• il y a 9 mois
Transcription
00:00 Bonjour à vous, je vous retrouve pour une vidéo au sujet sensible, la maltraitance
00:04 invisible des enfants pendant la période de la crise Covid sur les 2-3 ans où on les
00:09 a obligés à se séparer, à être loin de leurs camarades, à manger séparé dans les
00:14 cantines, à porter des masques, à se nettoyer les mains plusieurs fois par jour jusqu'aux
00:19 brûlures, à avoir énormément de peur à porter sans avoir de recours psychologique
00:25 pour les aider pour une maladie qui a été reconnue comme non-pédiatrique.
00:28 Et bien ces maltraitances invisibles institutionnelles n'ont pas été prises en charge et analysées
00:33 et justement ma maison d'édition ainsi que Sonia Deleegh avons travaillé sur ce sujet,
00:39 Sonia Deleegh est psychologue spécialisée sur les enfants mais pas que.
00:42 Pour cet ouvrage "Ils n'en sont pas morts" sous-titré "Regard d'une psychologue sur
00:47 la maltraitance invisible des enfants" donc c'est un travail qu'on a réalisé pour donner
00:52 de la formation à vous, parents, et même à la société de manière globale pour que
00:56 vous puissiez prendre en compte ce qui s'est vraiment passé parce qu'on voit bien que
01:00 les enfants décompensent, aujourd'hui j'ai l'impression qu'ils sont réactifs au stress
01:04 ou autre mais en fait c'est pas anodin.
01:06 Donc je vous laisse avec cette première interview d'une série de 4 interviews avec Sonia Deleegh
01:12 où elle nous reçoit chez elle dans son cabinet à Angers et je vous invite à vous procurer
01:18 son ouvrage qui est de soutenir un travail de fond, toujours pareil on a besoin de vous
01:22 pour exister en tant que maison d'édition indépendante sur des sujets aussi sensibles
01:25 qui ne sont pas médiatisés.
01:26 Donc cet ouvrage est à 10 euros sur ma maison d'édition exuvie.fr et vous pouvez le retrouver
01:33 en coffret avec le livre de Vincent Pavan qui s'attache à lui d'énoncer aussi ce
01:37 qu'il y a au niveau de l'intrusion sexuelle dans les écoles donc à 20 euros avec les
01:41 frais de port offerts pour ces deux ouvrages et en attendant je vous souhaite un bon entretien.
01:47 Sonia on se retrouve après un premier entretien où on a parlé des maltraitances éducatives
02:08 notamment via les propos de Caroline Goldman mais qui dépassent en fait son propre propos,
02:13 ses livres ou ses interventions.
02:14 Donc c'est un climat un peu global dans la société et qui s'est traduit par des
02:18 maltraitances sanitaires pour les enfants.
02:22 On s'est rencontrés pour échanger autour d'un autre livre mais qu'on parlera un
02:27 petit peu dans la troisième partie d'entretien et ça me semblait important au regard des
02:32 échanges qu'on avait pu avoir de ton expertise, de ton travail préalable que tu avais pu
02:37 faire avant la crise, que tu puisses faire un opuscule qui dresse un état des lieux
02:41 parce que ça n'a pas été fait sur ce qu'ont pu subir les enfants pendant la période
02:46 Covid qu'ils ont pu subir aussi bien dans les écoles que dans les foyers.
02:51 Il y a un tabou si ce n'est une omerta vis-à-vis de ce sujet là que ce soit dans
02:55 les médias, dans les ministères ou dans les professionnels de la petite enfance, on
03:01 va en parler, et le but c'est de montrer que ben oui peut-être qu'il y a des enfants
03:05 qui ont pu s'adapter, d'où le titre du livre "ils n'en sont pas morts" mais
03:09 est-ce qu'il n'y a pas des parties d'eux qui se sont évanouies, un peu endormies
03:14 et qui sont encore en souffrance.
03:17 Tout d'abord j'aimerais que tu nous dises ton engagement auprès des maltraitances
03:22 éducatives, tu as fait partie d'associations, tu t'es intéressé à ce sujet là, donc
03:26 pourquoi, et qu'est-ce que tu as constaté de ces associations quand il y a eu des maltraitances
03:31 sanitaires pour les enfants de 2020 à 2022 ?
03:35 Je vais revenir juste deux secondes sur les violences éducatives, pour parler ensuite
03:40 des violences sanitaires, de mon idée de travailler là-dessus.
03:43 En fait je reçois énormément d'adultes, bien plus d'adultes que d'enfants, et à
03:49 chaque fois je reçois des adultes qui sont plutôt très abîmés psychologiquement par
03:56 l'éducation qu'ils ont pu recevoir, qui n'est pas forcément une éducation basée
04:01 sur la violence physique, mais où pour moi il y a eu des maltraitances invisibles.
04:09 En France on ne reconnaît qu'une seule forme de maltraitance, il faut que ça ait
04:13 laissé des traces ou que ça ait été brutal pour reconnaître que la personne a subi de
04:20 la maltraitance.
04:21 Je pense que ça amène les gens, les enfants qui grandissent et qui deviennent adultes
04:27 à se dissocier complètement de l'enfant qu'ils étaient et à ne plus ressentir
04:34 en fait parfois de l'empathie envers leurs propres enfants en souffrance, au vis-à-vis
04:40 des enfants de la société, puisqu'ils ont vraiment appris à se couper de l'éducation
04:49 qu'ils ont reçue, puisqu'on leur a dit que ce n'était pas de la maltraitance et
04:53 c'était pourtant bien, si on était éduqué comme ça.
04:56 Donc on voit que sous couvert d'éducation, on peut faire du mal à l'enfant, sous couvert
05:02 de protection de la santé, on va faire du mal à la population, et puis sous couvert
05:08 aussi de prévention, on va donner des cours à la sexualité aux enfants qui ne sont pas
05:16 des cours de prévention mais de promotion à l'initiation au plaisir sexuel et qui
05:23 créent des effractions psychiques et donc qui abîment aussi l'enfant.
05:26 Donc l'idée de mon livre c'est de parler de ces trois maltraitances invisibles qui
05:32 sont donc les violences éducatives, les violences sanitaires et les effractions psychiques
05:38 liées aux cours sur la sexualité et aussi à tout ce qui est sur les écrans au niveau
05:42 de la pornographie.
05:43 Moi je faisais déjà partie en fait des associations qui luttaient contre les violences
05:48 éducatives avant qu'arrive la crise Covid.
05:53 Et lorsque la crise Covid est arrivée, j'ai vu apparaître toutes les violences sanitaires
05:59 et la possibilité en fait chez l'adulte de faire du mal à l'enfant et de ne pas
06:04 le protéger alors qu'il n'était pas concerné par cette maladie et que c'était
06:10 incroyable même qu'il ne soit pas concerné, on aurait pu vraiment les épargner.
06:15 Et finalement, les associations dans lesquelles je faisais partie ne se sont pas mobilisées
06:21 contre ces violences sanitaires.
06:23 Donc ça, ça m'a beaucoup heurtée, je n'ai pas compris.
06:25 Donc je me suis tournée vers les associations qui luttaient contre les violences sanitaires
06:32 et qui elles souvent n'étaient pas choquées par les violences éducatives.
06:36 Donc c'est là où j'ai commencé à réfléchir à la notion de maltraitance,
06:40 puisque même des collègues psychologues me disaient "mais non Sonia, un PCR d'emmener
06:46 pour un enfant trois fois par semaine, ce n'est pas de la maltraitance, porter un masque
06:49 huit heures par jour, ce n'est pas de la maltraitance".
06:53 Donc toujours sous couvert de protection de la santé ou d'éducation, voilà, on peut
07:00 vraiment faire beaucoup de mal aux enfants.
07:02 Donc je propose qu'on s'interroge maintenant sur qu'est-ce qui est de la maltraitance
07:08 et qu'on se mette tous d'accord sur le fait que tout acte qu'on doit poser sur l'enfant
07:12 ne doit répondre qu'aux besoins de l'enfant et pas aux besoins de l'adulte en fait.
07:17 On a signé une convention européenne qui stipule que l'intérêt supérieur de l'enfant
07:22 doit primer dans toutes nos décisions.
07:24 Et là on s'est aperçu pendant la crise Covid que ça n'a pas du tout été le cas en fait.
07:29 On a même demandé aux enfants de se sacrifier.
07:32 Oui, et puis de protéger les adultes.
07:33 Et leurs parents et leurs grands-parents les ont culpabilisés.
07:37 On se rappelle des spots télévisuels "je peux pas voir mamie".
07:41 Bon ben c'est bon, tu as eu recours à ce traitement expérimental.
07:46 Tout le monde peut se retrouver dans la joie, tout le monde peut sourire, on peut aller
07:49 voir papi et mamie en Ehpad.
07:51 Et on a demandé à ce que, presque un chantage, à ce que les enfants protègent les parents,
08:01 les adultes, alors que c'est censé être l'inverse.
08:03 Oui et puis on a transmis plein de choses négatives en fait aux enfants à travers
08:10 toutes ces violences sanitaires.
08:12 Ce n'est pas que sur le moment et que les actes sanitaires en soi de manière pratique
08:19 ont fait du mal aux enfants, c'est aussi tous les symboles qu'il y a derrière.
08:24 Mais bon je vais peut-être commencer par le confinement, puisque c'est la première
08:28 chose que les enfants ont subi.
08:30 On entend beaucoup les adultes qui sont dans le déni, qui disent "nous on a super bien
08:35 vécu, on est partis à la campagne, il faisait beau, on a cuisiné, on s'est retrouvés,
08:39 on a joué aux cartes, etc."
08:41 Bon déjà ça ne représente pas toute la population, ça c'est ce qui a été mis
08:45 en avant dans les médias, les gens qui prenaient la fuite vers la campagne.
08:50 Mais finalement il y a beaucoup d'enfants qui se sont retrouvés vraiment dans des logements
08:56 exaigus, qui ont vécu vraiment dans la précarité, avec des parents angoissés, avec les écrans
09:04 qui tournaient en continu.
09:06 Donc un grand sentiment en fait d'insécurité est né chez les enfants.
09:11 Oui et puis on le sait que factuellement les violences familiales augmentées, maltraitance
09:18 sur les femmes, beaucoup plus de femmes battues, gravement, et puis les enfants aussi qui
09:23 pouvaient être épargnés par les peuples.
09:26 D'hommes battus aussi, parce que ça on n'en parle jamais.
09:30 D'enfants oui, déjà il faut savoir qu'il y a déjà un rapport qui avait été fait
09:37 pour le gouvernement qui expliquait que déjà tous les 5 jours un enfant meurt sous les
09:43 coups de son parent.
09:45 Tous les 5 jours en France.
09:47 C'est énorme, on n'en parle jamais.
09:48 On parle de la violence faite aux femmes, mais il y a beaucoup plus de violence faite
09:53 sur les enfants.
09:54 Il y a beaucoup plus d'enfants qui meurent à cause de la violence.
09:57 Donc en sachant ça, on a quand même confiné la population.
10:01 Donc les enfants se sont retrouvés seuls, avec des parents angoissés, démunis, avec
10:09 la peur du lendemain, même économiquement.
10:11 Beaucoup de parents ne savaient pas ce qui allait se passer.
10:14 Ils ne pouvaient plus aller travailler parce que tout le monde n'est pas devant un écran
10:21 d'ordinateur et peut se mettre en télétravail.
10:23 C'est complètement dingue aussi de penser que tout le monde a pu travailler à distance.
10:27 Il y a des femmes de ménage, il y a des ouvriers, il y a des plombiers.
10:30 Il y a plein d'autres métiers que les métiers de banquier où on est derrière un écran.
10:36 Donc les enfants ont été confinés.
10:39 Pendant le confinement ils ont été maltraités.
10:41 Ils ont été mis devant les écrans.
10:42 Donc ça on sait que ça cause plein de problèmes au niveau du développement.
10:48 Je l'ai vu notamment chez les enfants de 3 ans qui ont un retard considérable au niveau
10:53 psychomoteur.
10:54 Un enfant qui est mis toute la journée devant un écran n'utilise plus ses mains.
10:59 Donc tout ce qui va être motricité fine n'est plus sollicité.
11:03 Les zones cérébrales motrices n'ont plus été sollicitées pendant plusieurs heures.
11:09 Un enfant qui est sans écran n'arrête pas de bouger, n'arrête pas de manipuler.
11:13 Donc là ils ont perdu énormément.
11:17 Mes collègues psychomotriciennes sont débordés au niveau des consultations.
11:22 Il y a un retard de langage considérable aussi, ça on en parlera peut-être avec le
11:27 masque.
11:28 Les orthophonistes sont aussi débordés.
11:29 Donc il y a eu le confinement.
11:31 Ils ont été privés des relations amicales mais aussi de la famille élargie.
11:38 Et ils n'avaient pas la possibilité aussi, ceux qui vivaient des choses terribles à
11:44 la maison, de se raccrocher à un tuteur de résilience en fait.
11:48 Puisqu'il n'y avait plus aucun adulte pour les protéger.
11:52 On dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant.
11:54 Mais là il n'y avait plus que deux parents, parfois aucun.
11:58 Aucun des deux n'était je veux dire solide.
12:03 Et certains enfants vivent dans des familles monoparentales.
12:08 Là ils étaient encore plus plongés dans l'angoisse du lendemain.
12:14 Donc les écrans en boucle, la maltraitance, le fait d'être isolé, privé de leurs
12:21 amis, de leurs loisirs, puisqu'ils ne faisaient plus de sport.
12:25 Ça a duré combien de temps ? Trois mois le confinement.
12:27 Et quand ils sont retournés à l'école, en fait il n'y a eu aucune cellule psychologique
12:33 de mise en place.
12:34 C'était complètement dingue.
12:36 Ils sont retournés à l'école comme si rien ne s'était passé.
12:40 Alors je me permets de te couper, en retour à l'école, ça fait aussi penser à la
12:46 suite d'un déconfinement.
12:47 Parce qu'il y en a eu plusieurs, des confinements.
12:48 On a tendance à l'oublier, mais il y en a eu plusieurs.
12:51 Et il y avait eu le fameux cas Samuel Paty.
12:55 Oui.
12:56 Là, pareil, on a imposé aux professeurs des écoles, dès le primaire, donc le plus
13:01 petit, à partir de 6 ans, d'entendre une histoire assez sordide de professeurs qui
13:08 étaient décapités sans qu'il y ait d'accompagnement psychologique à cela.
13:13 Donc déjà la question c'est, est-ce qu'on a consulté les professionnels à petite
13:16 enfance au niveau psychologique pour savoir si c'était adapté de parler de ce fait
13:21 de société qui était extrêmement épineux à des enfants.
13:25 Et dans quel cadre ça doit se faire.
13:27 Et est-ce qu'il y a un accompagnement postérieur.
13:30 Évidemment non.
13:31 Mais du coup, ça aussi c'était presque mettre une bombe dans les écoles d'enfants.
13:36 Pour moi c'était fait exprès, c'était pour faire diversion.
13:39 C'est-à-dire que c'est arrivé en fait avant les vacances.
13:44 Donc Samuel Paty a été assassiné un peu avant les vacances d'octobre, il me semble.
13:53 Donc ça n'a pas pu être discuté dans les écoles.
13:57 Donc c'est passé comme ça, c'est bien passé pour les enfants.
14:00 Et c'est au retour de vacances qu'ils ont décidé d'instaurer le masque pour les
14:07 enfants des 6 ans.
14:08 En même temps qu'ils ont annoncé qu'ils parleraient de Samuel Paty, voire même des
14:15 lains maternels.
14:16 Donc les parents ont fait de panique en fait.
14:20 Ils ont contacté les écoles, se sont beaucoup inquiétés par rapport au discours qui allait
14:26 être tenu aux enfants sur Samuel Paty.
14:29 Et finalement, ils ne se sont pas trop inquiétés pour le masque.
14:36 Parce qu'il y avait urgence là par rapport à ce discours.
14:40 Donc le masque a été instauré facilement de cette manière là.
14:45 Et lorsqu'ils sont arrivés, les enfants, on leur a fait un cours de citoyenneté sur
14:52 la liberté d'expression avec un masque sur le visage.
14:57 Donc c'est symbolique et énorme.
15:01 Mon fils qui était en maternelle est rentré à la maison et il avait fait un dessin avec
15:08 un personnage décapité.
15:10 Alors même que les enseignants ont dit qu'ils n'avaient jamais parlé de ça aux enfants
15:15 en maternelle.
15:16 Donc ça s'est diffusé parce que les parents ont pris les devants la veille, se sont inquiétés
15:21 de ce qu'allait dire, comment ça allait être dit aux enfants et ont parlé à leurs
15:28 enfants.
15:29 Leur ont expliqué qu'un professeur avait été décapité, etc.
15:31 Donc ça s'est diffusé comme ça dans les écoles.
15:34 Avant même que les enseignants puissent en parler.
15:36 Et c'est ce jour-là où ils ont instauré la mesure sanitaire autour du masque.
15:43 Je me souviens que mon fils qui était très petit à l'école est revenu et m'a dit
15:47 qu'il y a un maître, on lui a coupé la tête parce qu'il avait le Covid.
15:54 Parce que lui dans sa tête il avait tout amalgamé parce que le masque, la peur d'un
15:59 virus plus quelqu'un qui a la tête coupée, donc énorme confusion.
16:03 Là on a juste deux exemples entre nous, mais évidemment ce sont des milliers d'enfants,
16:07 millions pardon, qui ont forcément pris deux informations extrêmement violentes.
16:11 On me masque pour quelque chose qui ne me touche pas.
16:13 Puis il y avait aussi tout ce qui concerne le lavage des mains.
16:18 Et puis le fait qu'il n'y avait plus d'adultes qui tenaient la baraque dans beaucoup
16:23 d'écoles avec des états de parano, voire même de psychose autour du moindre jeu où
16:31 les enfants pouvaient être en interaction.
16:32 Est-ce que tu pourrais nous détailler les différentes mesures sanitaires et leurs impacts ?
16:35 Parce que toi forcément, avec les gens que tu reçois en cabinet, tu as dû voir un avant et un après.
16:40 Bien sûr.
16:41 Donc en fait déjà il y a eu le retour à l'école sans cellules de crise psychologique.
16:46 Or comme M. Macron nous l'avait dit, nous sommes en guerre, nous étions en guerre.
16:51 Donc quand il y a une guerre, quand il y a un attentat, il y a une cellule de crise qui
16:55 est mise en place automatiquement.
16:56 Donc là c'était pas considéré comme quelque chose de terrible finalement.
17:02 Alors que tout le monde parlait de la pandémie.
17:04 Et puis donc les enfants sont arrivés, ils ont dû se masquer d'abord à l'âge de
17:12 6 ans et puis c'est après en fait, c'est plus tard qu'on a exigé que ce soit 6 ans
17:15 aussi, à l'âge de 10 ans puis 6 ans.
17:18 Masquer toute la journée avec finalement des punitions, des sanctions si l'enfant
17:23 n'arrivait pas à respirer et qu'il baissait un peu son masque.
17:25 Donc là on a vu vraiment un sadisme se développer dans l'éducation nationale.
17:32 Donc c'est comme si on avait donné le droit aux gens, avec la crise sanitaire, de devenir
17:37 sadiques et durs envers les enfants.
17:41 Donc il y a eu beaucoup d'enfants en panique.
17:44 Il y a des enfants qui sont devenus mutiques, qui ensuite ne pouvaient plus parler du tout.
17:49 Alors justement, est-ce que tu pourrais nous détailler les symptômes que tu as pu voir.
17:53 Donc des enfants aussi qui, alors les plus jeunes aussi ont été touchés, des bébés,
18:01 le fait de voir des adultes masqués, même si eux ne portaient pas un masque.
18:04 Dès la naissance en fait, on voyait, ils étaient, le premier visage humain qu'ils
18:08 voyaient c'était des visages masqués.
18:10 Alors que le cerveau chez le petit est programmé à se faire une représentation des visages
18:18 avec deux yeux, un nez et une bouche, grâce aux quelques visages qu'il va rencontrer
18:23 les premières heures de vie.
18:25 Alors les premières heures de vie, il a rencontré des visages masqués.
18:30 Ce qui fait qu'on a pu voir des bébés ensuite qui étaient effrayés par certains
18:33 visages.
18:34 Parce que les premiers visages qu'on voit lorsqu'on naît nous permet de créer un
18:40 schéma des visages qui va représenter plus ou moins l'ensemble de la population.
18:47 Et qui va faire qu'on n'est pas surpris après quand on croise des gens qu'on ne
18:52 connaît pas.
18:53 Donc là on a vu des enfants très angoissés quand ils ont vu les visages même des assistantes
18:59 maternelles, dans les crèches, alors qu'ils n'avaient jamais vu ces visages-là.
19:04 Et ils ont eu du mal à développer le langage.
19:08 Donc on voit beaucoup de retard de langage.
19:10 Des orthophonistes qui ont reçu beaucoup d'enfants mais qui les recevaient avec un
19:15 plexiglas en étant masqués et en demandant à l'enfant d'être masqué pour les plus
19:20 grands.
19:21 Donc ça c'était délirant aussi.
19:23 Le masque ça empêche aussi de développer l'empathie parce que les visages, on a des
19:32 mimiques en permanence.
19:33 Et donc c'est ça qui va faire qu'on apprend à décoder et à s'ajuster dans la communication
19:39 et à faire qu'on n'ait pas des autistes.
19:40 Donc on repère les mimiques chez l'autre, les expressions de visage, on s'ajuste,
19:46 on voit qu'on a vexé l'autre, on voit que l'autre a de la peine ou est heureux,
19:52 etc.
19:53 Et ça nous permet de modifier notre communication en fait et notre attitude.
19:58 Il y a beaucoup d'enfants qui n'ont pas eu ces codes-là.
20:01 Et quand je fais des petits tests autour des émotions avec des photos de visages,
20:06 ils n'arrivent pas à décoder en fait, à reconnaître ces visages-là.
20:10 C'est presque des traits autistiques au final.
20:12 Exactement.
20:13 Donc on a développé en fait du handicap chez les enfants.
20:17 Il y a des enfants aussi qui, à cause du masque, ne pouvaient plus porter de lunettes
20:22 parce que ça a créé de la buée sur les lunettes et un sentiment d'enfermement.
20:26 Il fallait qu'ils enlèvent leurs lunettes puisqu'ils n'avaient pas le droit d'enlever
20:32 le masque.
20:33 Il y a des enfants qui ont eu le droit à des jetons de respiration.
20:37 Donc il y en avait, je crois qu'ils avaient trois jetons par jour et ils faisaient en
20:42 sorte d'économiser leurs jetons au cas où l'envie de respirer se ferait plus forte
20:48 au cours de la journée.
20:49 Donc ça c'est terrible parce que soit c'est une règle de protection et on estime que
20:55 le masque est utile et du coup il n'y a pas de jetons de respiration et qu'il n'est
21:00 pas nocif.
21:01 Soit on estime que c'est dangereux, que l'enfant a besoin de respirer et donc on
21:05 retire le masque.
21:06 Ça crée une énorme dissonance cognitive pour les enfants.
21:09 C'est des injonctions paradoxales.
21:11 Tu dois absolument le porter mais tu peux l'enlever trois fois et en plus la décision
21:15 te revient à toi.
21:16 C'est-à-dire que c'est extrêmement lourd.
21:18 Ça pourrait être l'adulte qui prend cette charge en disant voilà, trois fois dans la
21:22 journée à telle heure on va l'enlever.
21:24 Sachant qu'en plus, d'ailleurs je ne sais plus comment s'appelait cette porte-parole
21:30 du gouvernement qui n'a pas duré longtemps, qui a dit que les masques étaient trop techniques
21:36 à mettre.
21:37 Cibetendej.
21:38 Et donc pour elle c'était très technique.
21:40 Alors c'est le cas.
21:41 C'est pas faux.
21:42 C'est pas faux.
21:43 C'est pas faux.
21:44 C'est le cas.
21:45 C'est pas fausse tête.
21:46 Sauf que les enfants ils le touchaient dix fois par minute.
21:49 Et en fait on sait que c'est changé tous les quatre heures maximum et que si on le
21:53 touche ça doit absolument être enlevé.
21:55 Les mains ont...
21:56 En plus ça n'avait aucun sens que les enfants ne faisaient que les toucher.
22:00 D'ailleurs les professeurs des écoles ne faisaient que le toucher.
22:03 C'était un par jour ou un pour deux trois jours.
22:06 C'était le masque en tissu de la semaine.
22:08 Presque des fois.
22:09 Donc il n'y avait aucune utilité.
22:10 Et puis sur un masque aussi l'enfant il venait de dire ce qu'il y avait marqué sur la boîte
22:15 à partir de six ans il leur a marqué ce masque ne protège pas des virus.
22:19 Donc ça faisait plusieurs injonctions paradoxales.
22:22 Ça ne sert à pas grand chose si je le touche.
22:24 Bon il n'y a pas d'études qui le prouvent mais ça l'enfant ne peut pas le savoir.
22:27 Mais en tout cas je vois bien que tout le monde ne le respecte pas dans la rue, dans
22:31 l'école, les profs, les surveillants etc.
22:34 Donc il y avait des dissonances très fortes qui faisaient encore même plus mal.
22:42 Même si ça n'a pas de sens il faut que tu te plies et que tu te soumettes.
22:45 C'est ça.
22:46 En fait on a instauré petit à petit la domination et on a mis en place l'impuissance à prise
22:55 en fait.
22:56 On a appris à l'enfant qu'il ne pouvait plus se débattre devant même une situation
23:01 insensée.
23:02 Il ne pouvait plus se débattre du tout.
23:07 Donc s'il tentait de respirer il était sanctionné.
23:11 Donc on touche quand même à un droit fondamental.
23:15 Sachant qu'en plus il y avait, moi j'ai le souvenir, donc tu as fait un entretien
23:18 il y a quelques temps auprès du Média Toxin avec le professeur Perrone, qui venait présenter
23:23 une étude sur l'impact de la sous-respiration des faits du masque sur les enfants.
23:30 Je me souviens très bien que le docteur Louis Fouché qui est anesthésiste réanimateur,
23:35 c'est-à-dire dont c'est le métier de travailler sur le volume respiratoire, sa qualité respiratoire,
23:41 avait fait une vidéo où il présentait ce qu'était l'oxymétrie de pouls.
23:44 Donc c'est-à-dire le pourcentage de concentration d'oxygène est en deçà d'un certain seuil,
23:50 95%, ça commençait à avoir des atteintes.
23:53 Cette vidéo-là, quand elle est sortie, elle était très pédagogique et c'est un professionnel
23:58 de la santé dont c'est le métier quotidien depuis des années, avait été censurée.
24:03 On a vu qu'il y avait énormément de difficultés à faire des vidéos sur ce qui touchait à
24:08 l'enfant.
24:09 Je me demande que tu nous parles de la difficulté d'interagir avec tes collègues sur ce sujet-là
24:13 et pourquoi il y a eu si peu de personnes comme toi qui ont pris la parole.
24:19 Il y a Marie-Estelle Dupont qui en a parlé, mais toi également, tu étais présente dès
24:25 le début dans les manifestations, sur France Soir, mais au final, que ce soit chez les
24:32 orthophonistes ou chez les psychologues, c'est-à-dire les professionnels de l'enfance,
24:35 il y a eu presque un silence assourdissant.
24:38 À ton avis, pourquoi ?
24:39 Oui, parce que c'est ce que je disais, sous couvert de protection de la santé, tout est
24:43 permis.
24:44 Et comme les adultes ont été éduqués dans de la maltraitance invisible, c'est-à-dire
24:53 que personne n'a jamais reconnu qu'eux-mêmes avaient pu être blessés enfant, même s'ils
24:58 n'avaient pas été brutalisés ou abîmés physiquement, ces adultes-là grandissent
25:06 avec l'idée que tant qu'il n'y a pas d'actes violents, physiques, qui laissent
25:11 des traces, ce n'est pas de la maltraitance.
25:14 Donc même les professionnels de la santé ne reconnaissent pas la maltraitance.
25:21 Et après, au niveau de l'ordre des médecins, il y a quand même interdiction de parler
25:29 de tout ce qui est mesures sanitaires.
25:33 On ne peut pas critiquer le gouvernement.
25:34 Donc on ne peut pas critiquer ces mesures sanitaires.
25:37 Moi je voulais juste revenir sur les autres mesures qui ont été mises en place.
25:40 Il y a aussi l'isolement, c'est-à-dire qu'au moindre petit doute dans la classe,
25:46 les enfants étaient renvoyés chez eux.
25:48 Et l'enfant pouvait se retrouver séquestré dans sa chambre par le parent.
25:53 C'est quand même les conseils qui étaient donnés, c'était d'isoler les gens même
25:59 chez eux.
26:00 Donc des enfants que j'ai eus en consultation m'ont raconté en pleurs ce qu'ils avaient
26:04 vécu pendant le confinement et pendant l'isolement.
26:06 Donc c'est-à-dire qu'on leur mettait un repas devant la porte et on les laissait
26:11 enfermer pendant 8 à 10 jours.
26:13 Avant, ça, ça aurait fait un signalement directement auprès du procureur.
26:18 Et sauf que là, au nom du Covid, c'était autorisé de maltraiter son enfant.
26:25 Donc complètement dingue.
26:27 Et puis on peut redire que ça va, le Covid, ça a touché les gens de plus de 84 ans.
26:33 Ce n'est absolument pas une maladie pédiatrique, il faut le rappeler.
26:36 Non, aucun enfant n'est mort du Covid.
26:37 Absolument aucun.
26:38 Et les enfants qui sont morts avec le Covid, qui avaient des décisions féminitaires.
26:42 Tout à fait.
26:43 Mais pas du Covid.
26:44 Donc on va dire qu'en 3 ans, sur une population de 70 millions d'habitants, pas d'enfants
26:51 morts du Covid.
26:52 Je crois qu'il y a eu une vingtaine d'enfants morts avec le Covid, qui faisaient en chambre
26:57 stérile par exemple, ou qui avaient un traitement de chimiothérapie.
27:00 Sur 16 millions.
27:02 Donc il faut remettre les choses en contexte.
27:05 C'est important de dire, je pense qu'il faut rester pragmatique, parce que là on
27:08 est en train de remettre en jeu quelques mesures possibles.
27:14 Et puis une espèce d'aura de peur, c'est de rester absolument pragmatique sur le Covid.
27:19 Et les enfants ne sont pas touchés.
27:22 Et on les a culpabilisés beaucoup en disant que c'est des hyper-transmetteurs.
27:25 Et ce phénomène-là de dire, ah oui, ils ne sont pas malades, mais ils hyper-transmettent,
27:30 il faut vraiment les mettre de côté pour protéger les adultes.
27:34 Encore une fois.
27:35 Et donc il y a eu les PCR.
27:39 Donc PCR déjà, c'est très violent.
27:43 C'est vraiment très violent.
27:46 On se demande pourquoi il faut en foncer si loin.
27:48 Non, comme ça, ça permet de faire mal et on n'a plus envie de le faire.
27:52 Parce que quand on dit que les enfants n'ont pas été obligés de se faire vacciner, c'est
27:56 complètement dingue de tenir ce discours-là.
27:58 Puisque les enfants, à partir de 12 ans, avaient obligation d'avoir le pass sanitaire.
28:04 Donc l'enfant, soit il se faisait vacciner, soit il faisait un PCR toutes les semaines.
28:10 Les enfants aussi qui étaient scolarisés avaient obligation de faire des PCR parfois
28:14 jusqu'à trois fois par semaine pour pouvoir retourner à l'école si jamais il y avait
28:18 eu un cas Covid.
28:19 Ou pour aller voir les grands-parents.
28:21 Certains avaient l'idée de leur faire passer des PCR.
28:24 Et j'ai même eu une mère qui m'a dit "mon enfant a 11 ans, pour aller à un anniversaire,
28:30 une mère demande à ce qu'il fasse un PCR".
28:33 Comme il a 11 ans, je lui ai demandé de choisir, de décider s'il faisait un PCR ou pas.
28:38 Et donc je trouve ça très inquiétant parce qu'on est en train de transmettre à l'enfant
28:43 que même si un acte est douloureux et n'est pas utile, il va devoir le faire pour que
28:50 des portes s'ouvrent.
28:52 Il va devoir porter atteinte à son propre corps pour que des portes s'ouvrent.
28:58 Donc ça c'est très inquiétant.
29:01 Alors on finit sur cette note un peu sombre, sombre comme l'est un petit peu la couverture
29:06 de ton livre.
29:07 Donc je rappelle "Ils ne sont pas morts" dans lequel tu reviens en détail sur ces
29:12 mesures-là, mais pas que.
29:13 Sur les maltraitances sanitaires, on l'a vu, les maltraitances éducatives et également
29:18 l'entrisme de la sexualité dans les écoles, donc qui est un sujet évidemment important.
29:23 Donc c'est un petit livre vraiment à destination des parents.
29:26 Il est nécessaire que chacun sache ce qui s'est passé, ce qui se passe dans les écoles
29:31 et ce qui a pu se passer dans l'intimité des foyers avec un regard, c'est pas de dire
29:36 "bon c'est bon, ils ont survécu donc c'est bon, quel citoyen pour demain et comment
29:39 vont se développer nos enfants".
29:41 Merci Sonia.
29:42 Je rappelle, ton livre disponible aux éditions Exuvie.
29:46 Ils n'en sont pas morts.
29:48 A très bientôt.
29:49 A bientôt.