Éléments de réponses avec Céline Gardel, capitaine de police à Toulouse.
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00:13 Il faut un maximum de preuves, c'est-à-dire il nous faut le lieu exact et tout ce qui va faciliter la vérification.
00:19 C'est-à-dire s'il y a par exemple un code d'appartement.
00:22 C'est important de savoir exactement où c'est, de savoir exactement les animaux qui sont en fragilité ou les autres aussi.
00:31 Tout ce que l'on sait sur la race, sur l'âge et qu'est-ce qu'ils subissent.
00:37 Est-ce que ça constitue une infraction ?
00:40 Si ça ne constitue pas une infraction, la police et la gendarmerie ne pourront rien faire.
00:45 Si l'animal n'est pas privé volontairement de nourriture, c'est-à-dire qu'il y a un abandon.
00:50 S'il y a des sévices graves actes de cruauté, c'est-à-dire qu'il y a des coups de poing, des coups de pied, de la violence,
00:56 il faut filmer, il faut un maximum de preuves pour étayer et pour faciliter notre intervention
01:01 et pour pouvoir procéder à la confiscation de l'animal.
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01:07 Les balades ne sont pas obligatoires.
01:10 Ce qui est obligatoire c'est l'abri, une niche d'abri.
01:14 Si jamais il est à l'attache, il faut que ça fasse 3 mètres minimum la longueur de l'attache.
01:19 Il faut que l'enclos fasse minimum 5 mètres et si l'animal fait plus de 70 cm au garrot, il faut que ça fasse 10 mètres carrés.
01:26 Mais là, à part que ce soit un veau, sinon pour l'ensemble des chiens c'est quasiment 5 mètres carrés.
01:30 Donc un chien sur un balcon qui a une niche et une gamelle d'eau, je ne vais pas pouvoir faire grand chose s'il a à manger tous les jours,
01:36 et que le propriétaire sort ses instruments tous les jours.
01:39 Donc même s'il ne le sort pas promener, ça va être très compliqué.
01:42 Et ça c'est 750 euros d'amende d'encouru, mais on ne peut pas confisquer un animal moins d'une C5, une contravention de 5ème place.
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02:01 C'est pas un gros, sinon c'est la complicité, savoir et ne rien faire.
02:06 Donc c'est important et surtout de préciser que le tout signalement reste anonyme.
02:13 Donc personne ne se met en difficulté.
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02:29 La session a 4 piliers, nous sommes là dans un premier temps pour aider les animaux naturellement en détresse et en refuge.
02:37 En faisant des journées mains fortes, on essaie d'aider un maximum de refuges qui sont à côté de chez nous,
02:42 de financer des soins pour les animaux naturellement.
02:45 Le second c'est promouvoir les adoptions d'animaux que l'on sort de maltraitance et qui ont un parcours compliqué.
02:52 Le troisième c'est sensibiliser les nouvelles générations, c'est vraiment indispensable si on veut changer le monde de demain.
02:59 Et ensuite le dernier c'est tout un groupe de policiers, policiers municipaux et gendarmes pour intervenir et lutter contre la maltraitance animale.
03:06 On va dire qu'on a essayé d'impliquer tous les maillons qui participent à la réponse pénale.
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03:19 Acti.fr