Thomas Sotto et Marie Portolano reçoivent ce matin Christophe Dechavanne, qui publie son autobiographie Sans transition.
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00:00 -Christophe Dechavanne a l'antienne de venir sur le plateau Télématin juste après sa douche.
00:04 Il publie 100 transitions autobiographies.
00:06 -Et j'ai pas de savette de toilette, vous avez vu, donc ça continue à couler.
00:09 -C'est ça, c'est pas qu'à l'époque, il s'en a pas les moyens à mon avis.
00:11 -Vous êtes stressé de parler de vous, c'est pour ça que j'ai compris ça y est.
00:14 -Vous êtes stressé de parler de vous, mais est-ce que vous savez qui parle le mieux de Christophe Dechavanne ?
00:17 -Non.
00:18 -Eh ben c'est Christophe Dechavanne, figurez-vous.
00:20 Christophe Dechavanne, il a un message pour vous.
00:24 -Bonjour Télématin et bonjour M. Dechavanne, je me présente, Christophe Dechavanne. Quand j'étais petit, on me demandait souvent en autographe, et surtout, elle est où Victoria ?
00:34 -Ben, pas là.
00:36 -Et il vous est déjà arrivé qu'on vous confonde avec moi ?
00:40 -C'est qu'on se ressemble beaucoup en plus.
00:44 -Il y a quand même un air.
00:45 -Donc d'une certaine manière, on m'a souvent demandé...
00:48 -Comme vous avez rasé la barbe.
00:50 -Non c'est rigolo, c'est un homonyme.
00:51 -C'est ça.
00:52 -C'est marrant parce que quand j'étais petit, Dechavanne, il n'y avait pas quasiment. On devait être 4 dans l'annuaire. C'était avant-guerre quasiment.
00:59 -Et maintenant, Dechavanne, il y en a partout. Alors je ne sais pas comment ça s'est passé.
01:02 -Vous vous êtes reproduit, c'est pour ça.
01:04 -Personnellement, oui, 3 fois.
01:05 -Mais justement, j'ai 2-3 petites questions à vous poser.
01:09 -Bonjour.
01:10 -Bonjour Valérie et Christophe.
01:11 -Christophe, enchanté.
01:12 -Enchanté. Donc j'ai parlé de votre célébrité, parce que ça vous a amené de l'argent, beaucoup d'argent.
01:18 -Oui, de l'argent, beaucoup de travail aussi.
01:20 -Bien sûr. Votre célébrité a fait que vous avez eu une nombreuse conquête, mais votre côté beau gosse aussi.
01:25 -Non, non, mais je dis dans le bouquin qu'être célèbre rend beau, manifestement.
01:29 -C'est ça. Donc il y a eu des hauts, des très hauts, des bas, très bas.
01:32 -Oui, j'aurais dû avoir une carrière de bûcheron.
01:35 -C'est ça, le yo-yo en fait.
01:36 -La scie.
01:37 -C'est ça.
01:38 -La scie, les dents de scie.
01:39 -Si c'était à refaire, vous refailleriez quoi ? Pareil ?
01:40 -Oh là là, madame, comme disait mon père, si ma tante...
01:42 -Mais madame, ça fait un peu tard.
01:44 -Si ma tante... Non, non, non, mais c'est une expression. Si ma tante en avait, elle appellerait mon oncle.
01:48 Si c'était à refaire, je pense que je m'éviterais deux, trois embrouilles quand même.
01:52 Deux, trois difficultés. Deux, trois tensions. Deux, trois réveils en pleurs.
01:58 Deux, trois... Oui, deux, trois trucs comme ça quand même.
02:01 -Il y a plein de choses sympas quand même dans votre vie.
02:03 -Plein, mais l'équilibre est assez chaud, vous voyez.
02:07 Et donc, heureusement que j'ai eu des choses sympas dans ma vie.
02:10 Le parallèle entre ma vie privée et ma vie professionnelle était un peu...
02:14 -Compliqué. -On se reconnaît un peu, les dents de scie.
02:17 Donc, quand il y en a une comme ça et l'autre comme ça, ça compense.
02:20 Quand les deux sont comme ça, c'est très compliqué.
02:22 Et quand les deux sont comme ça, c'est formidable.
02:24 -Les deux sont comme ça exactement. -Aujourd'hui, c'est formidable.
02:26 -Christophe Dechavanne, petite question sans transition.
02:28 Le plus gros moment de solitude pour vous, c'est quoi ?
02:30 -Le plus gros moment de solitude, j'en ai eu plein, en vrai.
02:35 Dans le privé, on n'en parle pas. Et dans le public...
02:39 Quand j'étais Europain, j'ai été obligé de commencer une émission de radio sur ma moto.
02:47 Parce que j'étais en retard, bizarrement.
02:49 Ce qui m'a fait quasiment me faire virer à la fin de l'année.
02:53 Arriver à un déjeuner de travail très important,
02:57 où j'avais une émission quotidienne au bout,
02:59 et arriver avec 45 minutes de retard.
03:01 Et même avec le bouquet à la main, le monsieur était parti, l'émission avec.
03:04 -Aïe, aïe, aïe.
03:05 -Moment de solitude... -C'est tirer une banane.
03:07 -Moment de solitude, c'est être nu avec une fille,
03:09 penser que tout va bien, et tout d'un coup, elle dit non.
03:13 Alors j'explique dans le bouquin d'heures.
03:15 Je fais quelques pages très importantes à mes yeux sur le consentement.
03:18 -Oui, oui.
03:19 -Et elle a dit non, donc évidemment respecté, mais on se sent bizarre.
03:23 -Avant de passer à Philippe Collignon, rapidement,
03:24 quelle est la question que vous auriez envie de poser à Christophe Dechavanne ?
03:26 Parce que vous dites qu'on vous pose toujours les mêmes.
03:28 -Si je vous disais...
03:30 Est-ce que vous savez...
03:32 Est-ce que vous posez la question à Cotton ?
03:34 -C'est pour ça que je n'écris pas de livres, mon ami.
03:35 -Oui, oui.
03:36 Si vous écrivez un livre, non ?
03:37 -Ça fait des règles.
03:38 -Oui, ben oui.
03:39 J'ai fait le lien avec...
03:40 -OK.
03:44 Philippe Collignon et ta petite école.
03:46 -Est-ce que...
03:47 C'est pas vrai.
03:48 Est-ce que...
03:49 On a...
03:50 Moi, j'aime bien que les gens m'aiment bien.
03:51 Quand j'ai fait ce bouquin, j'ai eu une peur.
03:53 Je me disais, mais qu'est-ce qu'ils en ont à foutre, en fait ?
03:55 Qu'est-ce qu'ils en ont à foutre ?
03:56 Qu'est-ce qui va les intéresser ?
03:57 Bon, a priori, voilà.
03:58 Je...
03:59 Est-ce que tu es content d'avoir fait un livre ?
04:01 Oui.
04:02 Voilà.
04:03 -Et ben voilà.
04:04 Philippe Collignon, vous avez travaillé avec Christophe Dechavanne
04:05 pendant 3 ans.
04:06 -35 ans.
04:07 -35 ans.
04:08 -On a pas vieilli.
04:09 -On a envie de vous poser la question.
04:10 Il est comment, le patron ?
04:11 -Ah !
04:12 -Alors ?
04:13 -Il était exigeant.
04:14 -Oui, voilà.
04:15 -Il était exigeant.
04:16 Il était généreux.
04:17 Il était...
04:18 Il a donné la chance à de nombreuses personnes.
04:21 -Alors, démarre pas avec une tête comme ça,
04:22 quand tu racontes tout ça.
04:23 -Non, il a donné la chance à de nombreuses personnes.
04:26 Je suis encore là aujourd'hui.
04:27 Donc, on a fait carrière après.
04:28 Certains...
04:29 -Beaucoup.
04:30 -Beaucoup.
04:31 Il y a Patrice Carmo, Sophie Favier.
04:32 -Matha, Montel.
04:33 -Et puis, je pense qu'il fallait vivre "Coucou, c'est nous"
04:36 parce qu'on en parle beaucoup.
04:37 Mais quand on le vit...
04:38 -V.
04:39 -V.
04:40 On pourra encore le vivre.
04:41 On pourrait faire une spéciale à 20h30 un jour.
04:43 Mais quand on le vit...
04:44 Moi, je le vis toujours parce que quand on entend "Générique",
04:47 le générique, il y avait déjà beaucoup de choses dedans.
04:49 Et puis après, il y avait 400, 500 personnes
04:52 dans la chambre.
04:53 -Je t'entends très bien.
04:54 -Non, c'est moi qui vis.
04:55 -Là-bas, oui.
04:56 Là-bas, j'entends très bien.
04:58 -Il y avait 500 personnes.
05:00 C'était en direct.
05:01 Il y avait 8 caméras, 10 caméras.
05:03 Je sais plus.
05:04 Il y avait des...
05:05 -11.
05:06 -11.
05:07 Voilà, 11 caméras.
05:08 Et il y avait 7 millions de gens qui nous regardaient.
05:09 Et puis, on avait des décors de dingue.
05:10 C'est-à-dire qu'on avait une idée.
05:12 Christophe disait...
05:13 OK, je me rappelle "Les cactus",
05:15 une ascienda pour Jacques Dutronc qui nous regarde.
05:17 Bonjour, Jacques.
05:18 On avait...
05:19 Vous m'aviez embauché en direct, Marc Mercadier,
05:22 l'intelligence des plantes.
05:23 T'as 3 minutes.
05:24 On a parlé de 15 minutes d'intelligence des plantes.
05:26 Vous retrouverez ce jeune homme régulièrement.
05:29 Merci, Christophe, de m'avoir embauché en direct.
05:31 Et puis, il y avait aussi des décors de dingue.
05:33 Regardez, on était à l'horizontal.
05:34 Je sais pas si vous vous en rappelez, Christophe.
05:36 -Vous avez les chumelles, Patrice et Pierre.
05:38 Vous en avez une pour deux, vous, là.
05:40 -Vous avez une pour deux.
05:41 -Je ne veux pas voir ce que vous voyez.
05:42 -Alors, on va essayer de voir ce qui se passe.
05:44 Regardez.
05:45 Alors, voyons voir.
05:46 -Ah !
05:47 -Alors, voyons voir.
05:48 Regardez.
05:49 C'est quoi, ça ?
05:50 -Oh, un cerf !
05:51 -Un cerf.
05:52 Donc, le cerf, le PSG, il a jusqu'à 350 kg.
05:53 Il peut avoir 24 corps.
05:54 Regardez.
05:55 -Oh, un gros cerf !
05:56 -Regardez sur la droite.
05:57 Ils se battent.
05:58 Ce sont déjà des vieux cerfs, ici.
05:59 -Elles sont très bonnes, les chumelles.
06:00 -Et on les entend bramer en automne.
06:01 Alors, voyons voir si on voit quelque chose d'autre.
06:02 Patrice, vous voyez quelque chose d'autre ?
06:03 -Là, je vois pire qu'il y a un genou.
06:04 -Rien.
06:05 Regardez, c'est quoi, ça ?
06:06 -Oh !
06:07 Un schmurk !
06:09 -En fait, on a coupé le rhut des cerfs,
06:10 parce que maintenant, on ne peut plus rien montrer,
06:11 vous savez, à la télé.
06:12 Mais en tout cas, on s'est vraiment éclatés pendant 3 ans.
06:13 -On ne peut pas montrer un rhut de cerfs ?
06:14 -Non, mais on l'a coupé, voilà.
06:15 -C'est vous qui ne voulez pas.
06:16 -Oui, je suis un peu prude.
06:17 En tout cas, merci, Christophe.
06:18 -Non, non, mais c'est vrai qu'un jour,
06:19 Étienne Mouget m'a attrapé, il m'a dit...
06:20 Je vais te dire un truc pas très chic,
06:21 mais tu mets le pognon à l'antenne.
06:22 On changeait de déco.
06:23 On avait Bernard Campant, on faisait un camping.
06:24 -Oui.
06:26 -Non, mais c'est vrai, on faisait beaucoup,
06:27 beaucoup de décors.
06:28 Le Vietnam, on a skié devant la maison de la radio,
06:29 on s'est éclatés.
06:30 Mais vous, vous étiez de...
06:31 Quel âge vous aviez ?
06:32 12 ans, vous étiez de...
06:33 -Moi, j'ai tout regardé.
06:34 On a tous grandi avec ça.
06:35 -Moi aussi, j'ai regardé.
06:36 -Vous êtes venus il y a 2 ans ici,
06:37 vous faisiez plus de télé, vous aviez envie d'en faire,
06:38 et je suis très content que vous en refassiez
06:39 parce que vous nous avez manqués.
06:40 -Et c'est marrant parce que genre,
06:41 il y a un moment où vous êtes venu,
06:42 vous avez fait un truc,
06:43 vous avez fait un truc,
06:44 vous avez fait un truc,
06:46 -Je vous ai dit très tranquillement,
06:47 vous me dites "c'est quoi vos projets, machin ?"
06:48 J'ai écouté, c'est rien.
06:49 Mais après tout, ils ont mon numéro aussi,
06:50 ils veulent m'appeler.
06:51 Et c'est devenu le buzz,
06:52 mais j'en ai eu 80, genre, ouais.
06:53 Ils pleurnichent à France Télé,
06:54 ils disent "ils ne m'appellent pas sur mon téléphone" et tout.
06:55 Les gens sont méchants, vous savez.
06:56 Bon, je vais vous dire.
06:57 Nous, on est très content de vous avoir rencontrés.
06:58 -Merci.
06:59 -On est très content de vous avoir rencontrés.
07:00 -Merci.
07:01 -On est très content de vous avoir rencontrés.
07:02 -Merci.
07:03 -On est très content de vous avoir rencontrés.
07:04 -Merci.
07:05 -On est très content de vous avoir rencontrés.