30/01/2024 - Le 6/9 de France Bleu Paris en vidéo

  • il y a 8 mois
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00:00:00 Ici c'est France Bleu Paris, à la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.
00:00:10 Bonjour à toutes et bonjour à tous. Mardi aujourd'hui, j'espère que tout va bien.
00:00:14 Nous c'est la grande forme, une nouvelle fois pour vous accompagner.
00:00:16 Votre radio en région parisienne, ici c'est France Bleu Paris avec la météo et la route.
00:00:21 C'est ce qui vous préoccupe en ce mardi matin.
00:00:24 Vous qui partez peut-être travailler, si vous prenez la voiture, on vous accompagne avec l'actualité.
00:00:29 On vous embrasse au Mélodie Pépin. Bonjour.
00:00:31 Bonjour.
00:00:32 Des points réguliers concernant cette mobilisation et ces nombreuses fermetures en Ile-de-France.
00:00:36 Bienvenue, 30 janvier, mardi aujourd'hui, il est 7h.
00:00:39 Et de façon assez surprenante, il y a très peu de bouchons en Ile-de-France.
00:00:49 À cette heure-ci, seulement 40 km, ce qui est très peu pour un mardi matin.
00:00:54 Lorsque vous circulez à l'intérieur de la zone de blocage, dans ce cercle de toutes ces mobilisations en Ile-de-France,
00:01:03 sachez que la route est à vous. On l'entendait il y a une demi-heure avec Nathalie sur France Bleu Paris
00:01:07 qui nous disait que vraiment, elle n'a pas croisé un chat.
00:01:10 0142 30 10 10, vous nous appelez et vous nous dites aussi ce matin comment vous vous êtes organisé.
00:01:16 Peut-être télétravaillez-vous à la maison.
00:01:18 La météo, Mélodie, est-ce qu'on sort aujourd'hui ?
00:01:20 Oui, vous pouvez sortir. Si vous aimez le gris, vous pouvez sortir.
00:01:25 A priori, pas de pluie. Quelques gouttes, si, quand même, présentes à l'est de la Seine-et-Marne pour cet après-midi.
00:01:30 Mais grosso modo, c'est nuageux. Quelques percées du soleil ici et là.
00:01:34 Ça reste doux, 8 à 10 ce matin, 10 à 12 cet après-midi.
00:01:37 C'est donc le jour 2 du siège de Paris.
00:01:40 Et nous nous réveillons aux côtés des agriculteurs sur France Bleu Paris.
00:01:43 Les agriculteurs qui ont passé la nuit sur les autoroutes de la région.
00:01:46 Un millier d'agriculteurs qui campent tout autour de Paris.
00:01:50 Direction La 13 tout de suite. Loïc Rivière, bonjour.
00:01:53 Les paysans en général ne se plaît pas.
00:01:57 Loïc Rivière, bonjour.
00:01:59 Bonjour, vous êtes président des jeunes agriculteurs dans le canton de Houdon, dans les Yvelines.
00:02:04 Une cinquantaine d'agriculteurs ont passé la nuit au niveau du péage de Bûchelet.
00:02:08 Donc c'est là que vous vous trouvez, c'est là que vous bloquez La 13.
00:02:11 Loïc Rivière, déjà, est-ce que vous avez bien dormi ?
00:02:15 Je dois bien vous avouer, moi je n'ai pas dormi du tout.
00:02:19 Pour surveiller le point de blocage toute la nuit.
00:02:21 Donc j'ai profité de la journée pour me reposer, au moins de la matinée.
00:02:24 Et là mes collègues sont en train d'arriver pour nous relever sur le point de blocage.
00:02:29 Il y a des renforts, c'est ça ? Des renforts qui arrivent sur le point de blocage ?
00:02:33 Tout à fait. Donc on a notre relève régionale ou départementale, je veux dire.
00:02:39 Plus on a des renforts qui sont en train d'arriver de l'heure,
00:02:42 plus d'autres renforts qui doivent arriver dans la journée, c'est le maritime.
00:02:47 C'est des renforts pour tenir, j'imagine Loïc Rivière, vous comptez rester sur cette adresse combien de temps ?
00:02:55 À combien de temps ? Nous ne sommes pas fixés de date butoir.
00:02:59 Nous on est bien installés, nous avons la restauration, les toilettes, l'eau potable, l'électricité,
00:03:05 tout ce qu'il faut pour tenir dans la durée. Plus les renforts qui arrivent, on va être parés dans le temps.
00:03:10 Loïc Rivière, il va y avoir des annonces aujourd'hui du Premier ministre Gabriel Attal.
00:03:15 Est-ce que ça peut faire bouger les lignes ?
00:03:18 Alors oui, tout à fait, on en attend beaucoup. On sait que le Monsieur le Premier ministre doit parler aujourd'hui.
00:03:24 Donc on verra quelles seront ses annonces.
00:03:27 La ligne peut bouger pour nous, sans continuer dans les blocages, en durcissant le mouvement.
00:03:33 Il faut quoi pour que vous lâchiez le blocus Loïc Rivière, concrètement ?
00:03:38 Tout simplement que le gouvernement réponde à nos attentes et qu'il y a des règles avancées pour nous.
00:03:44 Quelles attentes ? Nous avons fait un point, le finessage de nos agriculteurs.
00:03:49 Nous avons des attentes sur 120 points différents, que ce soit les normes administratives...
00:03:53 Donc il faut que le gouvernement réponde sur les 120 points, Loïc Rivière, pour lâcher le blocus ?
00:03:59 Alors pas sur les 120 points en entier, mais on attend une règle avancée du gouvernement.
00:04:03 On ne veut plus de paroles en l'air, on veut vraiment qu'il y ait une règle avancée pour nous.
00:04:07 Et sinon c'est quoi la prochaine étape ?
00:04:10 On ne sait pas encore. Nous nous laissons libre droit d'agir en fonction des réponses du gouvernement.
00:04:19 Prêt à aller jusqu'à Paris, Loïc Rivière ? Ou rejoindre le convoi qui arrive sur Rungis ?
00:04:26 Rungis n'est pas l'ordre du jour pour nous, mais aller sur Paris pourquoi pas.
00:04:32 Nous ne nous fermons aucune éventualité quant à l'avancée des choses.
00:04:37 Merci beaucoup Loïc Rivière de nous avoir répondu ce matin.
00:04:41 On va vous laisser aller vous reposer, puisque vous n'avez pas beaucoup dormi cette nuit.
00:04:45 Loïc Rivière en direct du péage de Bûchelet au niveau de Mante-la-Jolie sur la 13,
00:04:50 qui est bloqué dans les deux sens, on le rappelle, campement des agriculteurs.
00:04:54 Et vous nous le dites, vous êtes déterminés, vous ne bougerez pas tant que vous n'obtiendrez pas gain de cause.
00:04:59 Blocus se poursuit tout autour de la capitale sur les autoroutes.
00:05:03 Notez ce matin par exemple que l'A1 est toujours fermé dans les deux sens,
00:05:08 entre Chenevière et Roissy, tout près de l'aéroport.
00:05:11 L'A16 fermé dans les deux sens aussi, tout comme l'A4 en Seine-et-Marne autour de Jossigny.
00:05:16 Un bout de l'A10 aussi bloqué dans les deux sens à hauteur de Ourdan.
00:05:20 L'A5A direction Paris, secteur Réau bloqué.
00:05:24 L'A6 vers Paris, secteur Villabé.
00:05:27 On y sera d'ailleurs avec Romain Bruno dans quelques minutes.
00:05:30 Et au jour 2 de ce siège de Paris qui empêche les franciliens d'accéder à Paris
00:05:35 pour travailler, parfois bloqué peut-être dans la voiture,
00:05:39 restez-vous solidaires du mouvement ?
00:05:42 On vous a posé la question, voici la réponse de Sabine Monton.
00:05:46 Elle est à Paris, elle est caviste dans le 14e arrondissement et fille d'agriculteur en Dordogne.
00:05:52 Les paysans en général ne se plaignent pas.
00:05:54 Quand ils se plaignent, c'est que la coupe est pleine et qu'il y a de gros, gros, gros problèmes.
00:05:59 Quand on dit c'est la France qui se lève tôt, il y a d'autres métiers.
00:06:03 C'est pas ce que je veux dire, mais c'est vrai.
00:06:05 Ils aiment leur métier, mais ce qu'ils voudraient, et ça je l'ai toujours entendu,
00:06:09 c'est vivre de leur métier et pas attendre les subventions, etc.
00:06:14 Toujours le monde paysan, ça a été compliqué, toujours.
00:06:17 Mais là je crois qu'il y a une overdose, là je crois qu'ils ne peuvent pas plus.
00:06:21 On ne peut pas être insensible à ça, ces mouvements, on ne peut pas être insensible à ça, c'est pas possible.
00:06:25 Mais c'est vrai que quand on voit notre Premier ministre, la feuille sur les bottes de foin,
00:06:30 j'avoue que ça fait rager.
00:06:32 C'est pas ça qu'ils demandent.
00:06:33 Ce sont des gens quand même qui ont bien les pieds sur terre et qui ont besoin aussi d'avoir des solutions.
00:06:38 Et pour l'instant, pas de gros problèmes d'approvisionnement pour les commerçants,
00:06:43 quelques retards de livraison dans les supermarchés, mais pas de quoi créer de pénuries.
00:06:47 Le marché de Rungis, toujours protégé lui, par des blindés pour empêcher tout blocage.
00:06:52 Le convoi qui est parti du Lantais-Garonne pour bloquer le marché de Rungis
00:06:58 est en ce moment au niveau de la Haute-Vienne.
00:07:02 En revanche, ce blocus de Paris risque de perturber les métros.
00:07:06 Pourquoi ? Parce que les conducteurs qui viennent de loin en voiture ont du mal à accéder à Paris.
00:07:11 C'est ce que nous dit Valérie Pécresse, la présidente de la région qui espère un dénouement à cette crise rapide.
00:07:17 Et bien sûr, nous suivons cette mobilisation sur votre radio en région parisienne.
00:07:21 Ici c'est France Bleu Paris, toute la journée, une nouvelle fois, dans ce 6/9,
00:07:25 mais aussi tout à l'heure avec Corentin Fels et puis à 14h comme hier,
00:07:28 une édition spéciale qui vous sera proposée sur France Bleu.
00:07:31 Des transports perturbés, on en parlait, ajoutez à cela, une grève à partir de lundi prochain.
00:07:38 La CGT et RATP déposent un préavis de 7 mois de grève,
00:07:43 histoire de mettre la pression avant les JO pour mieux négocier des revalorisations de salaires.
00:07:48 Il ne faut pas se laisser impressionner par la durée du préavis,
00:07:51 répond le patron de la RATP, Jean Castex. Les négociations vont se faire.
00:07:56 Et en parlant des JO, un premier signe encourageant de l'engouement pour ces Jeux de Paris.
00:08:02 Les billets d'avion partent comme des petits pains, les réservations ont déjà été multipliées
00:08:05 par deux par rapport à l'année dernière.
00:08:08 Et puis une petite révolution dans le monde du tennis, bye bye le Masters 1000,
00:08:13 Paris-Bercy, il va déménager dans la salle de Paris la Défense Arena à Nanterre à partir de 2025.
00:08:23 La météo c'est donc plutôt gris aujourd'hui Romain.
00:08:27 Oui, ciel très nuageux, couvert, des chances de voir le soleil, c'est pas gagné.
00:08:31 Elles sont très faibles, nous dit Météo France, ça devrait rester sec une grande partie de la journée,
00:08:36 même si j'ai pu voir quelques averses.
00:08:38 Bon, j'ai zoomé, mais en toute fin de journée, début de soirée, on pourrait avoir ici ou là quelques gouttes.
00:08:43 Les températures pour ce matin, ça n'a rien à voir avec la fraîcheur d'hier,
00:08:47 entre 7 et 10 degrés sur les thermomètres.
00:08:50 Pour vous donner un exemple, on avait 2 degrés hier au réveil à Rambouillet,
00:08:54 là ce matin, on est plutôt sur du 7 degrés.
00:08:58 Donc on a pris 5-6 degrés par rapport à hier, 7 à Provins ce matin,
00:09:02 8 à Nemours, à Versailles 9 degrés, à Boulogne et Paris 10 degrés.
00:09:06 Et cet après-midi, me direz-vous, à peu près comme hier, 10 à 12,
00:09:10 au meilleur de la journée, on attend à Paris 12 degrés.
00:09:13 7h09, que se passe-t-il sur la route ?
00:09:17 On a 50 petits kilomètres de bouchons cumulés à cette heure-ci,
00:09:21 ça n'a rien à voir avec les autres mardis.
00:09:24 Mobilisation et pas mal de fermetures sur les autoroutes,
00:09:28 à 1, à 4, à 6, à 10, à 13, à 15, à 16,
00:09:31 mais beaucoup ont dû prendre leur disposition pour anticiper leur déplacement,
00:09:36 pour passer peut-être par des routes départementales ou nationales.
00:09:40 Quoi qu'il en soit, ça bouchonne peu en ce mardi matin.
00:09:44 Dans vos transports, RER A, le trafic est perturbé sur toute la ligne,
00:09:47 il y a un problème d'alimentation électrique à Boissy-Saint-Léger,
00:09:50 les services techniques sont sur place, reprise estimée à 8h,
00:09:54 il y a des bus de remplacement qui étaient mis en place depuis 6h ce matin.
00:09:58 Le RER E, le trafic est perturbé sur toute la ligne en raison d'une panne de réseau à Magenta,
00:10:03 et des soucis sur la ligne P, il y a un mouvement social, une grève,
00:10:07 qui perturbe l'axe Môle-Afferté-Milon, le trafic est perturbé sur l'axe Gare de l'Est.
00:10:12 Allez, on continue à faire la route avec vous,
00:10:14 vous êtes notre priorité une nouvelle fois ce matin.
00:10:16 N'hésitez pas à appeler Ophélie pour un petit coup de fil,
00:10:19 mobilisation, une grève, une opération Ascargo,
00:10:22 mais ça fonctionne aussi pour une panne ou un accident,
00:10:25 le 01 42 30 10 10, c'est votre numéro, le numéro de France Bleu Paris.
00:10:30 Un numéro qui va vous permettre de jouer avec nous jusqu'à 9h,
00:10:38 et peut-être de remporter vos places pour aller applaudir Pascal Obispo,
00:10:41 qui est en concert demain soir à la scène musicale de Boulogne-Biancourt.
00:10:45 Avec France Bleu Paris, nous avons des places pour vous.
00:10:48 Bonjour toute l'équipe, d'ici 7h30, jetons un œil sur Facebook, Instagram et X-Twitter.
00:10:55 Exactement, hier Karine Lemarchand s'est rendue sur un barrage d'agriculteurs en région parisienne.
00:11:00 Vous y étiez ? Non, je crois pas.
00:11:02 Moi, non.
00:11:03 On va aller voir sur les réseaux sociaux tout ce qui s'est passé,
00:11:05 et vous saurez tout, vous allez tout entendre avant 7h30.
00:11:08 Et dans la prochaine demi-heure, on va également s'interroger sur ces Jeux de Paris 2024.
00:11:12 On le disait avec Melody, les places et les billets qui partent comme des petits pains.
00:11:16 C'est le Jeux de Paris 2024, avec des épreuves de natation dans des lieux étonnants.
00:11:21 Oui, bien sûr, à la Nanterre Arena, la fameuse La Paris-L'Effense Arena,
00:11:24 où on va déposer des bassins.
00:11:26 On en avait déjà un peu parlé, on aura l'occasion de vous réexpliquer comment ça fonctionne.
00:11:30 Mais là, ce qui va nous intéresser, c'est ce qu'on va faire des bassins après,
00:11:33 une fois qu'ils aient gillé, est-ce qu'on va les réutiliser,
00:11:35 est-ce que ça va servir pour des piscines ailleurs ?
00:11:37 Dans votre jardin ?
00:11:38 Oui, en tout cas, je me suis porté volontaire, on va voir s'ils me les livrent, pourquoi pas.
00:11:42 Ça va dépasser chez le voisin, non ?
00:11:44 Oui, mais bon, après si on partage une garde...
00:11:47 Une garde alternée de la piscine ?
00:11:48 Absolument.
00:11:49 On est bien d'accord.
00:11:50 A tout à l'heure, c'est quoi ce chantier ? C'est à 8h moins 20.
00:11:52 7h11, France Bleu Paris mobilisé.
00:11:54 Depuis la semaine dernière, nous sommes au plus près des difficultés,
00:11:58 au plus près des agriculteurs également, pour leur donner la parole chaque matin,
00:12:02 pour mieux comprendre leur colère, être à leur côté.
00:12:05 Et Robin Bernot, on va jeter un oeil sur tout ce qui s'est dit sur les réseaux autour des agriculteurs.
00:12:10 Mais Romain Bruneau, lui, est sur l'autoroute A4 à Villabé.
00:12:15 Villabé qui se réveille, Romain.
00:12:17 Eh ben oui, qui se réveille peut-être avec les coups de klaxon des différents chauffeurs routiers
00:12:21 qui passent et qui encouragent ici les agriculteurs.
00:12:24 J'ai à côté de moi le pont D260, l'autoroute A6 direction Paris,
00:12:29 qui est donc bloqué avec les différents tracteurs qui m'entourent,
00:12:32 les bottes de foin également qui servent de manche de boue,
00:12:35 des barnum qui ont été installés, un gros projecteur,
00:12:38 histoire d'avoir un peu de lumière ici, et un feu de camp avec une vingtaine d'agriculteurs réunis tout autour.
00:12:43 De l'autre côté, Romain, on vous informe également que direction Paris,
00:12:46 deux voies ont été bloquées pour la sécurité des agriculteurs
00:12:49 et une voie reste encore disponible pour le reste des voitures.
00:12:52 Et à coudée à cette botte de foin, c'est Mathieu Céréalier.
00:12:56 Bonjour Mathieu.
00:12:57 Bonjour.
00:12:58 Je vous dis bonjour parce qu'on ne s'est pas croisés hier.
00:13:00 On était là à 15h au moment où vous êtes arrivé.
00:13:02 Mais comment s'est passée votre nuit, Mathieu ?
00:13:04 Assez compliquée. On n'a pas beaucoup dormi.
00:13:06 Moi, j'ai dormi une heure, une heure et demie dans le tracteur.
00:13:08 C'est assez compliqué d'y dormir, surtout avec le nombre de véhicules qui passent toute la nuit
00:13:12 et beaucoup de personnes nous encouragent en klaxonnant.
00:13:14 Donc, ça nous réveille, mais on est contents quand même.
00:13:17 Et on a réussi à motiver les troupes à garder une équipe toute la nuit auprès du feu.
00:13:22 On a fait des rondes pour surveiller que tout reste bien en ordre dans les rangs
00:13:27 et tout s'est bien passé.
00:13:28 Mais qu'est-ce qu'on fait autrement ? Est-ce qu'on discute ? Est-ce qu'on joue un peu à des jeux ?
00:13:32 Comment on s'occupe ?
00:13:33 On discute, on mange, on boit un café, on boit une bière, on essaie de se tenir réveillé.
00:13:39 Et puis, surtout de la musique, ça motive bien les gens.
00:13:41 Je suis arrivé, Romain, au son de AC/DC pour vous dire à quel point...
00:13:44 Ça réveille !
00:13:45 Là, ça m'a bien réveillé, c'est sûr et certain.
00:13:47 Je vois, côté organisation, c'est parfait.
00:13:50 Il y a la petite cuisine. Il y a les toilettes également qui sont installées ?
00:13:53 Oui, il y a trois toilettes. On a la cuisine, on a les barbecues, on a toute l'intendance qu'il faut.
00:13:58 Et les grands géricandos qui sont accrochés juste derrière les tracteurs ?
00:14:01 C'est pour l'eau, pour la cuisine.
00:14:03 D'accord.
00:14:04 Voilà comment ils s'organisent. J'ai même entendu, Romain, qu'il y avait une...
00:14:07 Parce que là, oui, certains dorment directement dans les cabines.
00:14:10 Je sais que ce n'est pas confortable. C'est bien pour bosser une journée, mais pas pour dormir.
00:14:13 Et j'ai cru entendre qu'il y avait une benne un peu spéciale pour dormir.
00:14:16 Alors, on a nos bennes où on met les céréales à l'intérieur.
00:14:20 Et on va y dormir à l'intérieur pour être plus à l'abri et plus confortable.
00:14:26 Avec un matelas et un duvet, on sera bien mieux.
00:14:29 Voilà Romain, ce qui se passe sur l'autoroute A6 direction Paris.
00:14:33 Avec ce feu de camp et toujours ces agriculteurs qui sont tout autour pour se réchauffer.
00:14:37 C'est noté, Romain. On va se réveiller avec vous, avec tous ces agriculteurs.
00:14:41 À CDC, nous disiez-vous, sur l'autoroute.
00:14:44 Ça donne quoi au réveil à 7h14 ?
00:14:46 Ah oui, effectivement. Ça réveille.
00:14:53 C'est bien.
00:14:54 C'est pas mal.
00:14:55 Moi, je suis bien.
00:14:56 À CDC, passez une très belle journée avec France Bleu Paris.
00:14:59 Votre radio en Ile-de-France 107.1.
00:15:02 N'hésitez pas à le mettre dans la voiture.
00:15:04 Cette station 107.1, vous l'enregistrez sur votre autoradio.
00:15:08 Et ainsi, vous pouvez suivre les programmes de France Bleu Paris tout au long de la journée.
00:15:12 Vous restez avec nous. Ça recrute en ce moment.
00:15:14 Ça recrute dans le monde du luxe.
00:15:16 Notamment le groupe LVMH.
00:15:18 Enfin, je dis luxe, mais il y a pas mal d'enseignes que nous fréquentons, nous, en région parisienne.
00:15:23 À tout de suite.
00:15:24 [Musique]
00:15:26 [Musique]
00:15:27 Ici, Matin, revient dans un instant.
00:15:30 [Musique]
00:15:32 [Musique]
00:15:33 Inédit, ce soir sur France 3, je viens d'apprendre que vous faites des enquêtes.
00:15:37 Les nouvelles vont vite.
00:15:38 Ariel Malet est de retour dans sa campagne.
00:15:41 Edi a disparu.
00:15:42 Il était habillé comment ?
00:15:43 Edi, mon bélier.
00:15:44 [Musique]
00:15:45 Et Sophie De Furst, toujours aussi attachante.
00:15:47 Tu peux pas t'en empêcher, hein.
00:15:48 Mais c'est quoi ton enquête ?
00:15:49 Qu'est-ce qu'ils sont sur une piste criminelle ?
00:15:51 Ensemble, ça risque d'être compliqué.
00:15:54 J'ai l'impression que tu me caches un paquet de trucs.
00:15:56 Tu comptes te bouger un jour pour mon bélier ?
00:15:58 On en a pas fini, toi et moi.
00:16:00 J'espère bien.
00:16:01 Préparez-vous à un rendez-vous inédit avec le crime.
00:16:04 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:16:08 Ce programme est disponible en audio description.
00:16:11 [Musique]
00:16:24 Mardi, aujourd'hui, le 30 janvier, vous écoutez France Bleu Paris, 7h15.
00:16:28 Nous aimons bien, chaque matin, mettre un coup de projecteur sur les secteurs qui recrutent.
00:16:33 Et notamment, le secteur du luxe à travers l'entreprise, le groupe LVMH.
00:16:38 Alexandre Bockel, bonjour.
00:16:39 Bonjour.
00:16:40 Vous êtes le directeur des métiers d'excellence.
00:16:42 LVMH, c'est vrai que dit comme ça, on se dit "oh là, c'est le luxe, jamais je ne pourrai y travailler".
00:16:46 Et pourtant, quand on jette un oeil sur toutes les marques, Louis Vuitton, Givenchy, Garlin, Kenzo, Christian Dors, certes.
00:16:52 Mais il y a aussi la Samaritaine, la Grande Épicerie, Le Bon Marché, Sephora.
00:16:57 Tout ça, c'est LVMH.
00:16:59 Tout ça, c'est LVMH.
00:17:00 C'est quelques maisons parmi les 75 maisons du groupe LVMH.
00:17:03 Et vous l'avez dit, il y a une grande diversité.
00:17:05 On est dans la mode, il y a la maroquinerie, la joaillerie, la distribution sélective, l'hôtellerie.
00:17:10 Donc effectivement, c'est un territoire qui est très vaste.
00:17:12 Et chaque année, vous organisez une tournée dans différentes villes, différentes destinations pour recruter.
00:17:18 Plus de 3500 recrutements cette année 2024 pour le groupe.
00:17:22 C'est le chiffre clé.
00:17:23 3500 offres qu'on va proposer toute l'année en France et vraiment sur tous les territoires.
00:17:28 On peut des fois penser qu'LVMH, c'est qu'à Paris.
00:17:30 Non, on est sur tous les bassins d'emploi français.
00:17:33 Et donc, on va faire cette tournée pour mettre en avant ces offres, que ce soit des stages, des CDD, des CDI, des contrats d'intérim ou d'alternance.
00:17:41 Donc vraiment la grande diversité des offres qu'on peut avoir.
00:17:43 Alors chez nous, en région parisienne, on en a deux, un des dates.
00:17:45 Paris demain, le 31 janvier et Clichy-sous-bois le 29 février.
00:17:50 Là, c'est l'exemple type.
00:17:51 Vous nous disiez, allez partout, Clichy, on se dit qu'on est loin de l'image LVMH.
00:17:57 Et pour autant, dans nos cités, il y a plein de gens qui adorent la mode.
00:18:01 Mais exactement, et alors ça c'est incroyable, ça fait depuis 2015 qu'on va à Clichy-sous-bois.
00:18:05 Et on est vraiment à la recherche de talents d'où qu'ils viennent, quel que soit leur parcours.
00:18:09 Et il faut vraiment répéter que ces métiers, c'est des métiers sur lesquels on forme.
00:18:13 Donc quand vous disiez au départ, on peut être intimidé par le groupe LVMH.
00:18:17 Je n'ose pas, parce que ce n'est pas mon univers.
00:18:19 Je ne suis pas câblé pour travailler dans le luxe.
00:18:21 Est-ce qu'on a forcément la famille adéquate pour travailler dans le luxe ?
00:18:25 Non, ça c'est le message qu'on vous envoyait, c'était de ne vous mettre aucune barrière.
00:18:29 Cet événement a été créé pour que justement, quel que soit votre parcours,
00:18:33 quel que soit l'école que vous avez faite, quel que soit vos peurs aussi de venir nous voir,
00:18:37 nous on est là pour vous dire qu'au contraire, on cherche tous les parcours.
00:18:41 Et qu'il y a forcément dans les 280 métiers, puisqu'on parle de ça, 280 métiers différents dans le groupe LVMH,
00:18:47 un métier qui vous correspond et en plus on forme à ces métiers. Donc vraiment n'hésitez pas.
00:18:51 Alors justement, on a trois sortes de métiers.
00:18:53 Les métiers de la création, donc tout ce qui est directeur artistique, les stylistes, designers,
00:18:57 tout ce qui est parfumeur.
00:18:59 Oui, le métier du parfum, il y a aussi une grande diversité.
00:19:02 Il y a les nés qui créent les parfums, il y a les formulateurs qui les composent.
00:19:06 Ensuite il y a l'artisanat, alors là ça concerne beaucoup de métiers.
00:19:09 Les couturiers, maroquiniers, les bottiers, les brodeurs, les horlogers, tonneliers, viticulteurs aussi,
00:19:16 parce qu'il y a le champagne, il y a Veuve Clicquot, il y a Moët et Chandon chez vous.
00:19:19 Tout à fait, on a toute cette diversité-là, effectivement différents parcours qui y mènent.
00:19:23 Et puis l'expérience client, alors là c'est tout ce qui est directeur de boutique, conseiller de vente, esthéticienne.
00:19:28 Je pense notamment au magasin Sephora, là aussi ça recrute ?
00:19:31 Ça recrute énormément, ça se rend à la nouvelle positive.
00:19:34 On a une dynamique de recrutement très très forte.
00:19:36 Et donc chez Sephora également, qui est en forte croissance, on a besoin de talents sur les métiers de la vente.
00:19:42 Et c'est vraiment un métier qu'il faut réenchanter.
00:19:44 C'est un métier de conseiller de vente, des métiers de l'expérience client, où on cherche des talents.
00:19:49 C'est pas juste un magasin où on vient chercher des produits.
00:19:51 Il y a aussi le conseil, et on le voit à travers toutes ces conseillères de vente qui nous accompagnent.
00:19:56 Elles connaissent le magasin par cœur à chaque fois.
00:19:58 Ah mais nos talents, mais exactement, et ça c'est un talent.
00:20:01 Ce sont plus que des conseillers de vente, c'est des ambassadeurs et des ambassadrices de tous les métiers qui les ont précédés.
00:20:07 Quand vous vendez un parfum de la Maison Dior, en l'occurrence, vous valorisez tout le patrimoine qui a été nécessaire pour aboutir à ce parfum.
00:20:16 Donc la récolte dans les champs de la vente, tout le travail de formulation, le travail de création.
00:20:20 Donc effectivement, conseiller de vente chez LVMH, c'est au-delà de juste guider dans les rayons et encaisser un...
00:20:26 Est-ce qu'on est bien payé ? Parce que c'est aussi la question qu'on se pose.
00:20:28 C'est un groupe qui rapporte beaucoup d'argent. Est-ce qu'en bas, on gagne beaucoup d'argent ?
00:20:32 Alors on travaille en permanence avec toutes ces maisons.
00:20:35 Ça c'est le travail de chacune de nos maisons, et le travail des personnes des ressources humaines.
00:20:38 À chaque année, travailler avec des acteurs sociaux pour justement valoriser les salaires et être compétitifs.
00:20:44 Et puis pour que tout le monde, effectivement, puisse travailler au sein de ce groupe,
00:20:48 c'est-à-dire création, artisanat, expérience client.
00:20:50 Voici trois types de métiers.
00:20:52 Demain donc, 31 janvier à Paris et à Clichy-sous-Bois, ce sera le 29 février.
00:20:56 Vous retrouverez toutes les infos, les lieux exacts sur le site internet, notamment de You & Me,
00:21:02 puisque c'est comme ça que s'appelle cette grande tournée LVMH.
00:21:06 Et on va mettre toutes ces infos sur les réseaux sociaux de France Bleu Paris.
00:21:09 Merci beaucoup, Alexandre, d'être venu ce matin, le directeur des métiers d'excellence chez LVMH,
00:21:14 qui fait rayonner l'île de France. On le voit notamment avec les Champs-Elysées
00:21:18 et ce que vous avez fait notamment avec ce magnifique échafaudage qu'on voit.
00:21:22 Thomas Echeverry, vous nous en aviez parlé.
00:21:24 Le temps des travaux avec cet écrin et derrière les travaux qui sont en train d'être effectués.
00:21:29 7h21, la météo pour aujourd'hui.
00:21:31 On est là sur du nuage tout au long de la journée, du matin jusqu'au soir.
00:21:35 Peu de chance de voir le soleil. 7 à 10 degrés ce matin, 10 à 12 pour cet après-midi.
00:21:40 En attendant, à Versailles, 11 degrés, à Crétailler, Paris, 12.
00:21:44 7h21, la route, ça circule plutôt bien ce matin, contre toute attente.
00:21:50 Vraiment, on s'attendait à de vraies difficultés.
00:21:53 Mais semble-t-il que les franciliens ont anticipé, sont passés par d'autres endroits.
00:21:57 Là, on a seulement 90 kilomètres de bouchons cumulés.
00:22:01 Tout mis bout à bout sur toute la région parisienne.
00:22:03 Seuls les accès à Paris sont un petit peu chargés.
00:22:06 Toutefois, toujours ces manifestations d'agriculteurs qui perturbent dans les deux sens.
00:22:10 A hauteur des Piel-et-Louvre sur la 1, à hauteur de Ferrières-en-Brie sur la 4.
00:22:13 Mais aussi la 6, la 10, la 13, la 15, la 16.
00:22:17 France, Bleu, Paris, mobilisés.
00:22:19 Dans vos transports, il y a quelques soucis également.
00:22:20 Le RER A, une panne électrique à Boissy-Saint-Léger.
00:22:24 Et le RER E, une panne de réseau à Magenta.
00:22:27 On va revenir justement sur la mobilisation des agriculteurs avec une figure du petit écran.
00:22:32 Karine Lemarchand qui est allée distribuer des viennoiseries sur l'autoroute A4.
00:22:37 Comment ça s'est passé cette rencontre avec les agriculteurs ?
00:22:40 Vous allez tout entendre dans 3 minutes après Starmania sur France, Bleu, Paris.
00:22:43 Bon réveil !
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00:26:01 La version originale avec Daniel Balavoine.
00:26:03 Quand on arrive en ville, l'extrait de la comédie musicale Starmania.
00:26:06 Il y avait une version 2024 qui était à la scène musicale de Boulogne-Biancourt.
00:26:11 Mise en scène de Thomas Joly. Et c'est qui Thomas Joly ?
00:26:13 Le metteur en scène des Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:26:17 [Musique]
00:26:18 La scène musicale de Boulogne-Biancourt qui accueillera de gros événements.
00:26:22 Notamment demain soir la tournée de Pascal Obispo.
00:26:25 On vous y invite dans la prochaine heure sur France, Bleu, Paris.
00:26:27 Il y aura aussi les Victoires de la musique qui se préparent le 8 février.
00:26:30 On vous emmènera dans les coulisses, promis, promis, avec Émilie Mazoyer à 19h sur France, Bleu, Paris.
00:26:35 Pour l'heure, il est 7h26. L'heure de jeter un oeil.
00:26:38 Allez, les deux, sur les réseaux sociaux avec vous, Robin Verneau.
00:26:41 On démarre avec cette vidéo qui cumule 1 800 000 vues sur Instagram.
00:26:46 C'est comme si un habitant sur 10 de la région l'avait vu.
00:26:49 Et bientôt 10 sur 10 puisque vous écoutez France, Bleu, Paris.
00:26:52 C'est l'acteur Yvan Bédé qui a proposé il y a quelques jours sur ses réseaux sociaux
00:26:56 une parodie de l'amour est dans le prêt qu'il a renommée "L'amour est dans le prêt",
00:27:00 P-R-E-T, le prêt bancaire.
00:27:02 C'est une vidéo qui fait forcément écho en ce moment aux difficultés économiques
00:27:05 que connaissent les agriculteurs dans notre pays,
00:27:08 même si elle a été tournée bien avant le début du mouvement.
00:27:11 Yvan, il joue le rôle de Marcel, agriculteur de 41 ans,
00:27:15 qui participe à l'émission d'M6 et c'est le moment où il reçoit les prétendantes.
00:27:19 Catherine est une élue de la région. Sophie, inspectrice agricole.
00:27:22 Bonjour, je suis avec Catherine, Montbartier, je connais bien.
00:27:25 Sophie Lautrec aussi, pareil.
00:27:26 Le premier contact est agréable, alors j'essaie de les mettre à l'aise.
00:27:29 Quand c'est pour la télé, vous répondez aux appels.
00:27:31 Ça, c'est les lettres de subvention que vous m'avez recusées.
00:27:34 Qu'est-ce que je peux vous proposer ?
00:27:36 Mes chargeurs triplés, j'ai plus rien dans le frigo.
00:27:38 De toute façon, on n'avait pas faim.
00:27:40 Ça ira.
00:27:41 Vous êtes la chasse.
00:27:42 Forcément, ça fait écho à ce qui se passe en ce moment.
00:27:44 Un peu plus tard dans la vidéo, on voit l'élue régionale,
00:27:47 une des prétendantes prendre place au volant du tracteur.
00:27:49 Et Marcel lui explique comment on organise une manifestation,
00:27:52 comment on déverse du lisier sur un magasin Leclerc ou sur une préfecture.
00:27:56 Dans un journal du Sud, notamment La Dépêche du Midi,
00:27:58 Yvan explique "j'essaie de faire passer des messages avec un ton plus léger".
00:28:02 J'ai toujours été en contact avec le monde agricole.
00:28:04 Après, je ne veux pas donner de leçons.
00:28:06 Il y a des gens beaucoup plus qualifiés que moi.
00:28:08 Mais en tout cas, la vidéo cartonne Instagram, Facebook, Twitter.
00:28:11 Allez la voir.
00:28:12 En parlant de l'amour est dans le pré,
00:28:13 l'émission, l'animatrice Karine Lemarchand,
00:28:15 elle s'est rendue sur un barrage de la région hier.
00:28:17 Oui, exactement.
00:28:18 Barrage de la 4, à hauteur de Jossigny.
00:28:20 Plusieurs centaines d'agriculteurs mobilisés ont donc reçu Karine Lemarchand.
00:28:24 Sur son compte Instagram, Le Parisien a publié un reportage hier soir.
00:28:28 Et le reportage démarre comme ça.
00:28:30 Karine Lemarchand, ministre de l'Agriculture.
00:28:32 C'est la soupe pour ce soir.
00:28:33 C'est vrai ?
00:28:34 Il n'y a pas d'essayer les élibataires, je fais le classique en échange.
00:28:37 Elle était venue distribuer en tout 300 croissants
00:28:40 pour apporter son soutien au mouvement.
00:28:42 C'est gentil de me soutenir.
00:28:45 Avec grand plaisir.
00:28:46 À travers ce symbole du croissant paysan,
00:28:49 c'était vous rendre hommage et vous dire que les Parisiens aussi
00:28:52 vous aiment à travers ce qui fait notre fierté à nous.
00:28:55 Les agriculteurs mobilisés étaient vraiment très contents de la voir,
00:28:58 notamment à l'image de Charles qui regarde l'émission depuis un bon bout de temps.
00:29:02 Depuis très longtemps, oui.
00:29:04 Et donc on était ravis que Karine vienne aujourd'hui nous supporter, nous soutenir.
00:29:08 Ça prouve qu'on a beau être présentatrice à la télé,
00:29:11 et parisienne, ou même d'ailleurs de Paris,
00:29:13 et qu'au final, quelqu'un comme elle a la gentillesse de venir nous soutenir.
00:29:16 Donc ça fait chaud au cœur.
00:29:17 130 000 vues pour cette vidéo à retrouver sur le compte Instagram du Parisien.
00:29:21 Et le compte Instagram de France Bleu Paris.
00:29:23 On va vous poster plein de vidéos ici aujourd'hui.
00:29:25 Avec l'animatrice qui est une figure du monde agricole,
00:29:29 même au Salon de l'Agriculture, c'est toujours la star.
00:29:32 Et on l'entendait, quelqu'un qui disait "Karine Lemarchand, ministre de l'Agriculture".
00:29:35 Oui, au tout début.
00:29:36 Qui exorlait ça sur l'autoroute A4, pas très loin de Jossigny.
00:29:39 On est là en Seine-et-Marne.
00:29:40 Alors justement, comment ça se passe ?
00:29:41 Ce matin, une fois que Karine Lemarchand est partie,
00:29:44 on est avec un agriculteur qui est justement sur cette autoroute A4 dans 30 secondes.
00:29:49 A tout de suite !
00:29:53 Ce petit matin revient dans un instant.
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00:30:31 France Bleu Paris, ici où on parle d'ici.
00:30:37 Mardi 30 janvier, bon réveil avec France Bleu Paris, il est 7h30.
00:30:40 Difficulté liée à la mobilisation des agriculteurs,
00:30:44 des manifestations avec pas mal de fermetures tout autour de l'île de France.
00:30:49 La 1, la 4, la 6, la 10, la 13, la 15, la 16.
00:30:52 Et contre toute attente, ça circule plutôt bien pour celles et ceux
00:30:55 qui arrivent à prendre les bretelles d'accès pour rejoindre la capitale.
00:30:59 Il y a juste pas mal de monde là au niveau de Paris, mais ce sont les ralentissements habituels.
00:31:03 Dans vos transports, des problèmes sur les RER A, RER E et la ligne 2 du métro.
00:31:08 On y revient dans un instant.
00:31:09 Météo du jour, eau de raseau, on se réveille sous les nuages.
00:31:12 Oui, il fait moins froid qu'hier matin.
00:31:15 On a déjà du 10 degrés à Créteil, à Meaux et à Orgeval.
00:31:18 On aura peut-être un peu de soleil cet après-midi, mais bon, pas mal de nuages quand même.
00:31:22 Les agriculteurs ne bougent pas d'un pouce, ils bloquent donc toujours les autoroutes ce matin.
00:31:27 Et ni une ni deux, on file sur l'autoroute A4, on retrouve un agriculteur
00:31:31 qui a passé la nuit là-bas sur ce barrage de Jossigny, secteur toujours fermé ce matin.
00:31:35 Bonjour Patrick Meyer.
00:31:37 Bonjour.
00:31:38 Bon, vous venez d'un peu loin, vous êtes alsacien, vous êtes de Rixheim, c'est du côté de Mulhouse.
00:31:42 Comment ça s'est passé cette première nuit sur la 4 ? Vous avez dormi dans les tracteurs ?
00:31:47 Non, en fait on est venu avec une caravane, donc on a dormi dans la caravane.
00:31:53 On s'est équipé.
00:31:55 D'accord, vous êtes équipé. Alors on voit des images de camions frigorifiques, de groupes électrogènes, c'est comme ça aussi sur la 4 ?
00:32:01 Ouais, effectivement, nos collègues dorment dans ces conteneurs.
00:32:06 Et là, Patrick Meyer, vous ne bougez pas ? Vous comptez pas bouger ?
00:32:10 Bah non, non, on va rester sur place, on attend les annonces qui doivent arriver dans la journée.
00:32:17 Effectivement, des annonces du gouvernement attendues, très attendues.
00:32:22 Vous voulez quoi, Patrick Meyer ? Une annonce qui vous ferait lever ce barrage sur la 4 ?
00:32:28 Bah une annonce, ça va être compliqué. On a 140 revendications, donc on attend quand même un peu plus qu'une annonce.
00:32:34 Peut-être pas 140 quand même ?
00:32:36 Bah il y a 140 revendications qui ont été posées, donc si, si, effectivement, il y a 140 qui ont été revendiquées.
00:32:42 Donc voilà, on va pas attendre une réponse aux 140, mais disons qu'on va pas s'entendre juste d'une réponse.
00:32:50 C'est pas acceptable.
00:32:52 Et vous n'avez pas une réponse, Pharo, vraiment un point qui vous tient à cœur ?
00:32:55 Bah une réponse, non. Il y en a quand même plusieurs, notamment que ça concerne le revenu, tout ce qui est sur enchères administratives,
00:33:03 le dogme de l'écologie punitive, il y en a quand même quelques-unes.
00:33:07 Qu'est-ce que vous attendez sur l'autoroute A4 à part ces annonces ? Est-ce qu'il y a d'autres agriculteurs qui vont vous rejoindre ?
00:33:14 Alors, bon, moi je suis pas organisateur sur le site, mais de ce que j'ai compris hier soir,
00:33:20 oui, il y a deux ou trois départements, me semble-t-il, qui doivent encore arriver aujourd'hui.
00:33:24 Et pour vous, est-ce que Rungis, le fameux marché de Rungis, c'est un objectif ?
00:33:29 Comme je vous l'ai dit précédemment, je suis pas organisateur. Après, il me semble qu'au niveau JIA et PNSE, non, c'est pas une approche.
00:33:41 Oui, c'est plutôt la coordination rurale qui est en route pour Rungis.
00:33:45 D'ailleurs, on garde un oeil sur ce marché de Rungis. Rien de neuf à sept heures ci, on a vérifié, pas de tracteur en vue.
00:33:50 En fait, ils sont encore loin, ces tracteurs, ils ont à peine passé Limoges et on sera dans ce convoi d'agriculteurs, dans le journal de 8h, on va faire un point.
00:33:57 Merci à vous Patrick Meyer, on reste en contact avec vous sur cette autoroute A4, on est en contact sur France Bleu Paris,
00:34:03 avec tous les points de blocage, on fait tout le tour ce matin, autoroute A1, A13, A6, A10, A15, A16, A5, ça change pas, les mêmes qu'hier, les mêmes blocages.
00:34:13 Vous nous appelez, en tout cas sur les routes, ça roule plutôt pas mal ce matin, on ne s'y attendait pas.
00:34:18 Comment ça se fait ? Est-ce que vous êtes resté chez vous ? Est-ce que vous télétravaillez en ce mardi matin ?
00:34:23 Et concernant vos courses, est-ce que vous avez changé votre façon de consommer, notamment à travers cette mobilisation des agriculteurs ?
00:34:31 Vous vous dites "je vais acheter plus français". 0142 30 10 10, vous nous appelez.
00:34:35 Et à 8h15, vous connaissez ce rendez-vous, on reçoit sur France Bleu Paris, on reçoit un député macroniste, c'est pas n'importe quel député macroniste,
00:34:43 c'est Frédéric Descrosailles, député du Val-de-Marne, c'est à lui qu'on doit, vous savez, la dernière version de la loi EGalim,
00:34:49 la fameuse, on en parle beaucoup, elle est censée mieux rémunérer les agriculteurs, mais ça ne marche pas assez, il le reconnaît,
00:34:55 Frédéric Descrosailles, il trouve que les distributeurs, les supermarchés ne sont pas assez contrôlés.
00:35:00 Le rendez-vous, vous avez noté, 8h15 sur France Bleu Paris.
00:35:03 Pour l'heure, il est 7h34, ce mouvement de colère des agriculteurs, eh bien petit à petit, il commence à faire des petits.
00:35:09 Eh oui, voilà que le BTP entre dans la danse, ou menace de rentrer dans la danse.
00:35:13 Et oui, le BTP veut sa part du gâteau, lui aussi, lui aussi, il utilise du gasoil non routier.
00:35:19 Lui aussi, il aimerait bien qu'on lui enlève les nouvelles taxes sur le GNR.
00:35:23 On écoute Jean-Christophe Repond, le président de la CAPEB, la Fédération des petites entreprises du bâtiment.
00:35:29 On ne peut pas avoir deux poids deux mesures sur une problématique de taxation du gasoil non routier.
00:35:33 Il y a d'un côté 400 000 agriculteurs que nous respectons beaucoup, mais nous avons aussi 600 000 entreprises nationales
00:35:39 qui ne pourraient pas être, elles, les seules qui paieraient la sortie du GNR.
00:35:43 Donc, pour la maçonnerie, pour les gros engins, il n'y a pas de solution connexe pour sortir du gasoil non routier.
00:35:49 Donc, on a besoin d'avoir du temps pour que nous puissions sortir de ces problématiques de gasoil.
00:35:55 Et donc, cette taxation qui est favorable pour le moment, elle doit être maintenue.
00:35:59 Et d'évidence, l'ensemble du réseau CAPEB, les artisans, menacent de rejoindre le mouvement pour dire à minima,
00:36:04 il faut qu'on soit traités comme nos agriculteurs. Sur ce point-là, on se rejoint.
00:36:08 Le BTP, les artisans du bâtiment qui veulent être entendus, eux aussi.
00:36:13 Autre menace ce matin, une grève dans le métro, une grève dans le RER.
00:36:18 Oui, là, vous tendez l'oreille, c'est peut-être pour la semaine prochaine.
00:36:21 Ça n'a rien à voir avec les agriculteurs ou le bâtiment.
00:36:23 C'est la CGT à la RATP qui dépose un préavis. On n'est pas sur du petit préavis.
00:36:28 Sept mois de préavis de grève à partir de lundi et jusqu'à début septembre.
00:36:32 Et donc aussi pendant les Jeux Olympiques, réponse du PDG Jean Castex, les négociations vont se faire.
00:36:38 Il dit qu'il ne va pas se laisser impressionner par la longueur de ce préavis.
00:36:41 7h36, en parlant de Jeux Olympiques, en parlant de sport, on s'intéresse maintenant à la petite balle jaune.
00:36:46 Le tournoi de tennis de Paris-Bercy va quitter Bercy.
00:36:49 Bah oui, adieu Bercy et bonjour Nanterre, bonjour la Défense Arena.
00:36:54 Le tournoi sera à la Défense Arena à partir de 2025.
00:36:57 Alors à quoi ça va ressembler ?
00:36:59 Ça va être énorme, en tout cas ça va être inédit.
00:37:01 On passe un coup de fil à l'ancien directeur de Paris-Bercy, Jean-Christophe Cogel.
00:37:05 D'ores et déjà on sait que les études ont été faites.
00:37:07 Je crois savoir qu'il va y avoir cinq cours qui vont être placés dans le même espace.
00:37:12 Et qu'il va y avoir des grands rideaux acoustiques pour faire les séparations.
00:37:16 Ils vont se retrouver au centre de cette arène.
00:37:18 Donc ce qu'il va falloir, à mon avis, redistribuer ou voir exactement, ça va être la hauteur de plafond.
00:37:25 Parce que j'imagine que Bercy était une arène qui était prévue pour des spectacles, pour des spectacles sportifs, concerts, etc.
00:37:33 Là c'est une arène immense.
00:37:35 Donc j'attends là aussi avec impatience, non pas de voir les plans, mais de voir le déroulement du tournoi qui devrait être quelque chose d'assez étonnant.
00:37:43 Voilà, ce déménagement vers la Défense Arena, ça va permettre d'avoir encore plus de spectateurs en tribune pour ce tournoi emblématique.
00:37:50 23 000 spectateurs au lieu de 16 000 actuellement.
00:37:54 Un coup d'œil sur le ciel avec vous Romain. On regarde, il y a des nuages.
00:37:58 Effectivement, ciel très nuageux, couverts, pas de soleil. En tout cas beaucoup moins qu'hier.
00:38:03 Une journée plutôt agréable hier. Mais on se réveillait avec le froid, on ne peut pas tout avoir.
00:38:07 On avait le froid hier mais le soleil. Aujourd'hui on a la douceur mais les nuages.
00:38:10 Ça se passe comme ça ce mardi.
00:38:12 À Provins et La Ferté-Gaucher, on a relevé 7 degrés au lever du jour.
00:38:16 À Nemours, 8. À Étampes et Versailles, 9 degrés.
00:38:19 À Mente-la-Jolie et Paris, 10 degrés.
00:38:21 Les valeurs pour cet après-midi, on a peu de choses près les mêmes qu'hier.
00:38:25 10 à 12. À Fontainebleau, 10. À Rambouillet, 10.
00:38:28 À Versailles, Provins et Nemours, 11 degrés.
00:38:31 Le maximum pour Étampes, pour Vitry et Paris avec 12 degrés.
00:38:36 7h38, France Bleu Paris vous accompagne une nouvelle fois ce mardi matin.
00:38:42 Aux côtés de celles et ceux qui doivent prendre la route parce qu'il n'y a rien de plus agaçant.
00:38:47 Quand on dit rester à la maison, télétravailler, il y en a qui ne peuvent pas télétravailler et qui sont contraints de prendre la voiture.
00:38:53 On a une pensée pour vous toute particulière et cette émission, elle vous est dédiée.
00:38:57 01, 42, 30, 10, 10, venez nous dire ce matin comment ça roule.
00:39:01 Si vous avez circulé plus facilement, Nathalie nous disait ce matin en prenant la route avant d'aller travailler,
00:39:06 notre assistante de direction, que ça circulait parfaitement bien.
00:39:10 Comme un jour de l'an, nous disait-elle.
00:39:13 Elle qui partait de l'autoroute à 6h00 de ce matin, c'était la même chose pour vous ?
00:39:16 Même chose sur la 13, il n'y avait personne, j'ai même cru que je m'étais trompée d'horaire.
00:39:19 01, 42, 30, 10, 10, comment ça roule pour vous en ce mardi matin ?
00:39:24 On échange ensemble, on papote.
00:39:26 Dans vos transports, il y a quelques difficultés liées notamment à des pannes électriques.
00:39:30 Je pense au RER A, problème à Boissy-Saint-Léger, services techniques qui sont intervenus,
00:39:34 le trafic est perturbé sur toute la ligne du RER A.
00:39:36 Le RER E, là aussi c'est perturbé sur toute la ligne en réseau d'une panne de réseau à Magenta.
00:39:42 Allez, courage à vous !
00:39:43 7h39, bonne fête au Martin ! Martin à la plage, Martin à la neige, Martin écoute France Bleu Paris.
00:39:49 Et Martin est peut-être bonne cuisinière.
00:39:57 D'ailleurs, on va vous parler d'un concours de cuisine avant 8h.
00:40:01 Concours de cuisine où vous, dans les Yvelines, vous allez pouvoir tout particulièrement participer
00:40:06 et peut-être remporter un cadeau auquel vous n'auriez jamais pensé.
00:40:10 Rendez-vous dans moins de 5 minutes.
00:40:12 On joue ensemble également pour vous offrir vos places pour aller applaudir Pascal Obispo
00:40:16 en concert chez nous demain soir à la scène musicale de Boulogne-Biancourt.
00:40:21 Mais avant, 8h moins 20, celui qui rentre sur scène là, à cette heure-ci,
00:40:25 il prend le micro non pas pour chanter, mais pour le chantier.
00:40:28 C'est quoi ce chantier ? Le rendez-vous pour mieux comprendre tous ces travaux en Ile-de-France,
00:40:32 ces travaux liés principalement, Thomas Etchébéry, aux Jeux Olympiques.
00:40:36 Il y en a beaucoup en ce moment.
00:40:37 L'héritage, c'est ce qu'on évoque souvent, la notion très importante pour Paris 2024.
00:40:43 On en a encore la preuve dans le secteur de Nanterre.
00:40:46 Je vous rappelle effectivement que Paris, la Défense Arena, la plus grande salle d'Europe de spectacle,
00:40:51 accueillera pour ses futurs JO les compétitions de natation,
00:40:54 avec donc au mois de mai, la pose de ces fameux bassins temporaires
00:40:57 qui seront installés au cœur de la salle, dans la fosse à concert, si je puis dire.
00:41:01 Alors, on aura largement le temps de vous en reparler, de savoir un peu comment ça fonctionne,
00:41:04 l'installation, tout ça.
00:41:05 Mais ce qui nous intéresse ce matin, c'est ce que vont devenir finalement ces bassins.
00:41:09 On en fait quoi après les JO ? Parce qu'il faut bien libérer la Seine pour le Racing 92, pour les artistes.
00:41:14 Ces bassins, on va les emmener dans le 93.
00:41:16 Ah bon ? Seine-Saint-Denis, où ça exactement ?
00:41:18 À Sevran, exactement.
00:41:19 D'ailleurs, la première pierre de cette nouvelle piscine a été posée dans la ville la semaine dernière.
00:41:24 Il y avait déjà une piscine à Sevran depuis les années 70, qui était tombée un peu en désuétude.
00:41:29 Ça avait peut-être besoin d'un peu plus qu'un coup de peinture.
00:41:31 Donc, ce nouvel équipement est plutôt vu avec un certain enthousiasme, dans un département qui en a bien besoin de piscines.
00:41:36 Il y a eu un appel à candidature, plusieurs villes se sont proposées pour récupérer ces bassins.
00:41:40 Et Sevran est donc l'une d'entre elles.
00:41:42 Les bassins de Paris-Nanterre à la Réna, qui vont donc aller dans la Seine-Saint-Denis.
00:41:48 Concrètement, on envoie ça comment ? Par la poste ?
00:41:50 Alors, on a essayé de faire rentrer un bassin olympique de 50 mètres dans une boîte aux lettres.
00:41:54 Ça ne marche pas.
00:41:55 Ça n'a pas marché malheureusement.
00:41:56 Même avec le papillon, aller chercher au bureau de poste.
00:41:58 On a tapé en ami-lieu.
00:41:59 Un coup de pied, ça ne fonctionne pas.
00:42:00 De ce fait, ça sera livré par convoi exceptionnel à l'automne 2024.
00:42:04 Ça sera un peu plus simple tout de même.
00:42:05 On va placer ce bassin dans l'ancienne piscine.
00:42:08 Et on va en profiter pour rénover le tout.
00:42:10 L'avantage de ce bassin olympique temporaire, c'est qu'il est amovible.
00:42:13 C'est-à-dire qu'en fait, avec son quai mobile, on pourra moduler sa profondeur.
00:42:18 Ça, c'est plutôt pratique pour forcément un petit peu changer les usages.
00:42:21 Et en plus de ça, on va installer un espace bien-être et fitness, hamam, jacuzzi.
00:42:26 Un vrai centre de cure.
00:42:28 Pas besoin d'aller à Dax ou à Vichy.
00:42:29 Ce vent, ça sera vraiment le must place to be.
00:42:31 - Alors Thomas, l'ancienne piscine, qu'est-ce qu'on en fait ?
00:42:34 - Vous le savez, ce n'est plus trop à la mode de jeter les trucs dont on ne se sert plus.
00:42:37 On préfère plutôt récupérer, recycler.
00:42:40 C'est exactement ce qu'on va faire.
00:42:42 Ça va vous étonner probablement, mais on va en faire une piscine.
00:42:45 De cette piscine, voilà, extérieure.
00:42:47 Cette fois-ci, on va utiliser ce bassin pour le mettre à l'extérieur.
00:42:49 Pour faire un complexe un peu plus sympa.
00:42:51 Rien ne se perd, rien ne se crée.
00:42:53 Tout se transforme.
00:42:54 Votre complexe aquatique de ce vent sera quant à lui disponible à l'été 2025.
00:42:58 Donc préparez déjà votre magnifique maillot de bain.
00:43:00 D'ici là, de passage à Nanterre ou dans le 93,
00:43:03 si vous voyez qu'on transporte une grosse piscine, vous ne pourrez plus dire "c'est quoi ce chantier ?"
00:43:07 - Qu'est-ce qu'il a de particulier mon maillot ?
00:43:09 - Il est magnifique.
00:43:10 Je vous invite d'ailleurs tous à aller sur Instagram @romainombrou.
00:43:13 - C'est un maillot marinière.
00:43:15 C'est tout. Je vais l'enlever cette photo.
00:43:18 - Ça nous a hanté tout l'été dernier.
00:43:19 - Tout l'été, tout le monde n'a parlé que de ce maillot.
00:43:21 Je vais l'enlever.
00:43:22 7h43, j'en ai marre.
00:43:24 Le 6/9 France Bleu Paris.
00:43:27 Ici, on parle d'ici.
00:43:29 - On est allé plonger ce matin dans le monde des agriculteurs,
00:43:32 les agriculteurs qui se mobilisent.
00:43:34 7h43, nous sommes sur l'autoroute A6 avec vous, secteur Villabé, Romain Bruneau.
00:43:39 - Exactement. Je suis juste à côté du feu de camp.
00:43:42 Il y a le feu de camp, il y a tous les camions qui, dès qu'ils passent, font un petit coup de klaxon pour soutenir ici les agriculteurs.
00:43:47 J'ai avec moi Frédéric Arnoux, l'un des responsables de ce point de blocage,
00:43:52 vice-président FDSEA Île-de-France. Frédéric, bonjour.
00:43:56 - Bonjour.
00:43:57 - Frédéric, la question est simple. Comment s'est déroulée cette première nuit ?
00:44:01 - C'est très bien. C'est la première nuit.
00:44:03 Ça se passe toujours bien la première nuit, mais je n'ai pas de doute sur la mobilisation des jours suivants.
00:44:10 En fait, on a un feu, on a des croissants, on a du café, on a tout ce qu'il faut pour tenir.
00:44:18 Donc en fait, en termes de vivre, il n'y a pas de problème.
00:44:20 Et puis la détermination, elle est plus que présente.
00:44:23 - Qu'est-ce qui ferait que vous leviez le camp, Frédéric ?
00:44:27 - Alors, je vais vous répondre en deux points.
00:44:29 Déjà, d'un point de vue méthodologie, en fait, on lèvera le camp que lorsque nos représentants nationaux auront dit qu'on lève le camp.
00:44:36 C'est-à-dire que ce n'est pas chaque blocus qui va dire on lève ou on ne lève pas.
00:44:39 C'est bien nos représentants nationaux qui décideront pour tout le monde.
00:44:42 Ça, c'est le premier point.
00:44:43 Et le deuxième point, en fait, aujourd'hui, il y a un certain nombre de lignes rouges,
00:44:46 notamment sur tous les aspects normes franco-françaises environnementales,
00:44:51 qui font qu'aujourd'hui, l'ensemble des filières agricoles sont là où elles en sont
00:44:56 et sont en train toutes les unes après les autres de tomber et faire en sorte.
00:45:00 Et demain, on n'aura plus d'alimentation française à proposer aux consommateurs français.
00:45:06 Donc, qu'on nous réponde sur toutes ces surtranspositions franco-françaises,
00:45:10 qu'on nous réponde sur le cap que veut donner le gouvernement français sur l'agriculture française.
00:45:17 On ne veut pas des mesures conjoncturelles, on veut des mesures structurelles.
00:45:20 Ça fait 20 ans qu'on détricote, retricotons l'agriculture, donnons-lui un cap.
00:45:25 Aujourd'hui, c'est de ça qu'on crève. On n'a pas de visibilité dans notre métier.
00:45:28 – Voilà, Frédéric Arnoux avec moi, donc je rappelle, responsable de ce point de blocage.
00:45:34 Et puis vice-président FDSA ici. On rappelle que nous sommes sur l'Assis,
00:45:38 juste à côté du pont D260 sur l'aire de repos Ville-Abbé.
00:45:42 Et qu'il y a la possibilité pour celles et ceux qui vont sur Paris
00:45:45 de prendre direction l'aire de repos pour ensuite enchaîner avec les départementales
00:45:49 et puis la nationale pour aller direction Paris.
00:45:51 Et puis dans l'autre sens, direction la province.
00:45:53 Cette fois-ci, on rappelle seulement une voie est ouverte de son fermet, Romain.
00:45:57 – Merci Romain Bruneau pour cet itinéraire bis.
00:46:01 Tout au long de cette journée, une nouvelle fois, France Bleu Paris mobilisé.
00:46:04 Ce matin, cet après-midi, dès 14h, on vous proposera de nouveau
00:46:07 cette édition spéciale au plus près de vos difficultés sur les routes d'Île-de-France.
00:46:11 Et bien sûr, jusqu'à ce soir. Nous sommes mardi aujourd'hui.
00:46:14 Vous écoutez France Bleu Paris, 8h moins le quart.
00:46:16 [Générique]
00:46:19 – Ici matin, revient dans un instant.
00:46:23 [Générique]
00:46:48 Le 6/9 France Bleu Paris, ici on parle d'ici.
00:46:53 – Cadeau France Bleu, on joue ensemble dans 5 minutes sur France Bleu Paris.
00:46:57 Nous sommes aujourd'hui mardi le 30 janvier, 8h moins le quart.
00:47:00 Aude Razo, êtes-vous une fin cordon France Bleu ?
00:47:02 Est-ce que vous êtes bonne cuisinière ?
00:47:04 – Absolument pas, je suis une catastrophe ambulance.
00:47:06 – Je me tourne vers la mauvaise personne.
00:47:08 Bonjour Laurent Trochain.
00:47:09 – Bonjour.
00:47:10 – Si je pose cette question concernant les cuisiniers et cuisinières,
00:47:13 c'est parce que vous venez de lancer un grand concours de cuisine
00:47:16 qui est organisé pour les habitants des Yvelines.
00:47:19 L'idée c'est de cuisiner ce qu'on appelle le Yolin, c'est une spécialité des Yvelines.
00:47:26 – Alors ce sera la future spécialité des Yvelines,
00:47:28 ça fait un an qu'on travaille dessus, oui tout à fait.
00:47:30 – Comment est née cette idée de lancer cette nouvelle spécialité des Yvelines ?
00:47:35 – C'est en vue, je veux dire, en vue des JO, on s'est dit dans les Yvelines,
00:47:39 on a énormément de producteurs, on a énormément d'entreprises de métiers de bouche,
00:47:44 mais on n'est pas réunis tous derrière une spécialité, derrière une identité,
00:47:48 donc on s'est réunis avec producteurs, éleveurs, entreprises, restaurateurs, traiteurs
00:47:52 et on a décidé de lancer le Yolin en ce début d'année.
00:47:55 – Le nom il vient d'où ? Y-O-L-I-N ?
00:47:57 – Alors le nom a été inventé, mais avec des lettres qui signifient évidemment
00:48:02 le Y pour Yvelines, le O pour Olympique, le L pour local et le IN pour inclusif
00:48:07 parce qu'on met tout le monde dans ce projet.
00:48:09 – Oui parce que tout le monde va vraiment pouvoir mettre la main à la pâte.
00:48:12 Grand concours qui est organisé, on a jusqu'au 26 février pour postuler.
00:48:17 Qu'est-ce qu'on doit faire concrètement ?
00:48:19 On doit donc cuisiner un Yolin, quelque chose qui n'existe toujours pas,
00:48:23 il y a quand même des ingrédients obligatoires dans la recette.
00:48:26 – C'est simple, alors pour simplifier la chose, pour expliquer clairement
00:48:30 pour les gens qui ne font pas trop de cuisine, c'est une base d'œuf, de farine et de lait,
00:48:34 c'est-à-dire c'est un appareil à quiche, voilà, tout simplement, sans la pâte.
00:48:38 Donc la principale base c'est ça, trois éléments, avec la farine,
00:48:42 on n'est pas uniquement sur la farine de blé, sur les Yvelines on fait de la farine de maïs,
00:48:46 de pois chiffres, de lentilles, etc. de toutes légumineuses.
00:48:50 Donc ça c'est une base de trois produits, à ces trois produits,
00:48:54 on y rajoute en fait au minimum trois produits des Yvelines
00:48:57 et ensuite ce qu'on veut, c'est-à-dire selon ses origines, selon ses goûts aussi.
00:49:03 Donc c'est trois produits de base.
00:49:05 - Qu'on va chercher chez nos artisans, nos producteurs du coin,
00:49:09 les petits magasins, les boutiques dans les Yvelines ?
00:49:11 - Oui voilà, tout le monde est dedans, c'est-à-dire un épicier, un boucher, un poissonnier,
00:49:16 aussi un agriculteur, un maraîcher, et c'est aussi pour nous de mettre en avant tous ces métiers de bouche.
00:49:24 Donc sur le site Le Yolin, on est en train de référencer aussi tous les acteurs des métiers de bouche
00:49:29 pour aussi donner les bonnes adresses.
00:49:31 - On est d'accord qu'il faut que ce soit un plat salé le Yolin, il ne faut pas que ça soit sucré ?
00:49:35 - Oui tout à fait, parce qu'en fait tout simplement, si on le sucre, si on met des fruits, on est sur un clafoutis.
00:49:41 Donc là nous on est sur un Yolin salé, qu'on pourra manger en entrée, qu'on pourra manger en plat.
00:49:46 - De la farine, des oeufs, du lait, et ensuite on rajoute ce qu'on veut.
00:49:49 Alors il y a un exemple, par exemple sur le site du Yolin,
00:49:52 parce que même si la spécialité des Yvelines n'existe pas, il y a quand même déjà le site internet,
00:49:56 on peut mettre par exemple du blanc de poulet, des brocolis et du cumin.
00:50:00 Voilà trois ingrédients qu'on aura shippé chez nos artisans, chez nos producteurs.
00:50:05 Et ensuite on concocte ça, on fait une photo et on poste ça sur les réseaux ?
00:50:09 - Alors on a un site internet, le-yolin.fr, sur lequel il faut rentrer évidemment ses coordonnées,
00:50:16 sa recette, ses bonnes adresses, parce que c'est le plus important sur le Yolin.
00:50:20 La photo n'est pas obligatoire, ce n'est pas nécessaire.
00:50:22 - Donc c'est la recette qui est importante et on met les trois ingrédients qu'on a retrouvés chez nos artisans et nos producteurs.
00:50:29 Et vous ensuite, tout un jury très sérieux de grands chefs étoilés, Michelin et les partenaires du Yolin,
00:50:35 qui vont départager les candidats. L'idée c'est d'en choisir 259. Pourquoi 259 ?
00:50:41 - Parce qu'il y a 259 villes et villages dans les Yvelines.
00:50:44 Donc il y aura un gagnant par commune, un gagnant qui représentera sa commune sur le livre de cuisine, de recettes, qui sortira en juin.
00:50:52 - Un Yolin star par commune en fait, un cuisinier, une cuisinière.
00:50:55 Donc vraiment dans les Yvelines, on vous incite à collaborer, à mettre la main à la pâte, à réfléchir.
00:51:01 On a encore un petit mois pour s'interroger sur cette recette.
00:51:05 Quelle belle idée Laurent Antrochin, si avec ça les Yvelines ne rayonnent pas pour Paris 2024.
00:51:09 Je ne sais plus quoi faire, mais on sera là pour vous accompagner.
00:51:12 On rappellera la sortie au mois de juin, c'est ça le bouquin ?
00:51:15 - C'est ça, il sortira le 26 juin, un mois avant les JO.
00:51:18 Et donc on est en collaboration avec les Restos du Coeur.
00:51:20 Donc il y a une partie des recettes qui sera renversée au Restos du Coeur des Yvelines.
00:51:23 - Parfait. Est-ce que le Yolin rentrera dans le dictionnaire ?
00:51:25 Ça m'arrange parce qu'au Scrabble, le Y c'est compliqué les mots.
00:51:28 - Ah ben ça va faire des points.
00:51:30 - Ah ouais, le Y je le prends, je le prends.
00:51:32 Merci Laurent Antrochin et merci pour cette belle idée.
00:51:35 Et évidemment, l'idée c'est toujours et encore de faire rayonner nos bons producteurs et nos artisans.
00:51:40 Allez, 8h moins 10. Bonne journée à vous.
00:51:43 La météo pour aujourd'hui, c'est un temps à cuisiner ça.
00:51:46 Vu les nuages, on reste à la maison.
00:51:48 En plus la chandeleur approche là.
00:51:50 Deux février, on a quoi de faire une bonne pâte à crêpes ?
00:51:52 - Ne m'attendez pas pour les crêpes.
00:51:54 Moi je mange les crêpes mais je ne les fais pas.
00:51:56 C'est tout raté, vous n'en voudrez pas. Il y a des trous partout.
00:51:58 - Raté des crêpes, vous n'êtes vraiment pas douée.
00:52:00 - Non, vraiment pas.
00:52:01 - 8h moins 10, des nuages certes, mais la douceur avec nous, 7 à 10 degrés ce matin.
00:52:05 10 à 12, cet après-midi.
00:52:07 La route à cette heure-ci, des points réguliers tous les quarts d'heure,
00:52:11 matin, midi et soir, au plus près de la situation en temps réel sur France Bleu Paris.
00:52:16 Ça circule plutôt bien sur les routes d'Ile-de-France.
00:52:19 Ça commence à se charger pour les accès à la capitale.
00:52:21 Mais il y a de nombreuses fermetures liées à la manifestation des agriculteurs.
00:52:24 L'1, à 4, à 6, à 10, à 13, à 15, à 16.
00:52:28 Agriculteurs du Grand Bassin parisien mobilisé.
00:52:31 Et puis tous les agriculteurs qui viennent des régions et qui rejoignent l'Ile-de-France.
00:52:34 On suit ça pour vous, notamment dans le journal de 8h sur France Bleu Paris.
00:52:38 On joue ?
00:52:39 Pascal Obispo, c'est un artiste que vous adorez.
00:52:46 Il est en tournée partout en France avec France Bleu.
00:52:49 Nous l'adorons. Concert demain soir à Boulogne-Biancourt.
00:52:53 La scène musicale. Et nous avons des places pour vous.
00:52:55 Et la personne de votre choix à vous jouer toute la journée.
00:52:58 Pascal Obispo, il fait partie de la grande troupe des Restos du Cœur.
00:53:01 C'est un incontournable. Il était sur la scène à Bordeaux, évidemment, pour les Enfoirés 2024.
00:53:08 Quel est l'artiste qui a le plus participé aux Enfoirés ?
00:53:11 C'est la question que je vous pose.
00:53:13 Celui qui a répondu le plus présent.
00:53:15 Est-ce que c'est Mimi Mathy, Patrick Bruel ou Jean-Jacques Goldman ?
00:53:19 0142 30 10 10.
00:53:22 Quel est l'artiste qui a le plus participé aux Enfoirés ?
00:53:24 Vous donnez la bonne réponse.
00:53:25 Peut-être pour vous, le concert pour Pascal Obispo.
00:53:28 Bonne chance. Les Enfoirés, on les écoute avec l'hymne 2024 sur France Bleu.
00:53:32 Si tu entends nos voix, c'est qu'on est encore là à compter les saisons.
00:53:38 Tu reviens comme l'hiver, non ? On te voudrait péper au chaud dans ta maison.
00:53:45 Si c'est vrai qu'on s'amuse, les années nous accusent d'une énième chanson.
00:53:53 35 ans déjà, qu'aujourd'hui plus le droit d'avoir faim d'avoir froid.
00:54:01 On a tout essayé, on reste encore à aller.
00:54:10 Alors va crier, qu'on reste, nous on reste jusqu'au dernier.
00:54:18 On a tout essayé, on reste, nous on reste.
00:54:26 Jusqu'à la fin de la fin, jusqu'au dernier on frotte.
00:54:33 Jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.
00:54:52 Chaque fois qu'on passe à table, on accepte l'inacceptable, comme de nos prémanqués.
00:55:00 De chaleur et d'amour, mais qui volera son secours dans l'année de janvier.
00:55:07 Si c'est vrai qu'on s'amuse, les années nous accusent d'une énième chanson.
00:55:15 35 ans déjà, qu'aujourd'hui plus le droit d'avoir faim d'avoir froid.
00:55:23 On a tout essayé, on reste encore à aller.
00:55:31 Alors va crier, qu'on reste, nous on reste jusqu'au dernier.
00:55:38 On a tout essayé, on reste, nous on reste.
00:55:46 Jusqu'à la fin de la fin, jusqu'au dernier on frotte.
00:55:53 Jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.
00:56:00 On reste jusqu'au dernier, on reste jusqu'au dernier.
00:56:29 Et on reste sur France Bleu Paris, la radio partenaire au grand chœur, choisie par les bénévoles des Restos du Chœur jusqu'au dernier.
00:56:36 Cette chanson avec le talent de Patrick Bruel, d'Écart sur France Bleu Paris.
00:56:42 7h56, c'est eux qui signent ce merveilleux titre.
00:56:44 Bonjour Colette !
00:56:45 Bonjour !
00:56:46 Colette qui est à l'annière sur scène ce matin et qui se réveille tranquillement avec France Bleu Paris.
00:56:51 Voilà, tout à fait, et avec de la bonne humeur.
00:56:55 On essaye le matin d'insuffler cette bonne humeur en Ile-de-France.
00:56:58 Colette, je vous posais une question concernant ces enfoirés.
00:57:00 Et notamment l'artiste qui a répondu le plus présent, celui qui a le plus participé.
00:57:05 Patrick Bruel !
00:57:06 Oui, c'est lui, effectivement, c'est Patrick Bruel qui une nouvelle fois cette année sera là, lui aussi sur scène,
00:57:11 pour nous faire vivre ce concert merveilleux que vous pourrez écouter dans les toutes prochaines semaines sur France Bleu Paris.
00:57:18 Colette, grâce à cette bonne réponse, bravo !
00:57:20 Vous participez à la sélection tout à l'heure, 17h40.
00:57:24 Ça peut sonner peut-être à annière sur scène chez vous pour aller applaudir Pascal Obispo, qui sait ?
00:57:28 Ah, ben là, ça serait merveilleux !
00:57:30 Ce serait pas mal !
00:57:31 Demain soir, vous faites une croix sur votre calendrier.
00:57:33 Vous n'êtes pas disponible.
00:57:35 Colette, quoi de prévu pour aujourd'hui ?
00:57:37 Ah ben, je le disais à votre charmante Ophélie,
00:57:41 j'allais certainement me diriger un peu sur Paris,
00:57:45 acheter quelques vêtements de sport chez Decathlon.
00:57:49 Ah ben voilà, un petit peu de shopping !
00:57:51 Vous avez bien raison, Colette.
00:57:52 Oui, un peu de shopping, oui.
00:57:54 Ben oui, on a besoin de bouger un petit peu.
00:57:56 Et puis, des vêtements de sport, c'est bien pratique aussi.
00:58:01 Pour aller faire des marches.
00:58:03 Chauffez la carte bleue, je vois que vous m'avez l'air très dynamique, Colette.
00:58:07 Oui, mais je fais quand même attention à ma carte bleue.
00:58:10 Je me doute bien.
00:58:11 Je ne la cherche pas quand même.
00:58:12 Je vous taquine.
00:58:13 On sait que le pouvoir d'achat, c'est un peu serré en ce moment.
00:58:16 Et c'est pour ça, sur France Bleu Paris, que cette semaine, on vous offre de la musique live
00:58:20 et peut-être le concert de Pascal Obispo.
00:58:22 A bientôt, Colette !
00:58:23 Surtout que je connais bien Boulogne, parce que j'y habite.
00:58:27 Et vous avez déménagé à Angers. Ce sera l'occasion d'y retourner.
00:58:30 Je vous embrasse fort, Colette. A bientôt !
00:58:32 Moi aussi. Merci pour votre émission, qui est toujours très dynamique dès le matin.
00:58:37 C'est très sympa, Colette. Au revoir !
00:58:39 Au revoir !
00:58:40 7h58, l'avantage en Ile-de-France, c'est vrai qu'on rigole, on s'amuse,
00:58:44 mais on est aussi en plein dans l'actualité avec vous, Romain Bruneau.
00:58:47 Ce matin, vous êtes sur l'autoroute A6, pas très loin de l'aire de repos de Villabé.
00:58:51 On est là vraiment aux côtés des agriculteurs. Vous êtes sur le camp de base.
00:58:55 J'ai les pieds dans le foin. On est vraiment sur le camp de base,
00:58:58 puisque j'ai les tracteurs qui occupent toute cette partie direction Paris,
00:59:02 de l'A6, ils sont tous garés avec les drapeaux au-dessus.
00:59:05 Et puis les différents barnums, les gros projecteurs, les tables,
00:59:08 les palettes qui brûlent à côté avec les agriculteurs qui se tiennent au chaud,
00:59:11 tout autour de ce feu. Et de jeunes agriculteurs également, des locaux.
00:59:15 Thomas, bonjour !
00:59:16 Bonjour !
00:59:17 Thomas, à quel âge et vous venez d'où exactement ?
00:59:19 Moi, j'ai 20 ans et je suis originaire d'Auvergne, donc dans l'Essonne, 91.
00:59:24 Et je suis salarié agricole à Verlegrin.
00:59:26 D'accord, donc c'est des céréales, bien sûr, c'est ce que vous proposez.
00:59:29 Qu'est-ce qui vous a motivé ?
00:59:31 Étant petit, est-ce que vous aviez les petits tracteurs déjà ?
00:59:33 Oui, les miniatures.
00:59:34 Donc c'est ça qui m'a fait rêver, notamment du métier.
00:59:37 Et qu'est-ce qui vous fait peur maintenant, après avoir connu cette jeunesse
00:59:43 où on jouait avec les tracteurs, et maintenant la réalité ?
00:59:45 Maintenant, la réalité, c'est que c'est plus jouer avec des tracteurs
00:59:48 ou même passer sa vie dans les champs. C'est surtout beaucoup de papier.
00:59:52 Donc passer sa vie dans les bureaux, et c'est pas de ça qu'on rêve aujourd'hui
00:59:56 en tant que jeune agriculteur.
00:59:57 Et qu'est-ce qui vous a fait vous motiver à venir ici avec votre tracteur ?
01:00:01 Justement, là aujourd'hui, on manifeste parce que déjà, vendredi, on était là aussi
01:00:05 et qu'on n'a pas eu les réponses attendues, notamment au niveau des annonces de Gabriel Attal.
01:00:10 Donc aujourd'hui, on est là pour revendiquer nos attentes et attendre de meilleures mesures.
01:00:18 Voilà un jeune agriculteur ici sur l'Assis, avec un tracteur pas comme les autres.
01:00:24 Votre mission, elle est importante ici ?
01:00:25 En gros, ici, j'ai un chariot télescopique, afin de pouvoir créer des murs de paille avec les baleaux.
01:00:32 Et puis pouvoir installer tout ce qu'on a besoin, notamment les cubidots,
01:00:37 groupe électrogène, les WC, et puis d'autres choses qui servent à nous installer pour plusieurs jours.
01:00:45 Merci Thomas. J'espère que ça ne durera pas plusieurs jours, en tout cas pour vous ici, on se tient chaud.
01:00:50 Voilà, en direct de l'Assis où c'est bloqué, on rappelle.
01:00:53 Et le petit conseil, vous prenez directement la sortie, direction l'aire de repos,
01:00:56 ville à baie, vous rentrez dans ville à baie pour esquiver ce blocage.
01:01:00 Merci Romain Brenon, on vous retrouve dans le prochain quart d'heure sur France Bleu Paris,
01:01:03 sur ce point de blocage.
01:01:04 Bienvenue, nous sommes mardi, le 30 janvier, France Bleu Paris, 8h.
01:01:07 Là, l'exemple, c'est sur l'autoroute Assis, mais il y en a plein des points de blocage,
01:01:16 à 1 à 4, à 10, à 13, à 15, à 16.
01:01:18 France Bleu Paris mobilisée tout au long de cette journée, matin, midi, et cet après-midi, 14h,
01:01:24 avec cette nouvelle édition spéciale que nous vous proposerons en direct, au plus près,
01:01:28 pour vous accompagner sur la route.
01:01:30 Dans vos transports, le RER A, problème d'alimentation électrique, le trafic est perturbé
01:01:35 entre Boissy-Saint-Léger et Poissy-Sergi-Le-Haut.
01:01:38 La météo, Mélodie, pour aujourd'hui, il y a du gris au réveil ?
01:01:41 Oui, et quelques rayons de soleil, quand même, pour nous éclairer cet après-midi,
01:01:45 mais quelques gouttes de pluie aussi possibles à l'est de la Seine-et-Marne.
01:01:48 Pour les températures, c'est de la douceur toujours, 17°, 12°, cet après-midi, 12° à Paris.
01:01:53 On l'entendait à l'instant, les agriculteurs maintiennent la pression sur Paris,
01:01:57 avec maintenant des renforts qui arrivent.
01:01:59 C'est au jour 2 du siège de Paris, des renforts de l'heure de la Somme,
01:02:03 notamment qui vont rejoindre les agriculteurs qui ont campé sur toutes les autoroutes autour de la région.
01:02:09 Toujours les mêmes 8 points de blocage, mais le gros renfort attendu et surveillé de près aujourd'hui,
01:02:15 c'est ce qu'on voit, parti d'Agen, direction Rungis, pour bloquer le ventre de Paris,
01:02:21 le marché international de Rungis.
01:02:23 Où en est-il ? Ce qu'on voit nos confrères de France Bleu, Périgord, le suivre de près,
01:02:28 Thibaut Delmarle, bonjour.
01:02:30 - Bonjour Mélodie.
01:02:32 - Pose à Limoges pour ce qu'on voit cette nuit, le convoi est reparti ce matin,
01:02:35 mais obstacle, attention obstacle sur la route, vous avez dû quitter l'autoroute,
01:02:39 où en êtes-vous ce matin ?
01:02:41 - Exactement, on est parti sur l'autoroute A20 depuis Limoges ce matin,
01:02:44 et quelques dizaines de kilomètres après, une barrière de gendarmerie sur l'autoroute,
01:02:49 dans les deux sens de circulation.
01:02:51 Les gendarmes demandaient aux agriculteurs de rebrousser chemin,
01:02:55 la coordination rurale du 47 Bilot et Garone, on la connaît,
01:02:58 c'est celle qui a aspergé la préfecture avec de la bouse,
01:03:02 qui a mis le feu devant la préfecture d'Agen également,
01:03:05 donc ils n'étaient pas du genre à dire "oui on fait demi-tour",
01:03:08 donc avec un Manitou, ils ont arraché la glissière de sécurité.
01:03:12 Ainsi le convoi a pu quitter l'autoroute par un petit trou,
01:03:16 ensuite on avait passé dans un fossé, tous les véhicules,
01:03:20 que ce soit les tracteurs ou les camions de ravitaillement,
01:03:22 ont dû passer par un petit fossé, sortir,
01:03:24 et maintenant sur le réseau secondaire, sur les nationales,
01:03:27 sur les départementales, et maintenant l'objectif pour la coordination rurale,
01:03:31 pour pouvoir avancer le plus possible vers le nord,
01:03:34 vers la région parisienne, vers chez vous,
01:03:36 c'est de diviser le convoi pour perdre un peu la gendarmerie,
01:03:39 c'est un peu le jeu du chat et de la souris,
01:03:41 maintenant depuis un peu plus d'une heure,
01:03:43 le convoi s'est divisé en plusieurs morceaux
01:03:45 pour passer par différents itinéraires,
01:03:47 et ainsi perdre la gendarmerie pour avancer le plus haut possible.
01:03:50 - Merci Thibault Delmarle, juste une dernière question,
01:03:53 c'est difficile j'imagine de prévoir l'heure d'arrivée de ces convois maintenant,
01:03:57 puisqu'il y en a plusieurs, mais est-ce qu'on a une estimation ?
01:04:00 - Ils espèrent arriver avant le début de soirée,
01:04:04 enfin même pendant la soirée en tout cas, c'est l'objectif,
01:04:07 mais c'était l'objectif affiché ce matin au départ,
01:04:10 là il y a quand même déjà eu pas mal d'obstacles,
01:04:12 je pense que l'objectif a déjà été revu par les agriculteurs,
01:04:16 l'objectif c'est déjà d'arriver, tout simplement à Rungis pour se faire entendre,
01:04:20 peut-être demain matin, mais en tout cas l'objectif,
01:04:23 avant même de parler d'une heure d'arrivée, c'est d'y arriver.
01:04:26 - Merci beaucoup Thibault Delmarle, et on a noté cette détermination,
01:04:29 un peu importe les obstacles, en vue de ces agriculteurs,
01:04:33 donc Thibault Delmarle en direct du convoi des agriculteurs partis d'Agen,
01:04:37 direction Rungis, on surveille de près l'avancée de ces tracteurs
01:04:41 qui se sont donc dispersés sur plusieurs convois, direction Rungis,
01:04:46 où les intents de les blinder, les blinder de la police,
01:04:50 pour empêcher justement le blocage du plus gros marché de produits frais d'Europe.
01:04:54 Bloquer Rungis, c'est la ligne rouge à ne pas franchir,
01:04:57 parce que ce marché approvisionne toute la région,
01:05:01 Île-de-France, nos assiettes, nos restaurants, nos primeurs, nos bouchers, nos poissonniers,
01:05:05 mais pour l'instant Nina Vallette, pas de grosses inquiétudes
01:05:09 pour ces commerçants parisiens que vous avez rencontrés.
01:05:12 Derrière la vitrine de son épicerie italienne dans le 14e arrondissement,
01:05:16 Alicia ne prête pas forcément attention à l'actualité et au mouvement de colère des agriculteurs,
01:05:21 en dehors d'un petit phénomène inattendu en ce début de semaine.
01:05:25 Ça a pas mal bougé, on a fait beaucoup de ventes, on a eu beaucoup de clients,
01:05:29 donc je pense qu'ils ont eu un petit peu peur pour la semaine dernière,
01:05:32 et là ils vont faire avant que ça arrive je pense.
01:05:34 Donc ça va être pas mal au début de la semaine, après ça va se calmer je pense.
01:05:37 C'est surtout des personnes âgées ou d'autres qui sont venues pour prendre leur charcuterie,
01:05:41 mais en plus grosse quantité par contre.
01:05:43 Dans la pâtisserie voisine spécialisée dans la meringue,
01:05:46 on commence à avoir de l'expérience après les premiers blocages de la semaine dernière,
01:05:50 et Clément, le vendeur, relativise.
01:05:53 C'est vrai que la semaine dernière on a un petit peu senti une petite différence,
01:05:57 on a eu problème avec la livraison, ou des gens qui sont pas partis et du coup qui sont restés ici,
01:06:02 donc ça nous a fait un petit plus de ventes,
01:06:04 mais en même temps c'est toujours mieux que les touristes viennent quand même,
01:06:07 s'ils sont pas au courant, tant mieux pour nous.
01:06:09 Mais oui c'est sûr qu'il vaut mieux aller dans le sud en ce moment.
01:06:12 Des agriculteurs du sud de la France qui arrivent petit à petit pour bloquer Rungis,
01:06:16 mais pas inquiétant pour les primeurs de ce quartier,
01:06:19 visiblement ils ont des réserves.
01:06:21 Des réserves, mais pour combien de jours, combien de temps va durer ce blocus de Paris ?
01:06:26 Cette crise, cette colère des agriculteurs pour les faire partir,
01:06:29 il va falloir que le gouvernement trouve la solution.
01:06:32 On attend des annonces, des annonces très très attendues aujourd'hui du gouvernement.
01:06:36 Et si ce blocus doit continuer, attention,
01:06:39 risque de perturbation dans les transports, prévient Valérie Pécresse.
01:06:43 Pourquoi ? Parce que les conducteurs qui viennent de loin en voiture ont du mal,
01:06:46 vont avoir du mal à accéder à Paris, c'est ce que nous dit la présidente de la région.
01:06:50 - Alors venez nous dire ce matin si ce blocus a perturbé vos habitudes,
01:06:54 peut-être vos déplacements, votre façon de faire les courses,
01:06:57 peur de manquer peut-être de quelque chose dans les rayons.
01:07:01 Vous avez fait des réserves ces derniers jours, 0,1, 40, 2, 30, 10, 10.
01:07:05 Vous nous appelez, c'est le numéro de France Bleu Paris.
01:07:07 - Et on continue de suivre de près, évidemment, ce mouvement avec émission spéciale,
01:07:11 toute la journée, notamment à partir de 14h sur France Bleu Paris, dans vos transports.
01:07:15 Attention aussi, une grève en vue à partir de lundi prochain.
01:07:19 La CGTRATP dépose un préavis de grève de 7 mois,
01:07:23 histoire de mettre la pression avant les JO et pour mieux négocier des revalorisations de salaires.
01:07:28 - 8h07, France Bleu Paris.
01:07:30 Aujourd'hui, il n'y a pas que les annonces et le discours de politique générale du Premier ministre qu'on attend.
01:07:34 Il y a aussi ce vote solennel, très symbolique pour inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution.
01:07:39 Le mot juste, c'est la liberté de recourir à l'IVG pour les femmes,
01:07:44 car en fonction de là où on habite, il y a parfois des difficultés d'accès.
01:07:47 Héloïse Roger, chez nous en Ile-de-France, ça se passe comment ?
01:07:50 - Les départements qui offrent le plus accès à l'IVG sont la Seine-Saint-Denis et Paris.
01:07:54 Mais il y a tout de même des disparités à l'intérieur même de la capitale.
01:07:58 Isabelle Louis est animatrice au planning familial 75.
01:08:01 - Vous avez effectivement des hôpitaux qui proposent, qui sont plutôt dans l'Est, Sud et Nord.
01:08:06 Pour ce qui est de l'Ouest, c'est l'offre privée qui va être la seule.
01:08:09 Et dans ces arrondissements-là, comme le 16e, le 7e, le 8e, effectivement, vous avez moins d'offres.
01:08:14 Sortie de ces deux départements, c'est encore plus compliqué.
01:08:17 - Le 91, le 77, le 94, 95 et 78 qui commencent à être des déserts médicaux.
01:08:23 Elle souligne des efforts tout de même en Essonne.
01:08:25 - Avec la mise en place de l'IVG médicamenteuse dans les centres de santé sexuelle départementaux.
01:08:30 - C'est un département où il y a beaucoup d'offres publiques privées au niveau de la santé.
01:08:34 Et l'avortement étant pas un soin qui rapporte de l'argent, c'est pas un soin qui est beaucoup offert.
01:08:38 A part, vous avez l'hôpital de Longjumeau qui travaille beaucoup.
01:08:40 - Dans le Val d'Oise et les Yvelines, c'est le côté conservateur des départements qui pose problème.
01:08:45 Et dans les Hauts-de-Seine et le Val de Marne, l'accès est différent à travers les départements.
01:08:49 Tout dépend d'où on habite. Mais le plus compliqué, ça reste en Seine-et-Marne.
01:08:53 - Le 77, c'est un désert médical en général.
01:08:56 - Le désert médical dit que la santé sexuelle, comme la psychiatrie par exemple, sont les derniers servis.
01:09:00 - Elle explique notamment que les femmes qui habitent en Seine-et-Marne se rendent à Paris ou en Seine-Saint-Denis pour se faire avorter.
01:09:05 - Allez, un mot de foot pour terminer le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France
01:09:09 avec des clubs franciliens plutôt chanceux.
01:09:12 Le PSG va défier un petit poussé et donc faire rêver le Puy-en-Velay.
01:09:17 Petit poussé de division 3, le Paris FC jouera contre l'An 100 D2
01:09:21 et le Floride 91 va défier l'Ile-des-Matches ce jour-là, le 14 février, jour de la Saint-Valentin.
01:09:27 - La météo mon cher Romain !
01:09:31 - Pourquoi vous riez ?
01:09:32 - Je ne sais pas.
01:09:34 - Quand on parle d'amour, je ris.
01:09:36 - Ou de foot, au choix.
01:09:38 - La météo s'il vous plaît.
01:09:40 - Un ciel nuageux, couvert.
01:09:42 - Je ne vous comprends pas sur ce coup là.
01:09:44 - Vous allez me faire rire toute seule.
01:09:46 - Oui, c'est déjà ça.
01:09:47 - 8h09, ciel couvert.
01:09:49 Peut-être un petit peu de soleil cet après-midi et un petit peu d'averse
01:09:53 selon les prévisions de Météo France.
01:09:55 Peut-être une ou deux éclaircies, mais ce n'est pas gagné
01:09:57 parce que c'est vrai que ces nuages sont bien présents, c'est assez chargé dans le ciel
01:10:00 et ils vont rester agrippés sur l'Ile-de-France une bonne partie de la journée,
01:10:04 peut-être quelques pluies ce soir et peut-être la nuit prochaine.
01:10:07 Les valeurs pour le meilleur de la journée, 10 à 12 degrés.
01:10:11 On reste là sur les mêmes valeurs que ces derniers jours, à Rambouillet-Fontainebleau 10,
01:10:15 à Nemours, Meaumont-Lajolie et Versailles 11 degrés.
01:10:19 Vous habitez Melun, Étampes, Boulogne ou Paris,
01:10:22 12 degrés pour vous sur les thermomètres cet après-midi.
01:10:25 8h10, à vos côtés sur les routes d'Ile-de-France, France Bleu Paris
01:10:30 et vos conditions de circulation en temps réel, il n'y a pas de panne,
01:10:34 pas d'accident ce matin sur les routes de région parisienne.
01:10:37 Le périphérique commence à se charger.
01:10:39 Gardez bien vos distances, mobilisation des agriculteurs,
01:10:42 de nombreuses fermetures, des manifestations.
01:10:45 On vous le disait, sur la 1, dans les deux sens, à hauteur des Pieds-les-Louvres,
01:10:48 la 4 dans les deux sens, à la hauteur de Ferrière-en-Brie,
01:10:51 la 6 à Villabéon-en-Jouin, Romain Bruno qui est avec monsieur le maire,
01:10:54 qui vient d'arriver sur place dans un instant,
01:10:56 la 10 dans les deux sens, à la hauteur de Saint-Arnoux,
01:10:58 la 13 à la hauteur du PH de Mante-Lajolie,
01:11:01 la 15 vers Paris, à la hauteur d'Argenteuil,
01:11:04 et puis la 16 vers Province, à la hauteur de l'Île-Adam.
01:11:07 On vous rappelle que là, ce sont les points de blocage que d'autres agriculteurs,
01:11:10 on l'entendait avec nos collègues de France Bleu, à Limousin,
01:11:13 sont en train d'arriver potentiellement sur l'île de France.
01:11:16 On suit ça pour vous, édition spéciale tout au long de cette journée,
01:11:21 et notamment à 14h sur France Bleu Paris.
01:11:24 Dans la prochaine demi-heure, vous évoquiez le sport,
01:11:33 Mélodie qui vous fait tant rire, Romain Bédouc,
01:11:35 lui ne rit pas après la prestation des Parisiens face à nos Brestois.
01:11:39 2-2, match nul, tant par le score,
01:11:42 peut-être que par la prestation des joueurs,
01:11:45 il est remonté comme un coucou.
01:11:47 Romain Bédouc qui vient dans moins de 20 minutes,
01:11:49 et puis David Kolsky viendra lui aussi nous faire un coucou.
01:11:51 Là, c'est pour les bons plans, pour nous délivrer tout le pouvoir d'achat,
01:11:54 et notamment pour soutenir nos agriculteurs avec de bonnes adresses.
01:11:57 Justement, si on souhaite non seulement acheter des produits,
01:12:00 des bons produits, mais en plus faire une bonne action.
01:12:03 Comme promis, Villabay nous attend.
01:12:06 L'autoroute A6, c'est l'un des points de blocage avec les agriculteurs.
01:12:09 Vous êtes sur place depuis 6h ce matin Romain Bruno,
01:12:12 aux côtés de ces agriculteurs qui ont passé la nuit sur site,
01:12:16 et vous êtes avec M. le maire qui vient d'arriver.
01:12:19 Exactement, il vient d'arriver les bras chargés de vinoiserie.
01:12:23 Oui, bonjour, effectivement, je viens de rejoindre le campement des agriculteurs,
01:12:29 mais alors en vélo, puisque l'entrée et la sortie de Villabay
01:12:32 est complètement bloquée à cause du contournement de l'autoroute.
01:12:37 M. le maire est avec nous, M. Karl Dira, ici maire de Villabay.
01:12:41 Vous comptez venir tous les jours comme ça, voir les agriculteurs, les soutenir peut-être ?
01:12:45 Oui, depuis vendredi, nous les soutenons,
01:12:48 et puis j'incite tous les Villabains à venir les ravitailler,
01:12:53 ils ont besoin de nourriture, et là ce matin, nous leur avons amené des croissants.
01:12:58 Ma question coule de source, en même temps, comment s'implique le village ?
01:13:02 Est-ce que les 5 boulangeries vont s'investir ?
01:13:04 Est-ce que d'autres personnes vont amener des denrées ?
01:13:06 Sur le site de la mairie, nous avons un Facebook,
01:13:08 donc nous avons incité les Villabains à venir,
01:13:11 parce que c'est accessible, comme l'autoroute est complètement fermée,
01:13:15 et j'incite nos 5 boulangeries, boulangers à venir leur apporter des produits frais,
01:13:21 des croissants, du pain, pourquoi pas,
01:13:23 donc j'incite nos boulangers à venir les rejoindre.
01:13:27 Et M. le maire, comment vous arrivez à anticiper, si je puis dire, un événement comme ça ?
01:13:31 Est-ce que ça s'anticipe pour une commune ?
01:13:33 Alors, normalement, une commune, nous avons un plan de sauvegarde pour toutes les catastrophes,
01:13:37 on essaie d'anticiper lorsqu'il y a des accidents, des inondations, des incendies,
01:13:42 mais on n'avait pas prévu dans le plan de sauvegarde de Villabay,
01:13:45 une manifestation d'agriculteurs au niveau de la station essence,
01:13:49 donc maintenant, ça sera un point supplémentaire à mettre,
01:13:52 parce que nous devons anticiper effectivement lorsqu'il y a des problèmes sur la commune.
01:13:56 Et M. le maire de Villabay, est-ce que vous surveillez ça,
01:13:59 et comment vous surveillez le dispositif et l'évolution de ce dispositif ?
01:14:03 Là, on est quand même en lien avec la gendarmerie, les CRS, la préfecture,
01:14:07 et puis surtout avec les organisateurs,
01:14:09 donc là, moi je suis en contact quotidien avec les organisateurs pour savoir
01:14:14 si la situation va évoluer, s'ils vont se déplacer,
01:14:17 mais je crois qu'ils attendent les annonces du Premier ministre,
01:14:20 donc j'incite le Premier ministre à prendre des bonnes décisions.
01:14:25 - Oui, parce que ça a des répercussions sur votre commune,
01:14:27 vu que toutes les voitures prennent directement l'ouverture avec cette sortie Villarday,
01:14:32 vous, ça vous impacte ?
01:14:34 - Oui, là, actuellement, c'est pour ça que je suis venu en vélo,
01:14:36 parce qu'il est impossible de circuler,
01:14:39 tout le monde part au travail entre 8h et 8h45,
01:14:43 et tous les automobilistes sortent à Villabay,
01:14:45 donc vous imaginez l'embouteillage,
01:14:48 donc là, c'est vrai que la situation est compliquée pour les Villabay.
01:14:52 - Merci Monsieur le Maire, et bien voilà, avec le maire de Villabay,
01:14:55 ici sur l'Assis, on rappelle que la direction Paris, c'est entièrement bloqué,
01:14:58 puisque là, je marche sur l'autoroute,
01:15:01 réellement, avec ces tracteurs qui sont en file indienne,
01:15:03 on comptait plus de 250 tracteurs,
01:15:05 alors maintenant, est-ce qu'il y en a d'autres qui sont réveillés durant la nuit,
01:15:07 mais ils sont bien présents, les Barnum, le feu de camp,
01:15:09 toutes les chaises, les viennoiseries apportées par, entre autres, Monsieur le Maire à ma droite,
01:15:13 et puis toutes ces bottes de foin,
01:15:15 et puis ces transformateurs et les projecteurs qui nous permettent d'être encore un peu réveillés,
01:15:20 on notera que le ciel se lève,
01:15:22 et je suis juste à côté d'un fast-food, en même temps, d'une marque très connue,
01:15:25 avec un M, qui a gentiment amené des pommes de terre,
01:15:28 pommes de terre françaises, entre guillemets,
01:15:29 donc entre agriculteurs et cette marque, il y a quand même un peu d'attachement,
01:15:32 et il y a un boucher également, qui a ramené, juste à côté,
01:15:35 qui a eu lieu à ramener, je crois, 12 kilos de merguez, etc.,
01:15:38 donc il y a une solidarité qui se crée ici, sur ce petit morceau d'Assis.
01:15:42 - Et pour ne pas le nommer, c'est McDonald's,
01:15:44 qui a effectivement une bonne image auprès des agriculteurs,
01:15:47 ils s'approvisionnent beaucoup à travers les produits français,
01:15:50 ils ont même leur stand au Salon de l'Agriculture.
01:15:53 A tout à l'heure, Romain Bruneau, on va vous retrouver au côté de Villabé,
01:15:57 avec le maire qui s'est transformé, tel Karine Lemarchand,
01:16:00 comme hier sur l'autoroute A4 à Jossigny,
01:16:02 il est parti sur site pour distribuer les croissants.
01:16:05 On salue tous les boulangers, boulangères,
01:16:08 qui eux aussi se sont activés toute la nuit pour nourrir tous ces agriculteurs,
01:16:12 qui se font actuellement mobiliser aux portes de Paris.
01:16:15 [Générique]
01:16:18 - Ici Matin, revient dans un instant.
01:16:21 - Inédit, ce soir sur France 3,
01:16:26 je viens d'apprendre que vous faites des enquêtes.
01:16:28 - Les nouvelles vont vite.
01:16:29 - Ariel Mallet est de retour dans sa campagne.
01:16:32 - Edi a disparu.
01:16:33 - Il était habillé comment ?
01:16:34 - Edi, mon bélier !
01:16:35 - Et Sophie de Furst, toujours aussi attachante.
01:16:38 - Tu peux pas t'en empêcher, hein ?
01:16:39 - Mais c'est quoi ton enquête ?
01:16:40 - Quoi, ils sont sur une piste criminelle ?
01:16:42 - Ensemble, ça risque d'être compliqué.
01:16:44 - J'ai l'impression que tu me caches un paquet de trucs.
01:16:46 - Tu comptes te bouger un jour pour mon bélier ?
01:16:49 - On en a pas fini toi et moi.
01:16:50 - J'espère bien.
01:16:51 - Préparez-vous à un rendez-vous inédit avec le crime,
01:16:54 ce soir à 21h10 sur France 3
01:16:56 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:16:58 Ce programme est disponible en audio description.
01:17:01 [Générique]
01:17:04 [Musique]
01:17:22 - Le 6/9, France Bleu Paris.
01:17:24 Ici, on parle d'ici.
01:17:26 - Mardi 30 janvier, France Bleu Paris, un peu plus de 8h15,
01:17:29 jour 2 du siège de Paris par les agriculteurs
01:17:32 organisés pour rester le temps qu'il faudra,
01:17:34 prêts à bloquer complètement Paris s'il le faut.
01:17:37 Vous à la maison, changez-vous vos habitudes,
01:17:39 vos déplacements ce matin avec cette mobilisation.
01:17:42 Est-ce que vous faites plus attention dans les rayons
01:17:44 quand vous achetez les produits ?
01:17:45 Peut-être ce week-end en allant faire les courses,
01:17:47 plus de Français, moins d'étrangers.
01:17:49 Vous réagissez au 01.42.30.10.
01:17:52 - Car au cœur de la colère, il y a ce problème
01:17:55 de rémunération des agriculteurs
01:17:58 et on en parle avec notre invité Frédéric Descrozailles.
01:18:00 Bonjour.
01:18:01 - Bonjour.
01:18:02 - Vous êtes député Renaissance du Val-de-Marne
01:18:04 et surtout vous êtes celui qui avait fait
01:18:06 la dernière loi Egalim qui porte votre nom,
01:18:09 censée protéger le revenu des agriculteurs.
01:18:11 On va tenter de comprendre ce qui coince avec vous,
01:18:14 mais d'abord votre réaction ce matin, Frédéric Descrozailles,
01:18:17 sur ce mouvement de colère très fort qui s'exprime.
01:18:20 On va écouter un agriculteur de Gironde, Vincent,
01:18:24 il est en route pour bloquer Rungis.
01:18:26 - Ça va pas desserrer les dents comme ça.
01:18:27 Pour certains, c'est peut-être la dernière manif,
01:18:30 si rien ne se fait réellement.
01:18:32 On arrête, pour ceux qui peuvent arrêter.
01:18:34 Non, mais il y en a, ils sont pendus.
01:18:36 Il y en a un, on va le retrouver pendu.
01:18:37 - Vous l'entendez, c'est plus que de la colère qui s'exprime,
01:18:40 c'est un cri de désespoir, Frédéric Descrozailles.
01:18:43 Est-ce que vous l'aviez vu venir, ce mouvement ?
01:18:46 Est-ce que ça vous a surpris ?
01:18:48 - Non, très humblement, je ne l'avais pas vu venir.
01:18:50 Ce type de...
01:18:52 Pour avoir une partie de ma carrière
01:18:55 dans le syndicalisme agricole,
01:18:56 ce type de mouvement qui vient de la base,
01:18:58 qui n'est pas commandité par des responsables au niveau national,
01:19:01 c'est quelque chose...
01:19:03 Alors, il y a des échos qui peuvent dire "ça va péter".
01:19:05 Parfois, on le dit, et puis ça ne...
01:19:07 Il n'y a pas de choses.
01:19:09 Et puis là, effectivement, il y a une extension.
01:19:10 La première chose dont je voudrais dire
01:19:12 dont il faut vraiment prendre la mesure,
01:19:13 c'est que c'est un mouvement européen.
01:19:14 - Mais c'est un échec ? C'est un échec pour vous ?
01:19:17 - Bien sûr, c'est un échec pour les incohérences, en fait,
01:19:21 des politiques publiques conduites au niveau européen
01:19:24 et au niveau national.
01:19:25 C'est-à-dire qu'il y a énormément d'injonctions contradictoires
01:19:29 qui sont adressées à presque tout le monde, en fait.
01:19:32 Et on va y venir tout de suite.
01:19:34 Là, nous, on est dans...
01:19:36 Je soutiens un gouvernement qui lutte contre la hausse des prix,
01:19:38 qui frappe les ménages,
01:19:40 mais moi, je ne prends jamais la parole dans un média
01:19:43 sans rappeler que l'alimentation,
01:19:44 on va la payer de plus en plus cher.
01:19:46 - C'est tout l'enjeu, d'ailleurs.
01:19:48 C'est tout l'enjeu de ce qui se passe aussi en ce moment
01:19:50 avec ce mouvement des agriculteurs.
01:19:52 On va revenir, si vous le voulez bien sûr,
01:19:55 le problème qui fâche le revenu avec cette loi EGalim.
01:20:00 La dernière en date, c'est la vôtre.
01:20:02 1er avril 2023.
01:20:03 Il y a eu trois lois EGalim depuis 2018,
01:20:06 des lois qui sont censées protéger le revenu des agriculteurs.
01:20:11 Et aujourd'hui, on voit que ça pète, que ça ne marche pas.
01:20:13 Pourquoi ça ne marche pas, Frédéric Descrosailles ?
01:20:16 - Il y a un défaut d'application.
01:20:18 Le principe de ces trois lois, c'est
01:20:20 la marche en avant dans la construction du prix.
01:20:22 Ça doit partir du producteur.
01:20:24 Il y a une obligation de contractualisation
01:20:26 sur la base d'une proposition du producteur.
01:20:28 - Donc le producteur propose un prix.
01:20:30 - Il propose un prix et il y a une obligation de contractualisation.
01:20:32 Ça ne peut pas être fait sans aucune visibilité.
01:20:36 Il doit y avoir un contrat qui prévoit un volume, un tarif,
01:20:39 et ça dans le temps.
01:20:42 Sur cette base, les deux lois suivantes
01:20:46 protègent ce démarrage dans la protection du prix
01:20:48 sur la base d'indicateurs de filière.
01:20:51 Le prix est fondé sur une sorte de moyenne.
01:20:55 Cette méthode de calcul de l'indicateur
01:20:58 fait parfois elle-même l'objet d'une négociation.
01:21:01 C'est le cas du prix du lait qui est complexe à établir.
01:21:04 Et là, en ce moment, il y a une médiation
01:21:06 entre un gros industriel et une partie des producteurs
01:21:09 parce qu'ils ne sont pas d'accord sur la méthode de calcul du prix.
01:21:12 Mais ça, c'est fait pour jusqu'au bout,
01:21:14 c'est-à-dire jusqu'au lien entre le transformateur et le distributeur.
01:21:17 Il y a ce qu'on appelle une "sanctuarisation"
01:21:20 de la matière première agricole, c'est-à-dire qu'une fois
01:21:22 que le tarif a été établi au stade de la première mise en marché,
01:21:26 sortie production, ça ne peut plus faire l'objet d'une négociation
01:21:29 jusqu'au distributeur.
01:21:31 - Mais c'est quoi alors le problème avec ce tarif ?
01:21:33 Il est trop bas ? Il n'est pas respecté ?
01:21:35 - Le principe même de cette mise en avant n'est pas correctement appliqué
01:21:39 parce que typiquement depuis 5 ans,
01:21:42 il y avait un gros distributeur qui installait une centrale d'achat
01:21:45 à l'étranger, à Bruxelles, qui a été suivie par d'autres distributeurs.
01:21:49 - Vous parlez de qui ?
01:21:51 - Je parle de Leclerc, je parle de Carrefour qui vient de s'y mettre,
01:21:53 je parle de Systému avec Evres.
01:21:55 Ce sont des centrales d'achat qui se sont positionnées à l'étranger
01:21:58 et qui prétendent, en attaquant les fondements de la loi
01:22:03 au niveau européen, qu'ils ne sont pas soumis
01:22:07 aux droits applicables français.
01:22:09 - Donc en passant par Bruxelles, comme ça,
01:22:11 ils peuvent négocier les prix vers le bas ?
01:22:13 - Ils négocient les tarifs sans tenir compte des contraintes
01:22:16 prévues par le législateur français.
01:22:18 - Alors comment on fait pour rectifier le tir ?
01:22:20 Est-ce qu'on peut revenir en arrière ? Est-ce qu'on peut faire mieux ?
01:22:22 - De toute façon, dans le contrôle de l'application de la loi,
01:22:26 je démarre aujourd'hui une mission avec une collègue de la France Insoumise,
01:22:31 c'est toujours majorité opposition, ce genre de mission,
01:22:33 de contrôle de l'application de la loi qui porte mon nom.
01:22:36 On va très vite auditionner les services de l'État pour leur dire
01:22:39 "voilà, la loi est en vigueur depuis avril dernier,
01:22:42 qu'est-ce que vous avez constaté, qu'est-ce que vous avez remonté ?"
01:22:45 pour comprendre comment les services de l'État
01:22:47 sanctionnent l'application de la loi.
01:22:49 Cette mission va nous permettre de savoir ce qui se passe,
01:22:52 parce que trop souvent, en législateur, on vote,
01:22:54 et ensuite, dans le contrôle d'application de la loi,
01:22:56 le contrôle du gouvernement, on est défaillant,
01:22:58 parce qu'on n'en prend pas suffisamment le temps
01:23:00 et qu'on n'a pas suffisamment d'autonomie, d'expertise.
01:23:02 - Défaillant ? C'est le gouvernement qui est défaillant dans le contrôle ?
01:23:04 - Non, c'est pas le gouvernement qui est défaillant,
01:23:05 c'est en l'occurrence la relation législative-exécutive,
01:23:07 parlement-gouvernement, qui est déséquilibrée.
01:23:09 C'est-à-dire que le parlement manque d'autonomie,
01:23:11 d'expertise, dans sa capacité à contrôler l'action publique
01:23:16 et donc l'exécution de l'intention du législateur.
01:23:18 - Mais on comprend cette volonté de plus de contrôle,
01:23:21 de renforcer le contrôle, mais on voit bien que c'est sur un temps long,
01:23:24 et ce que demandent les agriculteurs, c'est maintenant.
01:23:27 - Alors, en fait, il y a énormément de demandes, là, en ce moment,
01:23:30 c'est-à-dire qu'il y a cette partie...
01:23:31 Alors, globalement, ils ne vivent pas suffisamment de leur métier,
01:23:33 il y a cette angoisse-là.
01:23:35 - Est-ce que le prix de base de la matière agricole
01:23:39 peut être revu à la hausse ?
01:23:41 - Je pense que c'est absolument indispensable.
01:23:43 Avec tout ce qu'on a voté comme contrainte sur la biodiversité,
01:23:47 le rapport à l'eau, les contraintes environnementales,
01:23:50 les standards, les standards de qualité,
01:23:52 des lois égalimes dans les cantines,
01:23:54 de toute façon, la matière première agricole
01:23:56 ne peut pas être payée au même prix que depuis des décennies.
01:23:59 - Alors, qui doit la payer ?
01:24:01 Ça voudrait dire réduire les marges des distributeurs,
01:24:07 des industriels, pour qu'ils payent plus les producteurs,
01:24:10 ou c'est aux consommateurs de payer plus ?
01:24:12 - Le consommateur devra payer un peu plus.
01:24:14 En disant cela, j'ai bien conscience de heurter
01:24:17 tous les ménages qui vivent mal,
01:24:20 et qui ne peuvent pas supporter la hausse de l'énergie,
01:24:23 des prix alimentaires depuis quelques années.
01:24:26 Donc, je le dis humblement, il faut qu'à notre niveau,
01:24:30 en exercice du pouvoir, on soit plus efficace sur le logement,
01:24:32 sur d'autres postes du budget de ménage qui sont emprisonnés,
01:24:34 ce qu'on appelle les dépenses contraintes et non arbitrables.
01:24:37 Mais la partie alimentaire qui n'a pas arrêté d'être réduite
01:24:42 depuis la Deuxième Guerre mondiale,
01:24:44 là, on est au bout du bout, et on payera, je pense,
01:24:47 notre alimentation un peu plus chère,
01:24:49 tout simplement parce que nous voulons de la qualité,
01:24:51 des signes de qualité, du bio, de la biodiversité,
01:24:53 un meilleur respect de toutes les contraintes environnementales,
01:24:57 et ça, ça ne peut pas se faire au même coup que depuis des décennies.
01:25:01 - Les prix bas, c'est fini, on est au bout du bout, vous dites ?
01:25:04 - Je pense que là, les prix ne peuvent faire que monter.
01:25:08 Alors, je parle de quelques centimes à l'assiette.
01:25:11 Il faut bien se rendre compte de ça,
01:25:12 j'ai recruté pendant trois ans pour la restauration collective...
01:25:14 - Quelques centimes plus quelques centimes,
01:25:15 on l'a vu avec l'inflation de ces derniers mois,
01:25:18 ça pèse lourd à la fin du mois.
01:25:21 - Ça pèse lourd, et je ne parle pas d'une inflation à deux chiffres,
01:25:24 mais là, typiquement, je pense que sur l'issue des négociations
01:25:28 qui sont en train d'être conduites,
01:25:30 il n'y aura pas de déflation.
01:25:32 Je pense qu'on va se retrouver à +2, +3, +4.
01:25:34 Donc il va y avoir une décrue de ce qu'on appelle l'inflation,
01:25:38 on aura la hausse des prix,
01:25:39 mais qu'on va rester sur une tendance avec des prix
01:25:41 qui sont un petit peu plus élevés,
01:25:43 parce qu'on ne pourra pas avoir l'agriculture
01:25:45 à laquelle on tient tellement en France,
01:25:47 au même prix que ce qu'on a depuis des décennies.
01:25:50 Ça, ce n'est pas possible, je pense qu'il faut le dire.
01:25:52 - Frédéric Descrosailles, député Renaissance du Val-de-Marne,
01:25:55 restez avec nous, on prend les auditeurs
01:25:57 qui nous appellent tout de suite au 01 42 30 10 10.
01:26:00 - Bien sûr, la parole au consommateur.
01:26:02 Avez-vous changé vos habitudes suite à cette prise de conscience,
01:26:05 peut-être, et cette colère des agriculteurs
01:26:07 en allant faire les courses, notamment ce week-end ?
01:26:09 Bonjour Rémi.
01:26:10 - Bonjour, la première question que je dis au député Renaissance,
01:26:15 j'avais écrit au président Macron, il y a plus de trois ans,
01:26:18 sur le problème des agriculteurs, des pêcheurs et d'autres métiers.
01:26:21 Il n'a jamais voulu répondre.
01:26:23 J'ai fait un super powerpoint pour lui présenter
01:26:26 tous les problèmes et les sujections.
01:26:28 Ça, c'est la lettre morte.
01:26:30 - Rémi, qu'on comprenne bien,
01:26:32 qu'est-ce que vous aviez mis dans cette lettre ?
01:26:34 Qu'est-ce que vous demandiez ?
01:26:35 - Justement, le problème des agriculteurs.
01:26:38 Moi, aujourd'hui, tout ce que je peux faire,
01:26:41 je vais directement chez l'agriculteur,
01:26:44 le paysan ou à la ferme.
01:26:46 Je vais acheter mes produits directement chez eux
01:26:48 et les prix sont très corrects et même moindres que les grandes surfaces.
01:26:52 J'aimerais aussi signaler que sur les étiquetages et tout ça,
01:26:56 tout ça, c'est du faux.
01:26:58 Parce qu'aujourd'hui, vous avez l'Union Européenne partout.
01:27:00 Vous ne savez pas si c'est France ou pas du tout,
01:27:02 puisque maintenant, on est l'Union Européenne.
01:27:04 Quand c'est France, vous le voyez bien.
01:27:06 La dernière fois, je me suis fait envoyer,
01:27:08 j'ai cru prendre un beurre d'un agriculteur.
01:27:12 Finalement, je me suis aperçu que,
01:27:14 quand j'ai interrogé un peu internet,
01:27:16 le beurre, c'est du beurre d'Union Européenne.
01:27:18 Donc, on se fait avoir, parce qu'il n'y a rien de marqué.
01:27:20 C'est marqué beurre, crème de beurre, machin.
01:27:22 - C'est vrai que les étiquettes, ça fait écho à beaucoup de monde.
01:27:26 C'est très compliqué de s'y retrouver.
01:27:28 On a du mal à trouver la provenance par endroit,
01:27:30 surtout sur les produits qui peuvent être transformés, notamment.
01:27:34 - J'ai été la dernière fois chez un marchand, c'est pareil.
01:27:38 Ils mettent beurre, France.
01:27:40 Moi, je voulais acheter du beurre.
01:27:42 Je voulais acheter du beurre.
01:27:44 Et je vois, France ou Union Européenne.
01:27:46 Je me dis, ce n'est pas normal, ça.
01:27:48 Qu'est-ce que c'est que ce bordel-là ?
01:27:50 Après, je vais dans une autre magasin d'australie,
01:27:52 et je vois, France.
01:27:54 Et en dessous, je regarde, France,
01:27:56 en réalité, ce n'est pas des bananes de Guadeloupe,
01:27:58 c'est des bananes de Costa Rica ou d'Équateur.
01:28:00 Je me dis, mais attendez, c'est quoi, ça ?
01:28:02 Ce n'est pas normal. Vous mettez n'importe quoi.
01:28:04 On emmerde les agriculteurs pour leur alorme,
01:28:08 et on ne fait rien pour la grande distribution.
01:28:10 Mais qu'ils aillent voir un peu ce qui se passe dans les distributions,
01:28:12 ça, ça fait écho à beaucoup de monde.
01:28:14 Il y a beaucoup de gens qui sont agacés, justement,
01:28:16 par ce manque de contrôle. On l'entend, avec Rémi,
01:28:18 ce matin, sur France Bleu Paris.
01:28:20 - Oui, parce que vous disiez qu'on va devoir
01:28:22 payer plus cher pour protéger
01:28:24 le revenu de nos producteurs.
01:28:27 Mais quand même, il n'y a pas un problème
01:28:29 de marge, aussi, des distributeurs ?
01:28:31 - On peut se pencher sur cette question.
01:28:33 Je ne pense pas qu'il soit aussi important
01:28:35 qu'on le dit. J'ai des collègues qui pointent
01:28:37 énormément les marges
01:28:39 des gros industriels.
01:28:41 Et parfois, de la distribution.
01:28:43 - 30 à 40% de marge sur un poulet,
01:28:47 quand le producteur fait 4 à 5% de marge.
01:28:49 On se dit, ce n'est pas normal.
01:28:51 - Tout à fait.
01:28:53 Le problème, c'est que le rôle d'un distributeur,
01:28:55 c'est de jongler entre les marges.
01:28:57 C'est-à-dire qu'un commerçant,
01:28:59 le métier de commerçant, c'est "j'achète 5, je perds sur 4,
01:29:01 je me refais sur le cinquième".
01:29:03 C'est inaudible pour un producteur,
01:29:05 mais c'est le métier de commerçant qui veut ça.
01:29:07 C'est-à-dire qu'il va attirer des clients
01:29:09 et il va faire complètement sa marge sur un ou deux produits
01:29:11 très emblématiques, dans le cas des très grosses promotions,
01:29:13 et il va se refaire avec ce qu'on appelle
01:29:15 le fond de rayon. Donc à la fin, sur le caddie,
01:29:17 ça va lui permettre de dégager un résultat positif
01:29:19 pour son magasin. Et il jongle entre les marges.
01:29:21 Parfois, il peut y avoir des très gros écarts
01:29:23 parce que ça permet d'attirer
01:29:25 le client. Et ces écarts de marge
01:29:27 sont insupportables pour beaucoup de producteurs.
01:29:29 - Oui, c'est insupportable.
01:29:31 Vous le dites, Frédéric Descrosailles,
01:29:33 mais est-ce qu'on peut sortir de cette crise, aujourd'hui ?
01:29:35 - Sortir de cette crise, je pense
01:29:37 que ce qui est compliqué,
01:29:39 mais ce qui est indispensable, c'est de donner
01:29:41 une visibilité, d'avoir une vision
01:29:43 qui mette de l'ordre. Aujourd'hui,
01:29:45 vous avez une agriculture qui est contrainte
01:29:47 par énormément de critères. Le maintien
01:29:49 de la biodiversité, ça sauvegarde un moindre
01:29:51 recours à l'eau, moins de chimie,
01:29:53 moins de pesticides, voire plus, alors que je crois qu'on peut s'en passer.
01:29:55 - Toutes ces normes qu'il énonce.
01:29:57 - Mais aussi, protection du revenu agricole,
01:29:59 protection de la souveraineté alimentaire française.
01:30:01 On ne peut pas maximiser
01:30:03 l'un des critères, parce qu'on ne peut pas les maximiser
01:30:05 tous. Si vous faites le plus
01:30:07 sur l'eau, par exemple, vous allez porter
01:30:09 atteinte au rendement, peut-être
01:30:11 à la souveraineté alimentaire. Si vous faites
01:30:13 le maximum pour la décarbonation,
01:30:15 vous allez porter atteinte à la biodiversité.
01:30:17 Ce qu'il faut, c'est donner un cadre
01:30:19 qui soit cohérent, et je pense
01:30:21 quand le Premier ministre parle de mettre l'agriculture
01:30:23 au-dessus de tout, parce que personnellement, c'est ce que j'attends
01:30:25 de son discours de politique générale
01:30:27 aujourd'hui, et de ce que peut faire le gouvernement
01:30:29 dans les semaines qui viennent, c'est de
01:30:31 remettre la souveraineté alimentaire
01:30:33 comme étant un critère qui organise
01:30:35 l'ensemble de ce qui est exigé
01:30:37 de l'agriculture. - Merci beaucoup Frédéric
01:30:39 Descrosailles, député Renaissance
01:30:41 du Val-de-Marne, et on l'a
01:30:43 noté, les prix bas, c'est
01:30:45 fini. - Allez, vous restez avec nous sur France Bleu
01:30:47 Paris, merci beaucoup d'être venu ce matin,
01:30:49 on continue à faire le tour de l'Île-de-France
01:30:51 au plus près de ses blocages.
01:30:53 Édition spéciale tout au long de cette journée.
01:30:55 Au plus près de ses difficultés,
01:30:57 vous quête sur la route, et puis pour vous faire vivre
01:30:59 ce qui se passe directement sur les points de blocage en Ile-de-France.
01:31:01 A tout de suite.
01:31:03 Ici Matin, reviens
01:31:07 dans un instant.
01:31:09 [Musique]
01:31:11 *musique*
01:31:40 *musique*
01:31:46 Bleu Paris, ici où on parle d'ici.
01:31:49 Mardi 30 janvier, France Bleu Paris, 8h30.
01:31:51 Point de blocage A1 à 4 à 6 à 10 à 13 à 15 à 16.
01:31:56 Avec ces fermetures liées à la mobilisation des agriculteurs,
01:31:59 résultat une circulation compliquée sur d'autres routes,
01:32:02 notamment la National 2 à la hauteur du Plessis-Belleville dans vos transports.
01:32:05 Difficulté sur le RER A ce matin en raison d'un problème électrique.
01:32:10 La météo au draseau pour aujourd'hui.
01:32:12 Des nuages au-dessus de nos têtes, nuages et douceur jusqu'à 12 à Sergy,
01:32:16 à Évry et Melun pour cet après-midi.
01:32:17 Depuis 6h ce matin, on fait le tour de la région parisienne
01:32:20 avec pas mal de points de blocage d'agriculteurs.
01:32:22 Oui, autoroute A13, vous le disiez, toujours fermée à hauteur de Mantes-la-Jolie.
01:32:26 On y était sur l'A13 grâce à Loïc Rivière, un jeune agriculteur des Yvelines.
01:32:30 Il a passé la nuit là-bas.
01:32:31 On lui a demandé combien de temps il allait rester là-bas.
01:32:35 - À combien de temps ? Nous ne sommes pas fixés de date butoir.
01:32:38 Nous, on est bien installés.
01:32:40 Nous avons la restauration, les toilettes, l'eau potable, l'électricité,
01:32:44 tout ce qu'il faut pour tenir dans la durée.
01:32:45 Plus les renforts qui arrivent, on va être parés dans le temps.
01:32:49 - Et Loïc Rivière nous le disait, il aura l'oreille rivée
01:32:52 aux annonces du gouvernement tout à l'heure.
01:32:54 Pareil d'ailleurs du côté de l'autoroute 1.
01:32:56 Autre point de blocage, cette fois au nord de Roissy.
01:32:59 Autre agriculteur sur France Bleu Paris, c'est Paul-Henri.
01:33:02 Voilà ce qu'il attend des annonces.
01:33:03 - Plus de rémunération, plus de visibilité pour l'agriculture française en général.
01:33:07 On a des prêts qui courent jusqu'à 15-20 ans et donc on est submergés de charges.
01:33:11 On n'a pas de congés maternités, quand on est malade,
01:33:14 il n'y a personne pour nous remplacer, il n'y a personne pour nous payer.
01:33:17 Donc c'est induit sur notre rémunération.
01:33:19 - Sera-t-il entendu cet agriculteur qui campe sur l'autoroute 1 ?
01:33:24 Rien à filtrer de la réunion d'hier soir entre Gabriel Attal,
01:33:27 la FNSEA et les jeunes agriculteurs.
01:33:28 - Et puis toutes les France Bleu mobilisées ce matin.
01:33:31 On a donc pris des nouvelles aussi du convoi d'agriculteurs
01:33:33 qui doit débarquer à Rungis.
01:33:35 - Et bilan, il n'est pas du tout arrivé.
01:33:37 On a un journaliste France Bleu Périgord effectivement qui est dedans.
01:33:41 Il nous racontait que le cortège a dû contourner un barrage de gendarmerie sur l'autoroute.
01:33:45 Les agriculteurs ont carrément du coup arraché une glissière de sécurité
01:33:48 pour passer et pour rejoindre les routes secondaires.
01:33:51 En attendant ce convoi et en attendant les annonces,
01:33:54 on a baladé le micro France Bleu Paris dans Paris.
01:33:57 Pourquoi ? Et bien pour voir si vous, vous soutenez toujours ces agriculteurs.
01:34:01 - C'est pas normal aujourd'hui que les agriculteurs empathisent,
01:34:04 crèvent la dalle par mes témoins l'expression.
01:34:07 Ça fait des années qu'il y a des débats et que rien n'est fait pour eux.
01:34:10 Donc moi je suis solidaire du mouvement.
01:34:12 - Voilà une parisienne solidaire des agriculteurs sur France Bleu Paris.
01:34:15 - 8h33.
01:34:17 - Toute l'actualité du Paris Saint-Germain à 7h6 tous les matins, 100% PSG.
01:34:24 Bonjour Romain Bédoukin.
01:34:25 - Bonjour à tous.
01:34:27 - Marinière aujourd'hui, très jolie.
01:34:28 - Oui, j'aime bien. - Cereyer bleu et blanc, très jolie sa poussière merveille.
01:34:32 On tire de nouveau ce matin les enseignements du résultat de dimanche,
01:34:36 ce match nul 2-2 face à Brest.
01:34:38 Vous avez beaucoup parlé de collectif jusqu'à maintenant.
01:34:40 Il y a eu aussi des faillites individuelles Romain.
01:34:42 - Et comment ? Alors on va revenir sur la ligne d'attaque
01:34:45 parce que quand on cadre aucune frappe en seconde période,
01:34:47 c'est qu'il y a des choses à dire.
01:34:49 Il y en a trois à être présents dans cette ligne d'attaque,
01:34:51 trois qui sont les principaux artisans du danger que peut inspirer le Paris Saint-Germain.
01:34:55 Le premier, je ne le critique pas, mention bien, voire très bien pour Barcola,
01:34:59 dangereux, décisif, précieux, c'est vraiment bien ce qu'il fait Barcola.
01:35:03 Et message à la concurrence, il va être très très difficile de sortir du 11 de départ.
01:35:07 - Et c'est bien de préciser aussi, nos joueurs sont performants, les autres ?
01:35:10 - Alors là c'est un peu moins reluisant.
01:35:12 Alors c'est étonnant parce qu'on parle des stars, des super stars,
01:35:14 des internationaux de cette équipe.
01:35:16 Alors les dossiers sont différents, on va commencer par Randall Colomwany.
01:35:19 Randall Colomwany sur un terrain de foot en ce moment, c'est comment dire ?
01:35:22 C'est un peu gênant. - Carrément.
01:35:25 - Je ne trouve pas d'autres mots. Pourquoi c'est gênant ?
01:35:28 Parce qu'on a un joueur qui sur le terrain semble complètement perdu.
01:35:31 Il y a un vrai manque de confiance, une qualité technique qui est absente de la tristesse.
01:35:35 Même quand il marque comme dimanche, il ne célèbre pas son but,
01:35:38 il est presque confus, désolé de ce qu'il a pu rater avant.
01:35:42 Il faut le faire repartir à zéro Colomwany, il faut le laisser se recentrer sur lui-même
01:35:46 pour qu'il trouve sa propre solution pour aller mieux.
01:35:49 Et quand il montrera un meilleur visage à l'entraînement,
01:35:51 là il pourra de nouveau postuler pour jouer.
01:35:54 Mais le titulariser par statut parce qu'il est international français
01:35:57 et qu'il a coûté 90 millions d'euros, plus que par le mérite,
01:36:00 ça n'arrange personne, ni lui, ni le PSG.
01:36:02 - Voilà donc pour Colomwany qui est donc rhabillé pour l'hiver ce matin en écoutant France Bleu Paris.
01:36:07 Le dernier de la ligne d'attaque c'est Mbappé, j'ai un peu peur de ce que vous allez dire.
01:36:10 - Faut pas, ça ne va pas être long.
01:36:12 Mbappé c'est dans la lignée de ses dernières sorties face à des équipes professionnelles.
01:36:16 En Ligue 1 c'est insuffisant, en Ligue des Champions c'est insuffisant.
01:36:19 C'était quelconque face à Lens, c'était mauvais dimanche
01:36:22 et cette fois en plus il n'est pas sauvé par un pénalty transformé
01:36:25 ou un but à la dernière minute qui lui permet de noircir sa feuille de stats
01:36:29 et de ne pas parler de ce que l'on voit.
01:36:30 Parce que ce que l'on voit c'est un Mbappé complètement à l'écart du collectif
01:36:34 avec des choix souvent douteux et surtout une attitude et des humeurs sur le terrain
01:36:39 qui frôlent l'indignité pour son statut de vice-capitaine aux trop proclamés.
01:36:43 Alors ses défenseurs me diront que je suis trop sévère,
01:36:46 que c'est parce qu'il évolue au poste d'attaquant de pointe et qu'il n'a pas l'habitude.
01:36:49 Sauf que ce que je décris c'était déjà le cas en début de saison
01:36:51 quand il jouait Elie Gauche son poste de prédilection.
01:36:54 Déjà à ce moment on disait que dans le jeu il était en deux dents,
01:36:57 on louait le fait que le côté le plus dangereux du Paris Saint-Germain
01:37:00 c'était le côté droit, pas le côté de Mbappé.
01:37:02 Aujourd'hui on en attend plus, peut-être parce qu'on est sur sa dernière saison aussi au PSG,
01:37:06 on rappelle qu'il est en fin de contrat et que son importance cette année
01:37:09 dans les moments importants justement du Paris Saint-Germain
01:37:12 n'est pas à la hauteur de ce que représente Mbappé.
01:37:15 L'avantage c'est qu'il y a le plus grand des rendez-vous de la saison qui est dans deux semaines.
01:37:19 Donc donne-nous tort Kylian s'il te plaît, c'est pour le bien du Paris Saint-Germain.
01:37:22 Le message de Romain Bédoux que ce rendez-vous ce sera le match face à la Real Sociedad le 14 février.
01:37:27 D'ici là il reste trois matchs, dont le prochain Ligue 1 Strasbourg-PSG,
01:37:31 match à l'extérieur ce sera vendredi.
01:37:33 Rencontre à suivre en direct sur France Bleu Paris à partir de 21h.
01:37:37 David Kolsky bonjour.
01:37:38 Moi je ne suis pas étonné que Romain Bédoux critique le PSG
01:37:41 parce que vu les couleurs qu'il porte, je me demande si ce n'est pas un agent infiltré.
01:37:46 C'est les couleurs de l'OM, le ciel est blanc.
01:37:50 C'est vrai que le bleu est blanc.
01:37:52 C'est vraiment le bleu de Marseille.
01:37:54 C'est les couleurs aussi du Racing.
01:37:56 Rassemblez-vous.
01:37:58 Effectivement.
01:38:00 Passez une très très belle journée Romain.
01:38:02 Et à demain pour le 31 janvier.
01:38:05 C'est donc la dernière journée de Mercato demain.
01:38:07 Ça a été repoussé, c'est une journée de plus, donc c'est jeudi.
01:38:09 Pourquoi il n'y a pas suffisamment d'argent qui était rentré ?
01:38:13 C'est noté.
01:38:15 Normalement c'était jusqu'à 23h59 demain.
01:38:17 Ce qu'on sait, c'est que ça sera pareil jeudi.
01:38:19 C'est parfait. Je remets tout ça dans mes tablets.
01:38:21 Vous savez que j'en apprends de plus en plus sur le football grâce à vous.
01:38:24 Si un jour j'avais pensé vous annoncer la date de fin du Mercato, je n'y pensais même pas.
01:38:29 Allez, 8h38.
01:38:30 La météo pour aujourd'hui avec notamment un ciel, pas mal de nuages tout au long de la journée.
01:38:35 Peut-être des averses ici ou là cet après-midi annoncées par Météo France.
01:38:40 10 à 12 degrés sur les thermomètres cet après-midi.
01:38:43 Le minimum aux abords des forêts à Rambouillet et Fontainebleau avec 10 degrés.
01:38:47 À Provence, Saint-Germain-en-Laye et Mante-la-Jolie, 11 degrés.
01:38:50 À Versailles, 11 degrés également.
01:38:52 À Montreuil, Aubervilliers et Paris, 12 degrés.
01:38:55 8h38. 0 à 40, 9 à 30, 10 à 10.
01:38:58 Pierre a décroché son téléphone. On fait la route ensemble grâce à France Bleu Paris.
01:39:01 Bonjour Pierre.
01:39:03 Oui, bonjour.
01:39:04 Qu'est-ce qu'il se passe sur la route ? Où êtes-vous ?
01:39:06 Je viens de passer le pont d'Épinay.
01:39:09 En fait, je suis parti il y a deux heures de chez moi, de Sanois, dans le Val d'Oise 95.
01:39:15 En fait, on parle souvent, j'entends puisque j'écoute tout le temps France Bleu,
01:39:21 on parle souvent du blocage Ville-l'Abbé, du blocage Josigny, de Mante, voire Buchelet.
01:39:28 Tout ça c'est à 35-40 km de Paris.
01:39:32 Sauf que sur la 15, on a un blocage qui est à peine à 10 km de Paris.
01:39:36 Et là, je peux vous dire que ce matin, c'était une catastrophe.
01:39:40 Là, je viens de passer le pont d'Épinay, ça se libère un petit peu.
01:39:44 Parce qu'en fait, la chose à passer c'est la Seine.
01:39:47 Mais dans les villes d'Argenteuil, d'Épinay-sur-Seine, Anguin, Saint-Gracien,
01:39:52 toutes ces villes-là, on est tous claquus.
01:39:57 Si je peux me permettre, bonjour, c'est David Kolsky.
01:40:00 Hier, on était en spécial jusqu'à 19h.
01:40:04 J'étais aux commandes et on en a beaucoup parlé de la 15, la 16,
01:40:08 avec aussi un énorme bouchon sur la 86 extérieure, entre la 15 et la 15.
01:40:12 C'était une catastrophe et on l'avait dit. Ce matin, ça se prolonge.
01:40:15 C'est vrai que c'est plus près de Paris, donc bon courage.
01:40:17 Vous savez quoi Pierre ? Vous êtes le mieux placé pour nous faire remonter aussi
01:40:20 et quand il faut se faire tirer les oreilles, parce qu'on n'a pas suffisamment mis un coup de projecteur.
01:40:24 Non, c'était pas spécialement pour tirer les oreilles.
01:40:27 C'était sans dire pour eux.
01:40:29 Je me demandais pourquoi les policiers, enfin, je soutiens les paysans sans problème,
01:40:35 parce que franchement, je trouve qu'on se fout de leur figure depuis pas mal d'années.
01:40:39 Mais c'est bizarre qu'on les ait bloqués juste à Argenteuil,
01:40:43 alors qu'en fait, si on les avait bloqués à Sergier,
01:40:46 ça aurait fait à peu près comme partout d'ailleurs.
01:40:50 C'est-à-dire que les gens auraient pu quand même aller un peu travailler.
01:40:53 C'est bien de l'avoir dit.
01:40:55 C'est bien de l'avoir dit et ça nous permet ce matin, Pierre, à travers votre coup de gueule,
01:40:59 d'avoir une pensée pour celles et ceux qui sont dans l'habitacle, dans la voiture là,
01:41:03 et qui se disent "Alléluia, merci Pierre d'avoir crié pour nous,
01:41:06 merci en tout cas d'avoir décroché votre téléphone,
01:41:08 je vous souhaite une bonne journée après ces deux heures et bon courage pour le travail".
01:41:11 Au plus près vraiment des difficultés grâce à vous.
01:41:14 Parfois on peut faire une béjue, un petit problème comme ça.
01:41:18 Non mais on lui jette pas la pierre, Pierre.
01:41:20 Oui, on jette pas la pierre, Pierre, merci David.
01:41:22 Mais vraiment tout au long de la journée, vous n'hésitez pas,
01:41:25 le 01 42 30 10 10, il est justement là pour ça.
01:41:28 Vous n'hésitez pas à décrocher votre téléphone.
01:41:30 C'est Ophélie et toutes celles et ceux qui vous accueillent au téléphone,
01:41:34 avec le sourire évidemment.
01:41:36 Allez, 9h moins 20.
01:41:37 Courage à vous dans les voitures.
01:41:39 Vous écoutez France Bleu Paris.
01:41:41 Dans un instant, on va retrouver Avilabé sur l'autoroute A6,
01:41:50 Romain Bruno qui est aux côtés de ses agriculteurs.
01:41:52 Et puis avant 9h, David Kolsky, vous restez pas très loin de la radio s'il vous plaît,
01:41:56 parce que ça vous concerne directement.
01:41:58 Les joueurs de jeux vidéo.
01:42:00 Je joue pas aux jeux vidéo, moi.
01:42:02 Je collectionne des cartes Pokémon, des Star Wars, les déguisements.
01:42:05 Et vos enfants, monsieur ?
01:42:06 C'est déjà pas mal.
01:42:07 Pas trop, ça va.
01:42:08 Attention aux jeux vidéo, les adultes et les ados,
01:42:11 et pas uniquement la photo aux écrans, la photo au son également.
01:42:16 Gérald Kiersek vient nous en parler, et nous qui sommes à la radio complètement sourdingues,
01:42:20 on se doit aussi d'écouter ses bons conseils ce matin sur France Bleu Paris.
01:42:25 Allez, 9h moins 20.
01:42:26 Allez, 8h42 pour être très précis, on est un petit peu à la bourre.
01:42:30 David, on va prendre le temps toutefois de prendre connaissance de tous ces bons plans
01:42:35 que vous avez trouvés pour nous, et notamment la ferme des Sablons.
01:42:38 On est là dans le Val d'Oise.
01:42:39 Ouais, exactement.
01:42:40 Alors la ferme des Sablons, c'est le centre de la procession du côté de Jenny Coors.
01:42:43 C'est génial parce qu'ils vendent tous les produits de la ferme.
01:42:45 Et notamment de la viande.
01:42:47 On dit souvent qu'il n'y a pas d'éleveurs dans la région, c'est faux,
01:42:50 puisqu'ils font du bœuf, du veau, une fois par mois.
01:42:52 Ils sont ouverts 4 fois par semaine, lundi après-midi, mercredi matin,
01:42:56 ou encore vendredi après-midi et samedi matin.
01:42:59 Ils vendent également des pommes de terre, des farines, des rillettes, des œufs,
01:43:02 et puis également des aliments pour les animaux,
01:43:04 avec même un distributeur les jours où ils ne sont pas ouverts.
01:43:07 Donc ils ont pensé à tout du côté de la ferme des Sablons,
01:43:09 avec de la paille, du foin, voilà pas mal de choses pour nos bêtes.
01:43:13 Et puis ils peuvent vous faire également découvrir la ferme
01:43:15 avec des visites pédagogiques, surtout pour les enfants, ça leur fera plaisir.
01:43:19 - Ça c'était donc dans LE Val d'Oise, la ferme des Sablons,
01:43:22 en Essonne, la ferme de la pouletterie !
01:43:24 - Oui, alors on y retrouve forcément des poulets,
01:43:27 mais pas seulement, c'est du côté de la route de Corbeil,
01:43:30 du côté du Plessis-Patté,
01:43:34 où on retrouve tous les jours, sauf le dimanche et le lundi,
01:43:36 plein de produits de ferme, alors pas que des poulets,
01:43:38 il y a également des fruits, des légumes,
01:43:40 et puis s'il y a des poulets, forcément il y a des...
01:43:42 - Des poulettes, des œufs.
01:43:44 - Des œufs !
01:43:45 - Et s'il y a des poulets, il y a des œufs !
01:43:47 Dois-je vous rappeler comment on fait des œufs ?
01:43:49 Est-ce que vous pensez vraiment que les poulets font des œufs ?
01:43:51 - Non mais vous confondez poulet, coq, le poulet c'est la façon de définir la viande,
01:43:53 je vous ferai une petite leçon sur tout ça, ne vous inquiétez pas.
01:43:56 - Et donc on rappelle que c'est la ferme de la pouletterie,
01:43:59 dans le département de l'Essonne.
01:44:01 Et puis partout dans la région, parce que là on a fait un focus Val d'Oise et Essonne,
01:44:04 mais partout en Ile-de-France, on peut aussi faire ses courses
01:44:07 avec pourdebon.com !
01:44:09 - On peut même rester dans le canapé, c'est pratique,
01:44:11 notamment pour nos aînés, si vous ne pouvez pas forcément bouger,
01:44:14 si vous n'êtes pas véhiculé, là vous pouvez vous faire livrer directement à la maison.
01:44:17 Et alors j'ai repéré un truc pas mal sur pourdebon.com,
01:44:19 où on a plus de 3000 produits qui viennent essentiellement
01:44:22 de nos producteurs, nos agriculteurs,
01:44:24 et bien si on s'abonne à la newsletter, parce que j'aime bien vous parler de bons plans
01:44:27 pour économiser un peu de sous, si on s'abonne sur la newsletter,
01:44:30 non seulement ils envoient des idées roadset, mais surtout des promotions !
01:44:33 Et ça je me suis dit que c'était plutôt pas mal pour choper, pourquoi pas,
01:44:36 des fromages, fruits, légumes, et même des boissons,
01:44:38 ils vendent du vin et du cidre, mais à consommer avec...
01:44:40 - Modération ! - Voilà, même si ça aide nos producteurs.
01:44:43 - Alors que vos bons plans, c'est sans modération,
01:44:45 sur France Bleu Paris.
01:44:47 Merci David Kolsky, pour cette chronique illustrée,
01:44:50 avec de merveilleuses... - Et demain je ramène des animaux
01:44:52 pour de vrai sous ! - Ah non, certainement pas !
01:44:54 - Bah pourquoi pas ? - Les animaux, ça reste bel et bien
01:44:57 dans la ferme, ça n'a rien à faire dans une émission de radio.
01:45:01 - On nous a sortis pour tourner loin !
01:45:03 - C'est ça, animal que vous êtes !
01:45:05 - Allez, passez une très belle journée, on vous retrouve tout à l'heure
01:45:07 à 10h, avec Corentin Fels. - Avec Stéphane Brassera de Voix, surtout.
01:45:10 - Et on va faire quoi tout à l'heure à 10h ?
01:45:12 - Tout à l'heure on sera chez un poissonnier, je peux vous dire que c'est la galère,
01:45:14 parce qu'avec les problèmes d'approvisionnement
01:45:16 qui ont déjà commencé avec Rungis,
01:45:18 les étals ne sont pas 100% garnis,
01:45:20 il va nous expliquer un petit peu sa crainte pour les jours prochains.
01:45:23 - A tout à l'heure, David Kolsky, sur France Bleu Paris, 9h moins le quart.
01:45:28 Ici matin, revient dans un instant.
01:45:33 [Musique]
01:45:59 C'est le 6/9, France Bleu Paris.
01:46:02 - Bleu Paris, à vos côtés, nous sommes le 30 janvier, c'est mardi aujourd'hui,
01:46:05 9h moins le quart, à vos côtés notamment, sur les points de blocage,
01:46:09 la manifestation des agriculteurs un petit peu partout en région parisienne,
01:46:13 les différentes autoroutes. Ce matin, nous avons choisi le point de Villabé,
01:46:17 on est sur l'autoroute A6, aux côtés des agriculteurs, Romain Bruneau.
01:46:20 - Exactement, et j'ai Edouard, céréales et vaches au menu. Bonjour Edouard.
01:46:24 - Bonjour.
01:46:25 - Alors Edouard, ici sur l'A6, où on rappelle que c'est bloqué dans le sens pour aller direction Paris,
01:46:30 vous êtes réveillé ou est-ce que vous êtes couché déjà, la première question,
01:46:34 cette nuit, ça s'est passé comment ?
01:46:36 - Bah oui, moi je suis allé me coucher parce que toute l'organisation,
01:46:39 c'est quand même assez usant, donc du coup, dans la nuit, il y a eu un petit moment de fatigue.
01:46:43 - On sent les nerfs un petit peu qui lâchent.
01:46:46 - Ouais, non mais il fallait se reposer, c'est obligatoire.
01:46:49 - Et alors forcément, quel est le programme de cette journée ?
01:46:52 - Bah là pour l'instant, la relève commence à arriver,
01:46:56 donc nous on a une équipe du Louraï qui va venir nous remplacer d'ici deux heures,
01:47:00 donc on attend ça, donc là on commence à organiser la journée pour savoir qu'est-ce qui va être fait,
01:47:05 on va aux nouvelles quoi.
01:47:07 - Et comment on s'est occupé cette nuit ?
01:47:10 - On a fait un feu pour déjà se réchauffer,
01:47:13 et après on a beaucoup discuté et suivi un peu l'actualité du réseau national,
01:47:17 parce que c'est aussi le réseau national qui fait la force de notre action,
01:47:21 et des actions dans l'ensemble.
01:47:24 - Et en parlant d'actualité, Edouard, est-ce que vous avez su le discours de politique générale prévu par le Premier ministre ?
01:47:29 Je suis sûr que vous allez être collé, soit avec les radios, soit avec les télés.
01:47:33 - Bah on va essayer du mieux qu'on peut,
01:47:36 mais après il faut aussi qu'on s'occupe sur place d'occuper les gars.
01:47:40 - D'occuper les personnes, et puis aussi de surveiller un peu le matériel en même temps,
01:47:44 parce que dès qu'il fait nuit, forcément il faut surveiller aussi les tracteurs pour pas qu'il y ait de soucis.
01:47:48 - C'est pour ça qu'on a du monde la nuit qui fait des allers-retours,
01:47:51 qui surveille le matériel, et après on a les forces de l'ordre qui nous aident pas mal à surveiller aussi le matériel.
01:47:56 - Merci Edouard, merci beaucoup. Voilà Edouard en direct de l'Assis,
01:47:59 ici à Villabé au niveau du pont D260. Romain ?
01:48:02 - Merci Romain Bruneau, on continue bien sûr à suivre toutes ces mobilisations des agriculteurs,
01:48:07 A1, A4, A6, A10, A13, A15, A7,
01:48:12 avec énormément de fermetures et une circulation qui est très compliquée sur le réseau secondaire.
01:48:17 France Bleu Paris mobilisée toute la journée, 107.1,
01:48:20 vous mettez la radio en Ile-de-France et on s'occupe de tout pour vous donner notamment les itinéraires.
01:48:25 BIS, 30 janvier aujourd'hui, c'est mardi, nous sommes à J-178 des Jeux Olympiques.
01:48:31 - Oh là là !
01:48:32 France Bleu Paris 2024, les JO chez moi, mode d'emploi.
01:48:37 - Les JO de Paris, un incroyable moteur d'innovation économique, touristique et sportif bien sûr.
01:48:43 En 2019, on a décidé de créer, Thomas Etcheberry, l'Agence Nationale du Sport, c'est quoi donc ?
01:48:49 - C'est effectivement un organisme qui est apparu grâce à l'arrivée des JO à Paris.
01:48:53 Dès qu'on a eu l'info en septembre 2017, il a été décidé qu'il fallait renouveler le système du sport français.
01:49:00 Deux ans après, l'Agence Nationale du Sport était née.
01:49:03 Frédéric Sanor, le directeur général de cette agence, nous en explique le concept.
01:49:08 - C'est un groupement d'intérêts publics qui est opérateur de l'État, du ministère des Sports, des JO et Paralympiques,
01:49:15 et qui a pour compétence et pour responsabilité de développer des programmes d'intervention en matière de sport de haut niveau et de haute performance, d'une part,
01:49:28 et de développement des pratiques pour toutes et tous sur l'ensemble du territoire national, hexagonal et ultramarin.
01:49:35 - Donc de nombreux programmes à travers tout le territoire qui permettent de développer cette pratique physique,
01:49:40 de faire en fin de la France un vrai pays de sport, comme on dit.
01:49:43 Et forcément, les JO sont un vrai moteur. C'est cet événement qui donne l'opportunité d'évoluer dans le bon sens.
01:49:48 - C'est vrai que c'est l'événement qui aura permis de catalyser, d'accélérer la prise de conscience et les projets en matière de développement du sport.
01:50:01 C'est très positif. Maintenant, charge à nous, plus collectivement, de pouvoir faire en sorte que les choses se poursuivent,
01:50:10 que la place du sport dans la société continue de se développer pour des questions de santé, d'éducation, d'environnement, d'aménagement du territoire,
01:50:20 parfois même de développement économique. Et donc, effectivement, ces enjeux sont devant nous.
01:50:26 Et tout ce qu'on aura pu poser d'ici aux JO seront autant d'atouts sur lesquels on pourra s'appuyer.
01:50:33 - Et pour découvrir tous les programmes de cet organisme, rendez-vous sur le site internet www.agencesdusport.fr.
01:50:39 - 9h moins 10, la météo pour aujourd'hui avec de la grisaille, du gris et des nuages tout au long de la journée.
01:50:48 10 à 12 degrés pour les valeurs cet après-midi.
01:50:51 Sur la route, mobilisation des agriculteurs. Édition spéciale tout à l'heure à 14h, au plus près des difficultés cet après-midi.
01:50:58 Ce soir également avec Eric Bastien, le 16h, 18h, 19h même, au plus près de tous ces problèmes sur la route.
01:51:06 Suite à toutes les fermetures des autoroutes, il y a une circulation qui est compliquée sur la National 2, notamment à la hauteur du Plessis-Belleville.
01:51:12 Et on l'entendait aussi au nord de la capitale, secteur d'Argenteuil, où c'était très compliqué en Galébin.
01:51:17 Merci à Pierre de nous avoir alertés, on continue à faire la route avec vous.
01:51:21 0142 30 10. 10, 9h moins 10. On vous souhaite une belle journée pour la musique ce matin.
01:51:27 Queen, We are the champions sur France Bleu.
01:51:30 I've paid my dues time after time I've done my sentence but committed no crime
01:51:45 And bad mistakes I've made a few I've had my share and kicked in my face
01:51:57 But I've come through and I've come on, on, on, on
01:52:04 We are the champions, my friends And we'll keep on fighting 'til the end
01:52:19 We are the champions, we are the champions Lose not for loser 'cause we are the champions of the world
01:52:46 I've taken my bow and my curtain call You brought me fame and fortune and everything that goes
01:52:58 I thank you all but it's been no bed of roses No pleasure cruise
01:53:09 I consider it a challenge before all human race And I ain't gonna lose
01:53:16 And I'll be the champion, champion, champion
01:53:20 We are the champions, my friends And we'll keep on fighting 'til the end
01:53:35 We are the champions, we are the champions Lose not for loser 'cause we are the champions of the world
01:53:54 La musique de la victoire ce matin pour démarrer cette journée. On vous envoyait plein de courage et la pêche.
01:54:00 We are the champions sur France Bleu Paris, juste après 9h. Votre émission, Quarantine Fells, France Bleu Paris à votre service avec cette crise des agriculteurs.
01:54:09 C'est l'opportunité de réfléchir à notre alimentation. Bonjour !
01:54:12 Exactement ! Bonjour Romain, bonjour à tous. Réfléchir à notre alimentation, en particulier dans les cantines scolaires.
01:54:19 Oulah ! Où il y a du boulot. Vous avez de bons souvenirs de cantines scolaires apparemment Romain.
01:54:22 Très bon. Très bon ? Très bon.
01:54:24 Le steak c'était un peu de la semelle mais très bon quand même. Il y avait beaucoup de gras dans le jambon.
01:54:28 Voilà. Les légumes en boîte, etc.
01:54:31 Pas sûr que ça vienne de France tout ça.
01:54:33 Venez nous dire si vous êtes satisfait des cantines scolaires de vos enfants, de vos petits-enfants.
01:54:36 Si vous avez des bons souvenirs de cantines scolaires ou est-ce que c'était horrible.
01:54:39 Et les restaurants d'entreprise aussi, ça marche ?
01:54:41 Exactement, ça marche aussi. Est-ce qu'on sert de plus en plus de produits bio mais aussi de produits français voire de produits locaux ?
01:54:46 Je sais que beaucoup de cantines font de gros efforts. On aura quelques beaux exemples à partir de 9h.
01:54:51 On vous attend sur la question des cantines. Bon souvenir ou pas ? Content ou pas ?
01:54:55 0142 30 10 10. Prenez la parole.
01:54:59 Moi je préfère manger à la cantine avec mes copains et mes copines.
01:55:05 9h moins 5. Comme chaque matin, consultation avec notre médecin.
01:55:08 Connexion tout de suite avec l'Hôtel Dieu à Paris. Gérald nous attend juste après sa garde.
01:55:13 Bonjour Dr Kierzek. Bonjour Romain. Bonjour à tous.
01:55:16 Sujet de ce matin qui concerne nos ados mais pas que. Parce qu'il y a pas mal d'adultes qui jouent aussi aux jeux vidéo.
01:55:20 Plus de 3 milliards de gamers dans le monde. Faut faire gaffe Gérald de ne pas y passer trop de temps à cause des écrans.
01:55:26 Mais ce matin on fait le point aussi sur d'autres risques.
01:55:28 Les écrans c'est un problème au combien d'actualité. On sait qu'on est confronté à des problèmes d'apprentissage.
01:55:34 Même si certains disent que ça stimule l'apprentissage et la créativité, d'autres disent au contraire.
01:55:39 Ça rend dépendant, ça isole et puis il y a des risques pour les yeux. Mais finalement les oreilles on n'y pense pas assez.
01:55:44 Et les gamers pourtant s'exposent sans s'en rendre compte à des volumes sonores qui sont souvent supérieurs aux seuils recommandés.
01:55:50 Et en plus ce sont de longues sessions avec un casque ou des écouteurs collés sur les oreilles.
01:55:54 Il y a justement une récente étude qui pointe ces troubles auditifs.
01:55:57 Et ces troubles auditifs ça peut être soit en salle quand on joue aux jeux dans des salles d'arcade.
01:56:02 Ce sont des grands centres. Alors c'est plutôt en Asie qu'on trouve ça.
01:56:05 Mais on commence à avoir ces salles qui arrivent en France. Ou alors les jeux sur smartphone.
01:56:09 Plus on joue, plus l'audition se dégrade et c'est ce que montre cette étude.
01:56:13 Et ce sont des résultats vraiment inquiétants. C'est particulièrement vrai chez les garçons.
01:56:17 Et donc il y a par exemple une perception qui est diminuée des sons.
01:56:20 Et les chuchotements, et bien tous ces sons ça devient difficile à percevoir.
01:56:27 Alors les problèmes auditifs ils sont variables mais ils peuvent devenir permanents.
01:56:30 Et il y a plusieurs études qui ont montré qu'on pouvait développer des acouphènes.
01:56:33 D'abord transitoires mais après malheureusement ils peuvent s'installer et c'est parfois irréversible.
01:56:38 Effectivement il faut faire attention. L'idée c'est de ne pas écouter trop fort. Quels sont les risques ?
01:56:42 Il y a les traumatismes sonores. Quand vous allez au concert et là c'est un choc sonore.
01:56:47 Mais là ce sont plutôt des traumatismes sonores plus faibles mais répétés.
01:56:51 Et c'est quasi pire parce que c'est plusieurs heures par jour.
01:56:54 Et ça va abîmer les organes de l'audition. En fait les organes de l'audition,
01:56:58 l'oreille va emmagasiner ces traumatismes sonores répétés.
01:57:01 Et au lieu de s'auto-régénérer, les petites cellules ciliées,
01:57:05 vous savez quand on a des petites cellules qui sont et qui vibrent dans les oreilles,
01:57:08 au lieu de s'auto-régénérer, malheureusement les petits traumatismes vont s'additionner
01:57:12 et empêcher la réparation et la cicatrisation. C'est un vieillissement prématuré de l'oreille.
01:57:18 Ce n'est pas irréversible au début donc il faut faire très attention.
01:57:21 Attention au niveau sonore. Les jeux de combat par exemple, ça peut aller jusqu'à 100 décibels.
01:57:26 Donc on fait très attention. Le bon réflexe c'est de baisser le volume.
01:57:30 Et outre l'abaissement de ce volume, on fait des pauses régulières.
01:57:33 C'est crucial pour que les oreilles puissent se reposer et se réparer.
01:57:36 Et pour les joueurs avertis, il peut être intéressant d'investir dans un casque.
01:57:40 Un casque un peu spécial. C'est un casque de jeu à réduction de bruit active.
01:57:43 Allez, et puis un bon réflexe, ça ne coûte rien. On va se promener, ça sort, ça fait du bien.
01:57:47 Aux oreilles, aux yeux et à votre cerveau. Et d'ici là, portez-vous bien.
01:57:50 C'est un petit peu comme vos conseils. Merci Gérald.
01:57:52 C'est bon pour les oreilles et bon pour notre santé.
01:57:54 Notre expert Gérald Kierzak, tous les matins, ici sur votre radio en région parisienne.
01:57:59 C'est France Bleu.

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