L'Eco d'Ici - 07 02 2024
L'Eco d'Ici - 07 02 2024
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00:00 L'écho d'ici chaque matin, c'est la vie des entreprises de Touraine.
00:06 Avec un nom ce matin qui ne vous est pas inconnu, il s'agit de l'un des plus grands pâtissiers
00:10 chocolatiers de Touraine, installé Place du Grand Marché à Tours, Fassois précisément.
00:15 Sa maison va bientôt s'agrandir avec l'ouverture d'une seconde adresse à Fondette.
00:19 Bonjour Nicolas Léger.
00:20 Bonjour Nicolas.
00:21 Merci d'être avec nous ce matin.
00:22 Vous n'êtes pas seul dans l'aventure, une belle aventure d'ailleurs qui dure.
00:26 Actuellement, combien de salariés au laboratoire chez vous ?
00:28 Au labo, 6 salariés et 3 apprentis.
00:32 Et où se situe d'ailleurs le laboratoire ? C'est toujours une question que je me suis posée.
00:35 Au labo de Fondette, dans la zone des Deux Croix, rue Le Corbusier.
00:38 Oui, ça vous fait plus de place que de travailler au dessus.
00:40 Ça n'a plus rien à voir.
00:41 C'est effectivement.
00:42 Tiens d'ailleurs, une nouvelle adresse à Fondette, pourquoi ? Vous étiez à l'étroit dans la boutique de Tours ?
00:47 Non, mais c'est vrai que ça permet aussi de faire profiter de nos produits à peut-être
00:53 plus de gens, je ne sais pas, et puis de faciliter l'accès aussi.
00:56 Parce que c'est vrai que tout le monde sait que descendre en centre-ville le soir, en
01:01 semaine, ça peut être compliqué.
01:02 Et surtout ça coûte cher en stationnement.
01:04 Et là c'est vrai qu'on permet aux gens, on a un parking, l'accès est relativement simple.
01:10 Alors le choix est un tout petit peu moins étoffé, mais on a quand même une belle
01:15 gamme de produits en chocolat et en pâtisserie.
01:17 Vous pouvez nous révéler cette adresse ?
01:18 C'est 12 rue Le Corbusier, à Fondette.
01:21 Ça au moins les choses sont dites, maintenant pour les gourmands de Fondette et des alentours,
01:25 les choses sont faites.
01:26 C'est juste un point de vente ou un point de vente et un laboratoire ?
01:28 Comment ça se passe ?
01:29 A la base c'est un laboratoire, c'est 300 m² de laboratoire, sachant qu'avant on avait
01:36 50, donc on a multiplié quasiment par 6 la surface.
01:38 Et on a fait une petite boutique qui fait une bonne quinzaine de m², qui est aux couleurs
01:43 de ce qu'on a en bas.
01:45 Voilà, on reste dans le thème.
01:46 Vous allez recruter peut-être pour l'ouverture de cette adresse ?
01:48 On a recruté une vendeuse, pour pallier à la plage horaire de l'ouverture.
01:54 Et après au laboratoire on n'a pas recruté parce que…
01:56 En fait il y avait déjà tout le monde.
01:57 Ben ouais, et puis avant on avait tellement de manipulations, du rangement, etc.
02:03 On travaillait sur 4 étages, donc forcément au niveau des marches, il faut les monter
02:08 et les descendre, c'est pas toujours simple.
02:09 Ça fait les fesses, hein ?
02:10 Mais bon, ça fait les muscles.
02:11 C'est bien.
02:12 C'est pas le temps de prendre d'abonnement à la salle.
02:13 Et là on est toutes plein pieds, on a de la place, ça peut rien avoir.
02:17 Un mot Nicolas, justement sur les métiers de bouche, puisqu'on parle recrutement.
02:20 Il se murmure qu'ils séduisent de moins en moins les jeunes.
02:22 Est-ce que c'est quelque chose que vous en tant que professionnel vous constatez ?
02:25 Notamment dans les pâtisseries ?
02:27 En toute honnêteté, pas forcément, puisqu'on a quand même pas mal de jeunes qui postulent,
02:35 tout simplement.
02:36 Après, non, je…
02:38 Oui, il y a des problèmes de recrutement, après…
02:41 C'est pas forcément flagrant ?
02:43 Ben, je sais pas trop.
02:45 Moi, personnellement, j'ai pas forcément trop de problèmes.
02:48 Maintenant, peut-être c'est plus lié à la restauration, je sais pas trop.
02:53 Après, c'est vrai qu'on essaie aussi d'aménager les horaires pour que les gens
02:56 ils travaillent, ils fassent des horaires corrects.
02:59 Voilà, donc il faut s'adapter.
03:02 Ça veut dire une troisième adresse dans pas longtemps ?
03:03 Non, pas forcément, non, non, non.
03:05 Non, non, parce que déjà deux c'est bien.
03:07 On va essayer de développer celle-ci, en prendre soin et puis faire plaisir à nos
03:11 clients.
03:12 Un mot sur la Saint-Valentin, Nicolas Léger, c'est un moment fort en tant que chocolatier,
03:15 j'imagine, comme Pâques, d'ailleurs, avec des créations différentes.
03:18 Vous avez quelque chose de signature, là, vous êtes venu avec une jolie boîte de chocolat.
03:21 C'est vrai qu'on a envie de taper dedans, quand même.
03:25 C'est un joli coffret qui peut se partager à deux pour la Saint-Valentin ?
03:28 Oui, pas à deux, là, faut être très grand, mais on a des choses un peu plus petites.
03:31 On a fait des cœurs garnis de praliné, on a fait des petites marguerites avec écrit
03:36 "Je t'aime", c'est mignon.
03:37 C'est mignon comme tout.
03:38 Et il y a un entremet.
03:39 C'est toujours un moment où vous créez beaucoup.
03:41 Il faut, de toute façon, on est quand même rythmé par les fêtes, donc si on n'essaie
03:45 pas d'innover un minimum, c'est quand même dommage.
03:48 On peut se faire plaisir pour la Saint-Valentin par de combien chez vous ?
03:50 Alors, il y a des petites choses à 9 euros.
03:52 9 euros, très bien.
03:53 Des petites choses en chocolat.
03:55 Et puis après, on a un entremet spécial Saint-Valentin qui est à partager à deux.
03:58 Donc là, on est sur quelque chose d'un peu plus travaillé, on va dire, avec du yuzu,
04:05 du praliné, de la noix de pécan.
04:08 Arrêtez, Nicolas.
04:09 Non, mais arrêtez.
04:10 Un moment donné, faut se taper.
04:11 Merci, Nicolas Léger.
04:12 Merci pour l'invitation.
04:13 Et bonne chance pour cette nouvelle adresse, également, aussi en plus de la première
04:18 à Plage Châteauneuf, évidemment, du côté de Fondet.
04:20 Merci.
04:21 J'ai dit quoi ? J'ai dit Place...
04:22 Non, c'est bien ça ?
04:23 Pas du Grand Marché.
04:24 Pas du Grand Marché.
04:25 Pourquoi je dis Plage Châteauneuf ?
04:26 Bon, c'est pas très loin en même temps.
04:27 En même temps, quand on passe devant les Halles, on vous voit, il n'y a pas de problème.