Dans son septième spectacle, Aymeric Lompret poursuit la dissection méthodique de la société sur le ton original et caustique qui a fait son succès jusqu'ici. Avec candeur et nonchalance, il disserte sur la marche du monde, entre désillusion et naïveté. Actuel, parfois féroce, faussement naïf, Aymeric Lompret promène son regard aiguisé et nonchalant sur la cruauté qui nous entoure.
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00:00 J'ai rien entendu !
00:02 Ça va ?
00:04 Au début j'étais pas trop chaud de faire le vaccin, après Macron il a dit
00:06 "Si vous avez pas le vaccin, vous allez pas dans les bars"
00:08 J'en suis !
00:10 Alors, comme vous avez compris les exemples, vous levez la main, je peux en faire mille
00:13 Est-ce que vous voulez de l'amour ?
00:15 Tiens !
00:17 C'est pas du Molière que je fais les gars, hein, c'est moi
00:20 On est allé au théâtre mercredi
00:23 Alors, c'était comment ?
00:28 Ça a changé, ça a changé
00:30 Télérama, ils sont venus me voir la semaine dernière
00:33 Moins dotés, ils avaient jamais vu ça
00:36 L'ouvrier, c'est le camarade de classe que tu vois plus après le brevet des collèges
00:41 T'sais, t'arrives en seconde, tu fais "Eh, ils sont où Dylan et Kevin ?"
00:47 Je ne sais pas, ils sont partis les deux loustiques, ils sont partis
00:51 Eh, on est en dictature, on est en dictature
00:56 Si les coréens du Nord, ils avaient internet, ils rigoleraient
00:59 Personne n'a envie d'être la classe moyenne, c'est à chier la classe moyenne
01:03 Je pense que ça a été inventé pour que les pauvres, qui ne sont pas trop trop pauvres
01:06 Ils regardent en bas et se disent "Ah, ça va, il y a le pire"
01:09 "Viens, allume le Céli, qu'on part à la baule"
01:12 RIGOLAAAAAAAAAAAAAIS !
01:14 *Musique*