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NewsTranscription
00:00 Pour dire, définitif de la licence de Wal Fadjri.
00:04 Ainsi que la suspension qui vient juste d'être levée de Internet.
00:09 Et tout ceci procède d'une situation dans laquelle le Président Macky Sall
00:15 a choisi avec un petit gang de députés et de membres de son parti
00:22 de perpéter l'un des coups les plus odieux de l'histoire politique du Sénégal.
00:28 Car il s'agit d'un coup et tout le monde pour une fois
00:33 condamne sans réserve ce qui se passe.
00:37 Le Président Macky Sall et son gang de poutristes se retrouvent isolés comme jamais.
00:44 Les condamnations des autorités morales de ce pays
00:49 et nous avons salué sous ce rapport la voix forte et claire de l'archevêque de Dakar
00:57 qui sans aucune réserve possible a dit que ce qui se passe est inacceptable.
01:03 Et que la paix repose sur la vérité mais qui est en train d'être piétinée au Sénégal.
01:10 Le Président Macky Sall a été condamné par l'ensemble des constitutionnalistes de ce pays.
01:17 A l'exception de ses tailleurs constitutionnels.
01:21 Car pour perpéter ce genre de coups, il faut être entouré de petits hommes
01:26 et appeler les choses par leur nom.
01:29 Il a été condamné par la communauté internationale
01:35 par le peuple entier sidéré par ce qui se passe.
01:39 Car à plusieurs et mêmes reprises, il a dit de manière non équivoque
01:46 qu'il quitterait ses fonctions le 2 avril.
01:49 Mais on savait que c'était un jeu de mots.
01:55 Le Président Macky Sall avait une forme de fascination pour les poutchistes.
01:59 C'était quelqu'un qui a le plus élevé la voix contre les poutchistes à travers l'Afrique.
02:04 Et il a agi exactement avec le même modus operandi que les poutchistes.
02:09 Pour ne prendre que l'exemple du Niger.
02:12 Des argussis qui sont dignes des poutchistes de dire que son propre camp...
02:19 Vous vous rappelez qu'ils ont dit que Bazoum n'a pas pu assurer la sécurité
02:24 de la communauté et qu'il trompait avec les rebelles.
02:27 Ce que Macky Sall et les gens de la CEDEAO ont refusé.
02:33 Il dit que le Conseil constitutionnel en reprenant exactement les mêmes termes
02:40 que Thiani au Niger, s'est allié avec son Premier ministre
02:46 pour agir par corruption
02:52 et changer ce qui devrait être la liste officielle.
02:56 Je répète que si le Conseil constitutionnel avait pris sur l'affaire Karim Ouad
03:02 une autre décision, c'est en ce moment qu'on aurait pu le soupçonner de corruption.
03:06 Puisqu'il a établi de manière irrefutable et scientifique par Karim Ouad lui-même
03:11 qu'il avait la double nationalité au moment où il déposait sa candidature.
03:15 Que si le Conseil constitutionnel avait pris sur l'affaire Bachir Diomare et Cheikh Thidiane Ndiaye
03:20 une autre décision, c'est en ce moment qu'on aurait pu le soupçonner
03:24 d'avoir trompé dans la corruption.
03:27 Parce que sous ce rapport également, il n'y avait aucune base juridique pour exclure ces deux candidats.
03:32 Donc où sont les raisons?
03:34 Sinon comme Thiani, parce qu'il devait partir de son poste de chef d'état-major
03:39 il s'est réveillé un beau matin et a trouvé que le poste était trop moelleux
03:43 et qu'il fallait être khalife à la place du khalife.
03:48 Ce président qui a envoyé notre armée en Gambie pour mettre fin à l'aventure de Yaya Diame
03:54 lui-même s'est mis dans un putsch.
03:57 Et je vous dis mesdames, messieurs, ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale
04:01 c'est que la majorité n'a jamais été aussi silencieuse
04:07 que pour perpétrer très très lentement un coup.
04:11 Vous n'avez jamais vu aucun député prendre la parole.
04:13 Ils n'ont pas osé prendre la parole pour défendre.
04:16 Parce qu'il n'y avait personne d'entre eux qui puisse défendre.
04:19 C'est pourquoi ils n'ont pas voulu du débat.
04:21 On leur a dit que puisque vous avez la majorité
04:24 puisque vous êtes sûrs de votre bon droit
04:27 et puisque vous êtes majoritaire, au moins osons affronter
04:31 jutons, démocratiquement.
04:34 Ils ont refusé le débat.
04:36 Aucun d'entre eux ne s'est exprimé.
04:39 Et ce qui est encore plus paradoxal et plus flagrant
04:45 c'est que la base sur laquelle ils fondaient leur argusie
04:49 à savoir qu'une certaine personne avait aussi la double nationalité
04:55 cette personne a été arrêtée
04:58 je précise que Ndéye Genève n'a jamais porté plainte
05:01 mais cette personne a été arrêtée mais aussitôt libérée
05:05 ou mise sous résidence surveillée
05:08 parce qu'ils voyaient bien la contradiction flagrante
05:10 entre vouloir détenir cette personne
05:14 et ne pas prendre toutes les mesures pour aller chercher Karim Mbengce Ouad
05:18 là où il est parce qu'il l'a fait deux fois par jour.
05:21 Voilà la situation dans laquelle on se trouve
05:27 et le président Macky Sall a plongé le Sénégal.
05:30 Allez-y, comme il l'a dit tout à l'heure
05:32 il se trouve à côté d'un Premier ministre
05:35 qui est officiellement accusé
05:38 dans un document parlementaire
05:41 dans le rapport de la commission des lois du Parlement
05:44 d'avoir corrompu des magistrats
05:47 sans aucune preuve.
05:49 En attendant de fournir les preuves
05:52 il agit comme si...
05:54 ...de censure contre le Premier ministre
05:56 c'est pourquoi j'ai parlé tantôt de petits hommes
05:59 et de petites personnes qui agissent
06:02 avec des moyens de bandits
06:04 sans avoir le courage d'aller jusqu'au bout de leur logique.
06:08 Mesdames et Messieurs
06:10 il ne faut pas qu'on se fasse d'illusions
06:12 on a déposé des recours devant le Conseil Constitutionnel
06:15 mais il ne faut pas qu'on se fasse d'illusions.
06:17 Quelle que soit la décision du Conseil Constitutionnel
06:20 qui n'a jamais brillé par son courage
06:23 M. Macky Sall a déjà la parade
06:26 il dira que ce Conseil est corrompu
06:29 et que je ne tiendrai pas compte de ses avis.
06:32 Parce que dans la logique de la loi
06:35 parce que dans la logique des poutchistes
06:39 c'est désormais la fuite en avant
06:43 qui lui reste comme celle-ci.
06:47 La fuite en avant.
06:49 Être dans l'escalade permanente
06:52 comme c'est la même qu'il voulait déloger par la force
06:56 qui sont dans l'éternelle fuite en avant
06:59 les vrais poutchistes qui au moins
07:01 ont le courage de risquer leur vie.
07:04 De prendre les armes
07:06 et d'aller affronter leurs frères d'armes
07:08 ou leurs ennemis momentanés
07:10 et de risquer leur vie.
07:12 Lui il fait risquer la vie et la liberté des Sénégalais.
07:15 La vie et la liberté des jeunes Sénégalais
07:18 qui manifestent, quand ils manifestent
07:20 sont mis dans les cachots
07:22 pour simplement défendre leurs droits constitutionnels.
07:25 Désormais c'est la fuite en avant
07:29 qui reste au Président Macky Sall
07:31 et je ne pense pas qu'il faille l'appeler d'ailleurs Président Macky Sall
07:34 parce que dès l'instant où l'acte de coup d'état est constaté
07:39 on ne peut plus attendre le 2 avril
07:44 pour dire que c'est un poutchiste
07:46 et en tant que tel on doit le traiter comme un poutchiste.
07:49 Et lui qui aimait tant
07:55 qui aimait tant
07:58 les honneurs et les lauriers de la communauté internationale
08:02 se voit condamné
08:05 parce qu'il finit par dire que c'est la trajectoire qu'il mérite.
08:09 Tôt ou tard il dit que la vie finit par faire de nous ce pour quoi nous sommes faits.
08:13 Il était fait pour être un dictateur
08:16 pour se retrouver avec ses frères d'armes
08:19 du PDS d'hier, d'alors
08:21 et c'est pourquoi ils sont en train de préparer le coup d'après
08:24 de nous dire que le conseil constitutionnel doit être dissous
08:27 pour que le conseil constitutionnel ne puisse plus se prononcer
08:30 sur nos recours et le reste.
08:33 Avec leurs nouveaux alliés
08:35 c'est pourquoi il faut toujours étudier avec qui on fait des coalitions
08:39 avec leurs nouveaux alliés
08:42 qui ont retrouvé une nouvelle virginité grâce aux législatives
08:46 du PDS
08:49 ils vont essayer dans les prochains jours
08:52 de nous mettre en place un nouvel cours constitutionnel
08:57 pour dire que puisque le conseil constitutionnel est corrompu
09:01 il ne peut plus juger sur nos recours et tout le reste.
09:05 Donc ce qui nous reste
09:10 c'est comme le collectif des candidats le dit
09:15 nous attendons que ce pays n'est pas le pays de quelques candidats
09:23 ce pays, s'il y a des ordres de médecins, des ordres d'architectes
09:28 des unions de magistrats
09:30 c'est parce qu'il y a une constitution de liberté
09:34 qui a été chèrement conquise
09:36 et que nous devons défendre
09:39 et nous en appelons donc à tous les ordres, à tous les syndicats
09:43 à tous les patriotes
09:45 aux organisations de transporteurs
09:47 aux secteurs informels
09:49 à la République, au peuple
09:51 pour qu'ils se mobilisent
09:55 souvent les formes
09:57 et dans les délais qu'il faudra définir très rapidement
10:00 mais en attendant, en tant que candidats, nous allons poursuivre nos caravanes.
10:03 Je ne suis pas le seul.
10:05 Je vous ai dit ce qui s'est passé
10:08 mais vous savez que
10:10 personne n'a pas pensé que ce soit un cours d'état.
10:13 Il y a peut-être des choses qui sont encore à venir
10:17 comme le Conseil constitutionnel qui a fait un discours sur le thème.
10:23 Je vous rappelle que notre charter est un conseil constitutionnel
10:27 qui ne peut pas faire un cours.
10:29 Et je ne suis pas le seul.
10:32 Mais vous savez que c'est lui qui est là
10:36 et que tout le monde l'a vu.
10:39 En tant que monseigneur
10:42 Benjamin Ndiaye, archevêque de Dakar
10:45 a dit que c'est la bonne chose de se battre.
10:48 Nous avons perdu à Sénégal
10:51 et nous avons perdu à Amiède Diaffé.
10:54 C'est ce qu'il a dit.
10:56 Nous avons un match de la Constitution
11:02 et tout le monde a dit que c'était un cours d'état.
11:05 Tout le monde a dit que c'était un cours d'état.
11:13 Et que le président Matissale n'avait pas de choix.
11:16 J'ai oublié de le dire en français mais je le dis en olof.
11:19 Les bouchistes utilisent aussi des termes qu'il a utilisés.
11:23 "Dérogation", "Mettre par parenthèse la Constitution".
11:27 Sans le dire, par leur délégation,
11:30 ils ont voulu mettre en parenthèse la Constitution du Sénégal.
11:33 Parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent pas changer l'article 103 de la Constitution.
11:37 Donc, nous sommes par dérogation
11:42 parce que le premier ministre a fait la guerre contre le Conseil constitutionnel
11:47 et nous sommes dans une même situation.
11:49 Nous avons donc décidé de ne pas faire les élections.
11:54 Il y a un autre problème.
11:58 Si on a des gens qui sont en colère,
12:02 c'est parce qu'ils sont en colère.
12:04 Le premier ministre devrait être démissionné ou le président de la République
12:08 ou les députés.
12:10 Il a fait une motion de censure à l'Assemblée nationale.
12:14 Ils ont laissé tout ce qui s'est passé en ce moment.
12:18 Mais ce n'est pas ce qu'ils ont fait.
12:22 Ce qu'ils ont fait, c'est qu'ils ont fait ce qu'ils reprochaient à General Thiani
12:25 en demandant à Mme Bouadiech de devenir la chef d'état-major
12:29 pour qu'elle fasse des propos à son président.
12:33 C'est pourquoi, elle a demandé à Mme Bouadiech
12:38 de faire des propos à son président.
12:41 Les députés de l'Assemblée nationale
12:45 n'ont pas eu le temps de parler avec le président.
12:50 Car tout le monde sait que les vidéos de ce film seront enregistrées ici.
12:55 C'est pourquoi ils ont décidé de faire un débat.
12:59 Nous avons vu que l'Assemblée nationale
13:02 ne parle que de l'opposition.
13:06 Nous avons donc décidé de faire un débat sur le fonds.
13:11 Avec l'aide de l'Assemblée nationale.
13:14 C'est pourquoi ils ont été très prudents.
13:20 Car le président de la République a déjà été déclaré d'avoir deux nationalités.
13:25 Ils devraient le laisser en prison.
13:30 Alors qu'ils ont fait tout ce qu'ils ont dû faire.
13:37 Ils ont même fait des détenus, des prisonniers et des terroristes.
13:41 Si c'était le cas, ils devraient le laisser en prison.
13:47 Mais comme ils l'ont fait, ils ont fait le choix de le laisser en prison.
13:54 Ils ont donc besoin de PDS pour perpétrer leur coup d'état.
14:02 Donc, ils ont décidé de laisser les choses comme elles sont.
14:06 Si c'était le cas, ils auraient fait des recours.
14:11 Mais comme ils ont fait le coup d'état, ils n'ont pas de recours.
14:20 Car le conseil constitutionnel, malgré tout le mal,
14:25 est toujours en danger.
14:29 Si on ne le savait pas, personne ne l'aurait fait.
14:33 S'il avait un but, il l'aurait fait.
14:37 Si on avait fait la même chose, le conseil constitutionnel aurait fait la même chose.
14:46 Mais personne ne s'en serait occupé.
14:50 Ils ont donc décidé de laisser les choses comme elles sont.
14:57 C'est pourquoi ils ont préparé leur coup d'état.
15:01 Si on ne fait pas les recours, le conseil constitutionnel vous dira
15:05 que vous n'êtes pas capable de le faire.
15:08 C'est pourquoi, il faut qu'on fasse un cours constitutionnel.
15:15 Pour préparer leur coup d'état.
15:19 Ce qui est important pour eux, c'est de faire avancer leur coup d'état.
15:23 Mais ce qui reste, c'est de l'assurer.
15:27 Ce n'est pas juste.
15:29 Ce n'est pas juste de dire que les candidats marchent et qu'ils vont nous faire des caravanes.
15:34 Mais ce sont des candidats.
15:37 Ce qui est plus sacré et plus important pour nous
15:42 c'est la démocratie et la paix entre les respecteurs.
15:47 C'est ce que Makissa veut.
15:49 C'est ce que nous voulons tous, que l'ordre des avocats soit bien établi
15:54 car il y a une loi et une constitution.
15:57 Que l'UMS soit bien établi et que le magistrat soit bien établi.
16:00 On a vu que les magistrats ont été enregistrés dans les manifestations.
16:05 Les avocats, médecins, mécaniciens et syndicats sont enregistrés.
16:10 On veut que tout le monde s'enlève.
16:15 C'est rare mais c'est ce que nous voulons.
16:18 Que Monseigneur et Mme Ndiaye fassent un bon travail.
16:22 Que nous prenions les licences.
16:25 Que Dieu vous bénisse.