil brille bien haut.
01:53:29 Tout est cool, tout est beau.
01:53:32 C'est l'été sur la terrasse, oui mais le mal qui le terrasse
01:53:38 est indifférent aux saisons.
01:53:41 Il était beau, on a beau dire, server ses cafés, grand sourire.
01:53:48 Tout le monde était content, faut croire.
01:53:53 Il était tellement tranquille, qui aurait imaginé qu'il portait un monde sur le dos ?
01:54:00 Mais qui aurait pu deviner qu'un jour il ait dû renoncer à chanter ?
01:54:10 Le champ est libre.
01:54:15 La voix est là, juste devant toi.
01:54:22 Le champ est libre.
01:54:25 Si tu veux vivre plus fort que ça, chante avec moi.
01:54:34 Pas une ombre sur le tableau, photos de famille sur le bureau.
01:54:48 Tout roule et tout est beau.
01:54:52 L'ascenseur au dernier étage, chef d'entreprise dans sa cage,
01:54:57 toute seule au-dessus des nuages.
01:55:00 Près de du monde on a beau dire, parfois, qu'elle a du mal à rire,
01:55:07 mais elle gagne bien sa vie, faut croire.
01:55:10 Que c'est le prix de l'infortune, que parfois les rêves importunes,
01:55:16 quand elle fredonne dans du couloir.
01:55:20 Elle était tellement sereine, qui aurait imaginé qu'elle portait un monde sur le dos ?
01:55:28 Mais qui aurait pu deviner qu'un jour elle ait dû renoncer à chanter ?
01:55:39 Le champ est libre.
01:55:45 La voix est là, juste devant toi.
01:55:50 Le champ est libre.
01:55:53 Si tu veux vivre plus fort que ça, chante avec moi.
01:56:02 Le champ est libre.
01:56:14 Le champ est libre.
01:56:17 Il y a une ombre sur le tableau, pourtant le soleil brille bien haut.
01:56:27 Tout est cool et tout est beau.
01:56:30 Patrick Fleury sur France Bleu, Cotentin.
01:56:32 Le champ est libre, à votre service, comme tous les jours, 9h-10h, avec Yannick Lelefau.
01:56:37 Bonjour Yannick.
01:56:38 Bonjour Caroline.
01:56:39 Et on va rénover votre habitation ce matin.
01:56:41 Exactement, et la question du jour, qu'est-ce qui vous motive ou vous motiverait à faire rénover votre maison,
01:56:45 le coût de l'énergie, l'environnement, le confort de votre habitation ?
01:56:48 Vous avez entamé des travaux de rénovation, pourquoi ?
01:56:51 Vous y pensez pourquoi ? 0233 23 13 23.
01:56:54 Et le roi du bricolage est avec nous, Emmanuel Gouache, notre baladeur, truelle en main.
01:56:59 Il est venu vous poser la même question Manu, bonjour.
01:57:03 Oui bonjour, j'ai croisé Philippe, je lui ai demandé s'il avait prévu de faire de la rénovation, on l'écoute.
01:57:09 J'ai rien à faire.
01:57:11 Tout est rénové chez moi.
01:57:13 C'est tout neuf ?
01:57:14 Tout est fait, l'isolation, les fenêtres, tout est fait.
01:57:18 Donc il n'y a rien qui vous pousserait à faire de la rénovation en plus ?
01:57:21 Non, non, non, il n'y a rien qui me pousse en plus.
01:57:23 Ça c'est la mauvaise loterie mon pauvre Manu, vous êtes tombé sur celui qui avait raison.
01:57:27 Non mais ça va moi, vous êtes sûr ?
01:57:30 Non, non, ça va, ça va, je n'ai pas besoin.
01:57:33 Allez, d'autres avis dans un instant Manu.
01:57:35 La rénovation en question ce matin, vous êtes propriétaire, propriétaire bailleur, vous rénovez votre maison ou vos maisons en location, pour quelle raison ?
01:57:42 Le bien-être de vos locataires, les économies à réaliser, etc. On vous attend.
01:57:45 Et ben voilà, vous rénovez ou vous pensez faire rénover votre habitation, 0233 23 13 23, tous les jours en témoigne, on discute ensemble.
01:57:53 Nous on se retrouve évidemment à partir de demain pour démarrer le week-end, dès 6h sur France Bleu Cotentin et 7h sur France 3 Normandie.
01:58:00 Passez une excellente journée sur votre radio préférée.

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