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NewsTranscription
00:00 C'est maintenant que le Sénégal fait face à la menace la plus grave de son histoire.
00:04 Donc où se trouvent les forces obscures ?
00:06 Où se trouvent les terroristes ?
00:08 Où se trouvent ces rebelles qui menacent le Sénégal ?
00:12 Je les vois du côté du palais de la République.
00:15 Je les vois à l'Assemblée Nationale, ceux qui ont voté cette loi unique et scélérante.
00:21 Je les vois dans toutes les sphères, dans les officines obscures
00:26 du couple Béna Bok et Yacar Walou, PDS-APR
00:31 qui ont planté ce couteau dans le dos de la démocratie sénégalaise.
00:35 C'est pourquoi je dis au Président Makissal, je l'appelle toujours Président
00:40 certains de mes amis me disent "Cheikh Tidjane, cet homme ne mérite plus ton respect"
00:46 Je leur ai répondu en leur disant "Il sera encore mon Président jusqu'au 2 avril 2024"
00:53 Au-delà de cette date, il ne le sera plus.
00:55 Je suis un républicain donc je l'appellerai encore Président Makissal jusqu'au 2 avril.
01:01 Mais par l'acte qu'il a posé le 3 février dernier
01:05 cet acte consistant à signer un décret qu'il sait manifestement illégal, illégitime.
01:12 Il a violé la Constitution, il a violé son serment et il a fait acte de parjure.
01:19 Et je l'accuse de haute trahison.
01:21 S'il reste au pouvoir jusqu'au 2 avril, sans avoir organisé des élections
01:27 je demande à la communauté internationale et je félicite et remercie
01:32 tous ces pays et toutes ces organisations qui ont pris fait et cause pour le Sénégal
01:38 qui ont compris qu'il faut se mettre du bon côté de l'histoire et être aux côtés du peuple sénégalais en lutte
01:43 et qui ont fait des déclarations extrêmement claires
01:47 pour dire au président sénégalais qu'il a tort et qu'il faut qu'il recule.
01:52 Et je leur demande qu'après le 2 avril
01:55 que le président Makissal ne représentera plus le Sénégal à l'UMOA
01:59 ni à la CEDEAO, ni dans aucun sommet international, ni à l'ONU
02:04 qu'il ne posera et ne signera plus aucun acte que nous reconnaitrons.
02:08 Alors cela étant, je demande au président Makissal pendant qu'il est encore temps
02:13 de faire preuve de bon sens. Il ne peut pas vaincre.
02:18 Il n'aura pas gagné de cause. Il sera défait par le peuple sénégalais.
02:22 Parce qu'il ne mesure pas à sa juste valeur l'étendue de notre détermination.
02:26 On peut et on est prêt à tout sacrifier
02:30 pour l'honneur et la dignité de cette nation. Et on le fera.
02:34 Alors il a un choix à faire ici et maintenant.
02:37 Il a le choix entre une petite reculade
02:41 qui fera sans doute mal à tous ces tuerifères
02:46 qui sont autour de lui parce qu'ils savent que leurs privilèges s'arrêteront.
02:51 Mais il choisira l'honneur plutôt qu'un déshonneur éternel et durable.
02:59 C'est à lui de faire ce choix. Cela lui appartient.
03:02 Je voudrais terminer en disant
03:05 comme les deux me disaient au sujet des candidats
03:09 que Dieu a fait qu'on soit là pour les candidats.
03:14 Mais vous êtes le peuple sénégalais.
03:17 Si vous voulez vous en parler, vous ne le ferez pas.
03:21 Car si vous allez à l'élection, vous serez les candidats.
03:25 Et vous ne serez plus les candidats, les partis politiques.
03:31 Vous serez les Askan et la constitution.
03:34 Si vous vous en prenez, vous serez les seuls à être les candidats.
03:38 Vous devrez être les seuls à être les candidats.
03:44 C'est ce que vous voulez.
03:48 Si vous vous en prenez, vous le ferez.
03:51 C'est pourquoi je veux dire à Natango
03:56 que nous avons entendu ce que l'église catholique a dit
04:02 et que nous avons demandé à tous les candidats de se prendre la position.
04:11 Nous avons entendu ce que les syndicats, les enseignants et les étudiants ont dit.
04:16 Nous avons entendu ce que les coureurs ont dit.
04:22 Nous avons entendu leur position et nous allons continuer à la porter.
04:28 Nous avons entendu que le mouvement de la mort du Sénégal
04:32 est le seul à le faire sans le soutien de l'Aska.
04:36 Nous avons entendu que vous l'avez fait.
04:40 Nous avons entendu que les jeunes de l'Afrique de l'Ouest
04:46 sont là pour protéger le peuple sénégalais.
04:51 Pour que le peuple et l'état du Sénégal soient en sécurité.
04:55 Si le Sénégal se détachait de la région, l'Afrique serait en danger.
05:01 Si le peuple est en sécurité, le monde sera en paix.
05:10 Je veux donc dire une chose pour Ousmane Sonko, Bassirou Dioumaé Faye
05:16 et ceux qui ont été accusés de tout.
05:20 Nous avons demandé à tous de nous libérer immédiatement.
05:28 Je vous remercie.
05:32 Merci président Cheikh.
05:36 Bonjour à tous les journalistes.
05:54 A tous les Sénégalais qui nous écoutent.
06:00 Je vous en prie, ne me parlez pas de moi.
06:04 Je vous en prie.
06:06 Je vous en prie, ne me parlez pas de moi.