• il y a 11 mois

Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

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00:00 - Europain Culture Média - Thomas Hill
00:02 - Et vous le savez Stéphane, comme chaque jour on démarre cette émission avec la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne
00:09 et aujourd'hui nous recevons donc Jean-Luc Stéphane Bern avec qui vous avez fait plus de 200 émissions
00:14 d'historiquement vôtres il me semble, quelque chose comme ça.
00:16 - En effet Thomas, j'ai eu la chance de participer à cette magnifique émission d'Europe 1 l'année dernière,
00:21 des moments instructifs, drôles et heureux. Vous êtes d'accord Stéphane ?
00:25 - Ah oui !
00:26 - Non mais c'est vrai !
00:27 - Il craint le pire !
00:28 - Non il n'y a pas de vannes !
00:29 - Non il n'y a pas de vannes !
00:31 [Rires]
00:33 - Il est acquiescent !
00:34 - Si ça commence comme ça...
00:36 - Non mais c'est vrai, on était une bande à la vie à la mort, il y avait Clémentine Porticale-Tenbach,
00:40 Olivier Pouls, Gavins Clement-Héruise, Virginie Giraud, David Castello-Lopez.
00:45 Ah bah tiens justement, il vous a interviewé il y a 4 mois David pour Combini,
00:49 et il vous a demandé comment ça a été historiquement vôtre sans lui.
00:52 - Est-ce que c'est triste sans moi ?
00:53 - Oui c'est triste sans toi, c'est triste sans Clémentine, c'est les deux que je regrette.
00:58 - Je n'oublie pas les gens, surtout ceux qui se sont bien comportés.
01:02 - Ah oui !
01:03 - Voilà, voilà, voilà !
01:04 - De toute façon, je n'ai pas pensé à Jean-Luc pour une raison bien simple,
01:07 c'est qu'il continue sur Europe 1,
01:09 et les autres, je n'ai pas parlé de Virginie Giraud qui continue aussi sur Europe 1,
01:14 j'ai cité ceux qui ont quitté Europe 1.
01:16 - Il est fort, il est fort, c'est Stéphane Béc.
01:19 - Excusez-moi, mais là il y a deux possibilités,
01:21 soit j'ai le charisme d'un tabouret de bar,
01:23 et Stéphane a déjà oublié que j'étais dans l'équipe,
01:26 soit je fais partie des gens qui se sont mal comportés.
01:29 Alors si vous avez un reproche, c'est le moment ou jamais Stéphane Berch.
01:32 Appelez Bataille et Fontaine, amenez-moi Rideau, mais il faut qu'on crève l'absence.
01:36 - Non, non, on se connaît depuis si longtemps Jean-Luc.
01:39 - Oui, mais justement, sachez juste qu'à cause de vous, j'ai pleuré tout le week-end.
01:42 Et je comprends mieux maintenant pourquoi toute l'année dernière vous m'avez appelé Coco,
01:46 c'est parce que vous ne vous souveniez pas de mon prénom.
01:48 - Alors pardon, mais si je peux me permettre,
01:50 qu'est-ce que vous faisiez, vous, dans une émission d'histoire Jean-Luc ?
01:54 - Ecoutez, franchement, on demande bien les audiences à Julien Pichenay.
01:58 Et à Nyssa, on se dit bien des chansons en anglais.
02:01 C'est la force d'Europe, hein,
02:03 donner leur chance à des gens bien au-delà de leurs compétences.
02:06 En tout cas, moi j'ai beaucoup appris au contact de Stéphane,
02:10 parce que c'est pas n'importe qui.
02:12 Il a un carnet d'adresse long comme le bras.
02:14 Il a le 06 de Brigitte Macron.
02:16 - Oui, vraiment, tout le monde maintenant.
02:18 - Oui, mais vous, vous tutoyez Bernard Montiel quand même.
02:21 Et la reine d'Angleterre lui a même parlé.
02:23 Elle me parlait d'une émission que j'avais faite sur la reine victorieuse.
02:26 Je lui ai dit "mais j'ai fait une émission sur vous aussi".
02:28 Elle me dit "mais je ne suis pas morte".
02:30 - Eh ben maintenant si ! Faites attention !
02:32 Si Stéphane Bern fait une émission sur vous, ça sent de sapin.
02:35 (rires)
02:37 La reine est morte et ça a beaucoup touché Stéphane.
02:39 - Ça a été un choc. C'était un choc.
02:41 L'annonce de la mort de la reine d'Angleterre a été un choc.
02:43 - Quand on répète la même chose trois fois dans une phrase,
02:46 c'est soit qu'on est prof et qu'on fait une dictée,
02:48 la cuisine est lavée, et la cuisine est lavée,
02:52 soit qu'on a Alzheimer.
02:54 Vous n'êtes pas prof Stéphane.
02:56 (rires)
02:58 Je fais quelques soucis niveau mémoire.
03:01 Le gars enchaîne tellement que quand il débarque sur un tournage de Secrets d'Histoire,
03:05 il y a parfois des moments de flottement.
03:07 Là, une télé locale était venue à sa rencontre.
03:09 - Bonjour Stéphane Bern. - Bonjour.
03:11 - Alors, qu'est-ce que vous venez faire à Nîmes aujourd'hui ?
03:13 - Je ne sais pas ce que je suis venu faire à Nîmes.
03:15 - Aujourd'hui vous êtes là pour parler de Spartacus.
03:17 C'est quoi le lien entre Nîmes et Spartacus ?
03:19 - Justement. Je comptais sur vous pour me le donner.
03:21 (rires)
03:23 - Si ça se trouve, depuis des années, il nous raconte n'importe quoi dans Secrets d'Histoire.
03:27 Il improvise.
03:29 - Vous voulez que je vous raconte ? J'ai tourné à Nîmes Spartacus,
03:31 et moi je voulais qu'on aille à Rome.
03:33 Mais les budgets sont d'abondance.
03:35 Donc j'étais un peu énervé.
03:37 J'ai dit "je me demande de vouloir bien se mettre à Rome".
03:41 (rires)
03:43 J'ai adoré le séjour à Nîmes.
03:45 C'est vrai que j'étais une petite pichenette pour le producteur.
03:49 C'est juste comme il était à côté, j'avais envie de me marrer.
03:52 - Une petite balle perdue, comme ça, ça fait plaisir.
03:54 Non, je me moque, mais Stéphane fait plus pour le patrimoine que beaucoup de ministres de la culture.
03:58 Et je le dis sans ironie ni amertume, car vous me connaissez Thomas.
04:01 J'ai déjà oublié.
04:03 - Oui c'est triste sans toi, c'est triste sans Clémentine.
04:05 C'est les deux que je regrette.
04:07 (rires)
04:09 - Je ne suis pas rancunier.
04:11 Vous avez aussi mené un combat légitime contre les éoliennes.
04:13 - On ne met pas d'éoliennes à Paris.
04:15 On les met à la campagne, chez nous, chez les bouseux.
04:17 - Oui Stéphane se considère comme un bouseux.
04:19 La dernière fois qu'il a voulu trahir une vache, ça n'a pas marché, c'était un dalmatien.
04:22 (rires)
04:24 Mais ça reste un gars de la terre Stéphane.
04:26 Stéphane c'est aussi l'homme des grands événements,
04:28 comme le réveillon du 31 décembre ou l'Eurovision.
04:30 Et là je dis respect, car l'exercice n'est pas simple.
04:32 L'année dernière, vous étiez en duo avec Laurence Boccolini,
04:35 à cohabiter 4 heures dans une petite cabine.
04:37 Ce n'est pas toujours facile.
04:39 À un moment, ça sent la sueur et la coloc.
04:41 Je vous passe deux extraits.
04:43 Un vers le début de la soirée, après le passage de la suédoise Lorine.
04:45 Et un après 1h du matin, après sa victoire.
04:47 - Vous imaginez si la Suède gagne, c'est les 50 ans l'année prochaine d'Abba.
04:52 - Ils font tour en même temps vous voulez dire ?
04:54 (rires)
04:56 - La Suède, elle était hyper favori.
04:58 - L'année prochaine c'est les 50 ans d'Abba.
05:00 - Vous nous l'avez dit 37 fois.
05:02 (rires)
05:04 - Elle n'en peut plus.
05:06 - C'était vraiment le moment de rentrer à l'hôtel, sinon vous allez vous foutre sur la gueule.
05:08 (rires)
05:09 Et enfin, ce qui compte à l'Eurovision, c'est d'être précis et de bien maîtriser les chiffres.
05:12 - Gagner deux fois de suite.
05:14 (applaudissements)
05:16 - A 7 ans d'intervalle, elle a gagné une première fois en 2012 et maintenant en 2023, Odile.
05:25 - Le compte est bon.
05:27 - Gagner deux fois de suite à 7 ans d'intervalle, c'est déjà pas facile.
05:29 Mais en plus en 2012 et 2023, on est clairement sur un exploit.
05:34 Bravo Stéphane.
05:36 - Il y a eu des années creuses.
05:38 - Il était tard dans la nuit.
05:40 - Merci Jean-Luc.
05:42 - On vous retrouve demain et d'ici là en replay sur euro.fr.
05:45 Il est toujours aussi bon quand même.
05:47 - Il est très drôle.

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