Les blocages des agriculteurs levés dans la région / Des classes menacées de fermeture / Le Criterium 2024 passera par la Loire

  • il y a 7 mois
L'ESSENTIEL :

- Education : 1 000 personnes manifestent dans la Loire, à Saint-Etienne et Roanne.
- Des classes menacées de fermeture dans la Loire, la carte scolaire sera présentée mi-février.
- Les agents municipaux de Firminy réclament la prime inflation que la mairie leur refuserait, selon les syndicats.

BON A SAVOIR :

- Le Critérium du Dauphiné 2024 passera par la Loire en juin prochain !
- Le mercato d'hiver se termine ce jeudi soir, l'ASSE enregistre trois départs et deux arrivées.

DECOUVRIR :

- A Bellegarde-en-Forez, les enfants sensibilisés à la pratique sportive.

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00:00 [Musique]
00:15 La grève des profs ce jeudi en France.
00:18 600 personnes ont manifesté à Saint-Etienne
00:20 pour réclamer une revalorisation des salaires,
00:22 des remplacements dans les classes
00:24 et de meilleures conditions de travail.
00:26 À Rouen, dans le nord du département,
00:27 ils étaient 400 à battre le pavé.
00:29 Les menaces de fermeture de classes
00:31 commencent à tomber sur les écoles de la Loire.
00:33 Les parents et les enseignants se mobilisent
00:35 comme à Boisset-les-Monts, les Monts-Ronds,
00:37 Rives-de-Gillet ou encore Unieux.
00:39 Ils craignent que ces fermetures dégradent
00:41 l'éducation des enfants.
00:42 C'est le troisième syndicat agricole de France.
00:44 La Confédération Paysanne bloque actuellement
00:47 cinq plateformes logistiques.
00:49 Elle était reçue également ce mercredi
00:51 par le Premier ministre Gabriel Attal.
00:53 On en parle avec un porte-parole
00:55 de la Confédération Paysanne dans la Loire,
00:57 Nicolas Cleyre.
00:58 Enfin, le mercato d'hiver se termine
01:00 cette nuit à minuit.
01:02 À la Sainte-Étienne, on compte déjà trois arrivées
01:04 et deux départs.
01:05 A priori, il ne devrait pas y avoir
01:07 d'autres transferts d'ici ce soir.
01:09 On fait le point en fin de journal.
01:11 Bienvenue dans votre JT.
01:13 Je suis ravie de vous retrouver.
01:15 Un millier de personnes a manifesté
01:17 dans la Loire ce jeudi matin.
01:19 Les enseignants dénoncent les projets de loi
01:21 sur l'éducation.
01:22 Ils ont le sentiment de ne pas être pris au sérieux,
01:25 notamment par la nouvelle ministre
01:27 de l'Éducation nationale.
01:28 À Sainte-Étienne, ils ont donc crié
01:30 leur revendication jusqu'à la direction
01:32 des services départementaux
01:34 de l'Éducation nationale de la Loire.
01:36 Sur place, Marie Lispariot.
01:38 Professeure d'anglais au collège,
01:41 Gaëlle Gourvière doit gérer une trentaine
01:43 d'élèves par classe, dont une grosse partie
01:45 présente des difficultés.
01:47 Au niveau des enfants, en anglais,
01:48 c'est très compliqué, la dyslexie, par exemple.
01:50 On a aussi les enfants de l'Ulysse
01:52 qu'on doit intégrer.
01:53 Les enfants de l'Ulysse, c'est des handicaps
01:54 divers et variés.
01:55 Tout doit être fait
01:57 dans nos salles de classe à 28 élèves.
01:59 Pour Véronique Benetton-Blondel,
02:01 elle, professeure d'arts plastiques,
02:03 s'organise au millimètre pour partager
02:05 un seul robinet pour 29 élèves.
02:07 Lorsqu'elle a suivi les débuts de la ministre
02:09 Amélie Oudé à Castera,
02:11 elle n'en revenait pas.
02:12 On nous colle la ministre de tout un tas de trucs,
02:14 du sport, des JO, des Paralympiques.
02:17 On s'est dit qu'on allait encore être
02:18 la dernière roue du carrosse,
02:19 alors qu'on est soi-disant une priorité.
02:21 Mais c'est comme d'habitude, c'est des mots.
02:23 C'est des mots et ça reste que des mots.
02:25 Il n'y a pas d'actes derrière.
02:26 La preuve, c'est qu'on est encore là
02:27 pour réclamer les mêmes choses.
02:28 Des moyens, de l'argent,
02:30 parce que, comme l'a dit la ministre,
02:32 elle trouvait qu'elle était mal payée.
02:33 Nous aussi, on se tape plein d'heures.
02:35 Et pareil, pour ce qu'on fait,
02:36 on est très mal payés pour le coup.
02:37 Les enseignants étaient 800 selon les syndicats manifestés
02:40 et 600 selon la police de Saint-Étienne.
02:42 La revendication phare, elle est assez simple.
02:45 C'est déjà moins d'élèves par classe.
02:48 Alors ça, c'est quelque chose
02:49 qui est passé depuis longtemps
02:51 au ministère,
02:53 puisque nous avons des classes de grande section,
02:55 CP, C1, dans de nombreuses écoles d'éducation prioritaire
02:59 qui sont, en effet, à effectif réduits.
03:01 Mais ça, ça ne peut pas se limiter
03:03 à quelques niveaux sur un cursus scolaire.
03:05 Une mobilisation qui ira assembler
03:06 plusieurs syndicats d'éducation
03:08 dans l'espoir de se faire entendre.
03:10 Alors il y a des petites différences,
03:12 effectivement, dans nos syndicats,
03:13 mais là, l'intersyndical était important
03:15 pour porter la voix de tous les collègues.
03:16 Nous, notre position, c'est d'inclure
03:19 tous les élèves dans les écoles,
03:22 dans les classes,
03:23 mais dans de bonnes conditions,
03:25 en prenant un peu plus de personnel,
03:26 notamment les AESH,
03:28 qui ne sont pas assez nombreuses
03:29 pour assurer ces missions.
03:31 Selon l'Académie de Lyon,
03:33 en moyenne, la participation au mouvement social
03:35 est de 17,45%.
03:38 De leur côté, les parents d'élèves
03:40 s'inquiètent des potentielles fermetures de classes
03:42 dans les écoles de leurs enfants.
03:44 À la rentrée de septembre,
03:45 la carte scolaire devrait être dévoilée
03:46 mi-février.
03:48 En attendant, les parents se mobilisent,
03:50 comme à Rives-de-Gillet.
03:51 L'école maternelle Les Vernes
03:53 pourrait voir sa petite section fermée.
03:55 Des familles se sont regroupées à 16h30,
03:57 comme vous pouvez le voir
03:58 sur ces images de Sacha Ranou.
04:00 Et même chose à Boissel-et-Monron.
04:02 Des parents d'élèves et leurs enfants
04:04 ont réalisé une grande photo collective
04:07 par drone avec une banderole
04:08 dans la cour de cette école communale
04:10 où nous retrouvons Marie Lispario.
04:12 Dans cette école de Boissel-et-Monron,
04:15 il y a 138 élèves
04:17 pour 6 classes à double niveau,
04:19 ce qui fait jusqu'à 26 élèves
04:21 pour la classe de CM1-CM2.
04:24 S'il y a effectivement une fermeture d'une classe,
04:27 les parents ont peur que cela augmente
04:29 jusqu'à 30 élèves par classe.
04:32 Ma fille qui est en difficulté
04:34 sur le niveau de la lecture,
04:36 la maîtresse a plus de temps
04:39 de s'en occuper vu qu'ils sont par niveau.
04:41 C'est vrai qu'elle a une classe partagée,
04:43 mais elle n'a que 10 élèves.
04:45 10 à voir 13 élèves de chaque niveau
04:48 et c'est beaucoup plus simple,
04:49 elle a du temps pour se consacrer aux élèves.
04:51 Les enfants ne pourront pas apprendre
04:54 dans de bonnes conditions,
04:56 surtout que nous sommes un village
04:59 où il y a pas mal d'arrivées.
05:02 Il y a des maisons à vendre,
05:04 il y a la construction d'un immeuble
05:06 dans notre village qui n'est pas encore fini,
05:08 mais ça peut apporter encore d'autres enfants.
05:10 Donc oui, c'est un gros fléau
05:12 et déjà ça menace l'éducation de nos enfants.
05:15 Pour l'instant, cette école est placée
05:17 en liste rouge par l'académie,
05:19 donc la fermeture d'une classe
05:20 n'est pas encore sûre à 100%.
05:22 Les parents attendent les prochaines réunions
05:24 entre l'académie et les syndicats.
05:26 Enfin à Unieux, la mobilisation continue
05:28 pour sauvegarder une classe
05:30 de l'école du quartier Valronzière.
05:32 Les parents d'élèves organisent d'ailleurs une marche.
05:34 C'est ce dimanche à 10h, départ Place du Vigneron,
05:37 en direction de la mairie d'Unieux.
05:39 À Firmini, ce sont les agents municipaux
05:41 qui ont manifesté ce matin devant l'hôtel de ville.
05:43 Ils réclament la prime inflation
05:45 qui leur aurait été refusée par le maire.
05:47 Ils dénoncent une injustice.
05:49 Écoutez Sandrine Brunon,
05:50 elle est agente territorial spécialisée
05:52 des écoles maternelles.
05:54 Alors aujourd'hui on manifeste
05:55 parce que monsieur le maire refuse
05:57 de nous verser la prime inflation.
05:59 Il estime qu'on n'en a pas besoin.
06:02 Les agents de Firmini ne vivent pas dans la rue.
06:06 Donc pourquoi il demande la prime inflation ?
06:08 Il faut savoir que dans toute Londène,
06:10 et même Saint-Etienne,
06:11 ils l'ont obtenue complète.
06:13 Donc c'est un minimum, on est des bas salaires.
06:16 On est là au service de la population tous les jours.
06:18 On essaye tous de faire de notre mieux
06:20 et on estime qu'on y a droit.
06:22 Alors nos conditions de travail se dégradent
06:24 de jour en jour en plus.
06:26 Donc avoir cette prime,
06:27 ça serait reconnaître un petit peu quand même
06:30 tous les efforts qu'on fait au quotidien,
06:32 tous, dans tous les services.
06:34 Et de notre côté, nous n'avons pas pu joindre
06:38 le maire de Firmini.
06:40 Après les annonces du gouvernement jeudi,
06:43 la FNSEA et les jeunes agriculteurs
06:45 suspendent les blocages.
06:47 Ils saluent les annonces sur le GNR,
06:49 les versements de la PAC,
06:51 les indemnisations sanitaires et climatiques,
06:53 les mesures fiscales ou encore
06:55 le plan d'aide d'urgence à la viticulture.
06:58 Les 21 blocages de la région
07:00 devraient donc être levés d'ici demain matin.
07:02 Mais les agriculteurs s'interdisent de dire
07:05 que le mouvement est définitivement terminé.
07:07 Ils attendent donc la suite des annonces.
07:10 À la Confédération Paysanne,
07:11 troisième syndicat agricole de France,
07:13 on reste bien mobilisés sur le terrain.
07:15 Bienvenue Nicolas Clair.
07:17 Vous êtes paysan dans le Rouenais,
07:19 à Sainte-Foy-Saint-Sulpice exactement
07:21 et vous participez au blocage à Saint-Quentin-Falavier
07:24 en Isère.
07:26 Jusqu'à quand ?
07:27 Qu'est-ce que vous attendez maintenant ?
07:28 Absolument.
07:29 Les paysans de la Confédération Paysanne
07:31 continuent le blocage de Saint-Quentin-Falavier.
07:34 Il faut bien comprendre que ce mouvement,
07:35 ce ne sont pas les syndicats qui l'ont initié.
07:37 C'est un mouvement de colère qui a émergé de la base,
07:40 des paysans d'eux-mêmes.
07:41 Les syndicats sont juste chargés de l'accompagner,
07:44 de l'interpréter, d'en donner une lecture
07:47 et pas d'en donner la fin.
07:51 Nous sentons encore que de nombreuses revendications paysannes
07:54 n'ont pas été entendues.
07:55 Et je dirais même que le contexte global
07:58 de cette angoisse paysanne,
08:00 de cette angoisse des agriculteurs
08:01 sur l'avenir de leur métier,
08:03 n'a pas été pris en compte.
08:04 Il ne doit pas être traité uniquement
08:06 avec des petites mesures individuelles.
08:07 Et quelles annonces vous attendez très concrètement
08:09 pour dire "Ok, on lève le blocage" ?
08:12 Vous voyez, par exemple,
08:13 le gouvernement Attal a insisté sur le fait
08:16 que désormais la notion de souveraineté alimentaire
08:18 allait rentrer dans la loi.
08:20 Mais on ne peut pas se contenter de cette phrase.
08:22 Jusqu'à présent, la ligne directrice du gouvernement,
08:25 le mantra, c'était la vocation exportatrice
08:28 de l'agriculture française.
08:30 Et pour cette vocation exportatrice,
08:31 la France a capitulé sur tous les accords
08:34 de libre-échange.
08:36 Sur tous les accords,
08:37 l'agriculture française a été sacrifiée
08:39 pour qu'une partie d'entre elles puisse exporter.
08:41 Et désormais, on nous dit
08:42 "Priorité à la souveraineté",
08:43 ça doit être discuté plus profondément
08:45 parce que c'est quelque chose de lourd.
08:46 Vous voulez dire qu'on leur a vendu du rêve ?
08:48 Eh bien, on va le savoir,
08:49 mais c'est ce qu'il semble.
08:50 D'autant plus que le gouvernement
08:52 a l'habitude d'utiliser des phrases
08:53 "refondation", "réforme", "réhabilitation",
08:56 "réarmement agricole".
08:58 Ce ne sont que des mots.
08:59 Aujourd'hui, on a des vraies revendications.
09:00 Je vais prendre l'exemple, par exemple,
09:02 des apiculteurs.
09:04 Lors des barrages,
09:05 des apiculteurs ont pu identifier
09:08 des importations, on peut le dire, scandaleuses,
09:10 de miel ukrainien, chinois, d'Amérique du Sud,
09:13 qui, pour le dire franchement,
09:14 n'est pas vraiment du miel,
09:15 mais plutôt du sirop de glucose.
09:18 C'est une véritable injustice.
09:20 Les apiculteurs, aujourd'hui,
09:21 sont mobilisés pour que le gouvernement
09:23 les défende enfin,
09:24 ce qu'il n'a jamais fait depuis 20 ans.
09:26 On ne peut pas les laisser en route.
09:27 Ils sont résolus à mener des actions
09:28 dans le week-end.
09:29 On les suivra, on sera à côté d'eux.
09:31 Entre nous, Nicolas Clercq,
09:32 toutes ces revendications,
09:33 elles ne datent pas d'hier.
09:34 Pourquoi la colère explose maintenant ?
09:37 Justement, on peut ou bien considérer
09:39 que ces colères sont individuellement à traiter,
09:44 ou bien on peut considérer
09:45 qu'il s'agit d'un malaise global,
09:46 un peu comme la question des gilets jaunes.
09:48 Et si on considère qu'il s'agit d'un malaise global,
09:51 il faut reprendre en discussion
09:54 cet objectif global de la réculture française.
09:57 Est-ce qu'on est là pour nourrir les Français ?
09:58 Est-ce qu'on a une vocation
09:59 de souveraineté alimentaire ?
10:00 Pour revenir aux fondamentaux,
10:01 c'est ce que vous dites.
10:02 70 millions d'habitants à nourrir, c'est énorme.
10:03 Ça pourrait être un beau projet
10:04 pour la réculture française.
10:05 Au lieu de ça, on s'est tourné plutôt vers de l'export
10:08 pour que quelques gros céréaliers
10:09 puissent changer de bateau en fin d'année
10:11 en exportant des millions de tonnes de céréales.
10:13 L'enjeu, il n'est pas là.
10:14 L'enjeu, il est de nourrir les Français.
10:15 Il manque 150 000 hectares de fruits et légumes
10:18 en France pour nourrir les Français.
10:20 Voilà un bel objectif
10:21 qui n'est pas encore dans les résolutions du gouvernement.
10:23 D'ailleurs, vous, vous cultivez des légumes.
10:25 Si je parle à l'agriculteur, aux paysans
10:27 et pas aux porte-parole de la Confédération paysanne,
10:29 quelle est la réalité chez vous ?
10:31 La réalité de terrain, vos difficultés au quotidien ?
10:33 La réalité, c'est qu'aujourd'hui,
10:35 lorsqu'on veut faire émerger une filière légumière
10:37 dans le département de la Loire,
10:38 on se rend compte qu'on est en confrontation
10:40 avec des importations d'Espagne notamment,
10:43 d'Italie, des pays de l'Est,
10:45 et que si la France n'a pas la volonté
10:48 de nourrir elle-même ses habitants,
10:50 ça ne se produira pas tout seul.
10:52 Le libre-échange, le marché du libre-échange,
10:55 ça veut dire aussi le moins-disant sociaux
10:57 et le moins-disant en termes de qualité.
10:59 On en a parlé sur Tl7,
11:00 la FDSEA se concentre sur les grands axes
11:02 des grandes villes.
11:03 Pourquoi vous n'êtes pas avec eux ?
11:05 L'Union fait la force normalement
11:06 dans ces temps de crise.
11:08 Alors, on a pu voir,
11:09 et là il faut s'en féliciter,
11:11 que sur de nombreux points de blocage,
11:13 les paysans d'eux-mêmes se sont réunis
11:16 sans prendre en compte les affiliations syndicales.
11:20 On a vu des amitiés se lier,
11:22 il faut féliciter ça.
11:24 Nous, nous avons des contacts
11:26 avec de nombreux paysans de la vallée du Rhône.
11:28 Nous nous concentrons pour le moment
11:30 à soutenir les actions des paysans
11:31 de la vallée du Rhône
11:32 qui continuent à bloquer l'axe.
11:33 Est-ce que malgré tout, Nicolas Clair,
11:35 on peut dire que vous faites un beau métier aujourd'hui ?
11:37 L'idée reste noble, nourrir les Français.
11:41 L'idée, c'est que,
11:42 est-ce qu'on doit nourrir les Français
11:44 avec de la qualité,
11:45 ou est-ce qu'on doit,
11:46 parce qu'on va sur les marchés mondiaux,
11:48 faire de la mauvaise qualité,
11:50 avoir des gosses de plus en plus obèses,
11:54 avec un QI qui baisse,
11:56 avec des Français dont la fertilité baisse également.
11:59 La nourriture joue un jeu important à ce niveau-là.
12:03 La question de l'environnement se pose également.
12:05 Nous, Confédération Paysanne,
12:07 nous sommes résolus à ne pas capituler
12:09 sur les normes environnementales.
12:12 Aujourd'hui, on n'a presque plus d'insectes,
12:13 on n'a plus d'abeilles,
12:14 on n'a plus de libellules,
12:16 on n'a plus de coccinelles.
12:19 Il est urgent de prendre en compte ces difficultés-là.
12:23 Et on ne peut pas se dire qu'il est urgent,
12:25 comme le gouvernement le fait,
12:26 de stopper les objectifs de réduction
12:28 d'épandage de pesticides dans la nature.
12:30 Vous arrivez à trouver des arguments
12:31 pour encourager les jeunes
12:32 à rejoindre le milieu de l'agriculture ?
12:34 En fait, il y a de nombreux jeunes
12:36 qui souhaitent s'installer,
12:39 en maraîchage notamment.
12:40 La difficulté, c'est que si les structures légumières,
12:43 si les filières ne sont pas mises en place,
12:45 les jeunes sont confrontés à trop de difficultés
12:48 et au bout de quelques années, abandonnent.
12:50 On doit les accompagner dans la durée.
12:51 C'est l'avenir de tout un secteur qui se joue aujourd'hui.
12:54 Merci beaucoup Nicolas Clerc d'être venu nous exposer votre position,
12:57 porte-parole de la Confédération Paysanne dans la Loire.
13:00 Merci.
13:01 On continue ce JT et notre département va bientôt être traversé
13:05 par les cyclistes du Criterium du Dauphiné.
13:08 Le parcours a été annoncé ce jeudi à Lyon,
13:10 comme vous pouvez le voir sur ces images
13:12 de nos confrères de BFM Lyon.
13:14 La course va s'élancer de l'Allier à Saint-Pourcin sur Sion le 2 juin prochain.
13:19 Le lendemain, les cyclistes sont attendus dans le département
13:22 avec une arrivée au col de la Loge après une étape de 142 km.
13:26 Puis ils reviendront une journée plus tard
13:28 avec un contrôle à montre de 34,4 km le 5 juin.
13:34 En football, le marché des transferts se termine à minuit en France.
13:38 Il ne reste que quelques heures pour accueillir ou voir partir des joueurs.
13:42 A Saint-Etienne, il ne devrait pas y avoir de surprise de dernière minute
13:45 après les trois arrivées et les deux départs de cet hiver.
13:49 Les détails du Mercato avec Anthony Verpillon.
13:52 Trois arrivées et deux départs, dont un dernier mouvement le 21 janvier dernier.
13:58 Le Mercato hivernal de la SS a été plutôt calme en ce mois de janvier.
14:02 La preuve, alors que la dernière soirée est souvent frénétique,
14:05 celle d'Olivier Daloglio s'annonce paisible.
14:08 Non, je l'ai vu chez moi, tranquille, ça va.
14:12 Le Mercato, il ne faut jamais se coucher.
14:15 Il faut toujours rester jusqu'à minuit, une, toujours, par expérience.
14:19 L'entraîneur des Verts plutôt satisfait du marché,
14:22 lui qui réclamait un joueur par ligne début janvier,
14:25 a finalement eu un défenseur latéral avec le retour d'Ivan Masson
14:28 et deux attaquants avec les prêts d'Mboukou et Cardona.
14:31 Il a été quand même assez intéressant.
14:34 Ce qu'on ne voulait pas surtout, c'est prendre pour prendre.
14:37 Prendre des joueurs et entasser les joueurs de même niveau.
14:40 Normalement, c'est des joueurs que l'on n'avait pas, qu'on a pris.
14:44 On a parlé de profondeur, on a parlé de percussions,
14:47 notamment avec Nathanael.
14:50 Donc ça, c'est bien pour considérer que Wadji n'avait pas commencé sa saison
14:57 et qu'on va récupérer aussi les garçons de la Cannes.
15:01 Donc on a fait un Mercato correct.
15:06 Des arrivées qui laissent pourtant les supporters sur leur faim,
15:09 avec un poste clé qui semble manquer aux fans des Verts croisés à l'entraînement ce jeudi matin.
15:14 Je crois que c'est une équipe où il manque cruellement d'attaquants.
15:18 Si on veut espérer être en première division, il va falloir des attaquants d'une manière ou d'une autre.
15:23 Il faut marquer, surtout quand on est ici.
15:25 Il manque un peu de finition, je trouve.
15:28 Il n'y a pas assez de buts.
15:30 Il manque encore quelqu'un à l'attaque.
15:33 On va voir ce qu'ils sont capables de faire.
15:35 Je crois que ça manque cruellement d'attaquants.
15:37 Et puis un état d'esprit très très fort pour vouloir vraiment gagner.
15:41 Et au retour des trois joueurs actuellement engagés à la Coupe d'Afrique des Nations,
15:44 l'effectif stéphanois comptera 25 joueurs professionnels,
15:48 avec chaque poste quasiment doublé.
15:50 Assez normalement pour aller chercher la montée.
15:53 Et sachez que quatre pays poursuivent leur Mercato un peu plus longtemps.
15:59 Il fermera ce vendredi soir au Portugal.
16:02 Le 9 février en Turquie, le 15 en Suisse et le 22 février en Russie.
16:06 Mais les mouvements ne se feront que dans le sens des départs, pas des arrivées.
16:11 Petit oiseau si tu veux voler, c'est le nom de l'atelier
16:15 mis en place gratuitement par la Communauté professionnelle territoriale de santé de Forest.
16:20 Quatre ateliers sont proposés pour sensibiliser enfants et parents
16:24 au surpoids et à l'obésité infantile qui touche 11,2% des plus jeunes.
16:29 À Belgaire dans le Forêt, Naïm Hidir.
16:32 C'est sous un soleil hivernal qu'une dizaine d'enfants
16:38 est venue participer à un atelier sur l'importance de bouger au quotidien.
16:42 L'occasion de faire des jeux et de les sensibiliser à l'activité physique.
16:46 La bonne santé c'est une demi-heure pour les adultes
16:50 et une heure d'activité physique pour les enfants, quotidien,
16:53 pour qu'ils puissent effectivement développer un maximum de capacités motrices,
16:58 de capacités musculaires, cardio-respiratoires et avoir un bon capital pour leur avenir.
17:04 Cet après-midi a aussi été l'occasion pour les parents de répondre à quelques questions,
17:08 d'en savoir plus sur les activités à faire au quotidien par rapport aux besoins de l'enfant.
17:13 Si la thématique du jour était sur le mouvement, l'alimentation a elle aussi grandement été évoquée
17:18 durant les quatre réunions organisées par la Communauté de communes de Forêt Est.
17:23 Ils ne se rendent pas compte de la quantité de gras et de sucre qu'il peut y avoir
17:27 et de l'impact assez néfaste dans la répétition et l'habitude de ce type de produit consommé quotidiennement.
17:37 Parce que du coup ça n'apporte pas forcément les bonnes choses dont le corps a besoin
17:41 et effectivement ça donne aussi des habitudes qui ne sont pas forcément saines.
17:46 Des solutions plus variées et plus saines existent sans forcément qu'elles soient plus compliquées.
17:51 Une tranche de pain de mie et deux carrés de chocolat, c'est tout bête,
17:55 c'est à la fois gourmand et les enfants aiment ça.
17:58 En plus c'est moins cher donc objectivement et beaucoup plus sain.
18:02 Donc moins de sucre, moins de gras et avec des sucres lents parce qu'ils ont besoin d'énergie.
18:07 On peut rajouter un yaourt si on le souhaite ou éventuellement un fruit ou une compote.
18:10 Après avoir touché le public, l'atelier Petit Oiseau si tu veux voler
18:14 cherche à proposer ses ateliers au centre et au MJC
18:18 pour aller sensibiliser à cette thématique de la santé publique un maximum d'enfants.
18:23 Et c'est la fin de ce journal.
18:25 Merci de l'avoir suivi.
18:26 Je rappelle que la FNSE a appelé cet après-midi à lever les blocages en France
18:31 mais le mouvement de colère des agriculteurs ne se termine pas pour autant.
18:35 À suivre donc.
18:36 L'actu c'est tous les soirs à 19h sur TL7.
18:39 Suivez-nous aussi sur nos réseaux sociaux et sur tl7.fr.
18:43 Demain on se retrouve pour un JT tout en images
18:46 qui seront enregistrées depuis Andrézieux-Boutéon à l'NJ Open de tennis.
18:51 Merci de votre fidélité.
18:52 [Musique]

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