• il y a 10 mois
Jean-Michel Moutama s'exprime après la rencontre en préfecture

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Transcription
00:00 Nous les agriculteurs on essaie d'être toujours optimistes, même si on a des coups durs en permanence.
00:04 On essaie d'être optimistes parce que le préfet nous a invités sur une sollicitation du premier ministre
00:10 pour trouver des solutions pour la simplification.
00:13 Ils appellent ça un choc de simplification.
00:16 Ça veut dire que vraiment il y a l'envie d'aller fort pour simplifier la vie des agriculteurs.
00:22 Nous on a soulevé quelques points.
00:25 Il y a des points, aujourd'hui si vous voulez développer l'élevage à Arégnon,
00:28 c'est de trouver des solutions sur le traitement des effluents d'élevage.
00:32 Aujourd'hui on fait la majorité en épandage sauf qu'on est sur une île.
00:37 Si on veut développer l'élevage, on ne va pas pouvoir agrandir l'île comme ça.
00:40 Donc il faut trouver des méthodes autres que l'épandage
00:43 ou arrêter de nous mettre des contraintes sur l'épandage d'effluents d'élevage.
00:48 Après on produit à Arégnon avec des normes européennes.
00:53 On essaie de produire mieux qu'on peut.
00:56 Sauf qu'aujourd'hui on autorise des introductions de production agricole,
01:03 des oignons, des carottes,
01:05 qui n'ont pas du tout les mêmes normes de production
01:09 qu'on peut avoir en France et à l'Arégnon.
01:12 Comment on peut autoriser des choses que nos agriculteurs n'ont pas le droit d'utiliser
01:16 mais on donne quand même à nos consommateurs ?
01:18 Il y a un souci et il y a vraiment une distorsion de concurrence.
01:25 On pourrait réfléchir à un système qui existe en Calédonie.
01:30 Important que ce qu'on n'arrive pas à produire à l'Arégnon.
01:34 Ce serait une mesure anti-gaspillage,
01:37 ce serait une mesure cohérente pour augmenter la souveraineté de notre territoire.
01:43 Aujourd'hui il y a le directeur des Outre-mer qui était là,
01:48 M. Martin Char aussi qui était là, l'interministériel.
01:53 On nous dit que l'État est en ordre de marche pour trouver des solutions,
01:58 pour aller plus vite.
01:59 Sur Bellal, sur le cyclone, on a bien compris qu'ils ont une volonté de nous emmener de l'argent frais,
02:04 donc non-tact.
02:05 Ils nous disent que dans les 4-5 mois l'ensemble des sommes pourraient être payées.
02:11 On demande à voir ce qu'il en sera réellement.
02:16 Ça fait quelques années quand même que je suis dans l'agriculture
02:19 et qu'on fréquente ce genre de réunions.
02:21 Moi c'est la première fois où je vois un préfet aussi à l'écoute
02:25 et aussi intéressé sur les problématiques agricoles.
02:30 Je suis très sensible qu'il vienne nous voir dans les filières,
02:36 qu'il nous appelle pour connaître nos problématiques.
02:38 En tout cas, chapeau de la façon dont il prend les choses en main sur le sujet agricole.
02:45 [Musique]

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