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Transcription
00:00 Monsieur le ministre, chers collègues, je voudrais d'abord profiter de cette occasion
00:18 pour féliciter notre collègue, Monsieur Tierno Alassane Sal, pour avoir exercé un
00:28 droit constitutionnel. Le problème que j'ai aujourd'hui, chers collègues, je voudrais
00:35 d'abord dire à l'endroit du président de la commission des lois, mon cher ami Moussa,
00:41 que d'abord je pense qu'il est au courant que la loi lui permet tout de même d'exiger
00:45 du gouvernement qu'on mette à sa disposition le fameux decret qui nous réunit aujourd'hui.
00:51 Et je pense que Monsieur le président de la commission des lois se doit déjà d'exercer
00:57 ce droit, mon cher ami. Vous devez exiger du gouvernement, pour le nom et le compte
01:02 de l'Assemblée nationale qu'on mette à votre disposition, le decret signé du président
01:07 Makissal et contresigné du premier ministre Amadou Baaki, jusqu'à l'heure où nous parlons,
01:14 et encore le premier ministre du Sénégal. Et je pense que sur cette base, nous pourrons
01:19 avancer avec les débats. Parce que, mon cher collègue, si vous regardez votre texte,
01:26 l'article 2 de votre proposition de loi dérange à l'interdiction absolue de reviser la durée
01:32 du mandat. Maintenant, comment l'Assemblée nationale va gérer la question de l'article
01:38 27 de la Constitution, qui dit clairement, qui dit que la durée du mandat du président
01:46 de la République est de 5 ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.
01:51 Le 2 avril 2024, qu'est-ce que nous allons faire, nous ? Il faut qu'on se pose la question.
01:59 C'est la raison pour laquelle, je considère, cher collègue, nous sommes tous des politiques,
02:05 mais nous devons nous dire des vérités. Nous sommes tous issus de partis politiques.
02:09 La majorité des partis politiques ici présents à l'Assemblée nationale ont répondu présents
02:15 à l'appel au dialogue du président Makissal. Nous avons discuté. On ne s'est pas entendu
02:20 sur tous les points, mais sur les points sur lesquels on s'est entendu. Qu'est-ce
02:23 qu'on va faire de tout cela ? Voter pour ou voter contre, je suis désolé.
02:29 Le 23 juin, c'était une histoire de l'Assemblée nationale pour certains politiques. La suite,
02:35 on la connaît. Le peuple souverain aura toujours son mot à dire. C'est la raison
02:40 pour laquelle je souhaiterais d'abord, avant qu'on puisse avancer dans les débats,
02:43 je souhaiterais interpeller directement M. le président de la Commission des lois.
02:47 Je vous prie respectueusement au nom et pour le compte de l'Assemblée nationale de demander
02:52 au gouvernement de mettre à votre disposition déjà le décret signé de la main du président
02:57 Makissal et consigné du premier ministre M. Amodouba. Parce que, chers collègues, c'est
03:05 trop facile de se mettre ici à vouloir défendre des intérêts personnels, partisans et claniques.
03:10 Mais n'oubliez pas une chose, si nous avons, nous, particulièrement au niveau du Tahaou
03:15 Sénégal, accepté d'aller au dialogue national, c'était pour éviter au Sénégal
03:19 le chaos, pour permettre au président Makissal de sortir par la grande porte et la porte
03:23 honorable. Mais je vais vous dire une chose, si on laisse la majorité mécanique jouer
03:28 son rôle, que personne ne dise qu'il n'a pas été averti. Les populations ne l'accepteront
03:35 pas. C'est ça la triste réalité. Nous devons faire preuve de tenue, de retenue et
03:39 de sagesse. Et c'est la raison pour laquelle je terminerai mon propos en dénonçant l'hypocrisie
03:47 de la CDAO, mais surtout la fumisterie de l'Union africaine. Parce que ce qui se passe
03:51 aujourd'hui au Sénégal devrait être dénoncé. Le protocole de la CDAO est violé, le protocole
03:57 est très clair. Il dit que nul ne peut changer les règles du jeu six mois avant le jour
04:01 du scrutin. Alors pourquoi le mutisme de la CDAO? Pourquoi le mutisme de l'Union africaine?
04:06 Et pendant ce temps, on reproche à certains présidents africains, dont le président
04:09 du Mali, du Niger, du Burkina, de se retirer de la CDAO. Donc je terminerai mon propos
04:15 par lancer un appel à M. le Président Macky Sall. Je vous prie de bien venir.

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