Le journal RTL de 7h30 du 31 janvier 2024

  • il y a 8 mois
Regardez Le journal RTL du 31 janvier 2024 avec Sébastien Rouxel.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL matinale spéciale
00:10 Amandine Bégaud et Yves Kelvy. Le journal avec Sébastien Roxel. Bonjour Sébastien. Bonjour Yves, bonjour à tous.
00:15 Et on commence avec ces tracteurs qui se rapprochent ce matin de Paris et de Lyon.
00:19 Les agriculteurs n'ont pas rebroussé chemin après les annonciers de Gabriel Attal, création d'un fonds d'urgence pour les viticulteurs
00:26 et versement des aides de la politique agricole commune d'ici à la mi-mars.
00:30 C'est insuffisant pour Didier Bonnard qui participe au blocage de la M7 dans l'agglomération lyonnaise.
00:35 Il attend maintenant de voir ce qu'Emmanuel Macron va obtenir demain lors du sommet européen à Bruxelles.
00:41 On a écouté la messe aujourd'hui. Un grand discours qui nous a rien éclairé.
00:45 Il nous a annoncé des choses qu'il nous a déjà parlé l'autre jour. Il n'y a aucune avancée.
00:51 Rien du tout. On est là, je pense qu'encore pour quelques jours. On va attendre que le président nous parle, j'espère jeudi soir.
00:57 Aujourd'hui, il faut que ça vienne de Bruxelles. J'espère que notre président sera à faire remonter nos attentes.
01:02 On a prévu de rester déjà jusqu'à vendredi en sachant que
01:04 s'il parle, ça sera jeudi soir et il n'y a rien de sûr.
01:07 Parce que pour le moment, on n'a rien de concret. Il y a des avancées certes, mais on reste toujours mobilisés.
01:13 - Pas de fatigue, quand même ? - Si.
01:15 C'est pas évident d'envier un tracteur, c'est pas fait pour. Mais voilà, il faut qu'on reste solidaires et mobilisés.
01:21 Le mot d'ordre est au moins jusqu'à vendredi.
01:23 Propos recueillis par Frédéric Perruche et avant Emmanuel Macron, c'est le ministre de l'agriculture
01:28 Marc Fenault qui se rend dès cet après-midi à Bruxelles pour préparer le terrain et porter les revendications des agriculteurs
01:34 notamment sur l'accord de libre-échange en négociation avec l'Amérique latine, le Mercosur.
01:39 Les agriculteurs, au doute une concurrence déloyale.
01:42 Oui, parce qu'il est souvent difficile de savoir d'où viennent les produits que l'on mange. On vous en parlait hier
01:48 et RTL vous explique ce matin pourquoi on n'impose pas le drapeau du pays d'origine sur les étiquettes.
01:54 Comment ça se fait, Marcelio ?
01:56 Parce que c'est interdit par Bruxelles. On touche là au fondement de l'Union européenne et de la zone euro.
02:01 C'est la liberté de circulation des personnes et des biens.
02:03 Donc un produit polonais ou espagnol a le droit d'être commercialisé n'importe où dans la zone sans distinction du pays.
02:09 Deuxième raison, on ne stigmatise pas un pays européen.
02:13 Montrer que le poulet est ukrainien ou le maïs brésilien en mettant son drapeau d'origine sur l'emballage,
02:18 ça pourrait signifier qu'il est de moins bonne qualité que son homologue français par exemple.
02:22 Mais Marcel, on ne peut pas le décider pour la France uniquement.
02:24 Hier, Gabriel Attal parlait d'une exception agricole française.
02:27 Pas sur cet aspect qui touche à l'égalité entre les pays concurrents.
02:30 Alors on ne peut pas dénigrer un produit, je vous le disais, mais c'est la même chose avec l'ONU Triscore en fait,
02:34 qui est encouragée bien sûr en France, mais ce n'est pas obligatoire, c'est au bon vouloir de l'industriel.
02:38 Donc le drapeau bleu blanc rouge, finalement, c'est que du marketing ?
02:41 Oui, c'est vrai puisque selon les études réalisées notamment par le Salon du Made in France,
02:45 les Français sont prêts à mettre 5 à 10 % de plus pour un produit français.
02:48 Donc là, il y a un intérêt évidemment marketing.
02:51 Et puis vous remarquerez aussi qu'on vous montre en gros quand c'est français
02:54 et qu'on vous cache quand c'est un autre pays.
02:56 On va donc prendre le sujet à l'envers si vous voulez.
02:58 Quand vous voyez produit avec Union Européenne, vous savez que c'est tout sauf français,
03:03 sinon on vous le dit que c'est français.
03:04 Merci beaucoup Marcel.
03:05 Vous restez bien sûr à mes côtés jusqu'à 9h en direct de cette autoroute A4 à l'est de Paris.
03:11 On est ce matin Yves, sur l'un des huit blocages d'Ile-de-France.
03:15 A tout à l'heure.
03:16 À l'Ile-de-France où la situation se tend un peu ce matin.
03:19 Des blindés ont été déployés sur l'Assis à hauteur de Chili-Mazarin
03:24 pour stopper la progression des tracteurs vers le marché de Rungis.
03:28 Hier soir, Gabriel Attal a reçu une fois de plus la FNSEA et les jeunes agriculteurs à Matignon.
03:33 Mais la crise agricole ne sera pas réglée en quelques jours.
03:36 Le Premier ministre l'a admis hier lors de sa déclaration de politique générale.
03:40 1h20 face aux députés, il compte réformer le SMIC pour inciter les employeurs à augmenter les bas salaires.
03:45 Il annonce que dans un an, le RSA sera conditionné dans tout le pays à 15h d'activité hebdomadaire.
03:51 Un Premier ministre qui a aussi fait des annonces dans le domaine de la santé.
03:53 Oui, il veut plus de médecins.
03:55 Un émissaire va être nommé pour aller en chercher à l'étranger.
03:58 Et puis il compte faire payer les patients qui n'honorent pas leur rendez-vous chez le docteur.
04:02 Ça représente 27 millions de consultations manquées chaque année.
04:05 Comment ça va fonctionner Agathe Landais ?
04:07 Pour le moment, l'exécutif n'a pas précisé comment il compte les sanctionner.
04:11 Nous avons donc interrogé les syndicats de médecins sur cette question.
04:14 Ils nous expliquent que pour ce faire, il faudra modifier d'abord le Code de santé publique
04:19 qui interdit aujourd'hui aux médecins de tarifer un rendez-vous non honoré.
04:24 Une fois la loi modifiée, selon eux, la sanction pourra venir de l'assurance maladie.
04:29 Elle pourrait par exemple moins vous rembourser lorsque vous recevrez votre prochain soin.
04:33 En tout cas, les médecins sont très enthousiastes.
04:36 Selon l'ordre, chaque semaine, ce sont 6 à 10% des patients qui ne se présentent pas à un rendez-vous.
04:43 Ça représente en moyenne 2 à 3 rendez-vous par semaine chez un généraliste.
04:47 Beaucoup plus encore chez les médecins spécialisés.
04:50 Et ce phénomène s'accélère d'année en année.
04:53 Agathe Landais, spécialiste santé de RTL.
04:56 Le discours de Gabriel Attal largement critiqué par les oppositions.
05:00 C'est le plus réactionnaire depuis un siècle, estime Jean-Luc Mélenchon.
05:03 Quand Marine Le Pen dénonçait le pire de la droite et le pire de la gauche.
05:06 A retenir également dans l'actualité cette grève qui s'annonce très suivie demain dans les écoles.
05:11 40% d'enseignants grévistes selon le FSU-SNUPP.
05:15 Mobilisation pour les salaires et contre les propos polémiques d'Amélie Oudéa-Casterat sur l'absentéisme à l'école publique.
05:22 C'est Bastien Rouxel qui nous proposait...
05:24 [SILENCE]