JO 2024 - À l’aube de ses cent ans, Charles Coste se souvient de sa médaille d’or comme si c’était hier. L’ancien champion olympique était capitaine de l’équipe de France de poursuite par équipes en cyclisme sur piste aux Jeux de Londres en 1948. 76 ans après sa victoire, il va porter la flamme olympique lors des JO de Paris cet été.
Le doyen des porteurs est le plus vieux champion olympique français encore en vie, bientôt centenaire le 8 février prochain. À quelques jours de son anniversaire, il a fait un bon dans le passé et a raconté ses Jeux, comme on l’entend dans la vidéo en tête d’article. « C’était les premiers Jeux d’après-guerre. Londres était encore sous l’effet des bombardements », se rappelle-t-il. « Il n’y avait pas la télévision à mon époque ».
Le doyen des porteurs est le plus vieux champion olympique français encore en vie, bientôt centenaire le 8 février prochain. À quelques jours de son anniversaire, il a fait un bon dans le passé et a raconté ses Jeux, comme on l’entend dans la vidéo en tête d’article. « C’était les premiers Jeux d’après-guerre. Londres était encore sous l’effet des bombardements », se rappelle-t-il. « Il n’y avait pas la télévision à mon époque ».
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00:00 A 12 ans, je disais que je serais général ou champion olympique.
00:05 Voilà, j'ai préféré choisir champion olympique.
00:08 ♪
00:32 J'ai fait les Jeux olympiques, j'avais 24 ans à Londres
00:36 et gagnais la médaille d'or.
00:38 C'était les premiers Jeux d'après-guerre.
00:40 Londres était encore sous l'effet des bombardements.
00:43 Il n'y avait pas de télévision à mon époque.
00:45 ♪
01:00 Descendu de vélo, bien sûr, nous étions les plus heureux
01:03 parce que c'était notre rêve et notre but.
01:06 On nous a remis la médaille,
01:08 mais la médaille, on la remettait sur un écran, vous voyez,
01:12 pas autour du cou comme maintenant,
01:14 et un beau bouquet.
01:17 Et ensuite, nous avons attendu un peu
01:20 et au bout d'un moment, on nous a dit,
01:23 "Vous n'entendrez pas la marseillaise, on n'a pas trouvé le disque."
01:27 Voilà, un peu déçu,
01:29 mais enfin, nous, notre but, c'était la médaille d'or.
01:32 ♪
01:41 "Portez la flamme", on m'a téléphoné que j'étais sélectionné.
01:45 C'est tout ce que je sais aujourd'hui, vous voyez.
01:48 Bien sûr, j'ai essayé de le faire malgré mon handicap des genoux
01:52 qui me font très souffrir,
01:54 et c'est un grand honneur.
01:57 ♪
02:04 [SILENCE]