• il y a 10 mois

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Transcription
00:00 Dimanche à Warem j'ai refait un arrêt cardiaque.
00:02 Je m'appelle Martin Perrin, j'ai 21 ans et je suis joueur professionnel de volleyball au Grignard Maseïk.
00:12 Qu'est-ce qui s'est passé ce dimanche ?
00:15 J'ai fait un deuxième arrêt cardiaque.
00:17 J'ai fait un premier arrêt cardiaque il y a maintenant un an et quatre mois à Loss lors d'un match amical.
00:23 Dimanche à Warem j'ai refait un arrêt cardiaque sur le terrain
00:28 alors qu'on jouait Warem Maseïk.
00:33 Mon frère était en face, j'avais beaucoup d'amis qui étaient présents, ma famille, ma copine
00:39 et bien évidemment tout le club de Warem qui était là, plus mes coéquipiers de Maseïk.
00:44 Quelques minutes avant votre arrêt cardiaque vous n'étiez pas bien ?
00:48 Pendant 4-5 secondes j'avais un peu la tête qui tournait et j'ai senti un peu des palpitations.
00:56 J'étais en train de parler avec deux gars de l'équipe et après je ne me rappelle plus.
01:00 Après je suis tombé du coup, mais ça je ne me rappelle plus et j'ai reçu un choc.
01:04 Mais ça je n'ai rien senti.
01:06 Après je me suis réveillé au sol et il y avait une dizaine de personnes autour de moi.
01:10 Je pense qu'il m'a fallu, comme m'a dit mon papa, 15 secondes.
01:14 Et puis après je suis revenu, je ne vais pas dire en vie, mais si un peu, je suis revenu en vie.
01:21 J'ai repris connaissance et ça allait déjà.
01:25 C'est une sorte de défébrillateur qui vous sauve la vie on peut le dire ?
01:28 Oui, c'est ce qui m'a sauvé la vie aujourd'hui.
01:31 J'en ai implanté depuis maintenant aussi un an et 4 mois à cause de mon premier arrêt cardiaque.
01:38 C'est ce qui va délivrer des chocs lorsque, par exemple, je fais une arrêt de mie ou que mon coeur fait des palpitations
01:46 ou bat trop lentement, ça peut produire un choc pour que ça redevienne à la normale.
01:54 Et voilà, qui va me servir dans la vie de tous les jours pour le restant de ma vie.
02:01 Après votre premier arrêt cardiaque, je suppose que vous avez été suivi par un staff médical.
02:05 À aucun moment vous avez dit arrêter de faire du sport ?
02:08 Non, au tout premier arrêt cardiaque, je me rappelle le premier jour,
02:16 j'avais demandé si je pourrais continuer à faire du volleyball.
02:18 Ils m'avaient répondu qu'ils ne savaient pas donc j'avais un peu peur.
02:22 Je me suis demandé si c'était normal, s'ils devaient attendre les résultats des examens,
02:25 voir si je n'avais pas de maladie ou quelque chose.
02:28 Après les examens, tout était bien.
02:30 Ils m'ont dit que la solution c'est de mettre un défibrillateur et que je pouvais continuer à faire mon sport au niveau.
02:36 J'ai directement dit oui parce que je voulais continuer absolument ma passion.
02:41 Et depuis, je n'ai plus jamais eu de problème à part ce dimanche.
02:46 Est-ce que vous pourrez continuer à faire du sport ?
02:49 Oui, je pense bien, on verra. On attend les résultats des médecins.
02:54 Pour l'instant, il n'y a rien d'alarmant et tout se passe bien.
02:58 Vous n'avez pas la crainte quand vous allez monter sur un terrain ?
03:01 Non, je suis protégé.
03:03 C'est peut-être arrivé dimanche, mais après, c'est arrivé.
03:07 J'ai joué combien de matchs ? En un an et quatre mois, je pense que j'ai joué plus de sept ans de matchs.
03:12 Je me suis entraîné je ne sais combien de fois.
03:14 Je pense que c'est juste une simple malchance.
03:18 Ce qui est arrivé deux fois au volet.
03:20 Ce n'est pas pour ça que je vais avoir peur demain de retourner sur un terrain.
03:23 Dans mon cas, vu que j'ai un défibrillateur implanté, il ne faut surtout pas me toucher.
03:29 Si vous me touchez et que je reçois un choc en même temps, vous, vous pourriez recevoir ce choc-là.
03:34 La première chose à faire, c'est d'écarter les gens autour de moi.
03:40 Normalement, c'est le défibrillateur qui va faire le job et qui va me choquer.
03:46 Le défibrillateur implantable est un implant.
03:50 C'est un système qui consiste généralement d'un corps avec une batterie et un ordinateur qui va analyser tous les battements du cœur.
03:58 Surtout la fréquence des battements du cœur et une sonde qui permet de capter ces signaux et de délivrer éventuellement une thérapie.
04:06 Le défibrillateur écoute chaque battement du cœur et quand il voit que le cœur s'accélère trop,
04:14 c'est ce qu'on appelle une tachycardie ventriculaire ou une fibrillation ventriculaire,
04:18 que l'espace entre deux battements se raccourcit,
04:22 il va intervenir selon une programmation qu'on lui a donnée en délivrant un choc électrique.
04:28 Il est programmé pour donner plusieurs chocs, pour donner toutes les chances que le cœur reprenne.
04:34 C'est au premier choc que ça marche.
04:37 Le défibrillateur est le secouriste implanté, c'est un peu comme la ceinture de sécurité dans la voiture.
04:43 Il prévient, si il y a un cas d'accident, il agit tout de suite.
04:47 Vous dites que c'est le secouriste implanté, est-ce qu'on en met de plus en plus à ces gens qui ont des tachycardies ?
04:52 C'est une thérapie fréquente.
04:55 Pour un centre de référence comme ici, on implante entre 100 et 120 défibrillateurs par an.
05:02 On est loin d'être les seuls à faire ça.
05:05 C'est une thérapie qui est courante.
05:08 courante.

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