• il y a 10 mois
Gabriel Attal a prononcé sa déclaration de politique générale ce mardi devant l'Assemblée nationale, en affirmant que le gouvernement serait "au rendez-vous" pour répondre à la crise agricole. Le Premier ministre a notamment assuré qu'il devait y "avoir une exception agricole française"

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Transcription
00:00 [Générique]
00:02 Bonsoir François Gapillard.
00:03 Bonsoir Yves, bonsoir à tous.
00:04 On attend des mesures en plus de celles annoncées vendredi par le Premier ministre.
00:07 Gabriel Attal a d'ailleurs été précédé par le Président de la République en personne depuis la Suède.
00:12 Absolument. D'abord, notons une promesse, celle faite par le Premier ministre aux agriculteurs.
00:16 La promesse, je cite, d'être au rendez-vous.
00:19 Il y a et il doit y avoir une exception agricole française.
00:25 Produire, c'est être souverain.
00:27 Je souhaite que cet objectif de souveraineté alimentaire soit désormais clairement inscrit dans la loi.
00:32 Bon, pour le concret, 4 jours après les premières annonces
00:35 qui n'ont pas spécialement convaincu les agriculteurs,
00:37 le Premier ministre assure que les exploitants qui n'ont toujours pas reçu le solde des aides de la PAC au titre 2023
00:44 seront crédités d'ici au 15 mars.
00:47 Avant le 15 mars donc, ça fait partie des motifs de leur ras-le-bol.
00:51 Par ailleurs, d'après Gabriel Attal, le fonds d'urgence promis aux viticulteurs
00:55 sera lui débloqué avant la fin de cette semaine.
00:58 Quant au respect des lois EGalim qui vise à protéger le revenu des agriculteurs,
01:01 le chef du gouvernement évoque une vague de contrôles sans précédent.
01:05 Ils seront deux fois plus nombreux qu'avant, a-t-il dit tout à l'heure.
01:08 Ils ont déjà commencé, assure Gabriel Attal.
01:10 Autre revendication des agriculteurs, le maintien de la dérogation contre l'obligation
01:15 de mettre une partie de leurs terres en jachère.
01:18 Nous sommes proches d'un accord pour une nouvelle dérogation, assure Gabriel Attal.
01:22 Ça va dans le sens de ce que disait cet après-midi la Commission européenne,
01:27 mais aussi un certain Emmanuel Macron, qui, vous le disiez Yves,
01:30 s'est exprimé juste avant son Premier ministre.
01:33 On veut de la souplesse, dit le chef de l'État,
01:35 qui a évoqué ce qui se joue ces prochains jours à Bruxelles.
01:39 Et c'est là que ça coince, d'une certaine manière, sur l'accord en vue d'un traité
01:43 de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur,
01:45 c'est-à-dire les pays du Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay.
01:48 Les discussions continuent.
01:50 Sur l'arrivée de produits ukrainiens dans l'Union européenne,
01:53 je vous rappelle quand même plus de 100% d'importation en deux ans
01:56 grâce à la suppression des droits de douane.
01:58 On écoute Emmanuel Macron.
02:00 Tel que l'accord est en train d'être négocié avec le Mercosur,
02:03 la France s'y oppose.
02:05 Parce que c'est un accord qui date d'il y a plusieurs années
02:08 et qui n'impose pas aux agriculteurs comme aux industriels du Mercosur
02:13 des règles qui sont homogènes avec les nôtres.
02:16 Pour ce qui est de la volaille, c'est en effet l'arrivée, en particulier,
02:19 de la volaille qui était beaucoup moins chère venant d'Ukraine.
02:22 C'est des choses qu'on va discuter demain,
02:24 qu'on va chercher à réguler.
02:26 -Tout ou presque reste à faire.
02:28 Emmanuel Macron se rendra jeudi à Bruxelles
02:30 après le ministre de l'Agriculture.

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