• il y a 9 mois
Gabrielle Mailhot-Côté a racheté trois entreprises de vêtements de fourrures dans les dernières années et croit au potentiel de cette matière de luxe durable.

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Transcription
00:00 Je me suis fait beaucoup challenger par rapport à la fourrure, en particulier à cause de l'aspect animal.
00:07 Mais nous autres, on promouvoit beaucoup le côté biodégradable, naturel, transformable, puis très durable.
00:15 Un manteau de fourrure, ça peut durer 70 ans si on l'entrepose comme il faut.
00:18 Donc on prend ces manteaux-là, que les dames ne veulent plus porter, puis on les transforme, on leur donne une deuxième vie.
00:24 Que ce soit avec des manteaux qu'on aime, mais souvent les gens arrivent avec leur propre manteau,
00:28 le manteau qu'ils ont hérité de leur mère, de leur grand-mère.
00:31 Ça reste un produit de luxe, puis souvent qui a une balance sentimentale.
00:35 Quand on transforme son manteau, par exemple, j'ai une cliente qui a transformé son manteau de mariage.
00:40 Parce qu'elle s'était mariée à l'époque avec un long manteau, puis on l'a transformé en petite jaquette.
00:45 Donc elle, c'est son manteau de mariage, c'est un souvenir pour elle.
00:47 On peut faire des accessoires, que ce soit, t'sais, j'ai des bandeaux là, j'ai des petits sacs, j'ai des petites peluches, comme on voit là aussi.
00:55 Moi j'ai, t'sais, ma clientèle qui est un peu plus âgée, qui a des petits-enfants, ou même des plus jeunes qui ont des enfants.
01:01 Par exemple, ils vont raccourcir leur manteau, bien des fois ils vont donner des souvenirs à leur famille.
01:07 Ils vont faire des toutous, des sacs, puis ça fait des petits cadeaux, puis ça fait un cadeau qui a une balance sentimentale, encore une fois.
01:13 encore une fois.