01/02/2024 - Le 6/9 de France Bleu Orléans en vidéo - Vidéo Dailymotion

France Bleu Orléans

Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Orléans sur le site www.francebleu.fr/orleans

Transcript

00:00:00 Sur France 3, centre Val-de-Loire.

00:00:02 Moment donc.

00:00:05 Ici, c'est France Bleu Orléans.

00:00:10 A la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.

00:00:15 On démarre le mois de février ensemble sur France Bleu Orléans.

00:00:18 Bonjour à tous, bienvenue.

00:00:20 Il est 7h, voici votre journal.

00:00:22 Camille Penouard est de retour ce matin sur France Bleu pour les infos.

00:00:29 Bonjour Camille.

00:00:30 Bonjour Marc, bonjour à tous et à toutes.

00:00:32 Dans le ciel, côté météo aujourd'hui, on attend 12 degrés pour les maximales.

00:00:36 C'est toujours aussi doux.

00:00:37 C'est un petit peu moins qu'hier quand même.

00:00:38 Oui, ça va quand même.

00:00:39 Je chipote, 1 ou 2 degrés, je chipote.

00:00:41 Pour les minimales, oui, autour de 8 degrés.

00:00:43 Et la journée malheureusement est bien grise avec quelques gouttes de pluie dès ce matin.

00:00:48 Et Camille, le Loirais a vécu hier une journée très confuse sur les routes et les ponts de la Loire.

00:00:55 Des ponts ouverts, fermés, puis rouverts, puis fermés.

00:00:58 Une circulation perturbée sur fond de crise agricole.

00:01:01 Le convoi de la coordination rurale parti d'Agen lundi pour aller manifester au marché de Rungist au sud de Paris

00:01:08 s'est retrouvé bloqué dans notre département.

00:01:11 Face aux ponts fermés par la gendarmerie, les 200 tracteurs se sont séparés,

00:01:15 essayant plusieurs routes et provoquant au passage jusqu'à la fermeture des ponts d'Orléans,

00:01:20 hier dans l'après-midi, Christophe Dupuis.

00:01:22 Et ce jeu du chat et de la souris a débuté très tôt hier matin avec un convoi qui s'est séparé

00:01:26 en plusieurs parties pour déjouer les barrages des forces de l'ordre.

00:01:29 Le plus gros du convoi a été bloqué à Sully-sur-Loire par des gendarmes positionnés à l'entrée du pont.

00:01:35 Dans le même temps, les ponts de Châteauneuf-sur-Loire, Jargeau et Gien ont été fermés par les autorités.

00:01:40 Gien, ou une quinzaine de tracteurs, a tout de même réussi à forcer le barrage policier

00:01:45 au niveau du nouveau pont de la ville en passant par les fossés.

00:01:48 Un peu plus tard dans la journée, une cellule de crise a été déclenchée en préfecture

00:01:52 pour empêcher cette fois qu'une autre partie des tracteurs de la coordination rurale ne traverse par Orléans.

00:01:58 En début d'après-midi, les quatre ponts de la ville ont été investis par les forces de l'ordre.

00:02:02 La circulation a été interdite dans un premier temps dans le sens nord-sud,

00:02:06 provoquant la pagaille en centre-ville, avant qu'elle ne soit rétablie une heure plus tard dans les deux sens.

00:02:11 Policiers et gendarmes mobiles sont restés cette nuit en faction sur les ponts orléanais.

00:02:16 Et en faction aussi à Sully-sur-Loire.

00:02:18 Là où ont dormi des agriculteurs de ce convoi de la coordination rurale,

00:02:22 ils ont l'intention de reprendre la route.

00:02:24 Dans une demi-heure, réussiront-ils à passer la Loire pour se rendre en Ile-de-France ?

00:02:28 Impossible de le savoir pour le moment.

00:02:30 Une chose est sûre, ils ont le soutien de la population.

00:02:32 Vous l'avez constaté hier, Marie Dorcé.

00:02:35 La seule façon de traverser la Loire depuis Sully, c'est désormais à pied par l'ancien pont de chemin de fer.

00:02:41 Et bah tant pis, on s'adapte.

00:02:42 Et s'il faut s'adapter pendant plusieurs jours, encore pas de problème pour Florence, auxiliaire de vie.

00:02:47 Pas de souci, s'il faut attendre une semaine, on attendra une semaine.

00:02:49 On leur apportera à manger, on l'a fait pour les Gilets jaunes.

00:02:51 Donc on continuera pour les paysans et notre France.

00:02:54 C'est l'écho qu'a eu aussi toute la journée.

00:02:56 Aude Noublanche, depuis son tabac, juste en face du pont,

00:02:59 elle a une vue imprenable sur les tracteurs à l'arrêt.

00:03:02 C'est une juste cause. C'est ça en fait qui est très fort.

00:03:04 C'est que derrière, la cause est juste et donc elle est comprise.

00:03:06 Pour l'instant, l'ambiance, elle est plutôt joyeuse.

00:03:09 Beaucoup de personnes viennent au contact des agriculteurs.

00:03:11 Les petits-enfants viennent ici regarder les tracteurs.

00:03:14 Effectivement, beaucoup d'habitants et de voisins sont venus échanger avec les manifestants.

00:03:18 Certains leur ont même proposé une douche, un repas, un lit si besoin.

00:03:22 De quoi aider les agriculteurs à tenir le coup,

00:03:25 affirme Alexandre, cultivateur venu du Lot-et-Garonne.

00:03:28 On a encore vu une petite fille avec le drapeau de la France.

00:03:30 Je soutiens les paysans. Elle était toute mignonne.

00:03:32 Ça fait chaud au cœur de voir que les Français soient avec nous.

00:03:35 Continuer à être derrière nous, ça nous porte et on portera vos valeurs aussi à Rungis.

00:03:40 Le marché est toujours l'objectif du convoi.

00:03:42 Et s'il parvient à traverser la Loire, des tracteurs du Loiret

00:03:45 pourraient même venir grossir ses rangs en direction de la capitale.

00:03:49 Les ponts de Sully, Château-Neuf-Jarjo restent bloqués par les forces de l'ordre ce matin.

00:03:53 Des agriculteurs manifestent également en ce moment à Artenay.

00:03:56 Sortie de péage impossible.

00:03:58 Ils se regroupent au centre routier.

00:04:00 En région parisienne, toujours des autoroutes bloquées.

00:04:03 Et une incursion hier de dizaines d'agriculteurs dans le marché de Rungis.

00:04:06 91 personnes ont été interpellées.

00:04:08 La crise agricole se joue en partie au niveau européen.

00:04:11 A Bruxelles, Bruxelles a fait des concessions sur les jachères hier.

00:04:15 Faut-il en attendre plus ?

00:04:17 Les dirigeants sont réunis en sommet européen aujourd'hui pour parler de l'Ukraine.

00:04:21 Mais le sujet agricole devrait être abordé entre chefs d'Etat.

00:04:25 Pas de parloir aujourd'hui pour les visiteurs de la prison d'Orléans-Saron.

00:04:29 En raison d'un mouvement des agents pénitentiaires à l'appel de plusieurs syndicats,

00:04:32 ils veulent une protection renforcée des surveillants après l'agression au couteau

00:04:36 subie par l'un d'entre eux avant-hier, frappé au crâne par un détenu qui lui a été placé en quartier disciplinaire.

00:04:43 Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l'abbé Pierre lance son célèbre appel au secours pour les sans-abri.

00:04:51 Un anniversaire marqué par la publication d'un rapport inquiétant.

00:04:55 Le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement,

00:04:58 engorgement de l'hébergement d'urgence, risque d'expulsion, accès au logement.

00:05:03 Tous les indicateurs se dégradent, Claire Chaudière.

00:05:05 2023, année noire, démarrent d'entrée de jeu les auteurs du rapport.

00:05:09 La lame de fond du mal-logement qui gagnait du terrain, parfois à bas bruit, a pris une ampleur inédite.

00:05:15 Les impayés de charges montent, le nombre de personnes sans hébergement d'urgence atteint les 330 000.

00:05:21 Un million de personnes sont logées dans des conditions indignes

00:05:24 et la dégradation de l'habitat privé continue de progresser de manière souterraine.

00:05:27 On écope à la petite cuillère mais le robinet continue de couler, détaillent les porte-parole de la Fondation.

00:05:33 La fragilité de nombreux ménages, le niveau élevé des loyers, conjugué à la chute de la construction HLM.

00:05:39 82 000 logements seulement l'an dernier, versus 125 000 en 2016, engorge les listes d'attente.

00:05:45 Et les hausses de taux d'intérêt successives l'an dernier ont bloqué l'accession et tendu encore un peu plus un marché locatif sous pression.

00:05:53 Rapport qui pointe à maintes reprises une absence de politique du logement, quasi page blanche selon l'association.

00:05:59 Seule éclaircie en 2023, la refonte et la hausse conséquente annoncée par l'exécutif, des aides à la rénovation énergétique pour les plus modestes.

00:06:08 Les changements du 1er février font mal aux porte-monnaies.

00:06:11 Hausse du prix de l'électricité jusqu'à 9,8%, baisse du taux de rémunération du livret d'épingle populaire qui passe de 6 à 5%,

00:06:19 ou encore augmentation du tarif des péages.

00:06:22 Liste complète sur francebleu.fr et votre application ici.

00:06:26 Comme un signal envoyé à leur ministre Amélie Oudéa Castera, 40% des enseignants sont en grève aujourd'hui au niveau national dans les écoles primaires.

00:06:34 Les syndicats de l'éducation nationale appellent à la mobilisation pour de meilleurs salaires et pour alerter sur les remplacements non assurés

00:06:41 ou l'accompagnement des élèves en situation de handicap.

00:06:44 Trois manifestations dans le Loiret, 10h30 à Orléans et Montargis devant le rectorat et place du Pati,

00:06:49 et à midi et demi à Gien devant le lycée Marguerite-Audouff.

00:06:53 L'US Orléans football ne passera pas sous pavillon texan.

00:06:56 La rupture semble consommée entre le président du club Philippe Boutron et Peggy Louy-Indoula.

00:07:01 L'ancien footballeur de l'Olympique lyonnais originaire de Gien en partenariat avec deux investisseurs américains

00:07:07 semblait être la principale piste pour un rachat de l'USO.

00:07:10 Mais les négociations sont rompues selon un courrier révélé hier par la République du Centre.

00:07:15 Alors quelle solution pour le club menacé d'être rétrogradé en National 2 en fin de saison

00:07:21 s'il ne trouve pas 2 millions d'euros ?

00:07:23 Le coach de l'équipe de National Karim Mokedem demande du soutien et de la confiance pour son président.

00:07:29 Ça fait un long moment que je suis dans le football et dans le football on a un adage qui est très clair.

00:07:34 Tant que rien n'est signé, rien n'existe.

00:07:36 Moi, il y a des choses sur lesquelles je peux agir.

00:07:39 Faire un changement à la 75e, essayer de mettre la meilleure équipe en place sur le terrain,

00:07:43 réfléchir à l'attaqué qu'à la stratégie.

00:07:45 Ça je ne peux rien faire, rien du tout.

00:07:48 Je fais confiance à mon président.

00:07:50 C'est pas que je n'ai pas le choix.

00:07:52 Parce qu'après la confiance on la donne à qui on veut.

00:07:54 Mais je fais confiance à mon président.

00:07:56 Je pense que le président il aura une gestion bon père famille, il va essayer de préserver les intérêts du club.

00:08:01 Une personne qui a passé 15 ans dans un club, on peut dire tout ce qu'on veut.

00:08:05 Mais à un moment donné, il faut respecter un peu les gens.

00:08:07 En côté sportif, l'ESO se déplace demain soir sur la pelouse de Martigues.

00:08:11 Un match costaud face au deuxième du championnat.

00:08:13 Les Orléanais, eux, sont en 9e, 8 points derrière.

00:08:16 Les Sceptors tiennent déjà une recrue pour la prochaine saison.

00:08:19 L'élie gauche Arthur Pécaud, 24 ans, rejoindra Léon Balleur de Saran au mois de juillet.

00:08:24 Il signe pour deux saisons.

00:08:26 Les Sceptors qui ont pour objectif de se maintenir dans l'élite.

00:08:28 Et ce n'est pas fait.

00:08:29 Ils sont actuellement avant-dernier.

00:08:31 Reprise du championnat de Star League la semaine prochaine, le 9 février, avec un match à Saint-Raphaël.

00:08:36 Merci beaucoup Camille.

00:08:37 Restez avec moi, on va partir sur les routes dans un instant où ça bloque ce matin à Artenay.

00:08:41 On va voir ça juste après la météo.

00:08:45 La météo 100% locale avec les balnéades.

00:08:48 Formule bien-être et cadeau pour les fêtes.

00:08:50 A retrouver sur les-balnéades.fr.

00:08:53 À 7h08 sur France Bleu Orléans.

00:08:55 On le rappelle, ça va être bien gris tout au long de la journée.

00:08:58 Fini pour les rayons de soleil d'hier.

00:09:00 On a de la brume ce matin, avec parfois quelques gouttes de pluie dans le Loiret, le Loiret Cher.

00:09:05 Ça va rester comme ça une bonne partie de la journée.

00:09:07 Les températures sont plutôt stables.

00:09:09 Elle est légère baisse puisqu'on a à peu près 8-9 degrés en moyenne en ce moment chez nous dans le Loiret, le Loiret Cher.

00:09:14 Et pour les Maximales aussi, toute petite baisse d'un ou deux degrés puisqu'on attend à peu près 12 cet après-midi à Blois, Orléans et Montargis.

00:09:21 Camille, au 02.38.53.25.25, on accueille Corinne qui habite à Neuville-aux-Bois.

00:09:27 Et qui a un début de journée assez compliqué parce que tout est bloqué à Artenay.

00:09:31 C'est bien ça ? Bonjour Corinne.

00:09:33 Bonjour Marc. Oui, oui, c'est ça.

00:09:35 Donc, ça devient vraiment chaotique.

00:09:38 Du fait que tous les ronds-points, mais tous les ronds-points sont bloqués.

00:09:45 Là, pourtant, j'ai une petite voiture.

00:09:48 Ils ont vu qu'on commençait à arriver.

00:09:52 Donc, c'est un blocage des agriculteurs, Corinne ?

00:09:55 Tout à fait, tout à fait. Là, c'est que les agriculteurs.

00:09:58 Il n'y a pas de souci. C'est que eux, là.

00:10:01 Et naturellement, vu que GXO, on ne peut pas avoir du tout accès.

00:10:10 Donc, voilà.

00:10:11 Donc, l'entreprise GXO, vous travaillez, Corinne ? C'est ça ?

00:10:14 Oui, voilà, tout à fait.

00:10:16 Impossible d'y accéder ce matin, donc, à Artenay.

00:10:19 Impossible, impossible.

00:10:21 Surtout, même pas aux ronds-points de la Courte-Paille, aux ronds-points de Aix-Hôtel.

00:10:27 Ce n'est même pas la peine.

00:10:29 Les véhicules qui viennent d'Orléans sur la D20, ils sont bloqués.

00:10:32 Oui, c'est ça. La D20, la D5, la D954 en tout.

00:10:36 Il y a presque 6 kilomètres de bouchons cumulés.

00:10:38 En fait, c'est un blocage du centre routier qui déborde un petit peu sur tous les axes.

00:10:43 Corinne, vous conseillez d'éviter totalement le secteur, j'imagine ?

00:10:46 Oui, oui. Et là, j'ai parlé avec plusieurs agriculteurs.

00:10:51 Ils m'ont dit que maximum blocage jusqu'à midi.

00:10:54 D'accord.

00:10:55 Merci beaucoup, Corinne.

00:10:56 Merci pour votre appel.

00:10:57 Et vos précisions, Corinne. On vous souhaite bon courage, on vous embrasse.

00:11:01 Faites comme elle. Si vous voyez quoi que ce soit d'autre d'important sur nos routes,

00:11:03 on fait la route ensemble au 02 38 53 25 25.

00:11:07 On va partir en balade dans le Club des Curieux dans 3 minutes sur France Bleu Orléans.

00:11:16 Le Club des Curieux, c'est votre rendez-vous qui vous permet de partager avec nous vos coups de cœur,

00:11:20 vos bons plans et vos idées de sortie dans le Loir-et-Chat.

00:11:23 Vous pouvez tous y participer d'ailleurs.

00:11:25 02 38 53 25 25, si vous voulez d'ailleurs nous rejoindre en direct.

00:11:29 On va prendre un petit peu l'air, on va changer les idées.

00:11:32 Le temps de quelques minutes avec un de nos curieux qui a une balade assez originale et magnifique

00:11:36 à nous recommander dans le secteur de l'Oris.

00:11:38 Et on voit ça juste après, David Bowie pour nous réveiller avec Let's Dance sur France Bleu.

00:11:45 Put on your red shoes and dance the blues

00:11:50 To the song that's playing on the radio

00:11:58 While the cover lights up your face

00:12:11 Sway through the crowd to an empty space

00:12:15 If you say run, I'll run with you

00:12:23 If you say hide, we'll hide

00:12:34 Because my love for you would break my heart in two

00:12:41 If you should fall into my arms, tremble like a fool

00:12:51 Let's dance

00:12:53 Let's dance

00:13:07 The fear, the grace, the fall

00:13:11 Let's dance

00:13:15 The fear tonight is all

00:13:19 Let's dance

00:13:21 The fear tonight is all

00:13:24 You could look into my eyes

00:13:32 Let's dance

00:13:38 Under the moonlight, the mysterious moonlight

00:13:45 And if you say hide, we'll hide

00:13:50 Because my love for you would break my heart in two

00:13:59 If you should fall into my arms, tremble like a fool

00:14:06 David Bowie pour rythmer ce début de journée à 7h14 sur France Bleu avec Let's Dance.

00:14:11 C'est le retour de votre club des curieux dans le Loir-et-Le-Loir.

00:14:16 Vous nous rejoignez tous les matins, vous partagez avec nous en direct à l'antenne vos bons plans, vos idées de sortie et vos coups de coeur.

00:14:22 Et pour ce jeudi, il y a Denis qui fait partie du club. On l'accueille au 02-38-53-25-25.

00:14:28 Il habite entre Bellegarde et Sulisson-Loire à Vieille Maison sur Joudry. Bonjour Denis.

00:14:33 Bonjour Marc.

00:14:34 Alors ce matin, vous avez une belle balade à nous recommander, je crois, dans le secteur de l'Oris.

00:14:39 Oui, tout à fait, une belle balade hivernale dans le secteur de l'Oris.

00:14:42 Entre l'Oris et les Bordes, en fait, on va se diriger vers le carrefour de la Résistance.

00:14:46 Alors comment s'appelle cette balade ? C'est le sentier ?

00:14:49 La balade s'appelle le Sentier des Sources.

00:14:51 C'est un sentier très historique, très ancien, qui va nous emmener sur une boucle de 7,5 km environ.

00:14:58 Il y a différentes variantes.

00:14:59 C'est au cœur de la forêt d'Orléans, hein Denis, c'est ça ?

00:15:01 Au cœur de la forêt d'Orléans, voilà. Au départ du carrefour de la Résistance.

00:15:04 Là, on va se diriger vers le cœur de la forêt pour découvrir la biodiversité,

00:15:09 l'histoire fascinante de la forêt, l'histoire du site avec l'histoire du maquis,

00:15:14 mais surtout, surtout, un très beau parcours forestier et balisé,

00:15:17 qui va nous emmener près des anciennes fontaines.

00:15:20 La Fontaine Saint-Hubert, la Fontaine Aubiche, la Fontaine de la Reine,

00:15:24 la Fontaine Blanche de Castille, la Fontaine de Rouen.

00:15:27 Des noms rigolos, je disais ?

00:15:30 Des noms rigolos, des noms anciens, et toutes avec des anciennes fontaines de briques et de pierres,

00:15:35 et qui permettent à tout le monde, aux enfants, au public, de découvrir ce magnifique site,

00:15:40 qui est bien balisé, avec beaucoup d'informations sur ce site.

00:15:43 Parfait pour les amoureux de nature et de randonnée,

00:15:46 aller découvrir le Sentier des Sources au carrefour de la Résistance à Loris,

00:15:49 donc en plein cœur de la forêt d'Orléans.

00:15:51 C'était votre balade que vous nous avez recommandée ce matin dans le Club des Curieux, Denis.

00:15:56 Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.

00:15:58 Au plaisir, Marc. Au revoir.

00:16:00 A bientôt, passez une bonne journée. Au revoir.

00:16:02 Et puis restez avec nous, on va retrouver Nathanael dans quelques secondes.

00:16:05 La bière, on connaît bien dans la région, pas la peine d'envier à les Belges,

00:16:09 parce que dans le Loiret, on a plein de brasseurs pour déguster une pression avec modération.

00:16:15 On le rappelle, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

00:16:17 Mais le marché, d'ailleurs, des brasseurs est en train de changer,

00:16:20 on va voir ça avec Nathanael et son invité.

00:16:22 Et pour la musique ce matin, on écoutera le nouveau single des Enfoirés sur France.

00:16:26 Ici, Matin, revient dans un instant.

00:16:29 Dimanche, André Manoukian vous fait découvrir un chef-d'œuvre de la Renaissance,

00:16:34 le château de Chenonceau.

00:16:36 C'est assez avant-gardiste d'avoir choisi d'installer les cuisines dans les piles du château.

00:16:40 Une architecture unique dans un décor de rêve.

00:16:43 Puis direction Talsy.

00:16:44 J'adore aller dans des endroits où les gens n'ont pas accès.

00:16:48 Petit cabinet et rencontre dans ses jardins champêtres.

00:16:52 J'ai un petit coup de cœur pour ce château de Talsy.

00:16:55 Château, par André Manoukian.

00:16:57 Dimanche à 12h55 sur France 3, Centre-Val de Loire.

00:17:00 Et déjà disponible sur France.tv.

00:17:02 Rejoignez-nous sur France Bleu Orléans.

00:17:12 On attend vos appels 0238 53 25 25 à 7h17.

00:17:16 On commence ce jeudi ensemble.

00:17:18 Et Camille, vous avez des précisions à nous donner ?

00:17:20 - Le point de trafic, la préfecture nous annonce que ça peut à nouveau circuler sur les ponts.

00:17:24 Alors de manière très ralentie.

00:17:26 On est sur un filtrage, un peu un accordéon si vous voulez.

00:17:30 Donc ça circule à nouveau sur les ponts de Jargeau, de Sully.

00:17:34 Doucement, si vous pouvez éviter le secteur, c'est quand même mieux.

00:17:37 Et Château-Neuf, c'est totalement en roues verts.

00:17:39 Visiblement, les agriculteurs du convoi d'Agent auraient décidé de faire demi-tour

00:17:43 et de rentrer dans le Lot-et-Garonne.

00:17:45 - Bon, attention, on le rappelle, ça bloque toujours sur le pont Tina.

00:17:48 C'est compliqué pour son accès.

00:17:49 Et puis à Artenay, ce matin, les agriculteurs sont en train de se regrouper au péage d'Artenay.

00:17:54 Et sur les routes aux alentours, on le rappelle, c'est très compliqué.

00:17:58 Sur la D5, la D954, la D355 et surtout la RN20.

00:18:04 Il y a presque 6 km de bouchons cumulés ce matin à Artenay.

00:18:08 Donc évitez ce secteur si vous le pouvez.

00:18:11 7h18, Nathanael Bruni, vous êtes de retour pour Les Codes Ici.

00:18:15 Chaque matin avec vous, nous découvrons le potentiel et le talent de nos entreprises de la région.

00:18:18 Et ce matin, vous accueillez Xavier Lorigny, le cofondateur en 2013 de la brasserie artisanale Octopus H1J.

00:18:25 Brasserie qui compte de nombreuses références depuis 2013.

00:18:28 Et il y a une tendance qui s'affirme ces derniers temps, c'est le sans-alcool.

00:18:33 - Et bonjour Xavier Lorigny. - Bonjour Nathanael, bonjour aux auditeurs.

00:18:36 - Alors l'aventure Octopus, elle démarre en juillet 2013.

00:18:40 Pourquoi vous êtes lancé là-dedans, Xavier Lorigny ?

00:18:42 - Bah écoutez, c'est plutôt un changement de vie pour moi et mon épouse.

00:18:46 Donc en 2013, changement de vie, on s'est dit "qu'est-ce qu'on va faire ?"

00:18:50 Donc on s'est dit, voilà, on était peut-être des bons consommateurs de bière.

00:18:54 On voyait naître un peu cette nouvelle activité.

00:18:57 Je brassais, voilà, c'est un peu l'histoire classique des brasseurs artisano, je brassais dans mon garage.

00:19:02 Et voilà, ce changement de vie qu'on s'est professionnalisé par vendre quelques bouteilles au début.

00:19:07 Et puis au fil des années, au fil de ces 10 ans, on a quand même bien grossi.

00:19:11 - Vous avez commencé donc par la bière. Vous vous différenciez comment ?

00:19:15 Parce que la concurrence est quand même importante.

00:19:17 Elle l'est devenue, c'est devenu vraiment tendance, les bières artisanales.

00:19:20 - Oui, pour donner quelques chiffres, en 2013, on était 3 brasseries artisanales,

00:19:25 plutôt 2 et demi avec des activités secondaires.

00:19:27 Et aujourd'hui, on est un petit peu moins d'une trentaine dans le département.

00:19:30 Mais la demande a aussi explosé. Donc en fait, on se retrouve bien.

00:19:33 Nous, on s'est différenciés en étant peut-être des défricheurs,

00:19:37 en étoffant la gamme, en changeant les produits,

00:19:40 en diversifiant notre gamme, notre offre et notre façon de vendre aussi.

00:19:45 Donc c'est vrai que par le flux, pas que par la bouteille, par des gros événements.

00:19:50 On arrive toujours à tirer son épingle du jeu.

00:19:53 Notre concurrence, elle est là, elle existe, mais on parle plutôt de confrères.

00:19:56 - Ça représente quelle part de votre chiffre d'affaires ? Les bières seulement ?

00:19:59 - Alors les bières seulement représentent à peu près 70% de notre chiffre d'affaires.

00:20:03 - C'est quand même le principal.

00:20:05 - Oui, c'est quand même le principal. La diversification est assez récente.

00:20:08 Depuis les trois ans de diversification, on a vu quand même augmenter petit à petit les produits à codex.

00:20:14 - Alors cette diversification, vous avez commencé par les spiritueux ?

00:20:18 - Oui, tout à fait. En tant que brasseur, on utilise de l'orge, des céréales, de l'orge brassicole,

00:20:23 du balte d'orge. Donc on distille nos propres baltes.

00:20:27 - Sous notre propre marque.

00:20:29 - Sous notre propre marque, donc notre propre balte qu'on fait vieillir dans nos chais à la Chingy.

00:20:34 Et on a commencé la commercialisation après trois ans légals pour obtenir l'appellation Whisky depuis cette année, depuis 2023.

00:20:41 - Diversification, c'est aussi le sans alcool ?

00:20:44 - Effectivement, nous on est parti sur une offre complémentaire.

00:20:47 Alors la bière sans alcool est un marché qui progresse énormément, mais qui reste quand même une niche.

00:20:52 La bière sans alcool artisadale, c'est une niche d'origine.

00:20:55 C'est aussi un... il y a un souci technique pour les brasseurs artisadaux sur la réalisation de bières sans alcool.

00:21:01 Donc la maîtrise n'est pas tout à fait simple, ça demande beaucoup d'investissement.

00:21:05 Donc nous on a pris le fait de faire une offre complémentaire du sans alcool en partant sur des sodas.

00:21:10 - Ça représente 5% à peu près de votre chiffre d'affaires, vous pensez que ça représentera beaucoup plus dans les prochaines années ?

00:21:15 - Ah oui, on en est persuadé. Alors pourquoi on en est persuadé ?

00:21:18 C'est que déjà l'offre complémentaire, elle est très très recherchée.

00:21:23 - Il y a une appétence ? Les gens ont une appétence ?

00:21:25 - Il y a une appétence sur soit les rappels de l'enfance.

00:21:30 Donc pour nous, pour que les parents achètent pour leurs enfants, on reste sur un produit sans alcool.

00:21:34 Soit une appétence sur les côtés un peu acides, sur le côté aussi asiatique.

00:21:39 Donc ça c'est un peu à discuter avec nos clients, de ce que les gens attendaient.

00:21:43 Dans le cours de l'année, un peu plus loin, on aura des goûts peut-être encore plus surprenants.

00:21:47 Allez je vais vous en donner un, même si on m'a interdit de le dire.

00:21:49 Voilà, certainement un soda, allez, je vais vous le dire, croissant par exemple.

00:21:54 - D'accord, avec des pâtisseries.

00:21:56 - Ça sera peut-être pas celui-là, mais des choses un peu plus étonnantes.

00:21:59 - Vous reviendrez pour nous les faire goûter, monsieur Xavier.

00:22:02 Merci infiniment d'être venu nous voir ce matin.

00:22:04 - Merci Nathaniel.

00:22:05 - Bonne journée à vous deux.

00:22:06 Nous allons au plus proche des agriculteurs ce matin avec Vincent James.

00:22:09 Il est en balade à leur côté, en direct d'un barrage avec les tracteurs.

00:22:13 Il va nous dire où il se trouve dans 3 minutes.

00:22:16 Vincent, juste après le nouveau tube des Enfoirés.

00:22:19 Maintenant sur France Bleu, bon réveil.

00:22:21 Si tu entends nos voix, c'est qu'on est encore là à compter les saisons.

00:22:28 Tu reviens comme l'hiver, nous, on te voudrait pépère au chaud dans ta maison.

00:22:34 Si c'est vrai qu'on s'amuse, les années nous accusent d'une énième chanson.

00:22:41 35 ans déjà, aujourd'hui plus le droit d'avoir faim d'abord froid.

00:22:51 On a tout essayé, on reste encore à l'aise.

00:22:58 Alors on va crier, qu'on reste, nous on reste jusqu'au dernier.

00:23:05 On a tout essayé, on reste, nous on reste.

00:23:14 Jusqu'à la fin de la fin, jusqu'au dernier on prend.

00:23:21 Jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.

00:23:28 Jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.

00:23:32 Jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.

00:23:36 Jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.

00:23:40 Chaque fois qu'on passe à table, on accepte l'inacceptable,

00:23:44 qu'un de nous peut manquer.

00:23:47 De chaleur et d'amour, qui volera sans secours dans la nuit de janvier.

00:23:54 Si c'est vrai qu'on s'amuse, les années nous accusent d'une énième chanson.

00:24:01 35 ans déjà, aujourd'hui plus le droit d'avoir faim d'abord froid.

00:24:10 On a tout essayé, on reste, on reste, on reste encore à l'aise.

00:24:18 Alors on va crier, qu'on reste, nous on reste jusqu'au dernier.

00:24:25 On a tout essayé, on reste, nous on reste.

00:24:34 Jusqu'à la fin de la fin, jusqu'au dernier refrain, jusqu'au dernier.

00:24:45 On reste jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.

00:24:57 On reste jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.

00:25:05 On reste, on reste, on reste jusqu'au dernier.

00:25:16 En attendant leur concert événement dans à peu près un mois sur France Bleu,

00:25:21 on les écoute avec leur nouveau single, c'était "Les Enfoirés" jusqu'au dernier,

00:25:25 à 7h25 sur France Bleu Orléans.

00:25:27 Bon début de journée à tous avec nous, c'est le moment de retrouver notre baladeur,

00:25:31 c'est Vincent James, il prend le petit déj à vos côtés chaque matin chez nous dans le Loiret,

00:25:35 le Loiret Cher, et aujourd'hui on va le suivre ensemble en direct auprès des agriculteurs.

00:25:39 Orléans, on le sait, a été partiellement bloqué hier,

00:25:43 et il se rapproche de plus en plus de Paris.

00:25:45 Vincent, bonjour, vous passez la matinée avec le vice-président des jeunes agriculteurs du Loiret,

00:25:49 c'est Valentin Caron, vous êtes où précisément en direct ce matin Vincent ?

00:25:54 Bonjour Marc, bonjour à tous, écoutez, je me trouve à exactement 37 km de Paris,

00:25:59 on est du côté de l'aire de Limourse-Genvry, juste après le PH de Dourdan,

00:26:03 et on est parti ce matin accompagné par Valentin Caron, le vice-président des jeunes agriculteurs du Loiret.

00:26:09 Valentin, on a eu l'autoroute pour nous ?

00:26:11 Ah oui, on a eu l'autoroute pour nous, c'est vrai que du PH de Saint-Arnoux jusqu'à ici,

00:26:15 le point de blocage, l'autoroute était à nous.

00:26:17 Donc il y a eu le blocage ici Marc, qui tient depuis lundi,

00:26:22 vous n'étiez pas revenu depuis lundi, c'est un retour ?

00:26:25 Oui, c'est un retour pour venir relayer les collègues,

00:26:28 j'étais là lundi pour la mise en place du dispositif, qui était à Saint-Arnoux à l'origine,

00:26:34 et là je suis revenu aujourd'hui pour relayer.

00:26:37 Est-ce que vous trouvez que l'ambiance a changé ?

00:26:39 En tout cas nous on était bien accueillis, on nous a offert un café, un pain au chocolat,

00:26:43 il y a même un petit feu à côté de nous, tiens Marc je vous le fais écouter,

00:26:46 j'espère que vous l'avez entendu,

00:26:48 Très peu !

00:26:49 Oui, évidemment !

00:26:51 Nous on est sous une grande tente blanche,

00:26:54 les gens commencent petit à petit à se réveiller.

00:26:57 Oui, les gens commencent à se réveiller,

00:26:59 je pense que la nuit a été longue et longue pour tout le monde,

00:27:02 on reste debout une bonne partie de la nuit pour veiller sur le campement,

00:27:06 mais comme vous pouvez le voir, on est très bien installés,

00:27:08 la base de vie est en place, ça peut durer.

00:27:11 Il y a la gendarmerie qui est passée, on sent que l'ambiance est plutôt bonne,

00:27:14 même s'il y a de la fatigue qui se ressent chez vous les agriculteurs.

00:27:17 Ah oui, depuis lundi et depuis que ça a commencé la semaine dernière,

00:27:21 la fatigue commence à se faire ressentir,

00:27:23 mais avec nos amis des forces de l'ordre,

00:27:25 ils sont là le matin avec nous autour d'un café, avec des croissants,

00:27:28 l'ambiance est vraiment super cordiale.

00:27:30 On entend quand même des gens qui ne sont pas satisfaits pour l'instant

00:27:33 par les annonces du gouvernement,

00:27:35 il y a eu 140 recommandations qui ont été faites,

00:27:37 les gens trouvent ça un peu lent pour le moment ?

00:27:40 Oui, on peut dire que c'est relativement lent,

00:27:44 il y avait eu des annonces vendredi dernier par le Premier ministre,

00:27:47 depuis Silence Radio, on espère que ça va se réveiller rapidement,

00:27:51 parce que nous l'attention commence à être palpable.

00:27:55 Vous comptez rester tout au long de la journée ici, Valentin ?

00:27:58 Oui, alors moi je vais rester tout au long de la journée,

00:28:01 et revenir quitte demain, après-demain, le temps nécessaire.

00:28:07 Ça marche, voilà Marc, un petit goût en tout cas de ce blocage du côté de Paris,

00:28:12 je le rappelle on est à 37 km de Paris, pas loin de l'aire de Limours-Genvry,

00:28:16 là où des agriculteurs dorment, ils dorment aussi dans des tentes,

00:28:19 ou peut-être aussi dans leur tracteur,

00:28:21 ça commence à se réveiller tout tranquillement ici sur l'autoroute A10.

00:28:25 Merci beaucoup Vincent, on vous retrouve dans une vingtaine de minutes

00:28:29 pour prendre des nouvelles des agriculteurs,

00:28:31 on rappelle qu'ils sont assez actifs ce matin à Artenay,

00:28:34 attention, c'est bien bloqué autour d'Artenay, autour du rond-point du gymnase,

00:28:39 les agriculteurs bloquent actuellement les routes,

00:28:43 surtout la D20-20 mais aussi la D954, la D620, la D355,

00:28:49 ou encore la route juste devant l'intermarché, la D5,

00:28:53 attention dans le secteur d'Artenay, et puis sinon dans le centre-ville d'Orléans,

00:28:57 pas de problème ce matin pour emprunter le pont Georges V,

00:29:00 nous dit Dominique qui nous a passé un coup de fil au 02-38-53-25-25,

00:29:04 attention juste parce que les gendarmes se sont installés sur la piste cyclable du pont Georges V,

00:29:10 ça peut être un petit peu compliqué si vous êtes à vélo,

00:29:13 et puis Nadine qui est taxi nous a signalé qu'à Orléans, le pont Tina a été accessible,

00:29:18 ça roule dans les deux sens, il y a les CRS qui surveillent,

00:29:21 mais le pont est accessible donc, merci pour tous vos appels,

00:29:25 si vous voyez quoi que ce soit d'autre, vous nous appelez également,

00:29:27 02-38-53-25-25, on fait la route ensemble,

00:29:30 et puis on commence ce jeudi avec Lydie Larray qui nous rejoint maintenant

00:29:34 pour les infos de 7h30 sur France Bleu.

00:29:36 Demain c'est vendredi, le moment idéal pour revoir tout ce qui s'est passé ici ces dernières semaines,

00:29:47 on se retrouve donc à 10h35 pour le meilleur de Vous êtes Formidable.

00:29:55 Christophe de Vous êtes Formidable, c'est demain à 10h35 sur France 3 centre Val-de-Loire.

00:30:00 [Musique]

00:30:05 [Musique]

00:30:08 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où, vous êtes chez vous.

00:30:13 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.

00:30:18 France Bleu Orléans, ici, on parle d'ici.

00:30:22 Nous vous envoyons plein de courage, plein de bonne pensée pour démarrer ce jeudi,

00:30:25 bon réveil avec France Bleu Orléans à 7h30,

00:30:28 voici votre journal maintenant. Bonjour Lydie Ley !

00:30:31 Bonjour Marc, bonjour à tous.

00:30:33 Bon, la journée va commencer sous un ciel gris avec des petites pluies.

00:30:36 Oui, avec de la brume aussi, ce matin encore par endroits.

00:30:39 Ensuite, les faibles pluies vont se généraliser jusqu'en fin de journée,

00:30:44 en ce 1er février, le soleil devrait être plus que discret,

00:30:48 les températures, elles sont toujours très douces, on aura dit ça 12 cet après-midi pour les maximales.

00:30:55 Les agriculteurs ne lâchent rien face au gouvernement,

00:30:58 la colère continue de s'exprimer dans tout le pays.

00:31:00 Avec toujours autant de points de blocage, plus d'une centaine en région,

00:31:03 et autour de Paris aussi, sur les autoroutes, où vous vous trouvez Nicolas Petit.

00:31:09 Bonjour, vous êtes éleveur laitier dans le Loiret, Nicolas, bonjour.

00:31:14 Oui, bonjour.

00:31:15 Vous faites partie de la FNSEA, vous avez passé la nuit sur le barrage

00:31:20 au niveau de Chilly-Mazarin, c'est pas loin de Rungis.

00:31:23 Dans quel état d'esprit et comment ça se passe ce matin ?

00:31:26 Ça se passe bien, il y a un respect avec les forces de l'ordre, tout se passe bien.

00:31:32 C'est convivial, par contre, tout le monde a envie que les choses se débloquent

00:31:37 et qu'on puisse lever les barrages, mais pour ça, il faut qu'il y ait certaines réponses.

00:31:43 Vous avez, vous l'habitude, des manifestations ?

00:31:47 Non, ça fait plus de 10 ans que je n'ai pas fait de manifestation.

00:31:51 C'est la première fois que je dors sur place, sur une manifestation.

00:31:56 C'est pour donner l'ampleur, au bout d'un moment, on s'est dit "là, il faut y aller".

00:32:01 Il faut y aller parce qu'on n'en peut plus.

00:32:04 C'est un ras-le-bol général sur quasiment tous les sujets qui concernent l'agriculture.

00:32:11 Vous réclamez quoi, vous, prioritairement aujourd'hui, Nicolas Petit ?

00:32:15 Assouplissement des normes, des contraintes administratives,

00:32:18 c'est beaucoup de travail pour votre santé, pour votre exploitation, c'est ça ?

00:32:23 Non, mais la connerie, en fait, ça ne s'explique pas.

00:32:26 Il faut des exemples. Moi, je vais vous parler des jachères.

00:32:29 En fait, la nouvelle PAC, elle a été écrite pendant le Covid, fin du Covid.

00:32:34 Pour les jachères, par exemple, en fait, il a fallu que...

00:32:39 On a eu deux ans de dérogation pour éviter de faire des jachères.

00:32:44 Donc, on déclarait des champs de blé en jachères.

00:32:46 Voilà, ça, c'était pour répondre à l'Ukraine, aux problématiques liées à l'Ukraine.

00:32:50 Et là, par exemple, cette année, en fait, il faut qu'on remette 4% de nos terres en jachères.

00:32:56 Moi, je me suis dit, ce n'est pas grave.

00:32:58 Ça fait 15 ans que j'ai semé de l'herbe partout, dans mes petites parcelles, autour de mes champs et tout ça.

00:33:03 J'ai dit, je vais déclarer mes parcelles d'herbe en jachères.

00:33:06 Parce qu'en fait, une jachère, c'est ni plus ni moins que de l'herbe qu'on ne récolte pas.

00:33:11 Et là, on me dit, mais non, vous n'avez pas le droit de transformer une prairie en jachères.

00:33:15 Il faut d'abord que vous détruisiez votre prairie, vous ressemez une culture et après, vous pouvez ressemer de l'herbe.

00:33:21 Ça veut dire tout ça, quoi. On marche à la tête, c'est vraiment ça, quoi.

00:33:25 - Et sur les jachères, il y a eu effectivement quelques mesures qui ont été annoncées, en tout cas, hier.

00:33:33 Et voilà, vous allez peut-être obtenir satisfaction aussi sur d'autres mesures.

00:33:36 Merci à vous, Nicolas Petit, d'avoir accepté de témoigner ce matin.

00:33:41 On le disait, Marc, les agriculteurs de plusieurs pays européens se donnent un rendez-vous à Bruxelles aujourd'hui.

00:33:47 Car la colère s'exprime un peu partout actuellement, Bruxelles, où se réunissent les chefs d'État.

00:33:52 Au départ, c'était pour parler de l'Ukraine, de la guerre en Ukraine, mais la crise agricole va forcément être évoquée.

00:33:59 - Et cette crise, qui dans le Loiret, hier, a pris un air de jeu du chat et de la souris.

00:34:03 - Oui, d'abord avec ce face-à-face entre les tracteurs de la coordination rurale du Lot-et-Garonne et les gendarmes

00:34:09 qui ont bloqué le passage des ponts sur la Loire.

00:34:12 Des ponts qui restent fermés d'ailleurs ce matin à Châteauneuf, à Jargeau et à Sully, sur Loire, où le gros du convoi a été stoppé hier matin.

00:34:20 Mais pour Alexandre, qui est producteur de fruits du côté d'Agin, la motivation n'est pas entamée.

00:34:26 - On est un petit peu déçus de la réaction du gouvernement de refuser de nous laisser manifester,

00:34:30 sachant qu'on joue le jeu, pas de débordement, garder son sang froid.

00:34:33 Donc on estime que le gouvernement pourrait nous laisser le droit, eux, en jouant le jeu aussi,

00:34:37 de manifester et de nous laisser s'exprimer, parce que la liberté est quand même un des piliers de notre République.

00:34:42 Donc si on a un État qui ne respecte pas ses propres principes à lui, c'est un petit peu compliqué d'avancer.

00:34:47 Ça fait penser tout ça un petit peu à une dictature.

00:34:49 Mais bien sûr, ça motive encore plus les troupes, on a encore plus envie d'y aller, on a une idée en tête et on la gardera.

00:34:54 S'il faut rester une semaine, deux semaines, un mois, on s'en fiche, on bloquera tous les ponts de la Loire s'il faut.

00:34:59 Et on tiendra, parce que des coups durs, on en a un paquet dans le métier, c'est pas à ça qu'on va s'arrêter.

00:35:03 Et on sait se renouveler les paysans, on est forte de proposition on va dire.

00:35:07 Et ce qu'on voit, la coordination rurale qui reprend la route.

00:35:10 Ce matin, on fera le point dans le journal de 8h avec Marie Dorcé, notre reporter qui est à leur côté.

00:35:16 Et puis on fait la route ensemble ce matin sur France Bleu Orléans.

00:35:19 Venez nous dire où ça coince pour vous, on attend vos appels 0238 53 25 25, on fait un point à la fin de ce journal.

00:35:25 Une autre mobilisation, l'autre colère qui s'exprime aujourd'hui, c'est celle des enseignants dans les écoles, les collèges, les lycées.

00:35:31 Ils sont appelés à faire grève et à manifester pour leur salaire et pour leurs conditions de travail.

00:35:36 Trois manifestations auront lieu dans le Loiret ce matin à Orléans.

00:35:40 Montargis et Gien, plusieurs syndicats de la pénitentiaire également sont mobilisés.

00:35:45 Avec un rassemblement qui est en cours sur l'Orléanais à la prison de Saran.

00:35:49 Ils réclament des mesures de protection renforcées pour les agents après l'agression de l'un d'eux en début de semaine par un détenu.

00:35:57 Et puis il y a eu un début d'incendie hier matin à l'usine Essity de Gien, arablois,

00:36:01 qui fabrique du papier toilette, de l'essuie-tout, des mouchoirs, un départ de feu rapidement maîtrisé par les pompiers.

00:36:07 Quelques dégâts matériels, quelques personnes incommodées par la fumée, mais au final pas de blessés graves.

00:36:12 C'est l'une des hausses du 1er février, celle de l'électricité.

00:36:15 Entre 8 et presque 10% Marc, le gouvernement abandonne petit à petit, on le savait, le bouclier tarifaire mis en place en 2022.

00:36:23 Alors question, comment réduire sa facture d'électricité ?

00:36:27 A la fin du mois, la réponse de Françoise Pillard, elle préside l'association UFC, que choisira Orléans ?

00:36:32 C'est déjà de ne pas se chauffer évidemment à des températures trop élevées, on parle de 19, 20 degrés.

00:36:38 Et pour régler ces températures, le mieux c'est de poser des thermostats dans chaque pièce.

00:36:44 Avec les thermostats on peut très bien réguler de façon à ce qu'on ait une certaine chaleur quand on y est.

00:36:50 Et quand on n'y est pas dans ces pièces-là, on peut fermer, on peut couper.

00:36:53 Et le plus important c'est évidemment isoler sa maison.

00:36:57 Et ça c'est dans notre coup, enfin il y a des aides, ça il faut toujours savoir.

00:37:02 Et l'isolation de la maison c'est quand même la première des choses à faire pour économiser son énergie.

00:37:09 Que ce soit l'électricité ou le gaz, c'est pareil. Ou le fuel ou autres énergies.

00:37:15 Les conseils de François Spilard de l'association UFC que choisir.

00:37:19 Une hausse aussi à partir d'aujourd'hui du prix de certaines cigarettes.

00:37:23 Et puis le taux de rémunération du livret d'épargne populaire qui augmente un peu.

00:37:28 En revanche celui du livret A reste à 3%.

00:37:31 Et puis pour finir Lydie, on prend un petit peu l'air avec de la musique.

00:37:34 Puisque ça y est, nous connaissons quasiment toute la programmation du printemps de Bourges.

00:37:38 Au milieu du 23 au 28 avril prochain, 86 artistes et spectacles dans cette programmation officielle.

00:37:45 Et puis la nouveauté c'est l'annonce d'une création consacrée à Kurt Cobain.

00:37:50 Écoutez Jean-Michel Dupas, le directeur artistique du printemps de Bourges. Tout ça en musique.

00:37:55 On a voulu montrer dans cette création que Kurt Cobain n'était pas seulement important chez les quadraques,

00:38:02 un cas un peu au-delà, mais qu'aussi c'était un personnage très très important dans cette jeune génération d'artistes.

00:38:08 En l'occurrence là on aura un artiste qui s'appelle Yuvdi qui vient du hip-hop.

00:38:11 Alors c'était aussi important de montrer que c'était pas que dans le milieu du rock que Kurt Cobain était important,

00:38:16 mais chez plein de rappeurs ça a été un personnage très très important, assez bizarrement.

00:38:20 Et donc Yuvdi sera avec Béatrice Dalle sur scène qui elle fait partie de cette génération

00:38:25 qui a vécu le mythe Cobain en direct, mais qui a été fortement marquée par Cobain

00:38:29 puisqu'elle aime à répéter que depuis que Cobain est mort, elle est veuve.

00:38:33 Yuvdi va piocher dans une dizaine de titres de Cobain qui choisira, qui jouera juste guitare-voix.

00:38:45 Et puis en alternance Béatrice Dalle lira des textes qu'elle ira piocher dans le journal intime de Cobain

00:38:50 dans certaines interviews, principalement autour de son mal de vivre, son problème avec la starification.

00:38:56 Donc il y aura cette alternance de chansons et de textes lus.

00:39:00 Voilà des textes lus par l'actrice Béatrice Dalle, ça promet, ça sera bien !

00:39:05 Allez on se donne rendez-vous à Bourges au mois d'avril.

00:39:07 On y sera en plus, pour les orléanais, il y a des cars qui font la route pour y aller et pour revenir.

00:39:11 Merci beaucoup Lydie !

00:39:13 À 7h39 côté météo, ça change par rapport à hier.

00:39:18 Le brouillard va être bien présent ce matin, les pluies vont revenir, elles sont assez nombreuses aujourd'hui.

00:39:25 Et le brouillard avec de la grisaille, il n'y aura pas de soleil au programme pour ce premier jour du mois de février.

00:39:31 Ça sera bien gris jusqu'à ce soir avec des températures qui sont stables.

00:39:35 On a déjà 8-9 degrés en ce moment, en moyenne dans le Loiretcher et on attend 12 cet après-midi

00:39:41 pour Blois, Orléans et Montargis entre autres.

00:39:44 Sur nos routes, on le rappelle ce matin, attention c'est compliqué,

00:39:48 à Artenay dans tout le secteur autour du rond-point du gymnase,

00:39:51 sur la RN20 en arrivant sur Artenay, le rond-point est bloqué par les agriculteurs.

00:39:58 Dans ce secteur, on cumule 6 km de ralentissement, c'est un barrage filtrant.

00:40:03 Attention donc au péage d'Artenay aussi sur l'autoroute A10.

00:40:08 On remercie aussi Nadine qui nous a signalé que le pont Tina était accessible,

00:40:12 même s'il y a les CRS qui surveillent la situation, on peut le traverser.

00:40:17 Pareil sur le pont Georges V, Dominique nous a dit qu'il est accessible, il circule bien.

00:40:22 Attention sur le pont de Jargeau, il est encore très encombré à cette heure-ci.

00:40:25 Chantal nous a dit qu'il y avait les gendarmes qui surveillaient la situation.

00:40:32 Chantal a mis 15 minutes pour le traverser entre Jargeau et Saint-Denis de l'hôtel.

00:40:37 Et puis Émilie nous confirme que le pont de Jargeau circule en alternance.

00:40:41 Enfin Sébastien nous dit que le pont de Châteauneuf est ouvert,

00:40:44 les gendarmes sont présents mais il n'est pas bloqué ce matin.

00:40:49 Si vous voyez quoi que ce soit d'autre, n'hésitez pas à nous prévenir 0238 53 25 25 pour nous joindre.

00:40:54 D'ailleurs la colère des agriculteurs, on en parle avec notre baladeur.

00:41:02 Ce matin il est présent sur l'autoroute A10 aux portes de Paris avec nos agriculteurs loiretains.

00:41:07 Vincent on le retrouve dans 3 minutes.

00:41:10 Et juste après Marc Lavoine audio avec Catherine Ringer pour commencer ce jeudi à 8h20 sur France Bleu.

00:41:15 Bonjour à tous.

00:41:17 [Musique]

00:41:34 Je me sens pas belle

00:41:36 Quand tu marches, tu marches belle moi

00:41:40 Qu'est-ce que t'es belle

00:41:43 Quand tu penses, tu penses à toi

00:41:47 Je me sens pas belle

00:41:50 Quand tu sais que je ne sais pas

00:41:54 Qu'est-ce que t'es belle

00:41:57 Quand tu dis, tu dis je crois

00:42:01 [Musique]

00:42:14 Je me sens pas belle

00:42:17 Quand tu dis, tu dis de quoi

00:42:21 Qu'est-ce que t'es belle

00:42:24 Quand tu doutes, tu doutes comme ça

00:42:29 Le soleil il est là, le soleil il dit j'arrête de m'en

00:42:34 Le soleil il est là, cache-toi dans mes bras

00:42:40 Le soleil il est là, le soleil il dit j'arrête de m'en

00:42:48 Le soleil il est là, cache-toi dans mes bras

00:42:54 Dans mes bras

00:42:59 [Musique]

00:43:07 Marc Lavoine avec Catherine Ringer pour commencer la journée ensemble sur France Bleu Orléans à 7h43.

00:43:13 Merci pour votre confiance et votre fidélité.

00:43:15 C'est le moment de retrouver notre baladeur, c'est Vincent James qui est avec nous.

00:43:19 Il part à votre rencontre chaque jour hors de nos studios.

00:43:22 Il prend le petit déj à vos côtés.

00:43:24 Et pour ce jeudi, il suit avec nous l'actualité du moment.

00:43:26 C'est l'action bien sûr des agriculteurs qui partent à Paris.

00:43:29 Et Vincent, vous êtes en direct maintenant je crois avec Dorian qui est agriculteur au nord de Pithiviers.

00:43:34 C'est bien ça ?

00:43:36 Oui Marc, on est toujours sur l'air de Limous-Genvry à 37 km de Paris.

00:43:42 Et je suis avec Dorian qui est installé à Rouvre-les-Champs au nord de Pithiviers comme vous le dites.

00:43:46 Qui a fait le déplacement lui depuis lundi en tracteur avec une moyenne de 40 km/h.

00:43:51 Le trajet a été un peu long Dorian ?

00:43:54 Le trajet a été un petit peu long, mais ça ne s'est pas trop mal passé.

00:43:58 On a rejoint des jeunes agriculteurs sur étampes et après on a fait route ensemble jusqu'à l'autoroute A10.

00:44:05 Là vous êtes ici depuis lundi, il y a une centaine de véhicules qui bloquent justement l'A10.

00:44:09 Comment ça se passe sur place ? Vous avez dormi dans une tente ? Vous arrivez à vous reposer ?

00:44:15 Oui c'est plutôt bien organisé. On a des barnum un peu pour la restauration comme aujourd'hui en cas de pluie.

00:44:20 On a l'espace cuisine et puis on a un espace nuit un peu plus isolé, un peu plus au calme avec des matelas gonflables.

00:44:25 Là comme il pleut l'eau rentre un petit peu à l'intérieur, mais on arrive quand même à grappiller quelques heures de sommeil.

00:44:30 C'est vrai que la pluie ce n'est pas le top pour garder le moral.

00:44:33 Comment ça se passe ? Qu'est-ce que vous attendez ? Vous attendez une réaction de la part du gouvernement ?

00:44:39 Oui bien sûr on voit que la pression monte un peu sur tous les fronts.

00:44:43 Donc on attend des réactions concrètes avec des échéanciers.

00:44:46 On a des choses mises en place très rapidement et sur la durée, surtout qui s'inscrivent vraiment sur la durée.

00:44:51 C'est ça qu'on veut.

00:44:52 Et aussi j'entends beaucoup un sujet qui revient, c'est le blocage de certains produits d'Europe de l'Est,

00:44:58 de pays pas forcément de l'Union Européenne, qui envahissent le marché français et qui créent du tort justement à l'agriculture française.

00:45:03 Oui bien sûr il y a certains marchés qui sont en crise et on continue d'importer des produits hors Union Européenne,

00:45:09 hors normes françaises, hors normes européennes.

00:45:11 Donc c'est quelque chose qui nous met vraiment en colère parce que c'est pas du tout comme ça qu'on voit l'agriculture et l'Europe.

00:45:19 Et là justement, vous ce que vous dénoncez en fait c'est le fait qu'il y ait les normes françaises plus les normes européennes.

00:45:25 Et du coup là vous arrivez... c'est quoi ? C'est une surcharge mentale ?

00:45:30 C'est une surcharge globale.

00:45:32 En France on remet des normes sur des normes qui compliquent la vie, qui nous coûtent aussi cher.

00:45:37 Donc on est moins compétitif et ça se ressent derrière sur l'achat des produits français qui sont moindres,

00:45:43 puisqu'on a des coûts trop élevés par rapport à nos voisins.

00:45:46 Et derrière, on est à la peine quoi.

00:45:50 Comment ça va se passer là aujourd'hui ? Parce qu'on a vu qu'il y a une bonne ambiance, il y a le petit-déj qui est en train d'être pris.

00:45:54 On nous a même offert des pains au chocolat et du café.

00:45:56 Vous depuis que vous êtes là, comment ça se passe ici, on le rappelle, sur la 10 ?

00:46:01 Ça se passe très bien, tout le monde met globalement la main à la pâte.

00:46:07 En plus la journée, il y a beaucoup de syndiqués de plus ou moins loin qui viennent nous rejoindre pour nous soutenir la journée sur la route.

00:46:17 Ils rentrent chez eux parce qu'ils ne sont pas forcément très loin ou en voiture, donc plus pratique.

00:46:21 Et la voûte, vous allez encore rester combien de temps ici ?

00:46:23 C'est à définir ce matin. On doit attendre des nouvelles d'un petit peu plus haut pour voir ce qu'on fait, si on agit, si on bouge ou pas.

00:46:33 Dorian, je le rappelle, agriculteur au nord de Pithiviers à Rouvre-les-Champs.

00:46:39 Marc, nous on va continuer et pour le prochain passage, on va se rendre sur la station Total qui est à côté pour voir un petit peu l'ambiance.

00:46:47 Apparemment, il y a aussi des agriculteurs qui dorment sur place parce que c'est chauffé là-bas.

00:46:51 Je vous retrouve d'ici une vingtaine de minutes, Marc.

00:46:53 Allez, en direct depuis l'autoroute aux portes de Paris pour commencer la journée aux côtés des agriculteurs du Loir-et.

00:46:59 A tout à l'heure, merci beaucoup Vincent.

00:47:01 Et justement, le Loir-et est devenu hier l'épicentre du face-à-face entre les forces de l'ordre et les agriculteurs de la coordination rurale.

00:47:09 Leurs tracteurs se sont heurtés aux blindés de la gendarmerie qui ont bloqué l'accès au pont, on l'a remarqué.

00:47:15 Nous vous attendons. Est-ce que vous comprenez que le gouvernement empêche les agriculteurs de traverser la Loire pour se rendre à Paris ?

00:47:21 Vous êtes nos témoins de l'actu. Venez participer à l'émission par téléphone. On vous accueille dans quelques secondes si vous souhaitez participer.

00:47:27 02.38.53.25.25. Rendez-vous juste après la météo, maintenant sur France Bleu.

00:47:32 Ici Matin, revient dans un instant.

00:47:36 Il était une fois le monde du trop vite et du toujours plus.

00:47:42 Comme un prélude au futur, la Voie Verte, ancien chemin de fer, vous emmène pour un voyage initiatique.

00:47:48 Voilà, mon sac est prêt et puis c'est parti, j'ai hâte.

00:47:52 Sac sur le dos, partez pour une semaine de réflexion sur la société moderne.

00:47:56 Et surtout, à la rencontre de la nature qui vous entoure.

00:47:59 Vous empruntez la Voie Verte et je vous assure que l'inspiration vient.

00:48:02 L'expérience répétée de nature, elle est quand même profondément nécessaire pour reconnaître que le vivant participe de manière profonde à la construction de notre identité.

00:48:10 La nature n'a pas besoin de nous.

00:48:12 Elle pourrait très bien se gérer toute seule si on n'était pas là.

00:48:14 La Voie Verte, la vie d'après, ce soir à 22h50 sur France 3, Centre Val de Loire.

00:48:20 Et déjà disponible sur France.tv

00:48:22 Bon début de journée à tous, merci de commencer le mois de février avec France Bleu Orléans.

00:48:34 Il est 7h48, on part sur Facebook maintenant pour faire un petit coucou à Jacqueline qui habite à Saint-Jean-de-Brel.

00:48:39 On dit qu'il y a pas mal d'humidité ce matin chez elle avec 9° sur le thermomètre.

00:48:44 Et puis sur Facebook, il y a aussi Florence qui nous salue.

00:48:46 Elle travaille à Saint-Denis-en-Valais, elle a presque 9° également sur le thermomètre.

00:48:50 Il y a une petite brise ce matin avec un ciel qui est bien nuageux.

00:48:53 Je vous souhaite une très belle fin de semaine.

00:48:55 Et n'oubliez pas la pâte à crêpes pour demain puisque ce sera la Chandler effectivement.

00:48:58 Merci de nous le rappeler Florence.

00:49:00 Bon écoutez, la journée va être bien grise.

00:49:02 On oublie le soleil d'hier après-midi.

00:49:05 C'est les nuages qui vont gagner la partie avec pas mal de brouillard ce matin.

00:49:08 Et puis le retour des pluies de temps en temps aussi aujourd'hui.

00:49:11 Pas trop de changements pour les températures maximales.

00:49:13 On attend 11 cet après-midi à Artenay, Gien et Pitiviers.

00:49:16 Et jusqu'à 12 pour Blois, Orléans et Montargis.

00:49:20 Au 02.38.53.25.25, on remercie Patrick.

00:49:24 Il habite à Vannes sur Causson.

00:49:26 Il a remarqué que les tracteurs montent actuellement vers Vouson.

00:49:29 Faites comme lui, appelez-nous si vous voyez quoi que ce soit d'autre sur nos routes.

00:49:32 02.38.53.25.25.

00:49:35 On va en reparler tout de suite d'ailleurs de vos conditions de circulation ce matin.

00:49:38 Puisque à 8h10 sur France Bleu Orléans, on attend vos appels.

00:49:42 Vous êtes nos témoins de l'actu.

00:49:44 Dites-nous ce que vous pensez du face-à-face entre les forces de l'ordre et les agriculteurs.

00:49:48 Avant-hier, ils étaient présents dans le Loir-et-Camille.

00:49:52 On ne vous entend pas. Si vous êtes avec nous.

00:49:54 Oui, je suis là.

00:49:55 C'était hier le face-à-face entre forces de l'ordre et agriculteurs.

00:50:00 Avec ce qu'on voit de la coordination rurale.

00:50:03 Parti d'Agen pour remonter sur Paris avec un objectif clair.

00:50:06 Le marché de Rungis au sud de la capitale.

00:50:08 Mais la gendarmerie a bloqué l'accès au pont de Sully de Gien d'Orléans.

00:50:12 Provoquant la pagaille sur les routes dans l'après-midi.

00:50:15 Ce matin, c'est à Artenay que ça coince.

00:50:17 Les agriculteurs du Loir-et-Camille manifestent et bloquent le centre routier Olivier Parouf.

00:50:21 Vous vous trouvez à Artenay ce matin.

00:50:24 Vous êtes réallié à Gidi.

00:50:26 Quelle est l'action des agriculteurs dans le secteur Olivier Parouf ?

00:50:30 Oui, bonjour. Nous sommes à la sortie d'autoroute à Artenay.

00:50:35 Nous avons des plateformes de transport.

00:50:39 Hier, la Loire était bloquée.

00:50:42 Il y avait une ligne bleue qu'il ne fallait pas passer.

00:50:44 Il y a une ligne rouge à Paris.

00:50:46 Nous, on fait la ligne blanche au milieu.

00:50:49 Là, nous bloquons les routes pour montrer notre mécontentement

00:50:53 et notre soutien à tous les manifestants agricoles.

00:50:56 Nous sommes là pour défendre un grand "A" de l'agriculture française.

00:51:00 Et vous êtes combien sur place, Olivier Parouf ?

00:51:03 En moins de 6 heures, on a réuni 45 tracteurs

00:51:09 et on est à peu près une centaine de manifestants.

00:51:11 Vous allez rester toute la journée ? Vous avez prévu ?

00:51:15 Non, c'est plutôt une opération coup de poing pour montrer qu'on est présent,

00:51:21 même si nos dirigeants essayent de négocier à Paris,

00:51:25 que nous, on est prêts pour aller les aider au cas ultime.

00:51:29 Quelles sont vos revendications ce matin, vous agriculteur de Debauss,

00:51:34 puisque vous êtes nombreux sur ce rampoint d'Artenay ?

00:51:37 Je pense que là, c'est les agriculteurs du canton.

00:51:42 Des manifestations, nous en organisons régulièrement.

00:51:46 Habituellement, c'est 10 personnes.

00:51:48 Aujourd'hui, c'est 45 personnes pour le canton.

00:51:51 Notre canton était à l'origine quand même très agricole,

00:51:54 avec nos coopératives, notre sucrerie.

00:51:57 Donc, il y en a marre des normes où on accepte que le sucre arrive de l'Est, de l'Ouest.

00:52:03 On a des normes de plus en plus importantes et on n'arrive pas à valoriser.

00:52:10 Ce gouvernement a parlé des Galim 1 et Galim 2,

00:52:14 sauf qu'ils ne mettent pas en application.

00:52:17 Donc, on en a marre de faire des réunions causées et pas d'actions.

00:52:22 Donc, nous, on demande des actions rapides.

00:52:24 Merci beaucoup Olivier Paroux d'avoir témoigné depuis Artenay ce matin,

00:52:28 où les agriculteurs mènent une action.

00:52:30 Vous étiez notre premier témoin de l'actu.

00:52:32 On en accueille deux autres.

00:52:33 Jérôme Delouche, président de la coordination rurale du Loiret,

00:52:36 et Florence Galzin, maire de Château-Neuf-sur-Loire,

00:52:39 vice-présidente du département du Loiret.

00:52:41 Bonjour à vous deux.

00:52:42 On a entendu les revendications Jérôme Delouche d'Olivier Paroux,

00:52:47 qui est agriculteur à Gidi.

00:52:49 Ces revendications, c'était un peu les mêmes hier.

00:52:52 Vous, vous étiez à Sully-sur-Loire, avec le convoi de la coordination rurale.

00:52:56 C'est bien ça ?

00:52:57 Oui, j'étais toute l'après-midi avec Madame la préfète

00:53:01 pour qu'on essaie de trouver une solution pour laisser passer

00:53:04 nos agriculteurs confrères du Loiret et Garonne.

00:53:08 Ça a été un échec.

00:53:09 On n'a pas réussi à les faire passer.

00:53:11 On n'a jamais réussi à se mettre d'accord, malheureusement.

00:53:14 Pas de traverser de la Loire, en fait.

00:53:16 Est-ce que vous comprenez la position des autorités

00:53:18 qui veulent en fait empêcher d'approcher de Rungis ?

00:53:22 On sait très bien qu'on ne rentrera jamais dans Rungis.

00:53:25 On sera comme tout le monde, on manifestera devant.

00:53:27 Je pense que c'est un droit qu'on a.

00:53:29 C'est aussi la liberté d'expression.

00:53:31 C'est un mouvement plutôt pacifiste.

00:53:33 Je ne vois pas comment on peut empêcher des gens de s'exprimer,

00:53:37 de leur mécontentement.

00:53:39 Le gouvernement avait fixé des lignes rouges.

00:53:41 Rungis en fait partie et 91 personnes ont été interpellées hier

00:53:44 pour avoir pénétré sur le site.

00:53:47 C'est une ligne rouge que vous, Jérôme Delouche,

00:53:49 vous êtes prêt à franchir ?

00:53:51 Non, c'est ce que je vous disais.

00:53:53 On ne la franchira pas.

00:53:55 On n'est pas là pour ça.

00:53:57 On n'est pas du tout là pour essayer de dégrader les choses.

00:54:00 Il faut juste qu'on soit présent pour exprimer

00:54:02 que dans notre profession, il y a un grand malaise.

00:54:05 Il faut vraiment qu'on trouve des solutions d'urgence

00:54:07 pour pérenniser le métier.

00:54:09 Florence Galzin, vous êtes avec nous.

00:54:11 Vous êtes élue maire, vice-présidente aussi du département.

00:54:14 Vous entendez, vous, cette crainte des autorités en Ile-de-France

00:54:17 d'avoir des dégradations, des débordements ?

00:54:20 Je veux dire, moi, ce que j'ai constaté hier,

00:54:24 je suis allée voir les agriculteurs.

00:54:26 Ce que je constate, c'est que c'est un enjeu très pacifique

00:54:28 avec des revendications qui paraissent légitimes

00:54:31 à beaucoup d'entre nous.

00:54:33 Et je pense qu'ils peuvent s'exprimer

00:54:37 et que, je veux dire, on peut compter sur ce qu'ils annoncent

00:54:41 et sur le fait qu'ils sont pacifistes

00:54:43 et qu'ils ont simplement envie de porter leur message

00:54:47 au plus près de la capitale et du pouvoir.

00:54:50 Comprenez-vous que le gouvernement durcit sa réponse

00:54:52 vis-à-vis des agriculteurs ?

00:54:54 Vous êtes nos témoins de l'actu.

00:54:55 Nous vous attendons, 02.38.53.25.25

00:54:58 pour passer en direct à l'antenne ce matin.

00:55:00 - Mme Clarence Galzin, vous étiez donc hier auprès de ces ponts

00:55:03 bloqués par les forces de l'ordre pour empêcher

00:55:05 le convoi de la coordination rurale de passer.

00:55:07 Qu'avez-vous dit aux agriculteurs avec qui vous avez pu échanger ?

00:55:12 - Écoutez, ça a été plutôt convivial.

00:55:15 On a écouté quelles étaient leurs demandes, leurs revendications.

00:55:19 On leur a proposé d'essayer de simplifier

00:55:23 leur stationnement à Châteauneuf

00:55:25 avec la possibilité de leur ouvrir éventuellement des douches

00:55:29 et autres pour simplifier leur stationnement sur nos territoires.

00:55:32 Après, j'entends tout à fait leurs revendications,

00:55:35 qu'elles soient celles des agriculteurs du Sud

00:55:37 ou des agriculteurs loiretains.

00:55:39 Mais encore une fois, elles me paraissent légitimes.

00:55:43 Et ce qu'il faut souligner, c'est que ce sont des gens

00:55:45 très responsables et qui ne sont pas du tout

00:55:48 dans une logique d'affrontement avec les forces de l'ordre ou autre.

00:55:53 - Et sur ces revendications qu'ils vous ont transmises,

00:55:56 est-ce qu'au département, vous qui êtes vice-président

00:55:59 du département du Loiret, est-ce que les collectivités

00:56:01 telles que le département peuvent agir pour les agriculteurs ?

00:56:05 - On peut, en tant qu'élus, porter leur message

00:56:09 et porter leurs revendications et en discuter

00:56:12 à la fois avec nos parlementaires, à la fois avec les autorités de l'État.

00:56:17 Au-delà de porter leur message, d'essayer d'aider nos agriculteurs

00:56:21 comme on le peut, le département n'a plus

00:56:25 beaucoup de compétences en la matière.

00:56:28 Mais bien sûr, en tant qu'élus de terrain,

00:56:30 nous sommes des élus de proximité, nous allons relayer

00:56:33 toutes leurs revendications et essayer de faire entendre

00:56:37 leur message par les canaux qui sont les nôtres.

00:56:39 - Merci Florence Galzin. Jérôme Delouche, de la coordination rurale.

00:56:43 Vous, vous n'êtes plus à Assoulis, vous êtes retourné sur votre exploitation

00:56:47 car vous êtes éleveur. J'imagine que c'est difficile

00:56:49 pour vous d'abandonner la ferme pour plusieurs jours pour manifester.

00:56:52 - On s'organise, on se relève, j'ai des voisins qui m'aident,

00:56:57 donc ça c'est plutôt bien. Il y a une solidarité générale

00:56:59 dans le métier, il faut la souligner. Je ne sais pas si elle est existante

00:57:03 partout, mais on arrive à s'organiser plutôt bien.

00:57:06 - Et vous trouvez que vous avez déjà obtenu certaines satisfactions ?

00:57:09 On a entendu Bruxelles notamment qui lâche du lest sur les jachères hier.

00:57:12 C'est une première satisfaction peut-être pour vous ?

00:57:15 - On avance, c'est loin d'être suffisant, mais on avance.

00:57:19 - On accueille avec nous, Marc, je crois, Dominique.

00:57:22 - Exactement, au 02 38 53 25 25, il fait partie du convoi qui part de Sully.

00:57:28 Bonjour Dominique. - Bonjour Dominique.

00:57:29 - Oui bonjour, bonjour Marc, bonjour.

00:57:31 Oui, là ils partent de Sully, ils descendent sur Pierre-Fitte comme avant-hier.

00:57:41 - Le convoi d'un coordination rural qui quitte donc Sully pour faire demi-tour visiblement.

00:57:46 - Oui, parce que de toute façon, ils ont reçu de la préfète une interdiction de rouler,

00:57:53 donc de continuer de traverser la loi.

00:57:56 - Oui, on rappelle qu'il y a toujours des forces de l'ordre positionnées sur les différents ponts.

00:58:01 - Oui, oui. J'ai passé la journée avec eux hier, la nuit aussi.

00:58:07 La nuit a été très calme, tout le monde a bien dormi.

00:58:11 - Jérôme Delouche, vous êtes de la coordination rurale, donc à la tête aussi de ce convoi.

00:58:17 C'est un demi-tour général des différents tracteurs qui étaient partis d'Agen lundi.

00:58:22 Jérôme Delouche ne nous entend plus.

00:58:27 - Jérôme, est-ce que vous êtes avec nous ? Vous nous entendez ?

00:58:31 Non, il y a un clignotant, c'est tout.

00:58:34 - C'est moi, c'est Dominique.

00:58:37 - Dominique, justement, quelle est l'ambiance finalement dans ce convoi qui te sulie ?

00:58:44 Est-ce que c'est de la déception, une forme d'échec ? Qu'est-ce que vous ressentez ?

00:58:49 - Il n'y a pas d'échec, mais il y a énormément de déception.

00:58:51 C'est clair que de toute façon, il n'y avait aucune intention malsaine,

00:58:58 en allant sur un gis, de faire de la dégradation, etc.

00:59:02 Le but, c'était d'atteindre Rungis sans violence, etc.

00:59:12 Donc l'objectif était bien visé, mais finalement, l'interdiction de franchir la loi, malheureusement...

00:59:20 C'est du dépit quand même, par rapport aux autorités, c'est clair.

00:59:25 - Merci beaucoup Dominique, merci à Florence Galzin, Jérôme Delouche et à Olivier Paroud de Puy-Artenay

00:59:30 d'avoir été nos témoins de l'actu ce matin.

00:59:33 On refera un point sur la situation dans le Loir-et-Marc tout de suite dans le journal de 8h.

00:59:37 - Exactement, avec Lydie Lahaie, on va revenir sur ces blocages et ces barrages sur nos routes autour du Loir-et-Marc.

00:59:42 A tout de suite sur France Bleu !

00:59:44 - Ici Matin, revient dans un instant.

00:59:47 - Ce soir sur France 3.

00:59:52 - En Alsace, les légendes aspirent certains meurtriers.

00:59:59 - Une mignonne qui a comptine, mais je ne vois pas le rapport.

01:00:01 - Ah bah si, trois enfants du sel, un doigt coupé, ça, ça me fait penser à la légende de Saint-Nicolas.

01:00:09 - Et certains meurtriers y ajoutent une touche personnelle.

01:00:13 - T'es sûr que tu vas pas attendre mes renforts ?

01:00:15 - Très personnel.

01:00:16 - Meurtre à Mulhouse, il ne peut rien vous arriver derrière votre écran.

01:00:21 - Ce soir à 21h10 à France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.

01:00:26 - Ce programme est disponible en audio description.

01:00:30 [Musique]

01:00:37 - Ici c'est France Bleu Orléans.

01:00:44 - Bon début de journée, bonne matinée avec France Bleu Orléans, il est 8h.

01:00:48 - On fait un point sur l'actualité chargée de ce premier jour du mois de février avec vous Lydie Ley, bonjour.

01:00:57 - Bonjour Marc, bonjour à tous.

01:00:59 - On commence avec la météo, il y a encore parfois du brouillard ce matin.

01:01:03 - On a l'habitude, en ce moment c'est brume matinale, ensuite le ciel va rester gris avec pas beaucoup d'éclaircies.

01:01:10 Contrairement à hier où on a bien vu le soleil, les températures tourneront autour des 12°C cet après-midi, ça reste bien au-dessus des normales de saison.

01:01:20 - Et Lydie, le bras de fer continue entre les agriculteurs et le gouvernement.

01:01:25 - Avec encore des blocages, des barrages sur les routes et sur les autoroutes dans le Loiret, vous l'entendez aussi ce matin,

01:01:31 les agriculteurs de la coordination rurale du Lot et Garonne sont arrivés en convoi hier matin,

01:01:37 ils ont été bloqués par les gendarmes au niveau du pont de Sully,

01:01:41 certains tracteurs ont réussi à filer direction l'île de France, mais la plupart sont restés sur place,

01:01:46 les autres donc qui ont dormi là à Sully, où on vous retrouve, Marie Dorcsey, bonjour.

01:01:51 - Bonjour Lydie.

01:01:52 - Marie, ces tracteurs sont sur le point de repartir, c'est ça ?

01:01:56 - Ils viennent tout juste de partir, il y a à peine 3 minutes, la vingtaine de tracteurs et la cinquantaine d'agriculteurs qui ont passé la nuit ici,

01:02:04 ils sont partis avec quelques coups de klaxon dans la ville de Sully,

01:02:07 le plan désormais c'est de retourner à Pierrefitte-sur-Sauldre dans le Loir-et-Cher, c'est là où ils ont dormi avant-hier,

01:02:13 c'est le point de regroupement désormais pour les agriculteurs de la coordination rurale du Lot et Garonne,

01:02:18 ceux coincés à Sully hier vont y attendre leurs collègues,

01:02:22 notamment ceux qui ont réussi à atteindre Rungis dans la journée, certains ont été placés en garde à vue,

01:02:27 le mot d'ordre ce matin c'est de prendre un peu de recul pour se réorganiser,

01:02:31 notamment avec les responsables du syndicat et les agriculteurs avec qui j'ai discuté ce matin,

01:02:35 qui étaient à Sully, ils sont formels, ça ne signe pas la fin de la mobilisation,

01:02:40 si on veut aller à Rungis, on ira, m'a glissé l'un d'entre eux,

01:02:43 après une nuit un peu plus longue et un peu plus reposante que les précédentes,

01:02:48 la motivation ne s'étiole pas, même si c'est la première fois que le convoi retourne sur ses pas,

01:02:52 beaucoup d'agriculteurs se disent dégoûtés de la réaction du gouvernement,

01:02:56 on nous sort les blindés comme si on était des délinquants, c'est inadmissible,

01:02:59 l'attente va donc se faire aujourd'hui à Pierrefitte,

01:03:02 mais tous retiennent surtout la solidarité des populations,

01:03:05 ils ne veulent rien lâcher pour eux, pour leurs enfants, pour continuer à nourrir la France, m'a-t-on dit.

01:03:10 - Merci beaucoup Marie Dorcé, sur place à Sully-sur-Loire,

01:03:14 pour France Bleu Orléans, Marie évoquait ces tensions, ces intrusions dans le marché de Rungis,

01:03:20 hier il y a eu 91 interpellations, le gouvernement avait prévenu, c'était une ligne rouge à ne pas franchir.

01:03:26 Toujours autant de blocages donc, malgré de nouvelles annonces pour la profession,

01:03:30 des concessions aussi de la part de l'Union Européenne, Bruxelles notamment,

01:03:33 qui accorde une nouvelle dérogation partielle sur les jachères, Valentine Letez.

01:03:38 - Cette obligation de laisser au moins 4% des terres au repos, sans les cultiver,

01:03:43 les haies, les arbres, les fossés sont également pris en compte,

01:03:46 et depuis 2023, c'est à nouveau l'une des conditions à remplir,

01:03:50 pour toucher les aides de la PAC, la politique agricole commune.

01:03:53 Une norme de plus s'indignent les deux premiers syndicats de France,

01:03:57 la FNSEA et la coordination rurale, seule la Confédération Paysanne parle d'une mesure protectrice,

01:04:03 puisque les jachères améliorent le rendement des cultures les années suivantes,

01:04:07 protègent la biodiversité et limitent aussi la surproduction,

01:04:10 mais la mesure n'a toujours pas été appliquée pour que les agriculteurs augmentent leur production,

01:04:16 et compensent le manque de céréales ukrainiennes sur le marché.

01:04:19 Face désormais à leur mobilisation, Bruxelles leur propose à la place d'atteindre un seuil de 7% de cultures intermédiaires,

01:04:27 autrement dit, capables de piéger l'azote dans le sol, comme les cultures de pois ou de lentilles,

01:04:32 le tout sans utiliser de produits phytosanitaires.

01:04:34 - Et Bruxelles où se tient aujourd'hui un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement,

01:04:39 les agriculteurs bien sûr se donnent rendez-vous là-bas.

01:04:43 - C'est l'autre colère de ce jeudi, les enseignants se mobilisent aujourd'hui.

01:04:46 - Avec des grèves et des manifestations, ils réclament la revalorisation de leur salaire et de meilleures conditions de travail.

01:04:51 Les enseignants pas convaincus par les annonces gouvernementales,

01:04:54 dans son discours de politique générale avant-hier,

01:04:56 Gabriel Attal par exemple a rappelé la mise en place dès la rentrée prochaine

01:05:01 de groupes de niveau dans les collèges pour les élèves de 6e et 5e,

01:05:05 une mesure inadaptée selon Valentin Dalix.

01:05:08 Il est prof d'anglais à Montargis et représentant du syndicat SNES.

01:05:12 - Je trouve que c'est une aberration.

01:05:13 Que va-t-il se passer pour ces élèves qu'on va transvaser de groupe en groupe au fur et à mesure de l'année,

01:05:19 pour leur confiance en soi ?

01:05:20 Que va-t-on dire à un élève qui va passer dans le groupe des moins bons ?

01:05:23 Que va-t-on dire à un élève qui aura commencé dans le groupe des moins bons

01:05:26 et qui restera dans le groupe des moins bons jusqu'à la fin de sa scolarité peut-être

01:05:30 parce que pas les capacités, parce que des difficultés, parce que socialement c'est compliqué à la maison,

01:05:35 que ça amènera forcément aussi un tri social,

01:05:40 parce que c'est un tri scolaire à la base qui devient un tri social,

01:05:42 donc c'est le retour on va dire du déterminisme social à l'école

01:05:46 où on sait que ceux qui vont rentrer, qui viennent déjà de milieux défavorisés,

01:05:50 qui vont rentrer dans ces groupes de niveau auront encore moins de chances qu'actuellement

01:05:55 de s'élever et de changer de milieu social à la sortie du collège

01:05:59 et ça nous inquiète particulièrement.

01:06:01 - Et les enseignants qui vont manifester dans le Loir-et à 10h30 à Orléans et Montargis,

01:06:06 et ce sera à partir de midi et demi à Gien,

01:06:08 cette colère qu'en pensent les parents ?

01:06:11 On va en parler juste après le journal avec notre invitée Martine Rico,

01:06:15 la présidente régionale de la FCPE, elle sera avec nous.

01:06:19 - Allumer la lumière, cuisiner, se chauffer, ça va coûter plus cher à partir d'aujourd'hui.

01:06:23 - Eh oui, 1er février, le prix de l'électricité augmente,

01:06:26 8,6% pour le tarif de base, après la hausse du prix du gaz en janvier,

01:06:33 les Orléaniques vous avez rencontré Tristan Rania, ils sont prêts et ils s'adaptent.

01:06:37 Martine et Michel habitent un logement équipé d'un chauffage électrique,

01:06:41 jusqu'à présent ils dépensaient 150 euros par mois en facture d'électricité,

01:06:45 mais désormais...

01:06:47 - Ça va me faire 15 euros encore en plus.

01:06:49 Et pour limiter sa consommation, le couple de retraités est prêt à mettre son confort de côté.

01:06:54 - On se met à giler une petite couverture.

01:06:58 - Oui, au lieu de chauffer à 20, on chauffe à 19, on gagne un degré.

01:07:04 Mais Alima, elle ne peut pas se permettre de baisser son chauffage

01:07:07 durant les périodes les plus froides.

01:07:09 - J'ai une enfant, du coup je ne peux pas prendre ce risque-là.

01:07:12 Après on va faire avec, c'est difficile, mais on va faire avec.

01:07:14 Faire avec et tenter de trouver des alternatives moins énergivores.

01:07:18 - Je cherche souvent des moyens pour économiser, des choses comme ça,

01:07:22 comment réduire les factures, ne pas trop utiliser les lampes.

01:07:26 Des fois je me dis, il ne faut pas que j'achète des lampes brûchageables,

01:07:29 que de temps en temps je les mets au lieu d'allumer.

01:07:32 Vous voyez, franchement c'est compliqué.

01:07:34 Compliqué, c'est le constat de nombreuses Orléanais résignés face à cette nouvelle augmentation.

01:07:39 Un reportage de Tristan Rania.

01:07:42 La crise du logement s'aggrave en France, selon la fondation AB Pierre

01:07:45 qui publie aujourd'hui son rapport annuel.

01:07:47 Plus de 4 millions de personnes sont concernées par le mal logement,

01:07:50 un chiffre qui est en légère hausse quand même par rapport à 2022.

01:07:54 Au total, plus de 12 millions de Français sont dans des situations fragiles,

01:07:58 notamment des locataires qui n'arrivent plus à payer leur loyer.

01:08:02 Le football, la rupture est consommée entre le président de l'USO,

01:08:05 Philippe Boutron, et Peggy Louyine Doulat, l'ancien joueur pro de Paris et de Lyon,

01:08:10 originaire de Gien, il était candidat au rachat du club,

01:08:13 avec à ses côtés deux investisseurs américains.

01:08:16 Mais les négociations n'iront pas plus loin,

01:08:18 a fait savoir hier l'avocat de Philippe Boutron,

01:08:20 d'après un courrier révélé par nos confrères de la République du Centre.

01:08:24 Et puis le handball, les Septors qui font signer un nouveau joueur,

01:08:27 Arthur Péco, il a 24 ans, c'est un élié.

01:08:31 Arthur jouait à Dijon, il s'engage avec Saran pour deux ans.

01:08:36 Merci beaucoup Lydie !

01:08:38 La météo 100% locale avec les balnéades, formule bien-être et cadeaux pour les fêtes,

01:08:45 à retrouver sur les-balnéades.fr.

01:08:48 Juste avant de faire un point sur vos conditions de circulation,

01:08:51 effectivement on le rappelle, pour la météo à 8h08 sur France Bleu Orléans,

01:08:55 c'est bien gris ce matin, ça va le rester jusqu'à ce soir.

01:08:58 Attention aux brumes et aux brouillards localement, qui peuvent être encore assez costauds.

01:09:03 L'humidité est là, et les pluies vont faire leur retour à tout moment aujourd'hui,

01:09:07 on pourra en avoir, nous prévient Météo France.

01:09:09 Et ce premier jour du mois de février, bien gris, sera accompagné,

01:09:12 comme les jours précédents, de là à douceur, puisqu'on attend à peu près 12h00,

01:09:17 cet après-midi, pour Montargis, Orléans et Blois.

01:09:20 Sur nos routes, on remercie Julien, qui nous signale que le pont de Jargeau

01:09:24 est quasiment fermé à la circulation.

01:09:26 Les pompiers ont demandé aux automobilistes de faire demi-tour.

01:09:29 Attention sur le pont de Jargeau.

01:09:31 Géraldine nous dit que sur le pont de Sully, par contre,

01:09:33 on peut circuler en voiture, même s'il y a les gendarmes qui surveillent.

01:09:37 Pareil à Orléans, sur le pont Tina, ça circule bien.

01:09:39 Et puis, le gros point noir ce matin, il est à Artenay.

01:09:43 On le rappelle, les agriculteurs font un blocage principalement sur la D20/20,

01:09:47 juste à côté du rond-point du gymnase.

01:09:49 Mais les autres routes sont impactées, quand vous arrivez par la D954,

01:09:53 la D620, la D5 ou encore la D355.

01:09:58 Attention autour des ronds-points à Artenay, ce matin.

01:10:02 C'est très compliqué pour circuler et pour accéder à l'autoroute A10.

01:10:06 Si vous voyez quoi que ce soit d'autre, prévenez-nous, on fait la route ensemble.

01:10:09 0238 5325 25 pour nous joindre.

01:10:12 Lydie nous donnait ce chiffre dans le journal il y a quelques secondes.

01:10:19 91, le chiffre est fort pour les arrestations d'agriculteurs hier près du marché de Gringis.

01:10:24 Mais ici, dans le Loiret, dans quel état d'esprit sont-ils nos agriculteurs ?

01:10:28 On va voir ça avec Vincent Gems, qui passe la matinée dans les tracteurs

01:10:32 à leur côté, juste aux frontières de Paris.

01:10:35 Les agriculteurs loiretains vont s'exprimer avec Vincent dans 3 minutes,

01:10:39 juste après avoir écouté un peu de musique avec Sting et Police sur France Bleu.

01:10:43 Bienvenue, bon réveil !

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01/02/2024 - Le 6/9 de France Bleu Orléans en vidéo

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