• il y a 10 mois

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Amusant
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00:00 [Musique]
00:13 Chers invités, chers artistes, chers esposants, panélistes, auateurs,
00:19 soyons bienvenus à ce public de savon désigné à la pièce Noire d'Or, ici à Bruxelles.
00:26 On l'a disait récemment, dans la pièce Noire, c'est rare et c'est une première en Belgique, une première également à Bruxelles.
00:34 Souvent on se dit que les Afro-Américains ne se soutiennent pas, mais aujourd'hui vous avez montré le contraire.
00:41 Je revois beaucoup de présidentes et de présidents de l'association qui sont là ce soir. Merci d'être là.
00:46 Je vois également beaucoup d'entrepreneurs, d'entrepreneurs noirs qui sont là ce soir.
00:51 Bravo, parce que vous démontrez votre solidarité. À la rue de Bruxelles, c'est 184 nationalités.
00:58 Notre objectif en tant que chef de l'égalité des chances, c'est de faire de Bruxelles un bon petit pote.
01:04 On se mélange. Et c'est grâce à ce genre d'événements qu'on rend Bruxelles plus belle, d'encore plus visible au corridor international.
01:12 Merci à tous ceux qui nous participent là. Une très belle soirée, un très bon week-end.
01:16 Aujourd'hui, le programme a gagné. Comment ça va, Guine?
01:21 Bonjour à toutes et à tous. Je m'appelle Achaïsso Ambali et je suis l'organisatrice du Salon international des diasporas noires.
01:39 Le Salon international des diasporas noires est une initiative qui tend à valoriser les expertises, les savoir-faire, les initiatives économiques afrodescendantes.
01:49 En Belgique, à Bruxelles bien sûr, mais aussi en France, au Luxembourg, on a eu des personnes de Suisse.
01:56 Donc c'est vraiment les diasporas qui sont présentes et qui essayent de faire changer les choses, en tout cas de manière très concrète.
02:05 Le Salon se déroule sur trois jours. Vendredi, on a eu le plaisir de voir une mise en place artistique, mode et fashion pensée, conçue et mise en place par la Minso.
02:23 Il y a un styliste qui nous vient de Paris.
02:26 [Musique]
02:54 C'est un salon qui est ouvert samedi et dimanche. Le salon est ouvert à tous. C'est gratuit et c'est pensé.
02:59 Et ça restera gratuit pour que les gens viennent, pour que ça ne soit pas un frein d'avoir des frais d'entrée et qu'ils puissent surtout dépenser leur argent au niveau des stands.
03:07 On a également des masterclass dans le chai de Debis, avec des orateurs qui viennent de France, du Mali, d'Afrique du Sud, des Etats-Unis, de Côte d'Ivoire.
03:17 Et alors il y a l'espace d'exposition avec des stands, du foot, des bijoux, même de la recherche d'emploi, de l'entrepreneuriat et évidemment la présence de nos partenaires et sponsors.
03:28 On n'est pas là toute la journée quand on se regarde, quand on se parle, à dire "à toi t'es noir, moi aussi je suis noir, à toi t'es noir, moi aussi je suis noir, à toi t'es noir".
03:35 Non, on est aussi des personnes. On a un héritage qu'il faut réunir. C'est une bénédiction. Très bien. Mais qu'est-ce qu'on fait de cette bénédiction ?
03:44 Qu'est-ce qu'on en fait au quotidien ? À part toute la journée dire que oui on est noir. Il y a des problèmes, il y a la colonisation, il y a l'esclavage, il y a les gens qui aiment le choco.
03:53 À part ça, qu'est-ce qu'on fait ? Non, il faut faire des choses, mais de manière complètement vulgarisée. Quand j'ai vulgarisé, de manière désintéressée en fait.
04:05 On a créé dans nos fictions l'histoire d'une super héroïne qui vit en Afrique. Et au départ, le top 1, c'est un peu l'introduction de cette histoire parce qu'on va faire plusieurs histoires,
04:19 on est un peu dans ce truc-là, un peu très afro-centré, très pan-africain. Et on s'est rendu compte qu'en fait nous, on est, malgré l'expérience, on rentre dans notre propre piège en fait.
04:32 On rentre dans le piège en fait de la super héroïne africaine. Non, c'est la super héroïne noire. Il faut vulgariser ce message-là.
04:46 Oui, il y a une femme noire qui est super héroïne, qui sauve des gens en Afrique ou ailleurs. Et plus on va faire ça, plus l'identification, elle sera forte, et plus les gens vont dire "Ah ouais".
05:00 Sans se poser de questions, pour les futures générations.
05:05 Alors, est-ce que tu pourrais me présenter ce que tu proposes et comment tu t'appelles ?
05:16 Ça va, alors moi c'est Kimia Kakomakia Kiziki, d'où le nom 4K. Kimia Kakomakia Kiziki.
05:23 Oui, KKK.
05:24 KKK, exactement. Donc, ma marque c'est 4K, ça a été fondé autour d'un sujet, un seul sujet, qui est le fait qu'à Goma, il y ait des enfants qui auraient pu être moi.
05:37 Exactement, oui.
05:38 La guerre qui se passe à l'est du pays. Goma c'est à l'est du Congo, Kinshasa. Et donc avec ces T-shirts, il y a une moitié qui est bien sûr utilisée pour racheter du matériel.
05:50 Donc tu reverses ça directement pour les enfants là-bas ?
05:54 Exactement.
05:55 D'accord.
05:56 Et il y a l'autre moitié qui est reversée là-bas.
05:58 Oui. Et dis-moi un peu, qu'est-ce que tu présentes ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi tu vends ceci ? Ça tu me l'as déjà dit.
06:06 Alors ça ce sont des tiches, ce sont des bracelets qui sont fournis par l'une des ONG avec lesquelles je travaille, qui est Goma Actif. Je travaille aussi avec AFD et OPM de tout.
06:19 D'accord.
06:20 Donc les T-shirts, je les fais, j'achète bien sûr le T-shirt blanc ou gris et je le customise moi-même.
06:27 Toi-même, d'accord. Tu peux les présenter, n'hésite pas.
06:29 Donc voilà. On peut avoir une petite personnalisation. Je fais toujours ce qui est ici.
06:35 Ok.
06:36 C'est apparu un peu nouvellement mais maintenant je les fais vraiment. Et ça c'est juste une personnalisation si vous voulez. Donc on peut mettre une date, un prénom, un hashtag si vous voulez.
06:48 Et du coup on peut dire que tu es une jeune entrepreneuse alors si je comprends bien.
06:51 Oui, exact.
06:52 Et donc ici, pourquoi ? Donc tu as dit pourquoi tu faisais ça ?
06:57 Alors je fais ça parce qu'il y a la guerre là-bas.
07:00 Et tu prends le temps de le faire après l'école ?
07:02 Oui, après l'école, après le mercredi après-midi et le dimanche.
07:06 Alors, Caria Cosmetics, pouvez-vous vous présenter ?
07:15 D'accord. Alors moi c'est Débora. Ma marque cosmétique c'est Caria comme vous voyez. Caria qui veut dire "fait avec sagesse" et c'est un prénom africain qui vient du Kenya, d'origine kenyanne.
07:25 D'accord.
07:26 Et donc voilà, le produit vraiment c'est fait avec sagesse comme le prénom et avec des ingrédients naturels.
07:33 Et c'est vous qui faites ça ? Vous le faites ça à partir de chez vous ?
07:35 Oui.
07:36 Est-ce que vous savez me dire un peu ce qu'on peut retrouver dans vos produits, notamment dans cette huile ici ? Je vois que c'est une huile composée de plusieurs produits, de plusieurs huiles différentes.
07:45 Tout à fait. Alors c'est un cocktail d'huile. J'ai fait vraiment un mélange en fait. À la base c'était un soin que je faisais moi-même. Du coup je me suis dit "bah c'est pas bien, c'est un fait égoïste".
07:56 De ne pas partager.
07:57 De ne pas partager.
07:58 Exactement, oui.
07:59 Je sais qu'il y a beaucoup de mes soeurs et frères qui sont dans ces problèmes d'avoir les cheveux stagnés, pas en bon état. J'ai dit "bon, au lieu qu'on me dise à chaque fois "Débora t'as des beaux cheveux", je vais les mettre en vue de tous.
08:09 Vous avez partagé votre connaissance avec eux.
08:11 C'est vraiment ma connaissance. Comme composition j'ai l'huile de jojoba, l'huile d'amla, l'huile d'héricium, l'huile d'olive, et l'huile essentielle j'ai l'huile anglaise, les géraniums et la lavande fraîche.
08:26 On va venir voir monsieur ici avec des bijoux. Bonjour monsieur ! Alors vous, qu'est-ce que vous présentez ?
08:33 Moi je fais des bijoux en argent amassé pour 125. C'est mon création.
08:39 C'est votre création, c'est vous qui les faites ?
08:41 Oui, c'est moi qui les fait.
08:42 D'accord, ok.
08:43 Tout est naturel.
08:44 Tout est naturel, d'accord.
08:45 C'est pour 125.
08:47 D'accord, d'accord.
08:48 Je viens d'arriver dans le stand de Mademoiselle, un stand qui s'appelle Moissaka. Est-ce que vous savez m'en dire plus sur votre stand ?
08:56 Alors bienvenue déjà dans un premier temps. Moissaka en fait c'est une marque de customisation, de personnalisation.
09:03 Donc là j'utilise sur des bijoux tout ce qui va être tissu dit wax, tissu dit d'Afrique, donc le wax.
09:10 Dit d'Afrique comme vous avez dit.
09:12 Voilà, dit d'Afrique. Ensuite je fais aussi la personnalisation sur tout ce qui est veste. Donc on a des manteaux, des vestes.
09:18 L'idée c'est que je propose une collection de manteaux ou de vestes customisées avec des tissus de chez nous, donc d'Afrique.
09:26 Notamment le bogolan, on a le batik, on a de l'indigo également.
09:31 J'apporte ma petite touche, on travaille un nouveau design.
09:33 Vous recustomisez en fait.
09:35 Voilà, exactement. Je donne vie en fait aux vêtements. Je travaille aussi des montres avec des cadrans.
09:40 L'idée c'est vraiment de changer le foulard. C'est vraiment de la personnalisation au maximum.
09:44 C'est super original ça.
09:45 Je change mon foulard.
09:48 Je vais vous présenter votre produit.
09:49 Donc voilà, regardez. Là on a là, il est noué. Et puis l'idée c'est que je puisse tirer dessus, changer mon foulard.
09:58 Et donc là j'ai d'autres foulards.
10:00 Ah oui, sympa. En fait on peut acheter une montre et à côté de ça on peut acheter des foulards différents.
10:05 Des foulards aussi, c'est ça exactement.
10:07 Sympa, vraiment très très sympa.
10:08 Merci beaucoup.
10:09 D'où vous est venue cette idée de customiser, reprendre des vêtements que finalement on laisse tomber au fond de notre armoire ?
10:16 Alors tout simplement c'est que j'étais une grosse acheteuse compulsive.
10:19 Ah on l'est toutes.
10:20 Je pense qu'on l'est toutes.
10:21 Mais vraiment j'abusais, j'abusais, j'abusais.
10:24 Et donc à un moment donné je me suis dit qu'est-ce que je fais de tous ces vêtements ?
10:27 On a tendance à donner, donner.
10:29 J'ai pris conscience en fait qu'il y a une grosse partie de vêtements qu'on peut donner mais qui se retrouvent en Afrique
10:34 ou en Chili, de grosses déchetteries comme ça, à l'air libre.
10:38 Et c'était de se dire comment je vais retravailler tout ça.
10:41 J'ai fait ma customisation et c'est parti d'une paire de sandales, une mule, que j'ai commencé à customiser dans des événements.
10:48 Et les gens en fait pouvaient venir me voir, me dire je veux tel tissu et j'ai commencé comme ça.
10:52 Et puis après sur les aiguilles.
10:53 Et depuis l'aiguille en fait vous avez apprendi vos produits.
10:55 Avec les vêtements et voilà c'est ça.
10:57 Et où est-ce qu'on peut vous retrouver ? Comment peut-on acheter en fait vos produits ?
11:01 Alors vous me retrouvez sur Paris si vous voulez me voir.
11:05 Vous êtes parisienne.
11:06 Je viens de Paris exactement.
11:07 La Mademoiselle se déplace de Paris, on est à Bruxelles aujourd'hui.
11:10 Donc vous me retrouvez sur Paris et ensuite après vous pouvez aussi me retrouver sur Instagram.
11:15 @mohidsak
11:19 Et du coup vous faites vous passez votre commande et je vous envoie jusqu'ici à Bruxelles.
11:23 Super, merci beaucoup.
11:24 Et encore des Nations Unies.
11:34 Je vais vous demander de l'applaudir, de l'applaudir et de l'encourager pour cette masterclass.
11:40 Elle va allumer, elle est là pour vous.
11:42 Donc elle va partager ce temps avec vous.
11:44 N'hésitez pas à répondre à vos questions.
11:46 Donc voilà, Madame Asitane Sisako.
11:49 Sur votre applaudissement.
11:51 Du vent, du vent, du vent !
11:54 On va parler justement du Maritime.
11:57 Quelle est la visite de mer ?
11:59 Selon vous, quelle est la visite de mer du Maritime ?
12:03 Est-ce que c'est les mathématiques ?
12:05 Est-ce que c'est les français ?
12:07 C'est la psychologie, absolument.
12:11 La visite d'un maritime, c'est la psychologie.
12:14 C'est l'art de comprendre le cerveau humain.
12:17 Qu'est-ce que vous présentez ? Qu'est-ce que vous avez à proposer aujourd'hui ?
12:31 Alors nous sommes une maison d'édition spécialisée en langue et culture africaine.
12:35 Et les littératures africaines aussi.
12:37 Et on est spécialisé entre autres en livres d'enseignement à la langue.
12:42 Par exemple ici c'est Chiluba.
12:44 Des livres de Lingala.
12:46 On a un dictionnaire en 6 multilangues très intéressant.
12:49 Avec les 4 langues nationales du Congo.
12:51 Les langues parlées au Congo exactement.
12:53 Mais pas seulement au final, parce que le Swahili, Chiluba, etc.
12:57 Pas seulement.
12:58 Français, Anglais.
12:59 Et on a aussi d'autres styles de livres.
13:02 Comme des livres pour enfants à chaque fois multilingue.
13:05 Qui au final sont aussi utilisés par les adultes.
13:08 Et ça c'est un livre qui permet aux enfants d'apprendre à parler justement le Chiluba, le Lingala.
13:15 Lingala, la plus belle langue du monde.
13:17 Et on a aussi des livres d'histoire.
13:21 Des livres d'histoire afro-centrés en fait.
13:24 Avec des sources scientifiques évidemment.
13:29 Alors est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur cette machine révolutionnaire
13:45 qui nous permet de savoir combien on pèse quand on mange beaucoup ?
13:49 Alors je ne sais pas si c'est révolutionnaire, mais c'est vrai que certaines salles de sport l'ont.
13:54 Et moi j'ai décidé de l'acheter, de l'avoir près de moi pour mes clients.
13:59 Donc en fait c'est très simple.
14:01 C'est comme une prise de sang.
14:04 Mais sauf que là ça prend vraiment le poids en compte.
14:07 La masse musculaire, le taux de gras dans le corps.
14:11 Et on voit vraiment, on a vraiment une photographie de ce qui se passe.
14:15 Donc ceux qui veulent sécher, ceux qui veulent prendre du poids, etc.
14:19 C'est bien de commencer par ça.
14:24 Je crois que tu me regardes avec les yeux sur l'instagram.
14:27 Tu dois avoir une tablette.
14:31 C'est bon ?
14:33 C'est bon ?
14:35 C'est bon ?
14:37 C'est bon ?
14:40 (Applaudissements)
14:48 (Musique)