L'invitée du jour - Lorie

  • il y a 8 mois
Ce matin, Damien Thévenot et Maya Lauqué reçoivent Lorie. La chanteuse sort Hyper Lorie volume 1, la première partie de son nouvel album.  

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Transcript
00:00 C'est le moment d'accueillir notre invité du jour, c'est Lori.
00:03 Bienvenue sur notre plateau, Lori.
00:05 C'est un grand jour aujourd'hui, le 26 janvier,
00:07 puisque c'est aujourd'hui même que sort votre nouvel album.
00:10 Ça s'appelle Hyper Lori Vol. 1.
00:13 Oui, parce que c'est la première partie de l'album.
00:14 Voilà, ça se vous entend, tu auras une suite.
00:16 Il y a une deuxième partie qui arrive bientôt.
00:17 Donc ce sont vos tubes que vous avez.
00:19 Alors c'est quoi, réenregistré, remastérisé, comment ça se passe ?
00:21 On a tout refait.
00:22 On a fait page blanche et on a tout refait.
00:25 On a réarrangé, on a réenregistré, on a fait des nouvelles voix.
00:28 Et je suis en duo avec des artistes de la jeune génération qui étaient fans à l'époque.
00:33 On a mélangé un peu nos deux univers et voilà, et ça donne les titres.
00:38 Donc nostalgique, Lori, un petit peu quand même,
00:40 parce que ça fait quelques années que vous n'étiez pas revenue à la chanson.
00:42 Oui, ça faisait quelques années.
00:44 J'avais besoin de faire cette petite pause.
00:48 Je me suis consacrée plus à la fiction, à la réalisation et tout ça.
00:52 Et voilà, à un moment donné, quand on a touché...
00:53 La musique vous rattrape.
00:54 Exactement. Quand on a touché à la musique, on y revient toujours.
00:56 Bon allez, Maya sur "Un air latino" avec Bro, c'est ça ?
01:00 Avec Bro, exactement.
01:01 Regardez ce que ça donne le nouvel album de Lori.
01:05 Sur un air latino
01:08 Tu ressens le tempo
01:12 Quel est le latino ?
01:15 Il fait toujours très chaud
01:17 De Paris à Rio de Janeiro
01:20 Sur un air latino
01:23 Quelques notes de sasa
01:27 Je me retrouve à Cuba
01:29 Le soleil sur ma peau me fait vibrer
01:32 Quand il s'approche, je me dis...
01:34 Je me disais Lori, vous avez enregistré avec des artistes qui étaient fans de vous.
01:37 Ils vous l'ont dit en studio.
01:39 Est-ce que vous ne vous souciiez pas à l'influence que vous aviez pu avoir sur eux ?
01:42 Ça devait être émouvant, non ?
01:44 Pas du tout.
01:45 Pas du tout émouvant ?
01:46 Non, non, non.
01:47 L'influence, l'influence.
01:48 Pas très émouvant.
01:49 Mais je ne me rendais pas compte à quel point ils avaient été fans.
01:55 C'est vrai que quand j'ai envoyé un mail à AD qui m'a répondu une minute après
02:00 "C'est le plus beau mail de ma vie", Bilal qui était comme un dingue,
02:04 Bilal Hassani comme un dingue, Khalid Kabro,
02:07 ça a été... Oui, c'est émouvant et c'est touchant.
02:10 Avec Bintili, on est très fans de vous et pourtant vous ne nous avez pas appelés.
02:14 Mais maintenant je suis au courant.
02:17 Je ne savais pas que vous étiez fans.
02:20 On est tous fans évidemment.
02:21 J'aimerais, Lori, qu'on revienne sur un extrait du journal télé du JT des années 2000.
02:26 On est en 2002, Lori.
02:28 C'est la Lori-mania. C'est un tourbillon.
02:30 Moi, je me souviens, je vous avais interviewé à l'époque, c'était un tourbillon indescriptible.
02:34 Regardez cet extrait du journal.
02:35 Donc, nous sommes en 2002, il y a 22 ans.
02:37 Il ne faut pas dire 22 ans.
02:39 Lori, Lori, Lori.
02:41 30 000 spectateurs ou plutôt spectatrices en un week-end.
02:45 Mais rarement la salle surchauffée du Zénith avait connu public aussi jeune.
02:49 Alors pourquoi un tel engouement ?
02:51 Tous les garçons que je vois me demandent pourquoi je suis tout seule.
02:59 Elle sait très bien chanter, elle a une belle voix.
03:01 Elle est très, très jolie.
03:03 Et puis, je l'adore.
03:05 Cet enfant !
03:07 C'est pas impossible.
03:09 C'est incroyable.
03:10 C'est trop mignon.
03:11 Avec le recul, comment vous l'analysez cette période un peu folle ?
03:15 Totalement folle.
03:16 C'était la folie.
03:17 C'était la folie, oui, oui.
03:18 C'était un peu le tourbillon.
03:20 J'arrêtais pas en fait.
03:22 C'était une année, une tournée, une année, un album, une année, une tournée, un album.
03:25 Tous les jours.
03:26 Ce qui était bien, c'est que chaque jour c'était différent.
03:29 Une émission de télé, après je t'encense photo.
03:31 Oui, mais la notoriété écrasante, vous sortiez, c'était des hurlements.
03:34 Vous étiez protégés par un cordon à chaque fois.
03:36 Comment vous avez fait pour garder les pieds sur terre en fait ?
03:39 Faut être bien entouré.
03:40 La famille, les parents ?
03:41 Oui, les parents, la famille, les amis, qui eux ne changent pas.
03:45 C'est surtout, c'est pas les artistes qui changent au départ.
03:47 C'est le regard des autres sur l'artiste.
03:49 Et quand du jour au lendemain, on commence à te dire "ah t'es la plus belle, t'es la meilleure",
03:53 on finit un peu par le croire.
03:55 Vous avez senti qu'à des moments, ça aurait pu basculer ?
04:00 Mais ça peut basculer très très vite, bien sûr.
04:02 Et je pense que le patinage, le sport-études, ça m'a aussi beaucoup aidé
04:06 pour garder les pieds sur terre.
04:08 Parce qu'on fait une compétition.
04:09 Pour garder la tête froide.
04:10 Oui, voilà.
04:11 Non mais c'est pas vrai.
04:12 Le matin, on est sur la glace.
04:14 Parce que le sport, c'est les échecs évidemment.
04:16 Alors on revient à chaque fois à zéro.
04:18 Et donc l'entraîneur est là pour dire "non ça va pas".
04:22 On peut être première à une compétition et la semaine d'après complètement froide.
04:27 On va y revenir sur le sport avec Binti dans quelques instants.
04:30 Mais je voulais vous montrer une photo, Laurie, sur le cou.
04:32 J'ai cru que c'était vous.
04:33 Et ça en fait c'est Britney Spears.
04:35 Elle vous a influencée, vous a assumée la filiation.
04:40 Ah bah oui, carrément.
04:42 Et puis je savais dès le départ que mon producteur de l'époque
04:46 recherchait une Britney Spears française.
04:48 Ah oui, d'accord.
04:49 Dès le début, c'était calqué comme ça.
04:51 Oui, c'était très très clair.
04:52 Moi ça ne me dérangeait pas parce que j'adorais Britney.
04:54 Et puis chanter, danser, faire le show, ça m'allait très très bien.
04:59 Et alors il y en a une autre qui vous a influencée, une influence musicale,
05:03 quelques années plus tard, Jennifer Lopez au moment de sortir sur un air latino.
05:06 Pourquoi elle ? Qu'est-ce qui vous plaît en elle ?
05:09 Tout.
05:10 Bah ouais, tout. En plus, elle chante, elle danse.
05:14 Elle est aussi actrice.
05:15 Elle est aussi comédienne.
05:17 Et puis c'était ces sons latinos, ces sons un peu soleil que j'aimais bien.
05:22 Et c'est vrai que quand on a décidé de choisir un nouveau single,
05:27 avec l'été qui arrivait, j'ai dit à mon équipe,
05:30 bah non en fait, je ne veux pas de titre qui est existant sur l'album,
05:33 je veux un nouveau titre.
05:35 Je veux un titre un peu latino, je veux me la péter comme Jilou.
05:38 C'est exactement ce que j'ai dit, mais regarde.
05:40 Et c'est devenu sur un air latino.
05:42 Et c'est devenu sur un air latino.
05:43 Et le carton que l'on sait.
05:45 Adrien, si notre invitée a pu être influencée par Jilou ou Britney Spears,
05:50 elle a inspiré beaucoup de monde, dont certaines personnes totalement inattendues.
05:55 Absolument. C'est moins exotique, c'est un peu moins sexy.
05:58 Ça se passe en 2005.
06:00 En effet, la lorem mania dépasse très largement le chant de la musique.
06:04 Ça va sur le terrain politique, la preuve.
06:07 Oui, oui.
06:08 La positive attitude, c'est une question presque de philosophie.
06:15 On n'a pas le droit d'être désespéré.
06:18 C'est quand même assez hallucinant de se dire qu'à l'époque,
06:22 certaines personnalités politiques se réclament du général de Gaulle,
06:25 de Jean Jaurès, peuvent avoir des élans pompidoliens.
06:28 Et subitement, en 2005, on convoque Lori comme chanteresse de la pensée complexe
06:33 et incarnation d'une pensée politique avec cette chanson, la positive attitude.
06:36 Il n'y a pas que Jean-Pierre Raffarin, ça allait dans tous les débats politiques de l'époque.
06:40 Est-ce que vous pratiquez la positive attitude ?
06:44 La positive attitude, c'est fini.
06:46 D'ailleurs, Raffarin lui-même arrête, puisque maintenant, il nous fait la peur attitude.
06:49 Moi, je dirais presque autiste attitude.
06:51 Monsieur le Premier ministre, je considère que cette attitude...
06:56 Moi, je suis complètement d'accord avec cette positive attitude.
07:04 Lori, vous l'avez pris comme un hommage ou sincèrement, de vous à nous,
07:07 ça vous a un peu énervée, qu'on vous "récupère" ?
07:10 En fait, j'ai pris Jean-Pierre Raffarin comme attachée de presse.
07:13 Il était le premier ministre à l'époque.
07:18 Non, en fait, ce qui s'est passé, c'est que j'avais été appelée pour chanter à l'Opéra
07:24 pour les enfants de Matignon ou les enfants de Lilly, enfin Lilly, je ne sais plus.
07:28 La ministère.
07:29 Voilà. Et il y avait plein d'artistes, et il y avait M. Raffarin qui était là.
07:34 Et à la fin du spectacle, il est venu dire un petit mot à chaque artiste.
07:38 Et moi, il est venu, c'était "Waouh, mais cette chanson, la positive attitude,
07:43 mais génial, mais quel message !"
07:45 Et je me suis dit, bon, il dit ça par politesse,
07:48 parce qu'il faut dire un petit mot à chacun et tout.
07:50 Et une semaine après, en fait, c'était parti.
07:52 C'est devenu un stogang politique.
07:54 C'est devenu un stogang politique et je ne savais pas.
07:56 Et voilà, c'était ma grande surprise, en fait.
07:58 Ce qui m'a un peu dérangée, c'était tous les médias qui, après, ne faisaient pas la différence.
08:02 Ils disaient, bon, bah voilà, Laurie est de droite parce que...
08:05 Oui, oui.
08:06 ... Jean-Pierre Raffarin, parce que...
08:07 Ça vous a tout de suite ticté.
08:08 ... elle fait les pièces jaunes avec Mme Chirac, parce que...
08:10 Voilà, il n'y a rien à voir.
08:12 Vous confondez tout, quoi.
08:14 Bien sûr.
08:15 Vous avez lancé la positive attitude, mais vous avez surtout lancé la win attitude.
08:19 Et votre seconde passion doit nous parler, Bintielli.
08:23 Oui, Laurie, à 6 ans, vous découvrez le patinage artistique.
08:26 C'est une vraie révélation pour vous.
08:28 On va voir des photos de vous, enfant.
08:30 À l'époque, vous souhaitez devenir patineuse professionnelle.
08:33 Vous l'avez dit, vous avez fait sport et études.
08:35 Cette photo, je crois que c'est ma préférée.
08:37 Elle est vraiment très, très choupie.
08:38 J'étais une feuille jaune d'automne.
08:40 Bien sûr.
08:41 Mais ça se voit.
08:42 Premier galas de patinage.
08:44 Et donc, malheureusement, en 96, les Championnats de France arrivent.
08:47 Vous vous blessez gravement aux genoux.
08:49 C'est la fin d'un rêve.
08:50 Après, vous allez devenir pop star.
08:51 Donc, finalement, ça ne s'est pas si mal passé.
08:53 Mais qu'est-ce que vous gardez de cette époque du patinage artistique ?
08:56 Qu'est-ce que ça vous a offert pour la suite ?
08:58 Tellement de choses.
08:59 Mais tellement de choses.
09:00 Je pense que le sport, c'est vraiment une école de la vie.
09:03 La discipline, l'entraînement, se remettre toujours en question,
09:09 le fait qu'il faut travailler pour y arriver,
09:11 le fait qu'on a rien sans rien.
09:13 Donc, oui, c'est vraiment le sport.
09:16 Je le recommande vraiment à tout le monde.
09:18 Et dès le plus jeune âge, parce que ça nous apporte tellement d'énergie.
09:20 Et pour chanter sur scène et danser en même temps,
09:22 je suppose qu'il fallait un sacré cardio.
09:24 Non, mais c'est épuisant de faire les deux.
09:26 Est-ce que quand vous avez dû arrêter le patinage,
09:28 vous avez dit de toute façon, ma vie, elle est sur scène ?
09:30 Parce que le patinage, c'est le public, c'est l'art.
09:34 Il fallait de toute façon prolonger ça.
09:37 C'est ça, en fait.
09:38 Quand je me suis pété le genou,
09:40 c'est vrai que je me suis posé la question,
09:42 qu'est-ce que j'aimais dans ce sport ?
09:43 Et la réponse, c'était mettre des petites tuniques à paillettes
09:47 et faire mon show sur la glace.
09:50 -Sous les projecteurs. -Sous les projecteurs.
09:52 Bon, je ne peux plus le faire avec des patins.
09:54 Je vais essayer de le faire sans patins.
09:56 Il va falloir que je prenne des cours de chant, des cours de danse.
09:58 Je chantais sous ma douche ou avec ma brosse à cheveux,
10:01 comme toutes les jeunes filles.
10:03 Mais il a fallu travailler aussi pour y arriver.
10:06 Et ça a plutôt très bien marché.
10:07 Et aujourd'hui, le patinage, c'est plus ou moins fini.
10:09 Mais en fait, j'ai remarqué, vous faites tous les sports.
10:11 Vous êtes sur tous les fronts.
10:12 Boxe, ski, yoga, danse.
10:14 On a fait un petit medley. Regardez.
10:16 Aïe.
10:17 [Musique]
10:23 [Musique]
10:27 [Musique]
10:51 C'est impressionnant.
10:53 J'aimerais l'œil de la spécialiste sport.
10:55 Vous êtes plutôt dans l'endurance maintenant.
10:57 La piscine, le jogging.
10:59 Parce que si vous vous blessez, en fait, c'est compliqué pour la suite.
11:02 Il faut faire attention.
11:03 Oui, il faut faire attention.
11:04 Mais après, c'est vrai que l'entraînement avec Jérôme en boxe,
11:07 c'était plus aussi de la technique, du cardio.
11:10 Mais lui, il ne donnait pas trop les coups.
11:12 Parce que si je revenais sur le tournage avec un œil ou un nez cassé,
11:17 ça ne l'aurait pas trop fait.
11:18 Et maintenant, vous diriez que c'est entre guillemets une « drogue », le sport.
11:21 Vous ne pouvez plus vous en passer.
11:22 Ça vous manquerait ?
11:23 Non, quand il y a une semaine où je ne peux pas en faire, ça me manque.
11:27 Votre corps est en manque de sport.
11:29 Mon corps est en manque, je sens que je dors moins bien, ma tête va exploser.
11:34 Ça vous équilibre ?
11:35 Oui, j'ai besoin de sport.
11:36 Et le genou, tiens.
11:37 Ah !
11:38 Apparemment, oui.
11:39 Est-ce que tous ces sports...
11:40 Vous êtes toujours dans une faiblesse.
11:41 Oui, en ce moment, c'est des infiltrations.
11:44 Avec les genoux.
11:45 Avec les genoux.
11:46 Est-ce que tous ces sports, ça vous a permis de remplacer cette période
11:49 où vous étiez en tournée tout le temps, à chanter, à danser,
11:52 à remplacer un peu cette adrénaline ?
11:53 Parce que maintenant, c'est un peu une drogue, l'adrénaline, on le sait.
11:56 Oui, une fois qu'on a goûté à la scène, c'est une drogue, c'est sûr.
12:01 Oui, et en même temps, le sport a toujours fait partie de ma vie.
12:04 Mais c'est vrai que ce qui était rigolo, c'est que quand j'étais en tournée
12:07 et qu'une fois que la tournée s'arrêtait, je sentais que mon corps...
12:10 Le vide.
12:11 Le vide comme pour le sport de haut niveau.
12:13 Le vide.
12:14 Et j'étais chez moi, je sentais cette adrénaline.
12:16 Je fais « Ah, bah oui, les 8 heures, c'est bientôt l'heure de monter sur scène ».
12:19 Je fais « Qu'est-ce que je vais faire ? » Je vais faire un footing, je vais faire quelque chose.
12:22 Parce que le corps a une mémoire et donc à chaque fois,
12:24 quand on répète tout le temps la même chose, pratiquement tous les jours, bon bah...
12:28 En même temps, vous disiez que vous aviez besoin de cette pause aussi musicale.
12:32 Oui, exactement.
12:33 Et votre nouveau truc, c'est le surf.
12:35 Vous titillez la vague, nous attendiez du côté de Biarritz.
12:38 On a quelques photos.
12:39 Comment est venue cette nouvelle passion, ce nouveau challenge ?
12:43 C'est mon mec, il faut le dire.
12:46 Et la région aussi, peut-être.
12:48 La région et tout.
12:49 Ah, la région, ok.
12:51 C'est la région et puis c'est vrai que mon chéri, il en fait beaucoup.
12:54 Et donc j'ai voulu essayer et donc maintenant, on en fait un truc.
12:58 Et l'essayer, c'est l'adopter, en fait.
12:59 Exactement.
13:00 Mais c'est un gras.
13:01 C'est très dur.
13:02 Déjà, sur la plage, c'est pas évident.
13:04 On se prend des bonnes gamelles.
13:06 Gamelle !
13:07 Oui.
13:08 La ville d'Angers.
13:09 Est-ce que ça vous rappelle quelque chose en tournée, la ville d'Angers ?
13:11 Parce que gamelle, vous voyez, c'est quoi ?
13:14 Elle vous porte malheur, pardon les angemins.
13:16 Mais oui, regarde, tu mets un D devant, ça fait d'Angers.
13:19 En deux mots.
13:20 Tu as tout compris.
13:21 Angers, c'est ma ville maudite.
13:23 À chaque fois que je fais un concert là-bas, il m'arrive que des...
13:27 Que des embouts.
13:28 Vous êtes tombée sur scène, je crois, c'est ça.
13:30 Oui, je suis tombée sur scène.
13:32 Après, il y a eu une coupure d'électricité.
13:34 Plus de micro, plus de light, plus rien.
13:37 Après, je descends avec...
13:39 Je fais une intro assez spectaculaire et tout.
13:42 Et j'étais persuadée qu'il allait se passer un truc à Angers
13:45 parce qu'il s'était déjà passé plein de choses.
13:47 Et donc, je dis à mon équipe, je vais rester coincée là-haut.
13:50 Je le sais, je vais rester coincée là-haut.
13:51 Parce que ma mise en scène, c'était une sorte d'hélicoptère qui me dépose.
13:55 Et au final, je ne suis pas restée coincée en haut,
13:57 je suis restée coincée en bas à un mètre du sol.
14:01 Et t'as l'air encore plus délicate.
14:03 Quand t'es là, tu fais "Ah, je ne peux pas me débrouiller par terre".
14:06 On est en direct, il faut qu'on rentre en terre.
14:07 En tout cas, vous aimez Angers.
14:08 Non, non, vous inquiétez.
14:09 Hyper Laurie sort dans les bacs aujourd'hui, il y aura une suite, un volume 2.

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