La Revue de Presse de RTI 1 du 30 janvier 2024 par Renaud Kevin Kobia
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NewsTranscription
00:00 Les éléphants ont crié l'exploit hier jusqu'au bout du bout.
00:04 Oui, Renaud, vous savez qu'après la débâcle lunale à Ibimpé,
00:13 on a filé la métaphore.
00:15 On a été ressuscité, la métaphore religieuse,
00:19 ensuite la métaphore médicale, on était dans le coma.
00:24 Et hier, comme par enchantement, je me rappelle encore les paroles,
00:28 les premières paroles de la chanson de José, nous avons été ressuscités.
00:33 Côte d'Ivoire, s'il y a eu un soir, il y aura un matin.
00:38 Et aujourd'hui, en ce jour martial, je pense que c'est la joie,
00:42 les éléphants se sont qualifiés.
00:43 Les éléphants se sont qualifiés, c'est ce qu'on va retenir de cette belle soirée d'hier
00:47 qui a fait passer toute la Côte d'Ivoire par toutes les émotions, on l'imagine.
00:51 Absolument, c'était l'extase.
00:54 C'était l'ascenseur au niveau émotionnel.
00:57 On montait, on descendait, on était vraiment dans tous nos états.
01:00 Oui, et puis le matin, tu nous dis que les éléphants ont été héroïques,
01:05 c'est le cas vraiment de le dire, ils ont été fantastiques
01:07 et ils ont surtout sorti les champions en titre.
01:10 Oui, moi je voudrais m'arrêter un peu sur cette une, vraiment cette une entière.
01:15 Du Côte d'Ivoire le matin.
01:16 Oui, de le matin, héroïques et fantastiques éléphants.
01:21 C'est un titre qui remplit toutes les fonctions.
01:26 Vraiment d'un titre d'une.
01:28 Fonction summarisante, c'est qu'à l'intérieur de la page,
01:32 nous verrons qu'effectivement, les éléphants se sont surpassés.
01:36 Fonction apéritive, parce que ce titre est captive, suscite l'intérêt.
01:41 Et ensuite, une fonction qu'on appelle aussi la fonction appréhéative,
01:45 parce que ce titre est condensé, est résumatif et c'est un titre choc.
01:50 Bon écoutez, docteur, on dit qu'aujourd'hui le matin,
01:53 on va vendre au moins 2 millions d'exemplaires.
01:55 À travers toutes les élonges qu'il a apportées à ce titre du quotidien.
01:59 Le matin, qui a bien résumé ce qui s'est passé hier.
02:01 Et le matin, n'oublie pas de tirer le chapeau à Emers Faye,
02:06 sélectionneur intérimaire qui a conduit ces éléphants à la brillante victoire d'hier.
02:10 On l'a tous constaté, il a fait des choix forts et vraiment des remplacements judicieux.
02:16 Et ce sont ceux qui sont rentrés.
02:18 Si vous remarquez bien ce but de l'égalisateur de la Tif.
02:20 Nicolas Pepe qui sort du banc.
02:23 Toute la ligne d'attaque a touché le ballon.
02:25 Adengra, Allaire, Kwame et enfin Pepe.
02:29 Et puis Franck Essier qui transforme le pénalty.
02:32 Ça aussi, c'est la force d'un entraîneur qui vraiment avait de quoi montrer.
02:36 Oui, on l'a senti sur le banc.
02:38 Il jouait pleinement sa partition et il vivait les émotions avec ses troupes.
02:44 Ce n'était pas facile d'être à sa place.
02:45 Oui, et à côté de Faye et Emers, on n'oubliera pas de citer Guy Demel et Alain Guaméné
02:50 qui l'ont épaulé dans sa tâche et tout le staff qui a été mis en place après,
02:53 on le dira, la débâcle des Bimpes.
02:55 Oui, la débâcle.
02:58 Et on s'intéresse au quotidien à Le Patriote qui nous dit que la victoire des éléphants d'hier
03:03 a créé une onde de choc dans toute la Côte d'Ivoire.
03:06 C'était l'explosion de joie.
03:07 Je disais, si on devait mesurer l'impact de l'onde de choc qu'il y a eu,
03:11 peut-être qu'on serait aux alentours de je ne sais plus combien.
03:13 On peut parler de tsunami.
03:14 Oui, oui.
03:15 Le titre en lui-même parle, "éléphanteste".
03:19 Oui.
03:19 Comme je le disais tantôt, ce titre également a une fonction de guide,
03:24 une fonction épiphanique, pour parler un peu comme Chardo.
03:27 Et ce titre est résumatif.
03:30 C'est un titre choc qui traduit vraiment tout ce que les éléphants ont montré hier
03:35 sur la pelouse de Yamsoukro.
03:40 Encore, il y a tout un symbole parce que c'est Yamsoukro.
03:44 Ça se joue dans la ville du père fondateur de la Côte d'Ivoire.
03:46 Et puis, c'est au pied de la basilique.
03:49 On se souvient que les joueurs sont allés déposer une gerbe de fleurs
03:52 sur la tombe de Féfélix Fouette-Boigny quand ils sont arrivés à Yacourt.
03:55 Et on a vu tout ce qu'il y avait autour de leur arrivée,
03:58 comment ils ont été accueillis en fanfare et tout ça.
04:00 Et ils ont répondu aux attentes des populations.
04:02 Oui, Renaud, il faut comprendre que les éléphants viennent de loin.
04:07 Ils viennent de trop loin d'ailleurs.
04:08 Je disais tout à l'heure qu'on a filé toutes les métaphores possibles.
04:11 Et en fait, la résurrection a lieu à Yamsoukro.
04:15 C'est pas pour rien. C'est Yamsoukro tout de même.
04:17 Charge des symboles pour les Ivoiriens.
04:19 Et hier, ce qu'on a vu, c'est qu'on a vu vraiment des guerriers.
04:23 Et ça encore, vous le remarquerez dans les paroles de la chanson de José.
04:28 C'est hier, je vous dis que c'est la seule chanson qui porte vraiment les éléphants.
04:34 Et c'est un personnage, c'est intemporel.
04:37 Marie-Josée Talou peut l'écouter.
04:40 Ça l'intéresse, ça intéresse tout le monde.
04:42 Je pense qu'ils ont dû écouter attentivement les paroles de cette chanson
04:47 pour nous produire ce que nous avons vu hier et ce que nous attendons d'eux.
04:50 - Bon, ravi à José.
04:51 Un nouvel adepte ici, un grand fan.
04:54 La personne de Docteur Touré.
04:57 Et on continue avec les félicitations du président de la République,
05:00 Normie les a montrées tout à l'heure à l'écran.
05:02 Le chef de l'État, premier capitaine des éléphants de Côte d'Ivoire
05:06 qui a félicité ses trompes hier.
05:08 - Oui, c'est tout à fait normal.
05:09 Quand il y a eu la débarque des Binto...
05:12 - Des Bimpé, bon, on ne parlera pas des phrases des Binto.
05:16 La débarque des Bimpé.
05:18 - Il est revenu à la charge et leur a remonté le moral.
05:22 Naturellement, premier capitaine de ces éléphants,
05:27 il ne pouvait que les féliciter.
05:30 Et donc c'est normal qu'il leur apporte son soutien,
05:32 le soutien de toute la nation.
05:34 Sa voix vaut la voix de tous les Ivoiriens.
05:36 - Oui, il a dit, je le cite, "nous sommes fiers de vous"
05:39 pour dire combien de fois il était content de cette victoire
05:44 des éléphants de Côte d'Ivoire, comme vous l'avez dit,
05:46 qu'il avait encouragé au soir de la défaite
05:49 contre la Guinée équatoriale.
05:51 Et puis on va refermer, docteur,
05:54 cette intégrale de la revue de presse avec le jour plus
05:57 qui nous dit qu'après l'exploit d'hier,
06:00 les éléphants attendent leur adversaire pour les quart de finale.
06:03 - Oui, peut-être le Burkina, peut-être le...
06:05 - Le Mali. - Le Mali.
06:06 C'est un auto-derby, comme on le dit en football.
06:10 Et au suivant, ça veut dire que les éléphants
06:12 ne sont pas prêts de s'arrêter. - Oui, bien évidemment.
06:15 - Ils sont sur une lancée dynamique.
06:17 Ils ont engagé suffisamment de confiance.
06:20 Et aujourd'hui, je pense que le poids du stress qu'ils avaient
06:24 est parti. Ils sont confiants.
06:26 Je pense qu'ils ont compris ce que le peuple ivoirien
06:28 attendait d'eux.
06:30 Et vous avez vu, ils ont été brûlés par les Ivoiriens
06:34 et ils ont été encensillés par les mêmes Ivoiriens.
06:37 - Oui, comme quelqu'un l'a dit,
06:40 juste en boutade, les éléphants, bon, il ne faut pas les supporter.
06:44 C'est comme ça écrit l'exploit.
06:45 Mais hier, toute la nation ivoirienne les a poussés à la victoire.
06:48 Et en parlant du suivant, aujourd'hui à 17h,
06:50 le Mali sera face au Burkina Faso.
06:53 Ça sera encore au go, au stade Amadou Goncouli Bali.
06:56 Et bon, on attend de savoir qui va se dresser
06:59 sur le chemin de nos pachydermes.
07:01 - Oui, qui sont vraiment déchaînés.
07:03 Et qui ont compris ce qu'on attendait d'eux.
07:05 Et qui vraiment, hier, l'ont démontré.
07:08 Et nous pensons que cela ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
07:10 - En tout cas, on espère justement pour la suite de la compétition,
07:15 la Côte d'Ivoire sera opposée donc au vainqueur du match
07:18 qui va opposer le Burkina au Mali ce soir.
07:21 Ce sera le 3 février et ce sera encore à Yamsoko.
07:25 - Samedi.
07:26 - Oui, samedi 3 février.
07:28 - Oui, un autre symbole.
07:29 - Et toute la Côte d'Ivoire.
07:30 - Un autre symbole qui revient et nous pensons que pour une fois,
07:33 on va assister à ce match avec beaucoup plus de sérénité.
07:36 Parce qu'après ce qui s'est passé à la Guinée équatoriale.
07:42 Parce qu'on se rappelle vraiment ce cauchemar lunal.
07:47 Et effectivement, ce matin, nous sommes dans une joie martiale.
07:52 - Bon, en tout cas, les dessous jetés.
07:55 Dr Ladine Aoumi en train de se tordre de rire.
07:57 Mais c'est bien cela aussi.
07:59 C'est toujours bon d'avoir Dr Amidou.
08:00 Je le rappelle enseignant à l'université
08:02 Félix Poitbani de Cocody et analyste du discours médiatique.
08:06 On attend donc le 3 février pour vivre encore une victoire
08:10 et une journée martiale.
08:11 - Oui, une journée sabbatale.
08:15 Parce que nous serons en Samvi ce jour-là.
08:17 - Franchement, on en apprend ici à l'intégral de la revue de presse.
08:19 Merci de nous avoir suivis.
08:20 J'étais avec Dr Amidou, qu'on espère retrouver très bientôt.
08:24 Jean-Pierre Molatin, Naomi Aoumi, on vous passe le relais pour la suite.