26/01/2024 - Le 6/9 de France Bleu Provence en vidéo

  • il y a 8 mois
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00:00:00 France 3 Provence Alpes Côte d'Azur
00:00:04 Ici c'est France Bleu Provence à la radio sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.
00:00:15 Bonjour et bienvenue, ravi de vous retrouver si vous venez de nous rejoindre, c'est France Bleu Provence votre radio.
00:00:20 Nous sommes également ensemble jusqu'à 9h sur France 3 Provence Alpes comme chaque matin.
00:00:25 Bonjour Camille Payan.
00:00:26 Bonjour Philippe, bonjour à tous.
00:00:27 On va revenir ce matin sur la mobilisation des agriculteurs dans notre région.
00:00:31 Oui évidemment, ceux qui ont passé notamment la nuit sur la 54.
00:00:34 En direct dans un instant avec Juliette Pierron et puis émission spéciale ce matin, journée spéciale,
00:00:39 Parole d'agriculteur sur France Bleu Provence tout à l'heure, 8h30, nous entendrons les agriculteurs de notre région
00:00:46 pour bien comprendre leur quotidien.
00:00:48 Belle journée, merci d'écouter France Bleu Provence et de nous suivre sur France 3 Provence Alpes, il est 7h.
00:00:54 [Musique]
00:00:59 Et on démarre par la route, bonjour Cédric Femi.
00:01:02 Bonjour.
00:01:03 Avec le gros point de blocage à cette heure-ci.
00:01:05 Il y en a deux, la 54 et la 51.
00:01:08 La 54 toujours fermée dans les deux sens de circulation entre Grance et Saint-Martin-de-Croz.
00:01:13 Il commence à y avoir un ralentissement quand vous venez d'Arles en direction de Faussemartigues
00:01:18 qui sera la dernière sortie possible, vous ne pourrez pas continuer tout droit en direction de Saint-Martin-de-Croz.
00:01:22 Obligation d'aller à droite vers Faussemartigues, d'où le petit ralentissement.
00:01:25 Et puis la 51, ce matin, elle est fermée dans les deux sens entre Talar et Cadarache.
00:01:30 Donc aujourd'hui, vous pouvez vous rendre à Cadarache sans problème via l'échangeur autoroutier.
00:01:34 Ce sera ouvert, ça changera des gros bouchons d'hier.
00:01:36 On vous retrouve évidemment juste après ce journal.
00:01:39 Pour la météo, Philippe, c'est toujours de la douceur.
00:01:41 Avec un ciel lumineux pour aujourd'hui, voilé par rapport à hier, un mistral de la partie cet après-midi.
00:01:46 Les températures, la douceur effectivement avec 12 degrés à Marseille au réveil, 18 degrés à Toulon, 5 degrés.
00:01:51 À Aix-en-Provence, vous avez 2 degrés à Dignes, 5 à Gap ce matin et cet après-midi.
00:01:56 20 degrés pour Marseille, 19 à Toulon et à Aix-en-Provence.
00:01:59 À la une ce matin, Camille, France Bleu Provence à nouveau mobilisée sur le terrain avec les agriculteurs ce matin.
00:02:06 Oui, ceux qui viennent de passer leur première nuit sur l'autoroute dans le tracteur, sur la 54.
00:02:12 Juliette Pierron, vous les avez retrouvés ces agriculteurs aux alentours de 5h du matin.
00:02:17 Un agriculteur, ça se lève tôt.
00:02:19 Est-ce que tout le monde est réveillé ? On est au petit déjeuner, ça y est ?
00:02:22 Eh bien oui, alors pas tout le monde est réveillé.
00:02:25 On est une petite quinzaine ici autour du Bras d'Eros.
00:02:29 Je peux vous jurer qu'il est assez efficace.
00:02:31 Il y a un agriculteur qui est revenu avec les croissants, les pains au chocolat.
00:02:35 On se réchauffe.
00:02:36 On fait le débrief aussi de la nuit.
00:02:38 Je suis avec Nance et Jordan, deux amis d'enfance.
00:02:42 Bonjour.
00:02:43 La trentaine, ce qu'on appelle la nouvelle génération.
00:02:45 Vous, vous n'avez pas dormi sur place ?
00:02:47 Non, donc on est resté là jusqu'à 23h hier soir.
00:02:50 Après, on est rentré avec les tracteurs pour aller se reposer un peu, nourrir le troupeau,
00:02:57 regarder que tout aille bien.
00:02:59 Et puis ce matin, on a repris les tracteurs pour revenir sur la 54.
00:03:04 C'est ce que vous me disiez tout à l'heure.
00:03:06 Il y en a qui sont restés pour être présents.
00:03:08 L'idée, c'est aussi d'être bien organisé.
00:03:10 Vous, vous avez dû rentrer pour anticiper, vous occuper de vos exploitations, vos élevages, c'est ça ?
00:03:15 Expliquez-moi, Jordan.
00:03:16 Oui, exactement.
00:03:18 Après, les élevages, ça arrête d'être vivant, donc il faut s'en occuper constamment.
00:03:22 C'est à Juin 4.
00:03:23 Donc on est rentré, on s'occupe des bêtes, puis on revient en soutien aux collègues.
00:03:27 Et puis là, je vous ai vu, vous avez tapé la bise, petit café, bonne ambiance.
00:03:30 Qu'est-ce que vous attendez de cette deuxième journée ?
00:03:33 Aujourd'hui, déjà, c'est voir les annonces du Premier ministre, attendre patiemment.
00:03:41 Et puis selon les annonces, ça montera, je pense, d'un cran encore.
00:03:45 Je disais, vous êtes cette nouvelle génération, ce qu'on appelle la nouvelle génération d'agriculteurs à la trentaine.
00:03:51 C'était important pour vous aussi d'être présent, montrer qu'il y a des différences dans l'agriculture,
00:03:55 il y a différentes générations, mais là, on est unis, c'est ça le message ?
00:03:58 Oui, oui. Après, le monde agricole, c'est quand même un monde où on s'entraide tous.
00:04:05 Donc, c'est quand même une fierté de reprendre les exploitations des parents,
00:04:10 et un devoir, et une passion également.
00:04:13 Voilà, écoutez, une passion très mobilisée aujourd'hui pour cette deuxième journée.
00:04:17 Voilà, autour du Brasero, tout le monde n'est pas réveillé, mais ça devrait pas tarder.
00:04:22 On voit les premières lueurs du soleil.
00:04:25 Encore sur vous, Juliette, arrive au compte.
00:04:27 Pour aller les réveiller, merci beaucoup.
00:04:29 On vous retrouve évidemment tout au long de la matinée, Juliette Pierron, en direct de La 54,
00:04:33 où certains agriculteurs ont donc passé la nuit.
00:04:36 Ce cortège qui pourrait d'ailleurs aussi grossir dans les prochaines heures,
00:04:39 notamment par des collègues agriculteurs venus du Var.
00:04:42 Mobilisation inédite hier dans le centre-ville de Toulon.
00:04:46 120 troncteurs et leurs conducteurs dans les rues.
00:04:49 Opération à l'image de feu de poubelle, par exemple,
00:04:52 de la laine de mouton déversée aussi devant la préfecture, ainsi que du purin.
00:04:56 Et en fin de journée, décision prise finalement de lever le camp
00:04:59 pour aller rejoindre les blocages de Salon ou Manosque,
00:05:02 car il ne faut pas lâcher, dit Jean-Claude Viticulteur à Bandol.
00:05:06 Je pense qu'il faudra aller plus loin, dans le calme, de rien casser.
00:05:10 Mais il faudra aller plus loin parce que si on ne laisse pas une pression vraiment importante,
00:05:16 on ne saura pas écouter.
00:05:18 Parce que le gouvernement que l'on a, c'est un gouvernement qui ne nous écoute pas.
00:05:21 On n'est pas considéré.
00:05:23 Et moi je vous dis qu'une chose, c'est qu'on reviendra.
00:05:26 Et il faut tenir.
00:05:28 Et c'est comme voilà, c'est qu'un début.
00:05:30 C'est l'étincelle qui va allumer l'insanité.
00:05:33 Et on est chaud.
00:05:34 Voilà, on est chaud, dit Jean-Claude au micro de Sophie Glotin pour France Bleu Provence.
00:05:38 Pas question donc de lâcher maintenant, tant que le gouvernement ne fera pas des annonces décentes.
00:05:43 C'est le mot d'ordre.
00:05:44 Les premières mesures qui pourraient tomber aujourd'hui,
00:05:47 Gabriel Attal sera en Haute-Garonne.
00:05:49 L'avantage fiscal pour les agriculteurs pourrait être versé dès le début de l'année
00:05:53 ou directement appliqué par les pétroliers.
00:05:55 Des promesses aussi attendues pour sortir des galères administratives.
00:05:59 On attendra donc les déclarations du Premier ministre.
00:06:02 Alors, blocage total ou sortie de crise, ça reste la question Camille.
00:06:06 Et oui, et en attendant, il faut composer avec des autoroutes fermées,
00:06:09 comme vous l'entendez sur France Bleu Provence.
00:06:11 Des bouchons que cela entraîne sur les routes secondaires.
00:06:15 Est-ce que cela vous agace ?
00:06:16 Ou au contraire, vous comprenez cette colère et vous prenez votre mal en patience ?
00:06:21 Sur le marché d'Aix-en-Provence, la mobilisation agricole préoccupe les commerçants et les clients.
00:06:26 Emma Julie.
00:06:27 Hier, à Verdal, assisteront des bouchons énormes.
00:06:30 José et Carlos sont descendus de Seine-et-Marne.
00:06:33 Et malgré les bouchons, ils soutiennent la cause à 100%.
00:06:36 On approuve totalement, ils ont raison.
00:06:38 Il y a beaucoup de fermes qui vont disparaître.
00:06:41 Ils n'ont pas de successeurs parce que les jeunes ne veulent plus faire le métier.
00:06:43 Derrière sa caisse, Christophe Allégret compatit également.
00:06:46 Il est sur le marché depuis 12 ans et a remarqué un déclin de la clientèle.
00:06:50 Il y a une baisse de fréquentation, que ce soit au niveau des commerçants et des clients.
00:06:53 Si on ne se défend pas, on disparaîtra.
00:06:55 Il faut les soutenir parce que petit à petit,
00:06:59 la grande distribution a pris le dessus.
00:07:01 Internet, tout ça sur les petits.
00:07:03 Sur la nourriture, on peut encore arriver à perdurer
00:07:05 parce qu'on arrive à sentir la différence au niveau de la bouche.
00:07:07 Sur le marché, beaucoup de clients achètent en circuit court et français
00:07:11 pour soutenir les agriculteurs.
00:07:13 Mais d'autres, comme Eléonore, étudiante, n'ont pas toujours cette opportunité.
00:07:16 C'est occasionnel, c'est juste passer par là.
00:07:18 C'est un peu compliqué parce que de manière surprenante, c'est un peu plus cher.
00:07:21 C'est plus des personnes qui sont à la retraite qui viennent au marché.
00:07:24 Les étudiants, le mangement de légumes, parce qu'on trouve ça moins accessible,
00:07:26 qu'on a moins le temps.
00:07:28 Ils ont le temps de regarder la provenance.
00:07:30 Et Léonore regarde les bons plans.
00:07:32 Parfois, c'est le marché. D'autres fois, des paniers repas.
00:07:34 Un reportage Emma Julie pour France Bleu Provence
00:07:36 sur le marché d'Aix-en-Provence.
00:07:38 Et vous, est-ce que vous êtes comme ces clients que nous avons entendus un instant ?
00:07:42 Est-ce que vous comprenez soutenir les agriculteurs ?
00:07:44 Est-ce qu'au contraire, vous ne cautionniez pas certains débordements ?
00:07:48 0-4-42-38, 0-8-0-8 pour nous appeler ce matin.
00:07:52 L'autre actualité ce matin, c'est la large censure de la loi Immigration
00:07:56 par le Conseil constitutionnel.
00:07:58 Un tiers des 86 articles rejetés par les Sages.
00:08:02 Certains sont jugés hors-sujet, comme le durcissement du regroupement familial,
00:08:06 la fin du droit du sol automatique, la caution pour les étudiants,
00:08:10 ou encore la préférence nationale pour les prestations sociales.
00:08:12 Une immense pergola en bois protège la cour de récréation de l'école Hallard à Marseille.
00:08:18 Cela fait des semaines que l'on vous parle sur France Bleu Provence,
00:08:21 des problèmes rencontrés dans cette école,
00:08:23 des déchets, des objets dangereux jetés dans la cour de récréation
00:08:27 depuis les immeubles alentours.
00:08:29 Mercredi, une pergola en bois a été installée,
00:08:32 dispositif qui ne fait pas l'unanimité.
00:08:34 C'est un filet qui était prévu à l'origine.
00:08:37 Les parents d'élèves disent vouloir continuer de discuter avec la mairie.
00:08:41 L'uniforme en classe, c'est non pour les collégiens de Chappe
00:08:44 dans le 5e arrondissement de Marseille.
00:08:46 Les 500 élèves ont dit non à 66% lors d'un sondage organisé par l'établissement
00:08:51 qui faisait partie des établissements choisis test pour l'uniforme à la rentrée.
00:08:56 Et qui sera le prochain joueur à enfiler l'uniforme de l'OM ?
00:08:59 Autrement dit, qui sera la nouvelle recrue de l'OM du Mercato d'hiver.
00:09:03 Deux pistes semblent sérieuses désormais,
00:09:05 le Nantais Quentin Merlin et le Portugais Nuno Tavares.
00:09:08 En attendant, l'OM continue de jouer avec une équipe privée de ses joueurs
00:09:12 parties à la Cannes, notamment demain pour la réception de Monaco.
00:09:15 Dans le viseur, le président que certains accusent d'avoir recruté
00:09:19 trop de joueurs concernés par la Coupe d'Afrique des Nations.
00:09:22 Ils sont 9 au total, mais le président lui, assume Bruno Blanzar.
00:09:26 Pablo Longoria confirme que sa réponse aurait été la même
00:09:29 l'été dernier en plein recrutement.
00:09:31 Pour lui, l'idée première est de surfer sur la notoriété de l'OM en Afrique.
00:09:35 C'est une opportunité compétitive que l'OM a de la dimension
00:09:39 et avec l'attractivité de l'OM qu'il y a dans le continent africain.
00:09:43 C'est toujours un mix, mais si je dois mettre dans un bilan,
00:09:46 pourquoi pas prendre tous les avantages que tu peux avoir.
00:09:48 Les joueurs africains peuvent aussi coûter moins cher à l'achat et en salaire.
00:09:52 Et Pablo Longoria a demandé de faire preuve de plus de caractère
00:09:55 dans cette période plus compliquée.
00:09:57 Maintenant que ce sont des moments de difficultés naturellement,
00:10:00 de chercher de s'en sortir parce que c'est le monde du sport
00:10:02 avec beaucoup de mentalités, beaucoup de personnalités.
00:10:05 C'est le moment que tout le monde doit serrer les dents,
00:10:09 spécialement chercher de donner de plus.
00:10:11 Même nous les dirigeants, les salariés, tout le monde,
00:10:13 parce qu'on est conscient que les absences comptent et s'acconditionnent
00:10:16 beaucoup les choix du coach.
00:10:18 La réception de Monaco pourrait être le dernier match
00:10:20 concerné par autant de joueurs africains de l'OM absent.
00:10:23 Car les huitièmes de finale de la compétition,
00:10:25 qui réserve de sacrées affiches et qui s'achève mardi,
00:10:28 pourraient en faire revenir quelques-uns plutôt que prévu.
00:10:31 Bruno Blanza pour France Bleu Provence en attendant.
00:10:33 Donc ça joue demain, OM-Monaco, coup d'envoi à 21h,
00:10:36 à vivre évidemment sur France Bleu Provence
00:10:38 avec les commentaires évidemment de Bruno Blanza.
00:10:41 Allez l'OM, c'est France Bleu Provence, il est 7h10.
00:10:44 La météo 100% locale avec les termes de Dignes-les-Bains
00:10:47 et le spa thermal pour soulager vos articulations,
00:10:50 vos problèmes respiratoires ou vous détendre.
00:10:52 Infos sur termes-dignes-les-bains.com
00:10:54 Et c'est toujours le printemps au mois de janvier, Philippe.
00:10:57 C'est confirmé encore avec les températures du jour.
00:11:00 Donc ciel voilé mais lumineux.
00:11:02 Mistral de la partie cet après-midi à 60-65 km/h en rafale.
00:11:06 12 degrés à Marseille au réveil, 18 degrés à Toulon,
00:11:11 5 degrés à Aix, 2 à Dignes, 5 à Gap.
00:11:14 Et cet après-midi on aura un bon 20 degrés.
00:11:16 Ça sera pour Marseille, 19 à Toulon et Aix-en-Provence.
00:11:19 De la douceur, est-ce bon pour nos Alpes ?
00:11:21 Tiens, on va en parler tout de suite avec vous, Jean-Baptiste Fontana, bonjour.
00:11:24 Quelles sont les conditions d'enneigement dans les stations des Alpes du Sud ?
00:11:27 Bonjour Philippe, la hausse des températures de ces derniers jours,
00:11:30 on le sent aussi dans les Alpes du Sud.
00:11:32 On a eu quand même quelques petites chutes de neige
00:11:34 sur les sommets en début de semaine.
00:11:36 Mais c'est uniquement dans certaines stations,
00:11:38 ce sont surtout les canons à neige qui fonctionnent bien
00:11:40 et qui permettent d'avoir quand même de bonnes conditions pour ce week-end.
00:11:42 50 cm au pied des pistes de Vars et de Rizou,
00:11:44 les prêts de 2 m au sommet d'Orsières, de Montgenèvre ou encore de Cerchevalier.
00:11:48 Et puis l'autre bonne nouvelle, c'est qu'on attend un bon week-end ensoleillé
00:11:51 dans toutes les Alpes du Sud.
00:11:53 Et bien c'est bon pour votre bon plan, vous nous parlez de la station de Crévoux.
00:11:56 Je vous emmène dans une jolie petite vallée sur les hauteurs d'Embran.
00:11:59 Crévoux, elle est un peu cachée, c'est ce qui fait tout son charme.
00:12:02 C'est une vraie petite station village familiale
00:12:04 et appréciée des locaux, loin de l'industrie de la montagne
00:12:07 et des grands boulevards de certaines stations.
00:12:09 Crévoux en réalité, il y a deux domaines.
00:12:11 Il y a celui du ski alpin avec ses magnifiques pistes dans la forêt,
00:12:14 mais aussi un domaine encore plus grand, un domaine de ski de fond,
00:12:17 c'est dans la vallée et donc on peut y faire du ski de fond.
00:12:20 Mais pas seulement, on peut par exemple s'initier à la pratique du bilatlon,
00:12:23 du ski de randonnée ou encore des balades avec des chiens de traîneau.
00:12:26 Et puis c'est aussi l'occasion de découvrir une nature exceptionnelle.
00:12:29 On peut y voir des cascades gelées ou encore le parcours des fées.
00:12:32 Ce sont des créations d'art contemporain installées en pleine nature.
00:12:35 Et comment s'étacrent les Crévoux dans les Hautes-Alpes ?
00:12:37 C'est noté. Merci Jean-Baptiste.
00:12:39 Toutes les infos, météo et les événements dans nos Alpes du Sud sur le site iski.fr.
00:12:44 France Bleu Provence, édition spéciale.
00:12:47 On revient sur les blocages sur nos routes, notamment sur la 54, Cédric.
00:12:52 Qui est toujours fermée pour une durée indéterminée dans les deux sens,
00:12:55 entre Grance et Saint-Martin-de-Croz.
00:12:57 La National 113 est même fermée en venant d'Arles
00:13:00 dès la séparation National 113/National 568.
00:13:03 Il faudra donc que vous vous dirigiez vers Fos-Martigues.
00:13:06 Vous n'aurez pas d'autre choix.
00:13:07 S'il y en a un autre, c'est de sortir à Raffaël un petit peu avant.
00:13:09 Ou sinon, il y a la sortie de la Dynamite un petit peu plus loin.
00:13:12 En tout cas, après les Cantarelles, on a une dizaine de minutes de temps de parcours
00:13:15 pour aller jusqu'à la séparation National 113/National 568.
00:13:18 C'est l'une des conséquences de la fermeture de la 54.
00:13:22 Itinéraire bis, soit vous passez par Saint-Rémy-de-Provence-Tarrascon-Bocquer,
00:13:26 soit vous passez par Fos-Martigues, dans les deux sens de circulation.
00:13:30 Et si vous êtes déjà dans le secteur de Saint-Martin-de-Croz-de-Salon,
00:13:33 on a l'option Miramas, Aiguières ou même la D113.
00:13:37 Hier après-midi, elle était bloquée, mais aujourd'hui, en tout cas ce matin,
00:13:40 elle est ouverte.
00:13:41 Donc la D113 qui longe l'autoroute à 54.
00:13:44 Et puis la 51 est toujours fermée dans les deux sens,
00:13:46 entre Cadarache et Talar.
00:13:47 Il commence à y avoir un mini-ralentissement d'envie de non-surveillant
00:13:50 pour aller vers Cadarache.
00:13:51 Merci Cédric.
00:13:52 On vous retrouve dans 10 minutes.
00:13:53 Et avant, bien sûr, s'il y a des infos,
00:13:55 Circus a à nous donner sur France Bleu Provence.
00:13:58 On parle du désarroi du monde agricole qui est dû,
00:14:00 notamment, on l'entend sur notre antenne, à la hausse des charges.
00:14:03 Yves Blisson nous explique pourquoi, dans quelques minutes.
00:14:06 Dimanche, Vacquy balade au bord du Rhône.
00:14:20 D'Avignon à Aramont, d'une rive à l'autre,
00:14:22 découverte de ce fleuve majeur qui n'est pas une frontière.
00:14:26 Rhône domptée ou Gardon impétueux,
00:14:29 on apprend à vivre avec les inondations au fil du temps.
00:14:32 Vacquy balade au bord du Rhône.
00:14:34 C'est dimanche à 10h20 sur France 3, Provence Alpes-Côte d'Azur.
00:14:54 - En France et ici, chez nous, en Provence,
00:14:56 de nombreux points de blocage, comme dans les Alpes également,
00:14:59 aussi à Cisteron ou à la Sols.
00:15:01 On parle aussi, ce matin, des agriculteurs mobilisés dans les Alpes du Sud.
00:15:06 Agriculteurs qui ne veulent pas non plus gâcher la fête,
00:15:09 celle du rallye Monte-Carlo.
00:15:11 - Non, non, effectivement, on n'a pas du tout envie d'embêter à la fois le Monte-Carlo,
00:15:14 les gens qui viennent dans un territoire comme les Hautes-Alpes.
00:15:17 Le tourisme et l'agriculture sont très liés.
00:15:19 Le Monte-Carlo, on n'y touchera pas, et les stations non plus.
00:15:21 - Et le Monte-Carlo, on y revient ce soir, 18h30-19h sur France Bleu, Provence.
00:15:25 La mobilisation des agriculteurs,
00:15:27 est-ce que vous la comprenez comme 82% des Français, selon un sondage ?
00:15:32 Venez nous le dire ce matin, 0442 38 0808.
00:15:36 C'est Horécart, l'Éco d'ici. Bonjour Yves Blisson.
00:15:41 - Bonjour Philippe.
00:15:42 - Le désarroi du monde agricole, on le disait tout à l'heure,
00:15:45 est aussi dû à la hausse des charges.
00:15:47 C'est une question essentielle, c'est ça, pour les exploitants ?
00:15:49 - Oui tout à fait, parce qu'en fait, on a bien compris
00:15:51 qu'il y avait parmi les problèmes, les relations avec la distribution,
00:15:55 qu'il y avait aussi évidemment les normes,
00:15:58 et notamment l'adaptation en France des normes européennes.
00:16:00 Et puis, il y a bien sûr aussi l'augmentation des charges,
00:16:03 des prix de tout ce qu'il faut pour aujourd'hui produire quand on est agriculteur.
00:16:08 Donc ça concerne beaucoup évidemment l'électricité par exemple,
00:16:11 ça peut concerner aussi l'eau.
00:16:13 Et ce qu'il faut dire Philippe, c'est que dans ce domaine,
00:16:15 notre région est quand même assez bien organisée.
00:16:18 D'abord parce que les anciens ont bien fait les choses,
00:16:20 et que notamment avec des structures comme le canal de Provence,
00:16:23 on profite en quelque sorte de ce qui a été organisé
00:16:26 pour avoir peut-être moins de problèmes d'eau que dans d'autres régions en France.
00:16:29 Et puis, les chambres régionales d'agriculture sont très organisées sur ce sujet,
00:16:33 notamment la chambre régionale qui a des projets avec d'autres chambres en France.
00:16:38 Je vais juste vous citer un exemple,
00:16:40 il peut y avoir par exemple la réutilisation des eaux usées
00:16:43 pour l'irrigation des oliviers dans les Alpilles.
00:16:46 Il y a également des formations pour les agriculteurs,
00:16:49 des simulations climatiques, des diagnostics eaux.
00:16:52 En fait, on est quand même au-delà de la crise,
00:16:55 assez bien armés pour aider les agriculteurs dans ces mutations dans notre région.
00:16:59 - Et les pratiques ont aussi bien changé.
00:17:02 - Oui, les pratiques et puis également les soucis des consommateurs
00:17:05 qui aujourd'hui consomment différemment
00:17:08 et ont envie d'avoir des produits qui vont évoluer
00:17:11 et qui peut-être dans certains des cas vont avoir besoin de moins d'eau
00:17:14 pour être produit.
00:17:16 Ça va être le cas par exemple dans les céréales,
00:17:19 on va parler de ce qui se passe sur le plateau de Valensole,
00:17:22 où on est plutôt sur la production de lentilles aujourd'hui par exemple,
00:17:25 donc tout ce qu'on appelle les blés, notamment le blé dur.
00:17:28 Tout cela évolue sans que le grand public le sache vraiment,
00:17:31 mais ça contribue aujourd'hui à une mutation des exploitations agricoles
00:17:34 sur laquelle il faudrait peut-être faire un petit peu plus d'informations
00:17:38 et aider les agriculteurs à travailler ensemble,
00:17:40 comme ça se fait dans un monde coopératif
00:17:42 qui est particulièrement développé dans la région
00:17:45 et qui fait sans doute un des atouts de l'agriculture régionale.
00:17:48 - Merci Yves, laissons passer un bon week-end à lundi.
00:17:51 - Bon week-end Philippe !
00:17:52 - À lundi, et puisqu'on parle du quotidien de nos agriculteurs,
00:17:55 notamment des charges, Yves voulait évoquer un instant,
00:17:58 émission spéciale tout à l'heure,
00:18:00 paroles d'agriculteurs pour comprendre quelles sont leurs difficultés,
00:18:04 ce sera tout à l'heure entre 8h30 et 9h30 sur France Bleu Provence.
00:18:10 - 7h17 Cédric, des inforoutes à partager ?
00:18:13 - Oui, avec vous les auditeurs de France Bleu Provence,
00:18:15 si vous rencontrez des difficultés, des itinéraires herbices à proposer ou à demander,
00:18:19 n'hésitez pas, on est là pour vous, 04 42 38 08 08.
00:18:23 La 51 est fermée ce matin dans les deux sens entre Cadarrache et Las Sols,
00:18:27 et la 54 toujours dans les deux sens entre Grance et Saint-Martin-de-Croz.
00:18:31 Mais il y a d'autres autoroutes fermées dans le sud-est de la France,
00:18:33 toujours la 54 dans les deux sens entre Nîmes-Garons et la 9,
00:18:37 et la 9 dans les deux sens tout autour de Nîmes,
00:18:39 et nouveauté par rapport à hier, c'est que la traversée de Montpellier est fermée aussi sur la 9.
00:18:43 Alors pour l'instant, c'est en remontant vers Orange,
00:18:45 donc pour vous qui écoutez France Bleu Provence, ça ne vous concerne pas,
00:18:48 puisque vous allez descendre vers Montpellier, donc ça marche par Egmort,
00:18:52 là il n'y a aucun problème, mais ne prenez pas la 54 et la 9 à Nîmes,
00:18:55 puisque là ce sera fermé.
00:18:56 Et si vous allez à Montpellier et que vous devez revenir en Provence ce soir,
00:18:58 sachez que la 9 risque d'être fermée tout à l'heure.
00:19:01 Et puis on a la 7 qui est fermée en direction de Lyon,
00:19:03 entre Vedenne et Chanaz, donc à Nônez.
00:19:05 Vedenne c'est Abignon Nord,
00:19:07 donc comme hier, ça risque d'être très compliqué pour remonter par la National 7 dans la vallée du Rhône.
00:19:12 Pour l'instant il y a quelques petits ralentissements dans la Drôme,
00:19:14 ou le Gard, et puis pour nous,
00:19:17 Ex, tout va bien, Marseille c'est un peu ralenti comme tous les matins,
00:19:20 et Toulon c'est un peu dense, mais ça va.
00:19:22 Merci Cédric, on retrouve évidemment pour un nouveau point tout à l'heure à 7h30.
00:19:26 L'infotrafic 100% local avec le département 13.
00:19:29 Harcelé dans la rue ? Mettez-vous à l'abri dans des lieux refuge.
00:19:33 Plus d'infos sur département13.fr
00:19:37 7h19, bonjour Florent Le Sceau.
00:19:40 Bonjour.
00:19:41 Il dévale les pentes aussi vite que des Formulins.
00:19:43 Les meilleurs skieurs de vitesse du monde sont à Vars jusqu'à lundi.
00:19:48 Ils disputent une épreuve de la Coupe du monde de la discipline
00:19:51 sur la mythique piste de Chabrière, et sa pente à 98%.
00:19:56 Et le meilleur de ces têtes brûlées, c'est l'enfant du pays.
00:19:59 Il a 32 ans. Bonjour Simon Billy.
00:20:01 Bonjour.
00:20:02 Est-ce que ça vous gêne que je parle de tête brûlée,
00:20:05 parce que vous avez été flashé à 250 km/h sur cette piste ?
00:20:09 Je comprends qu'on puisse nous prendre pour des têtes brûlées,
00:20:13 parce que vu de l'extérieur, ce qu'on fait c'est assez incroyable.
00:20:15 Après, les performances et les vitesses qu'on atteint sont ultra sécurisées.
00:20:21 On fait ça d'une manière très sérieuse,
00:20:24 et on essaye de prendre le moins de risques possibles.
00:20:26 On va en parler de tout cela.
00:20:28 250 km/h, c'est le record du monde du kilomètre lancé.
00:20:32 Vitesse ahurissante que vous avez atteinte il y a près d'un an.
00:20:35 Vous avez aussi été champion du monde 2022-2023.
00:20:39 255 km/h, ça dépasse l'entendement.
00:20:43 Qu'est-ce qu'on ressent à cette vitesse-là ?
00:20:45 De la griserie ? De la peur ? Autre chose ?
00:20:48 C'est un peu tout ça mélangé.
00:20:50 Après, la peur, quand on est au départ, elle est présente la veille, la nuit, le matin.
00:20:54 Et ensuite, quand on est au départ, tout s'envole.
00:20:57 On est dans notre bulle, on pense à ce qu'on a à faire sur le run.
00:21:00 Et ensuite, c'est du pur plaisir.
00:21:03 C'est une sensation grisante, on a l'impression d'être aspiré par la pente.
00:21:07 Et on a vraiment la sensation que le temps s'arrête.
00:21:09 Il y a juste le skieur qui se déplace dans l'espace et dans le temps.
00:21:12 L'accélération est plutôt fluide.
00:21:14 On fait 0 à 200 km/h en 6 secondes.
00:21:16 Et j'avoue que c'est une vraie passion.
00:21:18 Voilà, comme les voitures les plus puissantes du monde.
00:21:21 Dans la famille, qui tremble le plus ?
00:21:24 Votre maman ou votre papa ?
00:21:27 Philippe Billy, ancien recordman du monde du ski de vitesse.
00:21:31 Et qui se met facilement à votre place.
00:21:34 Oui, mon père m'accompagne.
00:21:37 C'est grâce à lui que je fais du ski de vitesse.
00:21:40 Je suis piqué depuis que je suis petit.
00:21:42 Ma mère n'est jamais venue sur aucune compétition.
00:21:44 Elle ne veut pas m'entendre parler.
00:21:46 Elle m'appelle après la course pour savoir si tout va bien.
00:21:49 Et puis ensuite, elle demande la vitesse.
00:21:51 Mais mon père, lui, il est obligé d'être présent.
00:21:53 Parce qu'il m'accompagne, il me coache.
00:21:55 Mais pour en avoir discuté avec lui, il a la pression.
00:21:58 Il a peur pour son fils au départ.
00:22:00 Il a peut-être plus peur pour vous que pour lui quand il skie à lui-même.
00:22:04 Ce qui compte pour battre les records, c'est la position sur les skis.
00:22:09 Il faut être le plus aérodynamique possible, c'est ça ?
00:22:13 Oui, c'est ça. Il y a un gros travail aérodynamique à l'intersaison.
00:22:16 On travaille avec des ingénieurs en soufflerie.
00:22:18 On développe du matériel, des casques spécifiques, des ailerons, la position, les combinaisons, les bâtons.
00:22:24 L'objectif, c'est d'avoir le meilleur aéro.
00:22:27 Une fois que tous les voyants sont aéros, on essaie de s'entraîner sur piste.
00:22:31 On répète les gestes, les runs, pour essayer de battre un record du monde à la fin de l'hiver.
00:22:36 Et quand on a trouvé cette position de l'oeuf, il suffit de se laisser glisser ?
00:22:40 Ou ça fait vraiment mal de garder cette position ?
00:22:42 Le run est très court, ça fait 15 secondes pour faire à peu près 1 km.
00:22:46 Et on a... Non, ça brûle. C'est intense, c'est court, mais c'est super intense.
00:22:51 La vitesse nous écarte les pieds, elle nous pousse les fesses en arrière.
00:22:55 L'objectif, c'est d'essayer de garder cette position le plus longtemps possible.
00:22:59 Et le skieur qui arrive à faire ça, a gagné en bas du run.
00:23:02 C'est la clé. Simon Billy, vous êtes déjà tombé à très haute vitesse ?
00:23:06 Oui, je suis tombé en 2017 à 230 km/h. Je me suis fait mal.
00:23:11 J'avoue que ça a été un vrai traumatisme, je n'ai pas peur d'en parler, de le dire.
00:23:16 Même avant, la peur est présente.
00:23:19 Mais c'est aussi bon d'avoir peur, parce que c'est mon garde-fou.
00:23:22 Ça me permet de me préparer comme il faut pour aller chercher de grosses performances.
00:23:25 J'ai une autre approche du ski de vitesse depuis cette chute, elle m'a rendu meilleur.
00:23:29 Vous avez quand même surpassé ce traumatisme, bravo à vous.
00:23:32 Le ski de vitesse n'est pas une discipline olympique.
00:23:35 Vous pensez que c'est possible, par exemple, pour les Jeux d'hiver 2030 qui vont se dérouler dans les Alpes ?
00:23:40 Oui, moi je me mis à y croire.
00:23:43 Depuis que je suis petit, je me suis toujours interdit de rêver de JO.
00:23:46 Les JO, ça fait rêver tous les sportifs.
00:23:49 Et là, on entend des bruits de couloirs, on sent que la Fédération internationale de ski,
00:23:52 la Fédération française de ski, la France, en général,
00:23:56 tout le monde pousse pour inclure le ski de vitesse au JO en 2030.
00:24:01 Donc, j'espère que ça se fera, j'y crois.
00:24:04 On verra, mais en tout cas, faire les JO à domicile, ce serait incroyable en 2030.
00:24:09 On croise les doigts, une dernière question avec juste un chiffre pour la réponse.
00:24:13 Combien de temps vous mettez pour enfiler votre combinaison hyper moulée ?
00:24:18 Il faut une heure pour s'habiller le matin.
00:24:23 Rouge, c'est pour ça que 230 km/h de vitesse, c'est pour ça qu'elle est rouge Ferrari, votre combi ?
00:24:29 255, Philippe !
00:24:31 255, c'est pas vite !
00:24:34 En tout cas, vous vous habillez plus vite que Florent Leceau le matin.
00:24:37 Merci à vous !
00:24:39 Merci beaucoup, Simon, et encore une fois, bravo du ski club de Vars qui accueille une épreuve de coupe du monde jusqu'à lundi.
00:24:47 Invité de France Bleu Provence, 7h24.
00:24:49 Et combien de temps pour enfiler vos chaussettes ?
00:24:56 Deux secondes, trois...
00:24:58 Vous me battez !
00:25:00 Allez, voici Michel Berger, celui qui chante, celui qui dit n'importe quoi, franchement.
00:25:06 Celui qui chante son histoire, un autre histoire au fond de lui.
00:25:14 Celui qui chante rejoint le ciel et fait bouger l'or éternel.
00:25:24 Il est heureux, malheureux comme nous, cherche ce qu'il voudrait comme nous,
00:25:29 mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout.
00:25:32 Celui qui chante, celui qui chante retrouve la vie, retrouve le cri de l'enfant Dieu.
00:25:46 Celui qui chante s'en grandit et sent sa force au bout des doigts.
00:25:56 Il se cherche des raisons comme nous, se pose des questions comme nous,
00:26:01 mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout.
00:26:05 Celui qui chante...
00:26:07 Celui qui chante...
00:26:16 Celui qui chante...
00:26:29 Celui qui chante...
00:26:33 Celui qui chante devient si fort que rien au monde ne peut l'atteindre.
00:26:41 Celui qui chante a des regards de vrai bonheur au fond des yeux bleus.
00:26:51 Il est heureux, malheureux comme nous, cherche ce qu'il voudrait comme nous,
00:26:56 mais quelque chose l'emporte au-dessus de tout.
00:27:00 Celui qui chante...
00:27:02 Celui qui chante...
00:27:11 Celui qui chante...
00:27:23 Celui qui chante...
00:27:28 Celui qui chante...
00:27:34 Celui qui chante dans l'amour, celui qui chante dans l'ami, celui qui chante dans sa tête à lui.
00:27:48 Michel Berger, celui qui chante, c'est celui qui lit les journaux, c'est David Oussiou.
00:27:54 Bonjour David. Bonjour Philippe.
00:27:56 Alors vous nous donnez tout à l'heure votre choix parmi les journaux que vous avez lus ce matin.
00:28:00 Je vais vous parler de l'uniforme à l'école.
00:28:02 À Marseille, il y a un collège à demander l'avis des élèves, ce sont les principaux concernés.
00:28:05 Devinez ce qu'ils ont répondu, devinez surtout ce que l'établissement a décidé ensuite.
00:28:08 Bon, on a combien de temps pour deviner ? Quelques minutes.
00:28:10 Allez, on vous retrouve tout à l'heure après le journal.
00:28:12 Bonjour Médéric Ghesquière-Sérieux, notre spécialiste du Parler Marseillais,
00:28:15 on va parler avec vous d'Allo.
00:28:17 Allo et pas Alloche, on est d'accord.
00:28:19 Ah non, ça fait mal aux oreilles.
00:28:21 Et pourtant.
00:28:22 C'est vrai ? Vous avez un dossier là-dessus ?
00:28:24 Allez, on l'ouvre tout à l'heure.
00:28:25 C'est France Bleu Provence, votre radio, c'est H28.
00:28:27 L'actu ici à Marseille en Provence qui revient avec Flau'n Le Sceau dans deux petites minutes.
00:28:31 Et Point Routes évidemment, France Bleu Provence mobilisée.
00:28:34 Toujours pour ces agriculteurs en colère sur l'ère du Merle, sur la 54 à Salon de Provence, on y reviendra.
00:28:40 Avec Cédric Frémy, à tout de suite.
00:28:43 Salut, c'est Véronique Lepez.
00:28:46 Ici Matin, revient dans un instant.
00:28:50 Colère agricole, France 3 au plus près de la mobilisation.
00:28:55 Les agriculteurs multiplient les blocages dans toute la France.
00:28:58 L'État se fout de nous !
00:29:00 Le bras de fer se durcit avec le gouvernement.
00:29:02 Les 24 antennes régionales de France 3 vous proposent une journée exceptionnelle pour décrypter le malaise agricole.
00:29:10 Rendez-vous aujourd'hui dans Ici Matin, Ici 12.13, Ici 19.20, en direct des principaux barrages.
00:29:17 Nos équipes sur le terrain vous feront vivre cette nouvelle journée de crise.
00:29:21 Cette semaine, Méditerranée Haut vous emmène en Grèce, dans le parc national de Dadia, dévasté par les incendies de l'été dernier.
00:29:29 En Italie, nous verrons comment les posidonies, véritables poumons de Méditerranée, peuvent protéger la biodiversité.
00:29:37 Enfin, nous partirons dans les abruses près de Rome, où les habitants ont appris à vivre en paix avec le loup.
00:29:43 Méditerranée Haut, c'est le samedi matin à 11h15.
00:29:47 L'échappée belle avec la première classique de l'année, c'est le Grand Prix cycliste de Marseille, la Marseillaise.
00:30:01 Une boucle de 167 km autour de Marseille, avec l'ascension de l'Espigoulier, la route des Crêtes et la Gineste.
00:30:08 Une course en direct.
00:30:14 France Bleu Provence, ici on parle d'ici.
00:30:17 Il est 7h30, merci d'avoir choisi France Bleu Provence pour démarrer votre journée.
00:30:20 France Bleu Provence toujours mobilisée suite aux manifestations d'agriculteurs. On fait un point route Cédric.
00:30:26 Avec dans notre région deux autoroutes fermées, la 51 dans les deux sens entre La Solce et Cadarache.
00:30:32 Et la 54 dans les deux sens entre Saint-Martin-de-Croz et Grance.
00:30:36 Nous avons aussi un accident qui vient de se produire à Marseille sur la L2 dans la tranchée couverte de Mont-Olivet au tout début.
00:30:41 C'est en direction d'Aubagne, un poids lourd sur la voie de droite et ça coince à partir de Saint-Jérôme.
00:30:46 Nous avons déjà cinq grosses minutes de temps de parcours.
00:30:49 Et puis, l'heure alimentée Carlo, nous avons des routes fermées entre la Batineuve, Chorges et Ansel via le col de Moissière pour la spéciale de ce matin.
00:31:00 Ciel lumineux pour aujourd'hui, voilà ce que nous dit Météo France avec un Mistral de la partie cet après-midi à 60 km/h en rafale.
00:31:06 Les températures bien douces au réveil, 12 degrés pour Marseille, 18 degrés pour Toulon ce matin.
00:31:12 5 degrés à Aix, 2 à Dignes, 5 à Gapes.
00:31:14 Et cet après-midi, vous aurez 20 degrés sur le Vieux-Port à Marseille, 19 à Toulon et 19 à Aix en Provence.
00:31:20 L'actualité ici à Marseille et en Provence, Florent Le Saut, les agriculteurs attendent Gabriel Attal au tournant.
00:31:27 Le Premier ministre se rend aujourd'hui en Haute-Garonne pour faire les premières annonces.
00:31:31 Peut-être une accélération des aides promises et une avance sur les remises de taxes sur le GNR, le gasoil non routier.
00:31:39 En revanche, il ne faut pas s'attendre à des réponses sur d'autres sujets qui dépendent de l'Europe, comme par exemple les normes environnementales.
00:31:46 Les agriculteurs en tout cas maintiennent la pression sur le gouvernement.
00:31:50 Certains viennent de passer leur première nuit sur l'A54 avec leur tracteur au niveau de l'aire du Merle.
00:31:56 Ils sont très déterminés, Christophe Envenne.
00:31:59 Si Thierry passe sa première nuit sur une aire d'autoroute plutôt que dans ses vignes, c'est aussi simple que ça.
00:32:05 Enfant, paysan, on en grève, adulte, on en grève.
00:32:09 Vincent Développe.
00:32:10 L'État devrait être accusé de non-assistance à personnes à danger.
00:32:14 Les éleveurs laitiers, bovins, se suicident les uns après les autres.
00:32:17 Oui, il a une ferme à Salon, il n'est pas le plus à plaindre.
00:32:20 Normalement, j'étais au week-end à la montagne avec ma fille et ma soeur, c'était leur cadeau de Noël.
00:32:24 Eh bien, par solidarité avec tous les collègues, je suis là.
00:32:27 C'est plus possible, ça, on se fout de notre gueule en permanence.
00:32:29 Là, à un moment donné, oh ! Donc c'est pour ça que le mouvement, il ne va pas s'arrêter.
00:32:33 Solidarité avec Lionel. Il va arrêter sa production de volailles à vélo.
00:32:38 Plus on avance, moins on voit la fenêtre.
00:32:40 Mais c'est un métier qui est passionnant, je l'ai dans les veines, moi.
00:32:43 Mais là, je n'y arrive plus. Je voudrais en vivre.
00:32:45 Mais annonce de Gabriel Attal, pas sûr que ça suffise à faire lever le camp.
00:32:49 J'ai peur que ce soit un peu léger.
00:32:51 Tant qu'on ne change pas le capitaine du bateau, je pense qu'on est cuit.
00:32:54 Reportage de Christophe Van Ven à Salon.
00:32:56 Et à 8h, nous retrouverons Juliette Pierron aux côtés des agriculteurs de l'A54.
00:33:03 A54, rappelons-le, toujours fermé dans les deux sens, entre Salon de Provence et Saint-Martin-de-Croz.
00:33:09 Cette question également, le rallye Monte-Carlo, est-il menacé par ce mouvement ?
00:33:13 La réponse est non, nous assure Édouard Pierre, le président des jeunes agriculteurs dans les Hautes-Alpes.
00:33:18 Non, non, effectivement, on n'a pas du tout envie d'embêter à la fois le Monte-Carlo, les gens qui viennent.
00:33:22 Alors, effectivement, l'A51 est fermé, mais le réseau secondaire est ouvert.
00:33:25 Il y a aussi les stations.
00:33:26 Tout ça, c'est l'économie du département, mais c'est aussi en lien avec nos territoires et agriculteurs.
00:33:32 Dans un territoire comme les Hautes-Alpes, le tourisme et l'agriculture sont très liés.
00:33:36 Donc, voilà, on a fermé l'A51, mais effectivement, le Monte-Carlo, on n'y touchera pas, et les stations non plus.
00:33:41 Le président des jeunes agriculteurs des Hautes-Alpes avec Véronique Lopez.
00:33:44 Pas d'inquiétude, donc, si vous devez vous rendre dans les stations de ski, beaucoup plus au nord.
00:33:49 Les agriculteurs envisagent aussi d'encercler Paris aujourd'hui, voire de bloquer la capitale.
00:33:55 Alors, selon vous, les agriculteurs doivent-ils poursuivre leur mobilisation ?
00:33:59 Est-ce que vous redoutez des débordements ou est-ce que vous les comprendriez ?
00:34:04 Vous nous appelez dès maintenant 04 42 38 0808.
00:34:08 La loi immigration très largement censurée par le Conseil constitutionnel.
00:34:12 Les Sages retoquent 35 articles sur 86, soit 40%.
00:34:17 Quasiment tous les articles ajoutés par la droite, notamment les quotas migratoires
00:34:22 ou le conditionnement de certaines aides sociales à 5 ans de présence en France.
00:34:26 Le ministre de l'Intérieur se félicite que les dispositions proposées par la majorité présidentielle,
00:34:31 elles, aient été validées.
00:34:33 Gérald Darmanin assure que cette loi immigration sera promulguée dans les heures qui viennent.
00:34:37 Une solution a été trouvée pour protéger les enfants de l'école Alar.
00:34:41 Nous sommes dans le 15e arrondissement de Marseille.
00:34:43 Des enfants jusqu'à présent privés de récré dehors car des habitants des immeubles voisins
00:34:49 ont pris l'habitude hallucinante de jeter des objets par les fenêtres.
00:34:53 Une immense pergola en bois a été installée dans la cour.
00:34:56 La photo est sur francebleu.fr.
00:34:58 Dans un premier temps, la mairie de Marseille avait parlé de filets de sécurité,
00:35:02 mais cela aurait fait penser aux prisons. Pas l'idéal donc.
00:35:05 C'est donc une pergola.
00:35:08 Mais Jacqueline Tahir, maman de deux enfants dans cette école Alar, n'est pas convaincue du tout.
00:35:12 Je ne vois pas la sécurité en fait. C'est léger, ils peuvent passer à travers facilement.
00:35:17 J'ai demandé à mes enfants tout à l'heure, ils m'ont dit que c'est nul maman.
00:35:21 Il y a plein de poteaux en plein milieu et en plus on n'a pas de soleil, on est à l'ombre.
00:35:28 Comme si les enfants étaient en cage, enfermés.
00:35:31 Il n'y a pas de lumière qui passe. Les promesses que la mairie nous a faites, elles ne sont pas tenues.
00:35:35 Je ne sais même plus quoi dire, je n'ai même plus de mots pour qualifier la situation.
00:35:39 J'ai l'impression qu'ils me prennent pour des imbéciles.
00:35:42 Jacqueline Tahir, maman de deux enfants à l'école Alar, dans le 15e arrondissement de Marseille.
00:35:46 Elle est également membre du MPE 13, mouvement des parents d'élèves des Bouches-du-Rhône.
00:35:50 Un très gros client ce soir pour l'équipe de France à l'Euro de Handball.
00:35:54 Demi-finale contre la Suède, tenante du titre coup d'envoi 17h45.
00:36:00 L'Open de tennis d'Australie florant la première demi-finale, c'est en ce moment.
00:36:04 Yannick Siner contre Novak Djokovic. Pour l'instant, c'est l'italien qui a le match en main face aux Serbes.
00:36:11 Siner a surclassé le numéro un mondial dans les deux premiers sets 6-1, 6-2.
00:36:16 Djoko a remporté la troisième manche au tie-break.
00:36:20 Et dans le quatrième set, les deux joueurs sont à un jeu partout pour l'instant.
00:36:25 Et une ambiance de folie hier soir sur les routes du Rallye Monte-Carlo.
00:36:29 50 000 personnes, des feux d'artifice, des fumigènes.
00:36:34 Pour les deux premières épreuves chronométrées, vous avez entendu ces commentateurs anglais.
00:36:44 "It's amazing", "c'est très étonnant".
00:36:46 Le Britannique Alfin Evans prend la tête.
00:36:49 Le Gapensais Sébastien Ogier est troisième à 20 secondes.
00:36:54 Six épreuves chronométrées aujourd'hui.
00:36:57 La première, c'est à 8h50 au départ de Saint-Léger-les-Melaises.
00:37:00 Le Rallye Monte-Carlo, bien sûr, à vivre sur France Bleu Provence avec Véronique Lopez.
00:37:04 Ce soir, entre 18h30 et 19h.
00:37:07 Et vous retrouvez toutes les infos sur l'appli ici.
00:37:10 Les infos pratiques, entre autres, inforoutes.
00:37:13 Et puisqu'on parle d'inforoutes, il y a aussi les fermetures en octobre quand il y a des travaux.
00:37:16 La nuit, 7h37.
00:37:18 La météo 100% locale, avec les thermes de Digne-les-Bains et le Spa Thermal,
00:37:22 pour soulager vos articulations, vos problèmes respiratoires ou vous détendre.
00:37:26 Infos sur thermedignelesbains.com
00:37:29 Est-ce que cette douceur incroyable hors normes se poursuit, Philippe ?
00:37:32 Alors, pas le matin, mais c'est vrai que l'après-midi, ça reste encore printanier.
00:37:36 18 degrés ce matin à Toulon.
00:37:38 C'est incroyable, mais c'est bien la réalité.
00:37:40 18 degrés. Alors Marseille, un peu moins 12 degrés.
00:37:43 On peut parler de douceur 5 degrés avec Saint-Provence 2 à Digne et Saint-Quaigapes.
00:37:46 On va garder un ciel lumineux avec un mistral à 60-65 km/h
00:37:51 qui va se réveiller cet après-midi et qui va donc limiter la hausse des températures.
00:37:55 Mais on aura quand même à la mi-journée, donc nous dit Météo France,
00:37:58 20 degrés à Marseille, 19 degrés à Toulon et à Aix.
00:38:01 Températures similaires pour les maximales pour ce week-end avec du soleil.
00:38:04 C'est exceptionnel d'avoir des températures aussi douces sur une si longue durée en janvier.
00:38:08 Et ça devrait continuer encore la semaine prochaine.
00:38:10 C'est complètement fou.
00:38:11 Nous dit Météo France, pour évidemment ses infos météo, on passe à la route.
00:38:16 France Bleu Provence, édition spéciale.
00:38:19 Avec vous Cédric.
00:38:20 Le barrage des agriculteurs toujours en cours sur l'A54.
00:38:24 Alors précisément, l'A54 est fermée en direction d'Arles,
00:38:28 entre l'échangeur 14 Grance et la sortie pour Saint-Martin-de-Croz.
00:38:33 Donc toute cette portion en direction d'Arles.
00:38:35 Et dans l'autre sens, en venant d'Arles, la National 113 et l'A54 sont fermées
00:38:39 à partir de la séparation National 113/National 568, donc juste après Raphel.
00:38:45 Et de l'autre côté, l'échangeur 13, Salon et Guerre Miramas.
00:38:49 Enfin, Miramas et Guerre.
00:38:50 Donc pour vous qui nous écoutez à Miramas par exemple, ou à Guerre,
00:38:54 vous pouvez quand même prendre l'A54 en direction de l'autoroute A7 à ce niveau-là.
00:38:58 Bon, ça engendre quelques ralentissements quand vous venez d'Arles
00:39:01 avec 10 minutes de bouchon après l'ère des Cantarelles
00:39:03 pour prendre du coup la déviation obligatoire en direction de Fos-Martigues.
00:39:07 Et puis l'A51 est toujours fermée dans les deux sens, entre Cadarache et La Solce.
00:39:11 Aujourd'hui, pour Marseille, je vous rappelle cet accident de poids lourd
00:39:14 dans la tranchée couverte de Mont-Olivet sur la L2 en direction d'Aubagne.
00:39:17 Nous avons un bouchon d'une dizaine de minutes à partir du Merlan.
00:39:20 Merci Cédric, on vous retrouve dans une dizaine de minutes.
00:39:23 Il est 7h39.
00:39:24 Votre choix dans la presse ce matin, David, c'est le vent de révolte ?
00:39:28 Vous ne l'entendez pas ?
00:39:29 Oui, si, celui des agriculteurs.
00:39:31 Mais pas seulement.
00:39:32 Il y a un nom, merci, qui passe un peu plus inaperçu ce matin.
00:39:36 Le nom des élèves du Collège Chappe à Marseille, non au port de l'uniforme.
00:39:40 Leur établissement est situé dans le 4ème, à deux pas de la plaine.
00:39:43 Il était candidat pour expérimenter l'idée lancée par le président de la République dès le printemps.
00:39:48 Mais la direction du collège s'est dit, tiens si on demandait l'avis des principaux concernés.
00:39:53 Sondage organisé sur le logiciel Pronote, raconte la Provence.
00:39:57 Trois collégiens sur quatre y participent.
00:39:59 Et la réponse, c'est non.
00:40:01 Non à 66% des élèves contre la tenue unique.
00:40:05 Sans nous, écrit le journal 20 minutes.
00:40:07 C'est tout à fait ça.
00:40:09 Vous voulez mettre l'uniforme ?
00:40:10 Ce sera sans nous.
00:40:11 Du coup, le collège renonce à l'expérimentation.
00:40:14 Qu'on soit contre, qu'on soit pour, aujourd'hui on écoute d'abord les enfants.
00:40:18 C'est comme ça.
00:40:19 Oui, la société change, c'est clair.
00:40:20 Tout évolue.
00:40:21 L'ambiance lors des matchs de rugby aussi.
00:40:23 Pendant longtemps, c'était le public modèle.
00:40:25 Respectueux, fair play.
00:40:27 Mais le quotidien aujourd'hui en France nous dit que depuis la Coupe du Monde de rugby,
00:40:32 la mauvaise conduite des spectateurs se généralise.
00:40:35 Hurlements un peu trop forcés, sifflés, huées contre tout ce qui n'était pas bleu.
00:40:39 C'était comme ça pendant la Coupe du Monde, quand la France jouait.
00:40:42 Des scènes qu'on a retrouvées depuis en top 14, comme en pro 2.
00:40:45 Cela inquiète beaucoup les clubs.
00:40:47 Alors l'une des explications, c'est que les supporters sont plus jeunes.
00:40:50 Certains surtout viennent du foot.
00:40:53 Les footiks, comme le dit aujourd'hui en France.
00:40:55 Les footiks que l'Ovalie veut éduquer.
00:40:57 Donc, la colère des agriculteurs, il faut l'entendre, dans une société qui est en train de changer.
00:41:02 Oui, une colère légitime quand même.
00:41:04 Oui, alors là j'ai des exemples à la pelle, à la fourche même.
00:41:07 Allez-y, sortez votre pelle.
00:41:08 Des mesures délirantes qu'on impose aux agriculteurs.
00:41:11 A Piolynk, dans le nord du Vaucluse, depuis deux ans, pour entrer et sortir de son exploitation,
00:41:16 un lavandiculteur doit faire un détour de 7 kilomètres.
00:41:20 Quand vous connaissez la consommation d'un tracteur, c'est pas rien.
00:41:23 Pourquoi ce détour ? A cause d'un sens interdit imposé par la municipalité.
00:41:28 "On marche sur la tête", dit Jean-René Verdun, nos confrères de la Marseillaise.
00:41:31 Il explique que sa ferme est au milieu de la campagne, sans aucune habitation.
00:41:34 "On m'enfonce au lieu de m'aider".
00:41:36 Alors il y a une phrase qui peut faire du bien aux agriculteurs ce matin,
00:41:39 je l'ai trouvée dans le dernier numéro de l'Obs,
00:41:41 prononcé il y a 43 ans par le patron de Polytechnique, devant la nouvelle promo.
00:41:45 Ce jour-là, il y a le général Jacques Saunier qui leur dit
00:41:48 "Attention à Polytechnique, la proportion de cons est la même que dans toute collectivité.
00:41:53 Mais ils sont d'autant plus dangereux qu'on les a sélectionnés avec soin".
00:41:58 C'est une chanson, une chanson pour les vieux cons
00:42:03 Comme toi, petit con d'autrefois.
00:42:07 On a tous le con de quelqu'un non plus.
00:42:09 Notre prochain invité, ouf, n'a pas fait Polytechnique, David.
00:42:14 Bonjour Anne-Laurence Petel.
00:42:16 Bienvenue, député Renaissance des Bouches du Rhône, élu d'Aix-en-Provence.
00:42:20 Merci d'être avec nous ce matin sur France Bleu Provence.
00:42:22 On fait la Sorbonne, c'est pas la Polytechnique non plus.
00:42:24 Ne vous excusez pas.
00:42:26 Vous nous direz dans trois minutes ce qu'on peut attendre du gouvernement selon vous pour régler ce conflit.
00:42:30 Ce sera de vrais annonces, j'espère. On va en parler.
00:42:33 A tout de suite, le temps d'écouter notre chronique en Marseille avec Médéric Gasquet-Serrut, 7h42.
00:42:37 Et pour une fois, Médéric, on ne sera pas à Marseille ce matin.
00:42:45 Oui, parce que le centre du monde s'est déplacé.
00:42:47 Ah bon ?
00:42:48 Oui.
00:42:49 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:42:50 Au moins pour une partie de la population, en l'occurrence les fans de Plus Belle la Vie.
00:42:52 Je veux dire, Plus Belle la Vie, encore plus belle.
00:42:54 C'est son nouveau titre.
00:42:56 On n'a pas trouvé plus court.
00:42:58 On va s'arrêter là, parce qu'imaginez qu'il y ait un nouvel arrêt, une nouvelle reprise.
00:43:01 Ça pourrait donner un titre, ça.
00:43:03 Plus Belle la Vie, encore plus belle, tarpim belle.
00:43:05 Tellement encore plus belle.
00:43:07 Imaginez, quatrième série, Plus Belle la Vie, encore plus belle, tarpim belle, sur la vie de ma mère, putain qu'elle est belle.
00:43:13 On a trop de temps.
00:43:14 Rien que le temps du générique.
00:43:15 C'est fini.
00:43:16 À un moment donné, il faut s'arrêter.
00:43:18 En tout cas, vous le savez, depuis sa reprise sur TF1 en janvier, la série est en partie tournée à Allo.
00:43:22 Et pas à Alloche.
00:43:24 Surtout pas.
00:43:25 Je vous dis ça, parce que comme vous le savez, la prononciation du nom de cette commune ne va pas de soi.
00:43:29 Si vous êtes d'ici, vous savez, comme Cédric Frémy, qui adore faire la circulation des cartes, tout le monde dit comme ça, on est d'accord.
00:43:35 On dit Allo, oui.
00:43:37 Mais il existe une prononciation tout à fait bizarre pour nous, mais que l'on peut parfois entendre, Alloche.
00:43:42 Dans leur excellent Guide of the Provence, Jean-Pierre Casselli et Philippe Carrez écrivaient Allo, en langage journalistique parlé parisien, prononcé Alloche.
00:43:50 Et il s'est déjà arrivé qu'un journaliste mal informé nomme ainsi la commune que l'on ne connaît ici que sous le nom d'Allo, tout récemment, sur nos collègues de France Info, pour parler de plus belle la vie, justement, on a encore entendu ce Alloche.
00:44:00 Pire encore, il y a un site en anglais, prononcenames.com, prononciation des noms.com, qui vous donne la prononciation de tous les lieux du monde entier, voilà ce que ça donne pour Allo.
00:44:10 Alloche.
00:44:11 Voilà, donc vous êtes à Singapour, à New York, vous voulez venir ici, vous dites "Ah, j'arrive, Alloche, voilà".
00:44:16 Donc c'est mort, quoi.
00:44:18 J'ai quand même entendu de mes propres oreilles, il y a quelques années, j'étais au volant avec mon fils et un couple d'amis, et en discutant, ma collègue évoque un établissement qui selon elle se situait à, je frémis, c'est pas pour vous faire un jeu de mots excédriques, mais encore en le prononçant, elle prononce Alloche.
00:44:31 Alors j'ai mis un gros coup de frein comme ça, j'ai failli me faire estanquer par la voiture derrière, je fais "Quoi, Alloche ?"
00:44:36 Elle me dit "Bah oui, c'est écrit comme ça, A-L-L-A-U-C-H".
00:44:39 Moi je dis "Mais on dit Allo, pas Alloche".
00:44:41 Elle me dit "Ah bon, mais pourquoi ?"
00:44:43 "C'est comme ça, on dit Allo et pas Alloche", et elle m'a redemandé pourquoi.
00:44:47 Et c'est vrai que, pourquoi ? Pourquoi ? L'explication est cocasse.
00:44:51 En fait, les différentes formes latines à l'origine du toponyme, Allaudium, Territorium de Allaudio, Willa Allaudi, Allaudium, renvoient au mot latin Allouette, Allauda en latin, Allauzette en provençal, d'où le gentilet, le nom des habitants, les Allaudiens, pas les Allochiens, on est d'accord.
00:45:06 Et le nom provençal, Allau, respecte bien l'étymologie, sans ce CH bizarre.
00:45:10 En fait, terminez-en incompréhensible, ce CH viendrait tout simplement d'une erreur de transcription, le D final ayant été confondu à un moment donné de l'histoire avec un CH.
00:45:19 Oui, parce qu'un copiste sûrement empégué a fait une cagade, et donc on se retrouve avec ce CH à la fin du nom, qui n'a rien à voir avec son étymologie.
00:45:26 Et donc, ça trouble la prononciation, donc Allo c'est SCH, et Aubagne c'est SCH.
00:45:31 Oui, ma gâtée !
00:45:32 SCH, SCH, Aubagne.
00:45:34 Oui, ça vient de loin là.
00:45:35 Ici on sait qu'on ne le prononce pas, mais pour un étranger, rien n'indique en fait, et du coup, il faut avoir un peu de compassion, juste leur expliquer que non, on dit Allo et pas Alloche, sans faire de hihi.
00:45:43 De faire de chichi, là il faut les prononcer partout.
00:45:45 Ah, je me disais, il le place où le chichi le matin ?
00:45:47 Je le place là, voilà.
00:45:48 Donc Allo, connu pour ses sussemiels, elle est un bon sussemiel, une menthe Alloche.
00:45:51 Et c'est parti !
00:45:52 Merci Benéric, c'est un bonheur.
00:45:54 Tous les matins, on vous le dit en marseillais, c'est notre leçon de parler marseillais et en humour.
00:45:58 A retrouver sur l'appli si on se dit un lundi.
00:46:00 Un lundi, bon week-end !
00:46:01 Un bon week-end, si vous passez par Alloche.
00:46:03 Alloche !
00:46:04 Alloche !
00:46:05 C'est horrible ! Arrêtez !
00:46:07 Allez, belle journée, 7h45.
00:46:09 Le 6/9, France Bleu Provence, au cœur de l'actu, 04 42 38 0808.
00:46:15 Cette question que l'on vous pose ce matin, la mobilisation des agriculteurs doit-elle continuer ?
00:46:20 Oui, à 82% en tout cas des français qui soutiennent ce mouvement, donc ils ne seraient pas contre.
00:46:25 Sophie Glotin de France Bleu Provence s'est rendue sur le marché de Toulon hier, où il y avait une mobilisation des agriculteurs.
00:46:30 Et voici la réponse.
00:46:31 Même en ville, on voit qu'ils sont derrière nous.
00:46:34 Ils nous faisaient des coucous, bonjour, allez-y, continuez, on est derrière.
00:46:40 Ça fait chaud au cœur.
00:46:41 Ça fait chaud au cœur, on y reviendra dans le journal de 8h.
00:46:43 Et puis vos réactions directes après le journal de 8h, au 04 42 38 0808.
00:46:50 Le 6/9, France Bleu Provence.
00:46:53 C'est donc, David, une nouvelle journée de mobilisation des agriculteurs.
00:46:59 La balle, cette fois-ci, dans le camp du Premier ministre.
00:47:02 Puisque Gabriel Attal doit annoncer des mesures, Laurence Petel, députée Renaissance d'Aix-en-Provence,
00:47:06 n'a pas l'impression que votre majorité, elle coûte tout sous la gauche.
00:47:09 Elle n'a pas le choix, les agriculteurs ne vous laissent pas le choix.
00:47:11 Ce n'est pas une histoire de choix ou pas.
00:47:14 Aujourd'hui, la colère des agriculteurs, elle est légitime.
00:47:16 Elle est légitime parce que ce qu'on demande aux agriculteurs est énorme.
00:47:18 On leur demande la souveraineté alimentaire, c'est-à-dire de nourrir la France, l'Europe,
00:47:23 et d'être indépendants et de résoudre ce problème de souveraineté alimentaire.
00:47:28 On leur demande aussi de faire la transition écologique et climatique.
00:47:31 Donc c'est extrêmement difficile pour eux aujourd'hui.
00:47:34 Et en plus, il faut quand même le dire aux Français et aux Aix-Soix et aux Marseillais,
00:47:38 un agriculteur, c'est un chef d'entreprise.
00:47:41 C'est quelqu'un à qui on demande de s'occuper à la fois du vivant,
00:47:44 de nourrir les Français, mais aussi d'être un juriste, d'être un expert comptable,
00:47:47 d'être un agronome, d'avoir de multiples casquettes.
00:47:50 - Mais vous saviez tout ça depuis longtemps ?
00:47:51 - Mais on le sait depuis longtemps et on a fait deux lois, notamment importantes,
00:47:55 qui s'appellent EGalim 1 et EGalim 2.
00:47:56 D'ailleurs, des lois dont ils demandent qu'elles soient mieux appliquées
00:47:59 parce que les agriculteurs les trouvent pertinentes,
00:48:01 notamment EGalim 2 qui revient à construire le prix,
00:48:07 le juste prix payé à l'agriculteur à partir du coût de production,
00:48:10 ce qui est absolument novateur et ce qui est indispensable
00:48:14 pour payer le juste prix aux agriculteurs.
00:48:16 - Sauf que les agriculteurs disent que ce n'est pas appliqué,
00:48:18 que les grandes surfaces ne jouent pas le jeu.
00:48:20 - Qui a des défauts, les distributeurs, Leclerc en particulier.
00:48:24 - Vous citez des noms, les i.
00:48:25 - Oui, on va le citer parce qu'il fait beaucoup de démagogie sur les plateaux télé
00:48:29 et sur d'autres radios que la vôtre,
00:48:31 mais il va faire construire ses prix dans d'autres centrales d'achat en dehors de la France.
00:48:37 Donc, effectivement, on peut le citer.
00:48:39 Mais il n'y a pas que ça, il y a l'excès de normes, ça c'est une réalité.
00:48:42 Il croule sous les normes administratives
00:48:44 et là-dessus, on a de gros efforts de simplification à faire
00:48:47 et on prend toute notre part de responsabilité là-dessus.
00:48:50 Je pense qu'il y aura des annonces sur la simplification,
00:48:52 aujourd'hui ou au moment de la prochaine loi sur l'agriculture
00:48:56 qui sera présentée notamment au salon de l'agriculture.
00:48:59 Et puis, il y a beaucoup d'autres choses.
00:49:01 Le prix du GNR, le gazole non routier,
00:49:04 aujourd'hui, le BTP, comme les agriculteurs,
00:49:08 paie un gazole qui n'est pas taxé, qui n'est pas très taxé.
00:49:11 Et ces taxes doivent augmenter.
00:49:14 Donc, on verra.
00:49:15 Il faut revenir dessus.
00:49:16 On verra si...
00:49:17 On verra, on n'a pas le temps là.
00:49:19 Mais cet après-midi, vous avez bien noté
00:49:22 que le Premier ministre va faire des annonces.
00:49:24 Attendez, parfois on se pince.
00:49:26 Tout le monde soutient les politiques depuis quelques jours.
00:49:28 Tout le monde soutient, pardon, les agriculteurs.
00:49:30 Oui, ce serait trop beau.
00:49:31 Attendez, ça viendra un jour peut-être.
00:49:32 Vous, la majorité, la gauche, la droite, l'extrême droite,
00:49:35 écoutez ce que disait sur le barrage de Salon
00:49:37 au manifestant, le secrétaire général adjoint de la FNSA,
00:49:39 c'est Romain Blanchard.
00:49:40 Je vous rappelle que c'est une mobilisation apolitique.
00:49:43 Beaucoup de gens, d'un coup, vous l'avez vu, depuis 48 heures,
00:49:46 ont une passion pour l'agriculture.
00:49:48 Peu importe leur parti, peu importe d'où ils viennent,
00:49:52 s'ils nous avaient écoutés avant,
00:49:54 depuis 30 ans, nous ne serions pas là.
00:49:56 Anne-Laurence Petel y a une prime à celui qui soutient le plus les agriculteurs.
00:49:59 Il faut les soutenir, c'est une évidence.
00:50:01 Par contre, il y a beaucoup d'hypocrisie.
00:50:03 Moi, quand je vois M. Ravier...
00:50:06 Sénateur, RL.
00:50:07 Alors qu'il n'a pas voté les lois Egalim.
00:50:08 Sénateur de Marseille.
00:50:10 Quand je vois les écologistes qui se mettent à soutenir les agriculteurs,
00:50:14 alors qu'il y a quelques mois, ils étaient à Seine-Sauline,
00:50:16 en train de soutenir ceux qui détruisaient l'outil de travail des agriculteurs,
00:50:20 ou qui déposent des propositions de loi à l'Assemblée
00:50:22 pour leur rajouter des contraintes.
00:50:24 Donc, il faut être extrêmement cohérent.
00:50:26 On a de gros efforts à faire sur le normatif, c'est une évidence.
00:50:30 Vous l'avez dit tout à l'heure, c'était plutôt un exemple municipal,
00:50:33 mais il y a aussi beaucoup d'exemples dans les normes.
00:50:36 Il y a aussi, à toute la partie qui est exigée par le citoyen,
00:50:40 donc les citoyens doivent être aussi cohérents dans ce qu'ils demandent.
00:50:43 Par exemple, vous avez des produits, nous on surtranspose beaucoup,
00:50:47 vous avez l'Europe qui dit "vous pouvez utiliser tel produit, vous ne pouvez pas utiliser tel produit".
00:50:51 Et la France, généralement, on a cette habitude d'aller plus loin,
00:50:54 et d'interdire beaucoup plus de produits à utiliser.
00:50:57 Et on va parfois trop loin, en effet, ça crée des distorsions de concurrence.
00:51:01 Vous dites cohérence, j'entends ce mot.
00:51:03 Mais alors, qui a eu l'idée de faire voter à l'Assemblée, pendant cette crise,
00:51:06 une hausse de frais de mandat de 300 euros ? 305 euros !
00:51:10 C'était le moment de faire ça ?
00:51:12 Moi je trouve que le timing est extrêmement mauvais, ça c'est une évidence.
00:51:15 Mais vous allez faire quoi de ces 300 euros ?
00:51:17 On ne l'a pas réclamé. Peut-être acheter des gerbes pour les cérémonies.
00:51:20 En fait, le mois dernier, j'ai mis 1 400 euros de gerbes pour des cérémonies.
00:51:23 Donc c'est des frais de mandat.
00:51:25 Il faut quand même que vous sachiez aussi une chose, c'est qu'en 2017, nous, les frais de mandat,
00:51:29 on les a fait rembourser sur tickets et justificatifs.
00:51:34 Donc ils sont extrêmement réglementés.
00:51:37 On ne peut pas acheter n'importe quoi avec ces frais de mandat.
00:51:40 Moi je paie par exemple le loyer de ma permanence,
00:51:42 qui est plus cher ici qu'il ne peut l'être en Creuse ou en Ariège, par exemple.
00:51:46 Donc on a les mêmes frais de mandat pour chaque député,
00:51:49 mais derrière on n'a pas les mêmes frais associés.
00:51:51 Mais ça ne pouvait pas attendre ça ?
00:51:52 Ça pouvait tout à fait attendre. Moi je suis entièrement d'accord avec vous.
00:51:55 Bon, mais vous prenez quand même l'argent.
00:51:57 On pourrait suspendre la mesure et dire "on verra plus tard".
00:52:00 Encore une fois, c'est pour acheter des gènes pour les cérémonies.
00:52:04 Ce n'est pas dans votre poche.
00:52:05 Ah non, pas du tout. C'est pour faire fonctionner une permanence.
00:52:08 C'est pour faire des achats quand il faut faire des achats pour la permanence,
00:52:12 par exemple une imprimante ou ce genre de choses.
00:52:15 Anne-Laurence Petel, députée Renaissance d'Aix-en-Provence,
00:52:18 merci d'avoir été ce matin l'invité de France Bleu Provence.
00:52:20 A bientôt.
00:52:21 Merci.
00:52:22 Belle journée à vous et l'interview bien sûr à partager sur l'appli ici.
00:52:25 7h52.
00:52:27 Nouveau point de route avec vous Cédric.
00:52:30 Et nous avons donc deux autoroutes fermées dans notre région,
00:52:33 la 51 dans les deux sens entre Cadarache et la Sols,
00:52:36 et la 54 dans les deux sens entre Salon de Provence et Saint-Martin-le-Grossier,
00:52:39 dû donc au barrage des agriculteurs.
00:52:42 Conséquence pour vous qui venez d'Arles,
00:52:44 nous avons une sortie obligatoire, une déviation obligatoire
00:52:47 au niveau de la jonction N568/N113.
00:52:50 Vous ne pouvez pas aller tout droit vers Salon,
00:52:52 vous êtes obligés d'aller à droite vers Fos-Martigues,
00:52:55 d'où le bouffon que nous avons un petit peu après aller à Cantarelle.
00:52:58 3 kilomètres et 10 minutes de temps de parcours.
00:53:00 Vous pouvez gagner du temps en sortant par exemple à Raffaele,
00:53:02 ou alors vous continuez et puis vous devrez sortir à Mastibère,
00:53:05 la Dynamite pour rejoindre Saint-Martin-le-Gross par exemple.
00:53:07 Je vous rappelle aussi que nous avons d'autres autoroutes fermées dans le sud-est,
00:53:09 la 54 dans les deux sens entre Garon et Nîmes,
00:53:12 la 9 dans les deux sens entre Nîmes et Montpellier aujourd'hui,
00:53:15 et aussi la 7 en direction de Lyon entre Avignon Nord et Annonay.
00:53:20 Et donc ça crée beaucoup d'embouteillages sur le réseau secondaire parallèle.
00:53:24 Merci Cédric, on vous retrouve dans le journal de 8 heures et toutes les 10 minutes.
00:53:27 Vous restez avec nous, si vous avez envie de bricoler ce week-end,
00:53:30 on aura une belle adresse à partager d'ici 8 heures avec Véronique Dardoise.
00:53:34 L'infotrafic 100% local avec le département 13.
00:53:37 Harcelé dans la rue ? Mettez-vous à l'abri dans des lieux refuge.
00:53:41 Plus d'infos sur département13.fr
00:53:52 Belle journée, merci d'avoir choisi France Bleu Provence,
00:53:54 toujours mobilisés à vos côtés sur le terrain,
00:53:56 et notamment avec la colère des agriculteurs.
00:53:59 À tout de suite.
00:54:00 Libre me voilà, c'est ma voie, là la suite en musique,
00:54:06 sur scène en coulisses, libre me voilà,
00:54:10 mais sans toi là la suite en roue libre,
00:54:14 tout en équilibre.
00:54:15 J'avais peur avant,
00:54:17 j'allais parler tout bas,
00:54:21 j'étais jamais devant, oh non,
00:54:26 aujourd'hui j'ai bien changé, crois-moi.
00:54:29 Fais bien attention à toi,
00:54:32 ton jeu je le connais déjà,
00:54:36 je suis libre ça ne changera pas,
00:54:40 ouais fais bien attention à toi.
00:54:44 Libre libre, je ne veux plus tomber
00:54:50 dans le piège des fous, qu'ils se mettent à genoux.
00:54:54 Libre libre, crois-moi ça va changer,
00:54:58 tu restes debout et j'y ai pris goût.
00:55:01 Libre me voilà, c'est ma voie, là,
00:55:05 mais toi tu crois quoi, moi j'oublie pas,
00:55:09 et j'échappe tes larmes, car elle ne lave pas,
00:55:13 toutes tes armes dressées contre moi.
00:55:16 J'avais peur avant,
00:55:18 je parlais tout bas,
00:55:22 j'étais jamais devant, oh non,
00:55:27 aujourd'hui j'ai bien changé, crois-moi.
00:55:30 Fais bien attention à toi,
00:55:33 ton jeu je le connais déjà,
00:55:37 je suis libre ça ne changera pas,
00:55:41 ouais fais bien attention à toi.
00:55:45 Libre libre, je ne veux plus tomber
00:55:51 dans le piège des fous, qu'ils se mettent à genoux.
00:55:55 Libre libre, crois-moi ça va changer,
00:55:59 tu restes debout et j'y ai pris goût.
00:56:02 Et je te verrai, je sais plus fort que moi,
00:56:06 trop prête pour un ange, moi-même j'y croyais pas.
00:56:09 Tout ce dernier temps consacré à ça,
00:56:13 j'ai touché le fond mais je suis libre.
00:56:16 Libre libre, je ne veux plus tomber
00:56:22 dans le piège des fous, qu'ils se mettent à genoux.
00:56:25 Libre libre, crois-moi ça va changer,
00:56:29 tu restes debout et j'y ai pris goût.
00:56:32 Libre, me voilà.
00:56:34 Et la voilà aussi, Véronique Bardouaz.
00:56:36 C'est pour la belle adresse du jour,
00:56:44 responsable d'exhédition Provence du Petit Futé.
00:56:46 Bonjour Véronique. Bonjour Philippe.
00:56:48 Et avec vous ce matin, on va pousser les portes
00:56:50 de la quinquairie centrale brouesse, c'est Aix en Provence.
00:56:52 Depuis 1959, cette enseigne fondée par la famille Broua,
00:56:56 c'est incontournable à Aix.
00:56:58 C'est une véritable caverne d'Ali Baba.
00:57:00 D'ailleurs sur la porte est inscrit,
00:57:02 ce que vous ne voyez pas. Sympa hein ?
00:57:04 Ah oui ça c'est bien.
00:57:05 Donc Roland et Michel, respectivement second
00:57:07 et troisième génération, référencent
00:57:09 quelques 300 fournisseurs, tous azimuts,
00:57:11 dans les univers de la quinquairie,
00:57:13 de la droguerie et du ménage.
00:57:15 Les exploits le savent et s'ils veulent
00:57:17 s'équiper en casserole, par exemple de compétition,
00:57:20 les Broua sont dépositaires pour les cocottes
00:57:23 en fonte Staub.
00:57:25 Les casseroles Rutilante et les poêles Christelle,
00:57:29 ce sont des marques qui sont très très réputées
00:57:31 pour les professionnels également.
00:57:33 Les machines à café Jura, les moulins poivre et sel Peugeot,
00:57:36 les couteaux Schwilling, qui sont des couteaux professionnels,
00:57:39 des couteaux qui coupent,
00:57:41 des opinels aussi, des passoires, des économes, des mandolines.
00:57:44 Alors ça c'est pour le rayon ustensile de cuisine,
00:57:47 mais encore alors ?
00:57:48 Bah voilà, de la ficelle à tout faire,
00:57:50 de la ficelle rôtie, j'adore.
00:57:52 De la corde à linge, des produits d'entretien,
00:57:54 cire d'antiquaire, traitement pour les meubles,
00:57:56 insecticide, anti-mythe, anti-moustique,
00:57:59 des produits pour le linge,
00:58:01 il y a aussi tout ce qui est droguerie,
00:58:03 piles, ampoules, puis des tendeurs, des cadenas,
00:58:06 des tringles à rideaux, des serrures, des ferrures,
00:58:08 puis il y a plein d'objets en laiton, en fer forgé,
00:58:11 ils font de la reproduction de clés aussi,
00:58:13 mais aussi des poubelles, des paillassons,
00:58:15 des cadis pour les courses, des toiles cirées,
00:58:18 au maître, c'est une vraie boutique à l'ancienne, Philippe.
00:58:21 Le petit plus, c'est un service à futage,
00:58:24 pour les couteaux.
00:58:25 Ah très intéressant ça.
00:58:26 Et quand on cuisine, un bon couteau c'est quand même essentiel,
00:58:28 surtout quand on est amateur de bonne viande,
00:58:30 c'est l'outil qui fait tout.
00:58:31 On est bien d'accord.
00:58:32 Donc la belle adresse du jour, la cacaillerie Centrale Brua.
00:58:35 C'est 21 rue Montclar, derrière le palais de justice,
00:58:38 c'est ouvert du mardi au samedi de 8h30 à 12h30,
00:58:41 et de 14h à 19h.
00:58:42 C'est noté, merci Véronique, bon week-end !
00:58:44 Nous parlons ensemble ce matin de cette mobilisation des agriculteurs,
00:58:54 82% des français la soutiennent, soutiennent ce mouvement,
00:58:58 et vous le dites au micro France Bleu Provence.
00:59:00 Oui, je pense qu'il y a vraiment des choses qui sont anormales pour eux.
00:59:04 Quand on voit les revenus qu'ils ont,
00:59:06 quand on entend parler de ce qu'ils gagnent par mois,
00:59:08 on se dit, c'est pas normal.
00:59:10 Et on y revient juste après le journal, David.
00:59:11 Il y a deux scénarios possibles,
00:59:13 soit Gabriel Attal annonce beaucoup de mesures,
00:59:16 et tout s'arrête,
00:59:17 soit ils sont déçus,
00:59:18 et là on en a pour le week-end et pour la semaine prochaine,
00:59:20 et on verra si ceux qui sont pour,
00:59:23 qui soutiennent les agriculteurs, le font encore.
00:59:25 Vous nous dites ce matin, 04 42 38,
00:59:27 08 08, au cœur de l'actu,
00:59:29 auprès du journal des 8h qui arrive dans une petite minute.
00:59:31 Colère agricole, France 3 au plus près de la mobilisation.
00:59:41 Les agriculteurs multiplient les blocages dans toute la France.
00:59:45 L'État se fonde de nous !
00:59:46 Le bras de fer se durcit avec le gouvernement.
00:59:49 Les 24 antennes régionales de France 3
00:59:51 vous proposent une journée exceptionnelle
00:59:54 pour décrypter le malaise agricole.
00:59:56 Rendez-vous aujourd'hui dans ICI matin, ICI 12/13, ICI 19/20,
01:00:01 en direct des principaux barrages.
01:00:03 Nos équipes sur le terrain vous feront vivre
01:00:05 cette nouvelle journée de crise.
01:00:07 Chaque matin à 10h10, rejoignez-nous
01:00:10 pour 26 minutes de bonne humeur communicative.
01:00:13 Un invité régional, célèbre ou anonyme,
01:00:15 partage avec nous son actualité et son parcours inspirant.
01:00:18 Et avec nos chroniqueurs, découvrez les délices de la gastronomie,
01:00:21 les trésors de notre patrimoine
01:00:23 et les meilleures idées sorties à côté de chez vous.
01:00:25 100% bonne humeur et positif,
01:00:28 c'est Vous êtes formidable chaque matin 10h10
01:00:30 sur France 3 Provençal Pocoté.
01:00:32 Ici, c'est France Bleu Provence.
01:00:34 Belle journée, merci d'avoir choisi France Bleu Provence.
01:00:37 Il est 8h.
01:00:38 Nouveau point de route avec vous Cédric.
01:00:46 Et toujours des autoroutes fermées pour les agriculteurs
01:00:50 qui bloquent la circulation sur la 54 dans les deux sens
01:00:53 entre Saint-Martin-de-Croix et Salon de Provence.
01:00:55 La 51 dans les deux sens entre Cadarache et la Souls.
01:00:58 La 9 entre Montpellier et Orange.
01:01:00 Et la 7 en direction de Lyon entre Avignon Nord et Hanoney.
01:01:04 Nous avons aussi les ralentissements habituels du matin
01:01:06 à Marseille et Toulon.
01:01:07 Et avec son Provence, un bouffon inhabituel,
01:01:09 c'est sur la National 7 entre la Calade et Célonie
01:01:11 en direction de Marseille.
01:01:12 20 minutes pour faire un peu moins de 2 kilomètres, c'est beaucoup.
01:01:15 Pour la météo, Philippe, c'est encore très doux pour aujourd'hui.
01:01:18 18 degrés à Toulon ce matin, c'est vraiment la température
01:01:21 qu'on retient pour démarrer cette journée.
01:01:23 12 degrés, on est un peu plus dans les normes.
01:01:25 Même si on est au-dessus, ça c'est pour Marseille.
01:01:27 5 à Toulon, à Aix-en-Provence ce matin.
01:01:29 Vous avez 2 à Dignes, 5 à Gap.
01:01:31 Un ciel lumineux, un peu voilé quand même aujourd'hui.
01:01:33 Et pour cet après-midi, en plus du Mistral à 60 km/h,
01:01:36 20 degrés à Marseille, 19 à Toulon et 19 à Aix-en-Provence.
01:01:42 - Allez, ce matin, Camille, cette question,
01:01:45 jusqu'où ira la mobilisation des agriculteurs ?
01:01:47 - Combien de temps vont-ils rester, par exemple, sur l'A54 ?
01:01:50 Combien de nuits dans les tracteurs,
01:01:52 comme celle qui vient de se terminer,
01:01:54 et où vous vous trouvez, Juliette Spiran, le jour s'est levé.
01:01:57 C'est donc une nouvelle journée de mobilisation
01:02:00 qui commence avec une grosse attente.
01:02:02 - Oui, effectivement, on le sent, c'est dans toutes les discussions
01:02:06 ce matin autour du café.
01:02:08 Est-ce que les annonces du premier midi vont être satisfaisantes ?
01:02:11 Et surtout, c'est quoi la suite ?
01:02:14 Ça, c'est le plus gros souci de Romain Blanchard, le président.
01:02:17 Hier, il a dit ce matin, clairement, il est sous pression
01:02:22 pour que rien ne déborde aujourd'hui.
01:02:24 Je l'entendais discuter avec des agriculteurs.
01:02:26 Il demandait à ce qu'ils agissent en citoyens responsables, sans casse.
01:02:30 Parce qu'effectivement, il y a des agriculteurs très, très en colère,
01:02:34 prêts à casser les grilles de la préfecture.
01:02:36 C'est ce qu'on peut parfois entendre dans les conversations.
01:02:39 Ou alors ce qu'on peut lire sur les panneaux qui sont posés
01:02:41 dans les bennes des tracteurs.
01:02:43 On est là pour vous nourrir, pas pour mourir.
01:02:45 Lâchez-nous la grappe.
01:02:46 Et comme le dit ce jeune éleveur qui préfère rester anonyme,
01:02:49 si c'est pour qu'il nous donne un morceau de pain
01:02:51 pour nous calmer comme à chaque fois, ça ne sert à rien.
01:02:54 Lui, il a confiance dans ce mouvement.
01:02:56 Il a 29 ans et il n'a jamais vu une mobilisation aussi importante
01:02:59 au niveau national.
01:03:01 - Et notamment sur la 54, où vous vous trouvez, Juliette Pierron,
01:03:04 vous a bien compris, malgré quelques petites coupures
01:03:07 liées à la connexion, Juliette Pierron en direct de la 54
01:03:11 près de Salon de Provence, où sont mobilisés les agriculteurs
01:03:15 depuis hier soir.
01:03:16 Ils y ont passé la nuit.
01:03:17 Ils maintiennent donc la pression en attendant
01:03:19 ces fameuses annonces de Gabriel Attal.
01:03:21 Peut-être aujourd'hui, le ministre est en déplacement
01:03:23 en Haute-Garonne, là où la contestation a commencé.
01:03:26 Valentine Lhottès, on a déjà quelques pistes d'annonces possibles.
01:03:29 - Vu le souhait de Gabriel Attal d'aller vite,
01:03:32 le chef du gouvernement est attendu sur les sujets les plus urgents.
01:03:36 A commencer par la juste rémunération des agriculteurs
01:03:39 via l'application totale des lois EGalim,
01:03:42 censée peser dans les négociations commerciales
01:03:44 avec la grande distribution et les industriels.
01:03:47 Elle se termine justement à la fin du mois.
01:03:50 Sur ce dossier, le ministre de l'économie a déjà promis
01:03:53 de renforcer les contrôles.
01:03:54 Mais ce qui a enflammé le mouvement,
01:03:56 c'est la suppression progressive d'ici 2030
01:03:59 de la niche fiscale sur le GNR.
01:04:01 Contrairement aux autres carburants,
01:04:03 le gazole non routier est seulement taxé de 25 centimes d'euros par litre.
01:04:07 Mais la hausse de 3 centimes mise en place en ce début d'année
01:04:10 paraît considérable pour certains,
01:04:12 vu les volumes de carburant nécessaires sur leurs exploitations.
01:04:16 Une compensation du gouvernement est donc envisagée.
01:04:19 Reste à savoir comment.
01:04:20 Sur le reste des 140 revendications communiquées par les syndicats,
01:04:24 Gabriel Attal a déjà promis plus de simplifications administratives.
01:04:29 - Valentine Lhottès pour France Bleu Provence
01:04:31 a fait ses annonces donc possibles.
01:04:33 Les blocages qui se poursuivent en attendant, jusqu'à quand ?
01:04:36 Est-ce que vous soutenez toujours le mouvement,
01:04:38 malgré les désagréments que cela peut entraîner,
01:04:41 comme des routes coupées par exemple ?
01:04:43 D'après un sondage Harris Interactive,
01:04:45 82% des Français disent comprendre les agriculteurs.
01:04:48 Tendance confirmée par Sandrine, éleveuse dans le Haut-Var,
01:04:51 surprise par le soutien reçu hier le long de la route.
01:04:54 - Vu qu'effectivement on est nombreux,
01:04:57 que ça met un peu de bordel,
01:04:58 on peut se dire qu'ils pourraient être mécontents de notre action.
01:05:02 Ça n'a pas l'air d'être le cas dans la majorité.
01:05:04 Même en ville, on voit qu'ils sont derrière nous.
01:05:07 Ils nous faisaient des coucous,
01:05:09 "Bonjour, allez-y, continuez, on est derrière".
01:05:13 C'est bien, ça fait chaud au cœur.
01:05:15 - Éleveuse Sandrine donc avec Sophie Glottin pour France Bleu Provence.
01:05:20 Les agriculteurs du Var qui se sont retrouvés très nombreux
01:05:23 en plein centre-ville de Toulon hier,
01:05:25 quand levés ensuite avec un mot d'ordre
01:05:28 de rejoindre les agriculteurs qui sont en ce moment
01:05:31 mobilisés du côté de Salon de Provence, vous l'avez entendu,
01:05:33 Manosque ou encore même Paris.
01:05:35 Est-ce que vous vous soutenez ?
01:05:36 Vous continuez de soutenir ce mouvement ?
01:05:38 Est-ce que vous comprenez la colère et les attentes des agriculteurs ?
01:05:41 C'est ce qu'on vous demande ce matin sur France Bleu Provence.
01:05:43 - Et votre numéro bien sûr pour intervenir.
01:05:45 Parlez en direct sur France Bleu Provence,
01:05:47 c'est le 04 42 38 0808 au cœur de l'actu,
01:05:50 c'est juste après votre journal Camille.
01:05:52 - Plus du tiers du texte de loi immigration censurée
01:05:55 par le Conseil constitutionnel.
01:05:57 35 articles retoqués totalement au parcellement sur 86,
01:06:02 dont le délit de séjour irrégulier,
01:06:04 les quotas migratoires ou le conditionnement
01:06:07 de certaines aides sociales à 5 ans de présence en France.
01:06:10 - France Bleu Provence aussi ce matin à Marseille,
01:06:12 sur le boulevard Pardigon,
01:06:14 c'est au chute la vie dans le 4e arrondissement.
01:06:16 - Près de 2 mois après l'incendie d'un immeuble du numéro 50
01:06:20 qui a entraîné son effondrement,
01:06:22 les dégâts sont toujours là,
01:06:24 un tas de gravats, une route fermée,
01:06:26 presque comme si le drame s'était produit
01:06:28 il y a seulement quelques jours.
01:06:30 La vie s'est comme arrêtée le 2 décembre dernier,
01:06:33 et les habitants et commerçants, Fred Chapuis, subissent.
01:06:36 - Pour Mériam, le quotidien est invivable depuis l'incendie.
01:06:39 - Personnellement, je suis assistante maternelle,
01:06:41 et le souci c'est que les parents, le fait qu'il y ait des gravats,
01:06:43 ils sont obligés de partir plus tôt,
01:06:45 ils se languissent que la route soit libérée.
01:06:47 Tout le monde est impacté dans ce quartier,
01:06:49 parce qu'on dirait qu'on est dans une zone sinistrée.
01:06:51 Seul un bout de trottoir est accessible,
01:06:53 piétons, poussettes et deux roues s'y croisent difficilement.
01:06:56 Le lieu de l'incendie est surveillé en permanence
01:06:58 par des agents de sécurité,
01:07:00 et les gravats rappellent à tous l'immeuble effondré,
01:07:02 cadet rétoncolaire.
01:07:04 - C'est lamentable, comment on peut laisser les gens comme ça ?
01:07:06 Comment nous dire "c'est Marseille, c'est comme ça" ?
01:07:08 Non, dans d'autres villes, c'est pas comme ça que ça se passe.
01:07:10 Si dans cet immeuble-là, il faisait partie du 8e arrondissement de Marseille,
01:07:12 je vous garantis que le maire serait pointé,
01:07:14 l'immeuble en un mois, tout ce déblé,
01:07:16 il aurait dégagé, et les assurances, ils auraient payées.
01:07:18 La situation impacte aussi la vie économique du quartier.
01:07:21 Michel tient la boucherie familiale, juste en face des gravats.
01:07:24 - Une légère abaisse d'activité, parce qu'il n'y a plus le passage.
01:07:26 Déjà, avant qu'ils aient débléé, il va y avoir pour quelques mois,
01:07:28 vu à la vitesse où ça part.
01:07:30 Et après, c'est ce qu'il va advenir de ce trou.
01:07:32 Ici, le temps s'est arrêté le 2 décembre 2023.
01:07:35 Impossible depuis de tourner la page.
01:07:37 - Un frais de chapuis pour France Bleu-Provence
01:07:39 aux chutes la vie dans le 4e arrondissement de Marseille.
01:07:42 La mairie de Marseille qui précise que l'enlèvement des gravats
01:07:45 revient à la copropriété, qui doit réaliser avant des diagnostics.
01:07:49 Tous les occupants du 50 boulevard Pardigon sont relogés à leurs frais.
01:07:53 Les collégiens, les élèves du collège Chappe à Marseille,
01:07:57 ont visiblement le dernier mot sondé sur l'uniforme à la rentrée.
01:08:00 Ils ont dit non à 66%, le collège Chappe sélectionné
01:08:04 pour faire partie des établissements test,
01:08:07 qui doivent expérimenter l'uniforme à la rentrée prochaine.
01:08:10 Projet donc suspendu pour l'instant.
01:08:12 - L'appel à l'aide du coach de l'OM aux supporters.
01:08:15 - Le cri du cœur de Gennaro Gattuso, alors que l'OM est dans une phase
01:08:19 difficile et ne surfe pas trop sur les victoires en ce moment.
01:08:23 Le coach estime que les supporters seront essentiels demain
01:08:26 pour la réception de Monaco.
01:08:28 - J'aimerais vraiment que ce samedi, le stade soit avec nous.
01:08:33 J'appelle à l'aide du Vélodrome.
01:08:36 On a vraiment besoin de nos supporters.
01:08:38 S'il faut que l'on soit sifflé à la fin du match, qu'on le soit.
01:08:42 Mais à la 95ème minute.
01:08:45 J'espère que ce stade sera enflammé et nous poussera
01:08:48 pendant toute la durée du match.
01:08:51 - Voilà, alors les mécontents c'est à la fin, c'est tout et pas avant.
01:08:54 Allez les supporters, derrière l'OM, rendez-vous demain à partir de 21h.
01:08:57 Bien sûr, l'OM toujours privé de 9 joueurs
01:09:00 qui participent à la Coupe d'Afrique des Nations.
01:09:02 Le match sera à vivre sans ces joueurs-là,
01:09:05 mais bien sûr sur France Bleu Provence à partir de 21h.
01:09:08 - Allez l'OM et l'actu de l'OM.
01:09:11 Tous les soirs, 18h sur France Bleu Provence.
01:09:14 Ce soir, ce sera 18h, 18h30 et 18h30, 19h.
01:09:17 On s'intéressera au Rallye Monte-Carlo.
01:09:20 Elle sait tout, elle sait tout. Vous savez l'heure ?
01:09:22 - 8h09, j'espère, regardez, 10h. J'ai débordé.
01:09:25 La météo 100% locale, avec les termes de Digne-les-Bains
01:09:28 et le spa thermal, pour soulager vos articulations,
01:09:31 vos problèmes respiratoires ou vous détendre.
01:09:34 Infos sur termes-digneles-bains.com.
01:09:37 Et il va faire encore très beau filet. - Je confirme.
01:09:39 Donc ça sera lumineux pour aujourd'hui.
01:09:41 Mistral encore de la partie cet après-midi à 65 km/h,
01:09:44 nous dit Météo France. 12° au lever du jour à Marseille.
01:09:47 18° à Toulon, 5° à Aix, 2° à Digne, 5° à Gab.
01:09:51 Cet après-midi, un bon 20° sur le Vieux-Port à Marseille.
01:09:54 19° à Toulon et Aix. On a une qualité de l'air qui reste moyenne
01:09:57 sur l'ensemble de la région. On aura un week-end ensoleillé,
01:09:59 des températures maximales similaires et la douceur devrait se poursuivre.
01:10:02 La semaine prochaine, nous dit Météo France.
01:10:05 France Bleu Provence, édition spéciale.
01:10:08 Et nouveau point route, Cédric. - Avec toujours des autoroutes fermées,
01:10:11 bloquées par les agriculteurs, la 54 dans les deux sens,
01:10:14 entre Salon et Saint-Martin-de-Croix. Quand vous venez d'Arles,
01:10:17 il y a la séparation National 113/National 568.
01:10:21 Vous ne pourrez pas aller tout droit sur la 113 vers Salon-Saint-Martin-de-Croix.
01:10:25 Vous serez obligés d'aller à droite vers Fos-Martigues,
01:10:28 d'où le bouffon que nous avons après les Cantarelles de 2,5 km.
01:10:30 10 minutes environ de perdu. Il y a l'option de sortir à Raffaele
01:10:33 et de prendre la D113. La D113 est libre ce matin
01:10:36 entre Saint-Martin-de-Croix et Salon-de-Provence.
01:10:39 La 51 est fermée dans les deux sens, entre Cadarache et La Souls.
01:10:42 Nous avons des petits embouteillages sur la D96
01:10:45 entre Ville-Neuve et Volks, en direction de Manosque.
01:10:48 10 minutes. La traversée de Manosque est un peu chargée, mais moins qu'hier.
01:10:51 Et à Vinon-sur-Verdon, pour ceux qui vont à Cadarache,
01:10:54 depuis Manosque ou depuis Gréoux, on a une dizaine de minutes de perdu.
01:10:57 C'est moins important qu'hier.
01:11:00 Célonie. Il y a la présence de tracteurs, peut-être des initiatives
01:11:03 isolées d'agriculteurs pour ralentir la circulation.
01:11:06 En tout cas, on a un ou plusieurs tracteurs sur la National 7
01:11:09 au nord d'Aix-en-Provence, à Célonie, d'où le bouffon que j'indiquais tout à l'heure.
01:11:12 Ça a baissé maintenant, on est plus à 15 minutes
01:11:15 entre la Calade et Célonie, en direction d'Aix.
01:11:18 Et puis sinon, il y a le ralentissement classique du matin à Marseille et Toulon.
01:11:21 On a 20 minutes de temps de parcours, par exemple, pour entrer dans le tube sud du tunnel de Toulon
01:11:24 sur la 50. C'est noté, merci Cédric.
01:11:27 La parole aux éditeurs de France Bleu Provence, donc à vous dans un instant
01:11:30 pour nous parler de la mobilisation des agriculteurs. Puis la parole
01:11:33 aux agriculteurs tout à l'heure. 8h30 à 9h30,
01:11:36 émission spéciale sur France Bleu Provence. Parole d'agriculteurs
01:11:39 parce qu'il est très important, encore une fois, je le dis,
01:11:42 de prendre le temps de les écouter pour comprendre leur quotidien,
01:11:45 ce qui ne va pas justement dans leur profession. On va le faire
01:11:48 tranquillement et tous ensemble ce matin sur France Bleu Provence.
01:11:51 À tout de suite.
01:11:54 Ici, matin, revient dans un instant.
01:11:59 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3, l'arrivée
01:12:03 de Météo à la carte, la suite. Ce nouveau rendez-vous
01:12:06 fait la part belle à l'évasion, la découverte et l'environnement
01:12:09 avec des reportages en région et des bulletins toujours plus détaillés.
01:12:12 Parler de la pluie, du beau temps n'aura jamais été aussi essentiel.
01:12:15 Avec Marine Vigne et Laurent Romesco, le ciel se dévoile
01:12:18 encore plus dans Météo à la carte, la suite.
01:12:21 Du lundi au vendredi à 13h50 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
01:12:25 Le 6/9 France Bleu Provence.
01:12:28 Au cœur de l'actu, prenez la parole.
01:12:31 04 42 38 0808
01:12:34 8h12 David, c'est une journée de vérité pour les agriculteurs.
01:12:37 Ils vont savoir si le gouvernement a reçu 5/5 leurs revendications.
01:12:41 En attendant l'annonce des mesures par le Premier ministre,
01:12:44 les blocages continuent et personne sur place ne se fait
01:12:47 trop d'illusions.
01:12:48 J'ai peur que ce soit un peu léger.
01:12:50 Tant qu'on ne change pas le capitaine du bateau, je pense qu'on est cuit.
01:12:53 Pas de plan sur la comète pour cet éleveur de vaches laitières
01:12:56 dans la plaine de Lacroix, il est ce matin sur le barrage
01:12:59 de Salon de Provence.
01:13:00 Est-ce que vous continuez à soutenir les agriculteurs,
01:13:03 même s'ils continuent de maintenir leur barrage ce week-end
01:13:05 et pourquoi pas la semaine prochaine dans les jours à venir ?
01:13:08 Ça risque de compliquer votre quotidien.
01:13:10 Est-ce que vous continuerez à les soutenir dans ces cas-là ?
01:13:13 Et les débordements, on peut aussi en parler ce matin.
01:13:15 Est-ce que vous les approuvez ? Est-ce qu'ils ont raison
01:13:17 de déverser le fumier, le lisier ? Est-ce qu'ils ont raison
01:13:20 de s'en prendre aussi aux produits importés, les produits alimentaires,
01:13:23 les fruits et légumes qu'on a vu notamment jetés sur la chaussée ?
01:13:26 Ça peut vous choquer, on peut comprendre.
01:13:28 04 42 38 08 08.
01:13:30 Bonjour Bruno !
01:13:31 À Aix-en-Provence.
01:13:33 Bruno, vous êtes en train de conduire un créneau là, non ?
01:13:36 Bruno ?
01:13:38 Oui, bonjour.
01:13:39 On vous écoute Bruno.
01:13:40 Vous soutenez les agriculteurs, le mouvement,
01:13:43 c'est important justement pour vous.
01:13:45 C'est très important.
01:13:46 Moi je suis à la retraite,
01:13:48 donc je pense à mes enfants,
01:13:51 à ce qu'ils vont manger plus tard,
01:13:53 et nous aussi.
01:13:55 Et je pense qu'on aide beaucoup de personnes,
01:13:58 on donne des aides un peu de partout,
01:14:01 et là vraiment, il faudrait qu'on passe à nos agriculteurs.
01:14:05 Et moi je suis prêt à les aider financièrement.
01:14:08 Ça veut dire quoi les aider financièrement Bruno ?
01:14:10 Ça veut dire quoi ?
01:14:11 Les aider financièrement,
01:14:13 parce que c'est des gens qui s'en sortent pas, des pauvres.
01:14:15 Mais est-ce que c'est pas plus simple de se dire
01:14:17 "dorénavant je n'achèterai plus que français,
01:14:19 j'arrêterai d'acheter des oranges dans les rues d'Espagne" ?
01:14:21 Moi j'achète pratiquement que français.
01:14:23 Voilà.
01:14:24 Je vous l'ai dit, j'achète que français.
01:14:26 Moi quand je vais faire mes courses,
01:14:28 bon, j'achète pratiquement que français.
01:14:32 En pensant à eux alors ?
01:14:34 Ah oui, je peux vous le dire,
01:14:36 parce qu'il y a des personnes qui le disent,
01:14:38 mais moi je le fais.
01:14:39 Vous pouvez me croire, depuis très longtemps.
01:14:41 Ah mais je vous crois.
01:14:42 Merci Bruno pour cette première réaction.
01:14:44 Bonjour Jean-Viard.
01:14:45 Bonjour.
01:14:46 Sociologue, directeur de recherche au Cévi-Pov,
01:14:48 vous avez écrit en 2020, vous,
01:14:50 "Le sacre de la terre" aux éditions de l'Aube.
01:14:52 Je ne trahis pas votre vie privée en disant
01:14:54 que vous vivez au milieu des agriculteurs en Provence.
01:14:56 Oui, c'est pas un secret.
01:14:58 Dites-moi, vous avez entendu ce que dit Bruno ?
01:15:01 Je les soutiens, mais on a l'impression
01:15:03 que tout le monde soutient les agriculteurs.
01:15:05 C'est vrai ou c'est un peu hypocrite ?
01:15:07 Non, c'est pas hypocrite, mais ça veut dire
01:15:09 des choses différentes.
01:15:10 Mais après, d'abord, 82% des Français
01:15:12 adorent les agriculteurs, ils ont une image
01:15:14 très positive dans la société, pour des tas de raisons.
01:15:16 Un peu culturelles, les agriculteurs,
01:15:18 c'est nos ancêtres, il y a tout ça.
01:15:20 Il y a évidemment le fait qu'ils nous nourrissent,
01:15:22 c'est quand même essentiel, même si de plus en plus
01:15:24 on a peur de la nourriture.
01:15:26 Ils tiennent les territoires, ils tiennent 53%.
01:15:28 Provenez-vous en Provence, enlevez les agriculteurs
01:15:30 et les yeux, ils vont partout,
01:15:32 c'est les agriculteurs qui ont fait les paysages qu'on regarde.
01:15:34 Donc si vous voulez, on vit avec eux, en fait, énormément.
01:15:36 Donc il y a tout ça qui joue.
01:15:38 En plus, ils ont des façons de lutte.
01:15:40 Le problème des paysans, c'est qu'ils ne peuvent pas faire grève.
01:15:42 Par définition, s'ils restent sur leur ferme
01:15:44 sans s'occuper des animaux, c'est pas possible.
01:15:46 Donc ils font des mouvements violents, courts,
01:15:48 et donc effectivement, ils bloquent les routes
01:15:50 avec leur tracteur, ils déploient du fusil,
01:15:52 du fumier, etc.
01:15:54 Ils ont ce type de mouvement en lutte, parce qu'ils n'ont pas
01:15:56 de mode d'expression, il y a d'autres métiers, on peut se mettre en grève,
01:15:58 on peut faire des manifs dans les villes,
01:16:00 eux c'est des ruraux, ils font des manifs avec leur tracteur, etc.
01:16:02 Donc il y a tout ça.
01:16:04 Et puis après, si vous voulez, la façon
01:16:06 dont on traite l'agriculture en France et en Europe
01:16:08 est tellement incompréhensible.
01:16:10 Parce qu'il y a une chose qu'il faut dire.
01:16:12 Vous voyez par exemple, le début des vendanges,
01:16:14 puisque le rosé c'est un secteur qui marche bien,
01:16:16 mais dans mon village,
01:16:18 les coopératives ouvraient début octobre
01:16:20 quand j'étais enfant. Maintenant elles ouvrent fin août.
01:16:22 Maintenant on vendange la nuit,
01:16:24 entre minuit et 6h du matin.
01:16:26 Donc si vous voulez, le réchauffement climatique
01:16:28 a bousculé cette profession,
01:16:30 et va accentuer ce bousculement,
01:16:32 et si vous voulez, on dit qu'ils ne veulent pas bouger,
01:16:34 c'est faux, ils courent après une mutation.
01:16:36 D'ailleurs les plantes ne sont pas les mêmes,
01:16:38 en boucleuse on a mis l'irrigation partout, etc.
01:16:40 Donc si vous voulez, ils sont déjà
01:16:42 dans le réchauffement climatique, complètement.
01:16:44 Et après on leur dit, on va ouvrir les marchés
01:16:46 à des produits qui ne respectent pas les normes,
01:16:48 qui viennent du Brésil. Ils sautent de leur tracteur.
01:16:50 - Mais c'est une question d'argent aussi, Jean-Viard, ou pas ?
01:16:52 - Oui, mais tout est une question
01:16:54 d'avenir.
01:16:56 Qu'est-ce que ça devient ce métier ?
01:16:58 Ils étaient 3 millions, ils étaient 900 000 il y a 25 ans,
01:17:00 ils sont moins de 400 000.
01:17:02 Le sentiment, c'est le dernier carré de Waterloo,
01:17:04 si vous voulez. Et donc,
01:17:06 est-ce qu'au fond, parce qu'après tout,
01:17:08 on ne pourrait se nourrir qu'avec des produits importés
01:17:10 d'Amérique latine,
01:17:12 les plaines sont immenses, c'est beaucoup moins cher,
01:17:14 il n'y a pas de normes, ou très peu de normes,
01:17:16 donc c'est moins cher. Alors, à un moment,
01:17:18 est-ce que c'est ça qu'on veut ?
01:17:20 Ou est-ce qu'au contraire, on tient effectivement
01:17:22 à aider à avoir une agriculture de qualité ?
01:17:24 Est-ce que la souveraineté alimentaire de l'Europe
01:17:26 est le premier sujet ? Moi je pense que oui.
01:17:28 Le deuxième sujet, c'est l'évolution
01:17:30 écologique de la production. Mais actuellement,
01:17:32 on a un peu l'impression qu'on a mis les chevaux à l'envers,
01:17:34 c'est-à-dire que d'abord, on met des normes écolo
01:17:36 aux produits locaux, mais pas internationaux,
01:17:38 et à côté, effectivement, la souveraineté
01:17:40 alimentaire, qui était la grande revendication
01:17:42 des gaullistes, rappelez-vous, de Gaulle, c'était
01:17:44 l'indépendance alimentaire et le nucléaire. Nos paysans
01:17:46 étaient formés avec cette idée de l'indépendance alimentaire,
01:17:48 qui n'était pas le cas avant. Avant, c'était
01:17:50 les colonies qui nous nourrissaient. - Dites-moi, Jean-Guiard,
01:17:52 les agriculteurs sont des gens pauvres ? Toujours pauvres ?
01:17:54 Ou pas forcément ? - Pas du tout.
01:17:56 Alors, ça dépend des métiers.
01:17:58 Il y a des agriculteurs qui vivent confortablement.
01:18:00 Il y a aussi une chose qu'il faut dire, c'est que
01:18:02 les agriculteurs, comme les fermes, sont de plus en plus
01:18:04 grandes, elles sont de plus en plus chères.
01:18:06 Oui, en moyenne, une exploitation agricole,
01:18:08 alors la moyenne c'est un peu idiot, mais ça valait 500 000 euros
01:18:10 il y a 20 ans. Aujourd'hui, ça vaut à peu près 1 million.
01:18:12 Donc il y a ça, si vous voulez. Ils ont un revenu
01:18:14 faible, et ils ont une propriété. Avec le
01:18:16 problème que, comme le prix a augmenté,
01:18:18 le transmettre aux enfants, c'est de plus en plus compliqué.
01:18:20 Vous avez trois gamins, comment ils rachètent
01:18:22 les parts de leur farcesur ? - Bien sûr.
01:18:24 Vous voyez, tout ça a profondément
01:18:26 bousculé ce métier. Après, il y a des paysans pauvres,
01:18:28 il y en a à peu près le quart qui sont franchement
01:18:30 pauvres. Honnêtement, dans le rosé,
01:18:32 dans notre région, c'est un produit qui marche très bien.
01:18:34 Une dernière remarque. Les Français
01:18:36 ne consomment plus de la même manière. L'année
01:18:38 dernière, on a bu plus de bière que de vin.
01:18:40 C'est la première fois. Et dans le vin,
01:18:42 on a bu plus de rosé que de rouge. - Dernière question pour vous.
01:18:44 - Donc vous voyez, ça c'est des évolutions
01:18:46 qui sont très compliquées et que personne n'accompagne
01:18:48 suffisamment. - J'ai relisé le journal Le Monde
01:18:50 il y a deux mois. Vous aviez un jour envoyé
01:18:52 un SMS à Emmanuel Macron pour le mettre en garde.
01:18:54 Vous aviez écrit "fait gaffe". Est-ce que vous pourriez
01:18:56 lui renvoyer le message pour lui dire "fait gaffe"
01:18:58 là-dessus ? - Oui, j'ai déjà fait
01:19:00 d'ailleurs. - Ah !
01:19:02 - Vous avez demandé de dire ce que vous voulez.
01:19:04 - Mais c'est parce que c'est un sujet passionnant.
01:19:06 Je veux dire, l'histoire de France, c'est
01:19:08 une histoire d'un contrat entre son
01:19:10 territoire et son agriculture
01:19:12 et le pays. Ça a été fait en 1789,
01:19:14 on a partagé les terres. Ça a été fait
01:19:16 en 1870, on a
01:19:18 construit nos 36 000 communes,
01:19:20 500 000 élus locaux, des paysans républicains
01:19:22 et on s'est dit "on va se nourrir sur l'Algérie
01:19:24 et sur l'Afrique". Ça a été fait par Pisani,
01:19:26 quand De Gaulle était là, il a dit
01:19:28 "on va garantir l'indépendance de la France
01:19:30 après la décolonisation, l'arme nucléaire
01:19:32 et l'agriculture". Et aujourd'hui, c'est quoi
01:19:34 le message ? C'est ça la question.
01:19:36 Il n'y a plus de message. Alors, oui, bien sûr
01:19:38 qu'il faut faire de l'écologie, mais
01:19:40 bien entendu, d'ailleurs, les agriculteurs ne sont pas forcément
01:19:42 cons. D'ailleurs, je vous signale que, en Ariège,
01:19:44 au début, il y avait y compris des agriculteurs
01:19:46 bio. Donc, parce qu'eux aussi, ils ont
01:19:48 perdu beaucoup, parce qu'il y a eu l'inflation,
01:19:50 parce qu'il y a eu la crise du Covid. Soyons pas caricaturaux,
01:19:52 c'est pas la guerre des écolos
01:19:54 contre des productivistes absurdes.
01:19:56 Il y en a parfois, je ne dis pas qu'il n'y en existe pas.
01:19:58 Mais le fond du Premier Plan, c'est quoi
01:20:00 le projet pour l'agriculture et comment
01:20:02 on va garantir à nos agriculteurs un revenu
01:20:04 décent ? Et c'est, si vous voulez, qui peut
01:20:06 peut-être... On ne peut pas avoir à la fois
01:20:08 des normes écologiques qui changent, c'est normal,
01:20:10 des problèmes d'ouverture de frontières,
01:20:12 parce qu'on échange... Regardez l'Ukraine,
01:20:14 c'est un très bel exemple. On soutient tous les Ukrainiens,
01:20:16 massivement, je veux dire, pas tous, mais massivement.
01:20:18 Alors, on décide d'ouvrir les frontières
01:20:20 à leurs poulets et à leurs blés. Oui, mais quand
01:20:22 on a fait ça, on a réfléchi à ce qui allait
01:20:24 arriver dans les fermes. On dirait que le type
01:20:26 au ministère des Affaires étrangères qui a conseillé ça,
01:20:28 il n'est pas allé de l'autre côté voir ce qui se passait
01:20:30 dans les fermes. Du coup, les poulets ukrainiens,
01:20:32 le blé ukrainien cassent les marchés.
01:20:34 Donc, on dirait que c'est géré,
01:20:36 je dirais par des gens qui sont
01:20:38 un peu décollés, dans un pays. Une dernière chose,
01:20:40 en Allemagne, il y a 1000 fonctionnaires
01:20:42 dans le ministère de l'Agriculture. En France, il y en a
01:20:44 18 000. Ça dit quand même quelque chose.
01:20:46 Ça dit beaucoup de choses, vous avez raison. Merci Jean Viard,
01:20:48 je répète le message au président Macron.
01:20:50 Fais gaffe ! Merci à vous.
01:20:52 A bientôt. Vous restez avec nous,
01:20:54 on se retrouve dans un instant, on sera avec
01:20:56 Jean-Patrick à Brignoles, Bernadette Francorch
01:20:58 à Togonbert à Marseille pour donner leur avis
01:21:00 en direct sur France Bleu Provence, 8h20.
01:21:02 France Bleu Provence,
01:21:04 édition spéciale. Et comme promis,
01:21:06 nouveau point, Cédric. Avec des autoroutes fermées
01:21:08 bloquées par les agriculteurs,
01:21:10 l'A51 dans les deux sens, entre Cadarache
01:21:12 et la Sceaule, avec quelques ralentissements
01:21:14 sur le réseau parallèle,
01:21:16 notamment entre Villeneuve et Volks,
01:21:18 mais surtout à Vignons-sur-Verdon, le bouffon augmente.
01:21:20 Quand vous venez de Manosque pour franchir
01:21:22 le Verdon, on a 10 minutes de bouffon, et quand vous
01:21:24 venez de Gréou-les-Bains, un quart d'heure
01:21:26 de temps de parcours. Et puis, autre autoroute
01:21:28 fermée, Nationale 113 et A54, dans les
01:21:30 deux sens, entre Saint-Martin-de-Croz et
01:21:32 Grance. On a un embouteillage entre Salon
01:21:34 et le rond-point de Clés-Sud,
01:21:36 sur l'AD69, un quart d'heure de perdu.
01:21:38 Et puis, un petit ralentissement, quand vous venez d'Arles,
01:21:40 au niveau de la déviation obligatoire par
01:21:42 Fosse-Martigues, et plus loin, au rond-point de la Fossette,
01:21:44 sur la Nationale 568, un quart d'heure de bouffon.
01:21:46 Mais finalement, tout ça ne sert à rien comparé aux
01:21:48 autres perturbations liées aux autoroutes fermées.
01:21:50 L'A9 fermée dans les deux sens, entre Montpellier et Orange,
01:21:52 l'A7, entre Avignon-Nord
01:21:54 et quasiment Vienne.
01:21:56 Et donc, tout est embouteillé autour de Nîmes,
01:21:58 de Lunel, de Pont-Saint-Esprit,
01:22:00 de Bagnoles-sur-Cesse, d'Orange,
01:22:02 ou encore de Montélimar.
01:22:04 Donc, si vous devez quitter notre région pour travailler,
01:22:06 ou voir de la famille en Occitanie
01:22:08 ou en Auvergne-Rhône-Alpes,
01:22:10 soyez bien patient. Et surtout, si vous allez
01:22:12 à Montpellier aujourd'hui, passez plutôt par Arles
01:22:14 et Aigues-Mortes, via la route de la Camargue.
01:22:16 Ça roule très bien de ce côté-là.
01:22:18 [Musique]
01:22:40 - Comprenez-vous le mouvement de nos agriculteurs ?
01:22:42 Est-ce que vous soutenez ce mouvement ?
01:22:44 A fond, a dit Jean-Patrick,
01:22:46 en appelant le 04 42 38.
01:22:48 Zéryth à Brignoles.
01:22:50 Bonjour Jean-Patrick.
01:22:52 - Salut camarade.
01:22:54 - Pourquoi c'est important pour vous, Jean-Patrick,
01:22:56 de soutenir ce mouvement ?
01:22:58 - Parce que dans la vie, on est tous camarade. Bon, je répète.
01:23:00 Trois choses. Une action, une réflexion, un peu d'humour.
01:23:02 Action. Nous n'allons plus acheter nos légumes,
01:23:04 nous vireons nos oeufs en grain de surface.
01:23:06 On va tous quitter.
01:23:08 Autour des petits commerçants,
01:23:10 vous avez chez Blocop, en face de l'OCA par exemple,
01:23:12 vous avez les oeufs qui viennent de la Seine.
01:23:14 - Mais c'est plus cher, Jean-Patrick.
01:23:16 - Non, mais non !
01:23:18 Regardez, l'autre jour, à Leclerc, pomme, 2,50 la barquette.
01:23:20 Je vais chez Blocop, en face, 3,90 le kilo.
01:23:22 La barquette, elle pesait 500 grammes.
01:23:24 - Donc c'est pareil alors ?
01:23:26 - C'est même moins cher.
01:23:28 - D'accord. Donc, achetons français.
01:23:30 - Action. Réflexion.
01:23:32 Si la France existe, c'est grâce aux paysans.
01:23:34 Depuis des siècles.
01:23:36 C'est eux qui ont formé la France.
01:23:38 C'est eux qui l'ont fabriquée, qui l'ont forgée.
01:23:40 C'est grâce à eux qu'on est là.
01:23:42 - D'accord. Et l'humour ?
01:23:44 - Troisième chose, un brin d'humour.
01:23:46 Ecoutez le sketch de Fernand Reynaud, le paysan.
01:23:48 - Oui. Ça a eu payé.
01:23:50 - Hein ?
01:23:52 - Ça a eu payé, c'est ça ? Quand il disait ça ?
01:23:54 - Voilà.
01:23:56 - Vous voyez que j'ai la référence.
01:23:58 - Ça leur fera du bien, aux paysans.
01:24:00 - On va aller chercher.
01:24:02 - Merci Jean-Patrick pour votre appel.
01:24:04 - Bonjour Bénédicte Rouhau.
01:24:06 - Bonjour.
01:24:08 - Vous êtes la présidente de l'association Solidarité Paysan
01:24:10 de la France Alpes-Côte d'Azur.
01:24:12 Évidemment que vous, vous ne découvrez pas
01:24:14 la souffrance des agriculteurs.
01:24:16 C'est votre quotidien.
01:24:18 - Oui exactement. Bonjour.
01:24:20 - Combien vous en aidez chaque année ?
01:24:22 - Alors nous on suit à peu près
01:24:24 300 personnes par an.
01:24:26 - 300 personnes ?
01:24:28 - On a à peu près 300 personnes sur la région.
01:24:30 Ça varie d'une année sur l'autre
01:24:32 mais là ça fait trois ans qu'on est sur des
01:24:34 chiffres assez stables.
01:24:36 - Est-ce que vous diriez que leur galère
01:24:38 est de plus en plus pesante ?
01:24:40 Que c'est de plus en plus difficile de les aider ?
01:24:42 - Alors c'est de plus en plus
01:24:44 difficile mais nous c'est une situation qu'on connaît
01:24:46 depuis de nombreuses années. L'association
01:24:48 elle existe depuis 30 ans
01:24:50 et il est évident que c'est notre quotidien
01:24:52 comme vous l'avez dit. Ce qui est nouveau
01:24:54 c'est que
01:24:56 on sent depuis
01:24:58 fin d'année dernière, c'est sûr que c'est
01:25:00 une montée des nouveaux adhérents.
01:25:02 À savoir que le nombre
01:25:04 de personnes que l'on accompagne est stable
01:25:06 mais par contre on a plus de 15%
01:25:08 de nouveaux pour cette année.
01:25:10 - Mais qu'est-ce qui leur arrive ?
01:25:12 Il en arrive quoi en gros quand ils viennent
01:25:14 vous voir ?
01:25:16 - C'est des gens qui sont
01:25:18 étranglés. Alors c'est très variable
01:25:20 bien entendu mais c'est un problème
01:25:22 les trois quarts du temps de
01:25:24 trésorerie. C'est des gens qui sont
01:25:26 étranglés
01:25:28 par les charges
01:25:30 et puis le problème du prix.
01:25:32 Il est évident que
01:25:34 les gens produisent à perte chez nous
01:25:36 donc les gens arrivent
01:25:38 on se retrouve dans des situations de plus en plus
01:25:40 lourdes, de plus en plus compliquées
01:25:42 parce qu'en plus avec
01:25:44 le problème des intrants cette année
01:25:46 qui est encore explosé
01:25:48 ce qui fait qu'on arrive avec des gens de plus
01:25:50 en plus cassés. Chose qu'on ne
01:25:52 voyait pas il y a quelques années. - Qui ne savent
01:25:54 jamais à combien ils vont vendre
01:25:56 leur production. Il y a une inconnue qui doit
01:25:58 être angoissante certainement non ?
01:26:00 - Cette angoissance est très variable
01:26:02 plus les crises
01:26:04 climatiques
01:26:06 qui n'ont pas aidé
01:26:08 et puis
01:26:10 ce prix qui est toujours cette instabilité permanente
01:26:12 donc les paysans
01:26:14 ne savent jamais sur quel pied danser
01:26:16 et chaque année
01:26:18 on met notre tête
01:26:20 sur le bio parce qu'on ne sait pas du tout
01:26:22 à quel sauce on va être manqué.
01:26:24 - Et vous-même d'ailleurs vous êtes agricultrice
01:26:26 vous savez de quoi vous parlez. Merci en tout cas.
01:26:28 Merci de nous avoir expliqué
01:26:30 la solidarité que vous pouvez appliquer
01:26:32 à travers votre association
01:26:34 Solidarité Paysan
01:26:36 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. - Merci à vous
01:26:38 Bénédicte. Bernadette nous rejoint
01:26:40 depuis Château-Gombert à Marseille
01:26:42 Bonjour Bernadette.
01:26:44 Bienvenue sur France Bleu Provence
01:26:46 soutien là aussi pour vous
01:26:48 à nos agriculteurs mais vous dites
01:26:50 sur la méthode il faudrait s'y prendre peut-être
01:26:52 autrement ? - Oui, oui.
01:26:54 Alors bon, moi déjà, moi le point de vue
01:26:56 c'est que depuis qu'il y a les verts
01:26:58 c'est déjà eux qui ont mis un peu
01:27:00 tout ça. - Ah les écologistes
01:27:02 vous voulez dire c'est ça ? - Ah oui, oui, oui
01:27:04 parce qu'ils disent qu'il ne faut pas employer
01:27:06 de produits et tout ça
01:27:08 mais tous les produits qui arrivent de l'Espagne
01:27:10 tout ça, là on ne se pose pas la question
01:27:12 on les laisse vendre
01:27:14 dans les grandes surfaces, les hypermarchés
01:27:16 les supermarchés.
01:27:18 Alors moi voilà, oui
01:27:20 mon truc c'est que
01:27:22 ma réaction je veux dire
01:27:24 c'est que pourquoi ils ne bloqueraient pas
01:27:26 dans les grandes surfaces, c'est-à-dire dans les hyper
01:27:28 dans les supermarchés, que les gens
01:27:30 ne puissent pas acheter ni leurs fruits ni leurs légumes
01:27:32 voilà. - Bon, même si dans les supermarchés
01:27:34 on trouve beaucoup de produits français
01:27:36 aujourd'hui. - Oui, oui, mais français
01:27:38 mais je veux dire
01:27:40 il y a pas mal aussi de produits qui ne sont pas français
01:27:42 donc en ce moment
01:27:44 autre que de bloquer
01:27:46 sur les routes
01:27:48 ils feraient les deux quoi même, à la limite
01:27:50 - Alors bloquer les rayons où on trouve
01:27:52 des produits qui ne seraient pas français
01:27:54 qui n'aideraient pas les agriculteurs
01:27:56 c'est une idée
01:27:58 je pense qu'on leur a déjà suggéré
01:28:00 merci Bernadette. - Merci à vous pour votre appel ce matin
01:28:02 on continue évidemment
01:28:04 cette émission spéciale avec
01:28:06 une émission qui va durer une bonne heure
01:28:08 et puis au fil de la matinée on va aussi
01:28:10 s'intéresser aux agriculteurs mais à ce qu'il y a
01:28:12 dans notre assiette notamment dans la cuisine France Bleu Provence
01:28:14 8h30, 9h30
01:28:16 on va donner la parole ce matin aux agriculteurs
01:28:18 pour bien comprendre leur
01:28:20 quotidien, comment ça se passe
01:28:22 pour eux, pourquoi ils en sont arrivés là
01:28:24 vous prenez le temps
01:28:26 et nous prendrons le temps de les écouter ce matin
01:28:28 on sera aussi en direct du marché de Gardanne avec
01:28:30 Mélanie Masson tout à l'heure et puis Laurent Menel
01:28:32 qui sera en direct d'une exploitation
01:28:34 c'est l'exploitation Château de la Noblesse
01:28:36 et à l'Acadière d'Azur
01:28:38 voilà ce matin, je pense que c'est une émission passionnante
01:28:40 que vous allez pouvoir écouter sur France Bleu Provence
01:28:42 je vous invite à rester avec nous
01:28:44 tout de suite l'essentiel de l'actualité
01:28:46 La Revue de Presse à tout de suite
01:28:48 Ici Matin, revient dans un instant
01:28:52 Colère agricole
01:28:54 France 3 au plus près de la mobilisation
01:28:56 les agriculteurs multiplient les blocages
01:28:58 dans toute la France
01:29:00 Le bras de fer se durcit
01:29:02 avec le gouvernement
01:29:04 les 24 antennes régionales de France 3
01:29:06 vous proposent une journée exceptionnelle
01:29:08 pour décrypter le malaise agricole
01:29:10 rendez-vous aujourd'hui
01:29:12 dans Ici Matin, Ici 12.13, Ici 19.20
01:29:14 en direct des principaux barrages
01:29:16 nos équipes sur le terrain
01:29:18 vous feront vivre cette journée
01:29:20 de crise
01:29:22 inédit, ce soir sur France 3
01:29:24 reprenez la mer avec Thalassa
01:29:26 je vous propose de partir
01:29:28 à la rencontre de ce dernier monde sauvage
01:29:30 qui a l'air infini
01:29:32 et qui pourtant si fragile
01:29:34 avec Diego Bunuel
01:29:36 cap sur le plus grand océan du monde
01:29:38 c'est le Pacifique dans toute sa beauté
01:29:40 au Pérou, atteindre l'inaccessible
01:29:42 c'est 120 mètres de vide, c'est chaud
01:29:44 en Polynésie
01:29:46 nager avec le vent
01:29:48 en Polynésie
01:29:50 nager avec le requin tigre
01:29:52 aujourd'hui on est le plus grand sanctuaire de requins au monde
01:29:54 au coeur de l'océan Pacifique
01:29:56 je vous assure que ce voyage vaut le détour
01:29:58 Thalassa, aventures extrêmes
01:30:00 ce soir à 21h10 sur France 3
01:30:02 et déjà sur la plateforme France.tv
01:30:04 tous les matins sur France 3
01:30:08 accompagnez-moi dans Outre-mer-le-Mag
01:30:10 en compagnie de mes nouveaux complices
01:30:12 Sanji et Max, nous passerons des moments
01:30:14 chaleureux pour une approche authentique
01:30:16 des identités ultramarines qui ont tant à partager
01:30:18 aujourd'hui je t'emmène au bord de l'eau
01:30:20 j'adhère tout de suite
01:30:22 des reportages de l'évasion, de la gourmandise
01:30:24 et un portrait qui vous plongeront dans le quotidien
01:30:26 des populations des Outre-mer
01:30:28 on est en parfaite harmonie avec la nature
01:30:30 c'est un voyage au coeur des Outre-mer
01:30:32 qui vous attend
01:30:34 présenté par Brice-Laurent Dubois, Outre-mer-le-Mag
01:30:36 du lundi au vendredi à 11h15
01:30:38 suivi de Outre-mer l'info sur France 3
01:30:40 et sur la plateforme France.tv
01:30:44 France, Bleu Provence, ici on parle d'ici
01:30:46 il est 8h30
01:30:48 nouveau point, le blocage le plus important
01:30:50 Cédric
01:30:52 avec Anne-Laurent Crosse
01:30:54 nous avons la 54 fermée dans les deux sens
01:30:56 entre Saint-Martin-de-Croix et Salon de Provence
01:30:58 la 51 fermée dans les deux sens
01:31:00 entre Cadarache et La Sauce
01:31:02 la 9 dans les deux sens entre Montpellier et Orange
01:31:04 la 7 dans les deux sens
01:31:06 entre Avignon Nord et Chien-Nassanonnet
01:31:08 et la 54 dans les deux sens
01:31:10 entre Nîmes et Nîmes-Garon, ça c'est pour les
01:31:12 fermetures liées au barrage
01:31:14 des agriculteurs. Juste une inforoute importante
01:31:16 à Marseille, un accident vient de se produire
01:31:18 sur la 50 en direction de Marseille
01:31:20 à hauteur de la Balentine, un poids lourd et une voiture
01:31:22 impliquée, on a déjà un bouchon à partir de la
01:31:24 peine sur Yvonne qui vous fait perdre 10 minutes pour l'instant
01:31:26 L'essentiel de l'actualité
01:31:28 Florent, les agriculteurs sont donc dans
01:31:30 l'attente des premières mesures du gouvernement
01:31:32 C'est le Premier ministre Gabriel Attal
01:31:34 qui va les annoncer ces mesures à l'occasion
01:31:36 d'un déplacement en Haute-Garonne
01:31:38 cet après-midi. Parmi les
01:31:40 sujets les plus urgents, la juste
01:31:42 rémunération des agriculteurs
01:31:44 via l'application totale des lois
01:31:46 EGalim, l'accélération des aides
01:31:48 provises ou encore la suppression
01:31:50 du projet d'augmenter les taxes sur
01:31:52 le GNR, le gasoil non routier
01:31:54 En revanche, il ne faut pas s'attendre à des réponses
01:31:56 sur d'autres sujets qui dépendent de l'Europe
01:31:58 comme par exemple les normes environnementales
01:32:00 Les agriculteurs maintiennent
01:32:02 donc la pression sur le gouvernement
01:32:04 Certains occupent toujours l'aire d'autoroute
01:32:06 du Merle sur la 54
01:32:08 à l'ouest de Salon de Provence
01:32:10 Beaucoup plus au nord, les agriculteurs
01:32:12 envisagent d'encercler Paris
01:32:14 aujourd'hui, voire de bloquer
01:32:16 la capitale. Émission spéciale bien sûr
01:32:18 ce matin sur France Bleu Provence
01:32:20 La loi immigration très largement
01:32:22 censurée par le Conseil Constitutionnel
01:32:24 Les Sages retoquent 35
01:32:26 articles sur 86
01:32:28 totalement ou partiellement, soit 40%
01:32:30 quasiment tous les articles
01:32:32 ajoutés par la droite, notamment les
01:32:34 quotas migratoires ou le conditionnement
01:32:36 de certaines aides sociales
01:32:38 à 5 ans de présence en France
01:32:40 Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
01:32:42 assure que la loi sera promulguée
01:32:44 dans les heures qui viennent
01:32:46 À Marseille, une solution, ça y est,
01:32:48 a été trouvée pour protéger les enfants
01:32:50 de l'école Hallard dans le 15ème
01:32:52 des enfants jusqu'à présent privés de récré
01:32:54 dehors car des habitants des immeubles
01:32:56 voisins ont pris la mauvaise habitude
01:32:58 de balancer des objets par les fenêtres
01:33:00 c'est très dangereux bien sûr
01:33:02 Une immense pergola en bois
01:33:04 vient d'être installée dans la cour
01:33:06 de cette école Hallard
01:33:08 Coup de tonnerre à l'Open de tennis d'Australie
01:33:10 Djokovic éliminé en demi-finale
01:33:12 par l'Italien Siner
01:33:14 le numéro 1 mondial battu par le numéro
01:33:16 4 en 4-7, la seconde
01:33:18 demi-finale c'est à partir de 9h30
01:33:20 entre le Russe Medvedev et l'Allemand
01:33:22 Zverev, la bête noire
01:33:24 de l'équipe de France ce soir à l'Euro
01:33:26 de Handball, demi-finale contre
01:33:28 la Suède tenante du titre coup d'envoi
01:33:30 17h45
01:33:32 et puis le Britannique Evans prend la tête
01:33:34 du Rallye Monte-Carlo
01:33:36 après les deux premières épreuves chronométrées
01:33:38 le gapensé Sébastien Ogier
01:33:40 est troisième à 20 secondes
01:33:42 6 épreuves spéciales au menu
01:33:44 aujourd'hui, la première c'est dans quelques minutes
01:33:46 à 8h50 au départ de Saint-Léger-les-Malaises
01:33:48 le Rallye Monte-Carlo à vivre sur
01:33:50 France Bleu Provence bien sûr avec Véronique Lopez
01:33:52 ce soir entre 18h30
01:33:54 et 19h
01:33:56 et j'ai envie de dire "Allez Seb"
01:33:58 Sebastien Ogier
01:34:00 avec la coucoute minute bien sûr
01:34:02 A tout à l'heure !
01:34:04 Le 6/9 France Bleu Provence
01:34:06 Philippe Richard
01:34:08 Les unes de la presse provençale et nos journaux qui reviennent
01:34:10 bien sûr sur la mobilisation
01:34:12 des agriculteurs dans notre région
01:34:14 la Provence y revient dans ses pages
01:34:16 sur la colère noire des agriculteurs
01:34:18 mais en une, c'est un autre sujet
01:34:20 qui est abordé ce matin
01:34:22 et qui attise
01:34:24 la colère, celle des entiers
01:34:26 Airbnb on imagine, c'est la flambée
01:34:28 des locations saisonnières
01:34:30 Aurélien Viers, bonjour, directeur de la rédaction
01:34:32 de la Provence, en plus de l'augmentation
01:34:34 des prix s'essayent aussi de nouvelles offres à Marseille
01:34:36 par exemple
01:34:38 Oui, tout à fait, effectivement pour l'édition de Marseille
01:34:40 on a choisi de titrer
01:34:42 en une sur cette flambée
01:34:44 des locations saisonnières
01:34:46 avec un nouveau baromètre avec notre partenaire
01:34:48 L'Écaran Immobilier
01:34:50 on va suivre jusqu'au JO
01:34:52 l'évolution des prix et la valve
01:34:54 c'est vraiment importante
01:34:56 on a entre +45%
01:34:58 jusqu'à +62%
01:35:00 dans le 8ème arrondissement
01:35:02 pour les propriétaires qui louent leur appartement
01:35:04 sur des plateformes comme
01:35:06 Airbnb ou PAP
01:35:08 et avec des prix qui s'envolent
01:35:10 c'est à dire que dans le 8ème arrondissement
01:35:12 on a plus de 360€ la nuit
01:35:14 en moyenne, en sachant
01:35:16 que c'est une moyenne, donc il y a des biens
01:35:18 d'exception qui sont loués
01:35:20 à des sommes folles la nuit
01:35:22 et le secteur qui enregistre le plus
01:35:24 de locations, le plus de studios
01:35:26 ou d'appartements meublés
01:35:28 c'est le secteur du Vieux-Port
01:35:30 les touristes sont aussi là
01:35:32 pour faire du tourisme
01:35:34 tout simplement, donc toutes les chiffres
01:35:36 toutes les cartes sont à retrouver
01:35:38 sur la Provence comme bien sûr
01:35:40 nos deux pages spéciales sur la mobilisation
01:35:42 des agriculteurs. - Oui vous y revenez
01:35:44 largement d'ailleurs et dans les autres éditions
01:35:46 aussi. - Voilà tout à fait
01:35:48 ces autoroutes bloquées
01:35:50 on va réaliser des cartes
01:35:52 aussi en temps réel pour suivre ça
01:35:54 et effectivement ça impacte beaucoup
01:35:56 et on va suivre ces prochains jours
01:35:58 les développements. - Ça marche, merci
01:36:00 Aurélien Viers, directeur de la rédaction
01:36:02 de la Provence, des agriculteurs
01:36:04 prêts à tout, ça c'est la Une de la Marseillaise
01:36:06 bonjour Léo Purguet. - Bonjour
01:36:08 - Président de la Marseillaise, ils sont
01:36:10 toujours en demande de réponses
01:36:12 ils attendent les annonces du Premier Ministre
01:36:14 Gabriel Attal aujourd'hui.
01:36:16 - Et ils sont toujours aussi
01:36:18 en colère, on l'a suivi
01:36:20 leur mouvement dans le Var
01:36:22 notamment hier
01:36:24 qui a été très puissant
01:36:26 jusque au chef
01:36:28 du département et puis
01:36:30 également à Orange
01:36:32 ou à Arles
01:36:34 on interroge
01:36:36 un économiste qui nous éclaire
01:36:38 sur la question des traités
01:36:40 de libre-échange et leurs conséquences sur la vie
01:36:42 des agriculteurs français
01:36:44 et puis
01:36:46 on est allé à Puy-au-Linq
01:36:48 dans une petite commune
01:36:50 avec un agriculteur
01:36:52 qui cultive des lavandes et qui lui
01:36:54 n'est pas confronté à des absurdités
01:36:56 européennes mais locales
01:36:58 il y a un mouvement de solidarité avec lui
01:37:00 parce que tout simplement
01:37:02 un sens interdit l'oblige
01:37:04 à faire 7 km de plus pour
01:37:06 atteindre son exploitation, bref
01:37:08 la colère du
01:37:10 plus local au global
01:37:12 s'exprime très fortement dans le monde rural
01:37:14 - Merci Léo
01:37:16 pour la Marseille ce matin, les agriculteurs
01:37:18 qui mettent la pression sur l'Etat
01:37:20 pour obtenir des réponses, pour cela
01:37:22 une seule option, le coup de force
01:37:24 c'est la une de Varmatin qui revient sur la journée
01:37:26 d'hier à Toulon, près de 400 agriculteurs
01:37:28 sont passés par Toulon, dans les rues
01:37:30 de Draguignan, ce sont plus de 1000 moutons
01:37:32 qui ont débarqué, le Var
01:37:34 rejoint la Fronde comme l'écrit
01:37:36 le journal, dans le département après la
01:37:38 dispersion d'hier, les principaux syndicats
01:37:40 agricoles appellent désormais à bloquer
01:37:42 Paris dans les prochains jours
01:37:44 pour rejoindre d'autres barrages
01:37:46 c'est à dire dans Varmatin
01:37:48 La météo 100% locale
01:37:50 avec les termes de Digne les Bains et le spa thermal
01:37:52 pour soulager vos articulations
01:37:54 vos problèmes respiratoires ou vous détendre
01:37:56 Infos sur termesdignelesbains.com
01:37:58 - Ciel voilé, lumineux
01:38:00 Mistral cet après-midi, 18
01:38:02 c'est à Toulon ce matin, pas loin cet après-midi
01:38:04 vous aurez 20 degrés sur le Vieux Port à Marseille
01:38:06 19 degrés à Toulon
01:38:08 même chose à Aix-en-Provence et un temps similaire
01:38:10 pour le week-end
01:38:12 à Aix-en-Provence, édition spéciale
01:38:14 - Avec Cédric pour un nouveau point
01:38:16 pour les blocages - Alors dans un instant, les blocages
01:38:18 d'abord les accidents, il y en a un nouveau qui vient de se produire
01:38:20 sur l'A50 dans le tube sud
01:38:22 du tunnel de Toulon en direction de
01:38:24 Nice, un véhicule
01:38:26 impliqué, c'est sur la voie du milieu
01:38:28 il y a donc un embouteillage forcément
01:38:30 qui était déjà là sur l'A50 mais ça risque de se compliquer
01:38:32 à Marseille, accident de poids lourd
01:38:34 sur l'A50 en direction de Marseille
01:38:36 à hauteur de la Valentine avec aussi une autre voiture
01:38:38 impliquée, il y a un embouteillage à partir
01:38:40 de la peine sur Huvône
01:38:42 temps de parcours
01:38:44 ralenti, voilà, 5 minutes en plus
01:38:46 et puis toujours l'accident sur la L2
01:38:48 tunnel de Mont-Olivet en direction
01:38:50 d'Aubagne et ça coince dès le début de la L2
01:38:52 au niveau des Arnavaux avec une vingtaine de minutes
01:38:54 de temps de parcours. Ensuite, j'ai évoqué
01:38:56 tout à l'heure la présence de tracteurs à Célonie
01:38:58 sur la National 7, en fait ils se dirigent
01:39:00 vers Saint-Canard et probablement
01:39:02 vers Salon de Provence, c'était le mot
01:39:04 d'ordre, des agriculteurs
01:39:06 du Var notamment devaient rejoindre
01:39:08 le point de blocage
01:39:10 au niveau de l'Aire du Merle, donc là ils sont à
01:39:12 Saint-Canard, on va surveiller ça, donc il y a
01:39:14 un petit ralentissement à Saint-Canard
01:39:16 mais pas plus que d'habitude. En revanche, ça coince plus
01:39:18 que d'habitude à Vinon-sur-Verdon puisque l'A51
01:39:20 est fermée dans les deux sens entre
01:39:22 La Souls et Cadarache
01:39:24 les travailleurs de Cadarache en venant de
01:39:26 Manosque ou de Gréou doivent passer donc par
01:39:28 Vinon-sur-Verdon et on a une vingtaine de minutes
01:39:30 de perdu pour franchir le pont
01:39:32 sur le Verdon. Et puis donc
01:39:34 l'autre autoroute fermée c'est la 54 dans les deux sens
01:39:36 entre Saint-Martin-de-Croix et Salon de Provence.
01:39:38 - Allez on file dans les Hautes-Alpes, Véronique Lopez
01:39:40 vous êtes au barrage de Talard ?
01:39:42 - Oui tout à fait, effectivement
01:39:44 où il y a toujours
01:39:46 une quarantaine
01:39:48 d'agriculteurs qui sont là, mais alors
01:39:50 ça passe, c'est-à-dire qu'effectivement le barrage
01:39:52 est au niveau du péage
01:39:54 de Talard-La Souls
01:39:56 mais la National 85 est tout à fait
01:39:58 empruntable et
01:40:00 après avoir passé la nuit ici
01:40:02 autour d'un bon feu, ils s'apprêtent
01:40:04 à passer leur deuxième journée de mobilisation
01:40:06 vous pouvez passer sur la National 85
01:40:08 et donc rejoindre Gap sans problème
01:40:10 pour assister au Rallye Monté-Carlo.
01:40:12 - Merci pour ce point et on vous retrouve à 18h30
01:40:14 Véronique, 18h30, 19h je vous rappelle
01:40:16 émission Rallye Monté-Carlo
01:40:18 sur France Bleu Provence. Il est 8h40.
01:40:20 L'agriculture française
01:40:22 est en souffrance et les agriculteurs
01:40:24 le font savoir sur France Bleu.
01:40:26 Une journée spéciale aujourd'hui
01:40:28 pour bien comprendre le mal-être
01:40:30 de nos agriculteurs. Qu'est-ce qui ne va pas
01:40:32 dans leur quotidien ? Quelles sont
01:40:34 leurs revendications ? On l'entend dans
01:40:36 nos journaux, dans les médias mais
01:40:38 ce sont souvent des reportages de 2 minutes, 1 minute
01:40:40 là on va prendre une heure pour en parler tous ensemble
01:40:42 et David. - Et on est avec Patrick Lévesque
01:40:44 bonjour. - Bonjour. - Vous êtes vice-président
01:40:46 de la Fédération Régionale des
01:40:48 Syndicats Agricole, c'est ça ? - Je suis vice-président
01:40:50 de la FNSEA
01:40:52 des Bouches-du-Rhône
01:40:54 et bien sûr aussi... - Et président
01:40:56 de la Ferme d'Agriculture. - Mais c'est bien au titre
01:40:58 de vice-président que je vais m'exprimer
01:41:00 aujourd'hui. - Combien de temps ça va durer ça ?
01:41:02 - Écoutez, le temps qu'il faudra
01:41:04 pour se faire entendre... - C'est ça qui fait peur ?
01:41:06 - Oui bien sûr, d'abord
01:41:08 il faut qu'on s'excuse auprès de
01:41:10 nos concitoyens parce que c'est vrai qu'on les embête
01:41:12 mais il y a un très gros enjeu
01:41:14 aujourd'hui sur nos exploitations
01:41:16 ce qu'il faut remarquer que c'est une
01:41:18 manifestation qui
01:41:20 aujourd'hui fédère l'ensemble des filières
01:41:22 ce qui ne s'était jamais vu. Ce qui prouve
01:41:24 que finalement il y a un malaise général
01:41:26 bien sûr plus ou moins grand selon les
01:41:28 filières mais il existe vraiment
01:41:30 et forcément
01:41:32 c'est en train d'exploser
01:41:34 alors que nous avertissons depuis des mois
01:41:36 et des mois sur les problématiques
01:41:38 que nous connaissons aujourd'hui qui sont des problématiques
01:41:40 économiques et environnementales
01:41:42 qui finalement, elles aussi
01:41:44 environnementales, rejoignent l'économique.
01:41:46 - Le premier ministre va annoncer des mesures
01:41:48 aujourd'hui, vous attendez à des miracles
01:41:50 ou pas ? - Écoutez
01:41:52 je pense qu'il faut
01:41:54 que le gouvernement prenne la mesure
01:41:56 aujourd'hui de
01:41:58 ces manifestations
01:42:00 et de ce qui est en train de se passer
01:42:02 dans la France entière parce qu'on manifeste
01:42:04 dans la France entière sur tous
01:42:06 les départements pratiquement. - Vous voulez dire que c'est pas
01:42:08 la peine d'annoncer de petites mesures ?
01:42:10 - Non on n'attend pas des petites mesurettes
01:42:12 on attend des choses très concrètes
01:42:14 par rapport à ce qui nous arrive sur nos exploitations
01:42:16 agricoles, certes des problèmes
01:42:18 économiques avec des aides qui ne sont pas versées
01:42:20 mais aussi des contraintes
01:42:22 environnementales qui
01:42:24 ajoutent encore des strates et des
01:42:26 strates aux difficultés que nous avons
01:42:28 je vais donner un exemple par exemple
01:42:30 aujourd'hui on nous incite à
01:42:32 planter des haies, pour planter
01:42:34 aujourd'hui une haie
01:42:36 nous devons respecter 12 réglementations
01:42:38 et nous devons être
01:42:40 contrôlés sur ces 12 réglementations
01:42:42 - Ça vous n'en voulez plus de tout ça ?
01:42:44 - Exactement il faut
01:42:46 revoir les choses en matière
01:42:48 d'environnement, bien sûr on est là
01:42:50 pour protéger l'environnement mais on n'est pas
01:42:52 là aussi je dirais pour que
01:42:54 l'agriculture ne puisse plus produire
01:42:56 et c'est le cas, de plus en plus
01:42:58 nous perdons des parts de marché
01:43:00 l'agriculture française perd des
01:43:02 parts de marché aujourd'hui
01:43:04 à cause de l'ensemble de ces
01:43:06 mesures qui nous empêchent de produire dans des bonnes
01:43:08 conditions - Vous perdez du temps, vous perdez de l'argent
01:43:10 tout ça, on l'a compris - Et ces produits
01:43:12 d'ailleurs on les retrouve sur nos marchés
01:43:14 on y va tout de suite
01:43:16 - Journée spéciale agriculture
01:43:18 sur France Bleu - Avec Mélanie Masson
01:43:20 qui est en direct du marché de Gardanne
01:43:22 ce matin, bonjour Mélanie - Bonjour à vous
01:43:24 Philippe, bonjour à tous - On retrouve les produits
01:43:26 de nos agriculteurs - Absolument
01:43:28 je suis aujourd'hui avec Alexandre et Justine
01:43:30 qui sont agriculteurs, agricultrices
01:43:32 ça fait 4 générations et qui sont ici
01:43:34 sur le marché de Gardanne, ils produisent
01:43:36 des légumes et puis aussi
01:43:38 des plants à Oriole
01:43:40 bonjour Alexandre - Bonjour - Bonjour Justine
01:43:42 - Bonjour - Alors on va commencer par l'actualité
01:43:44 si ça vous dérange pas, évidemment vous n'avez pas pu
01:43:46 rejoindre les manifestations, c'était un peu loin
01:43:48 pour vous depuis Oriole
01:43:50 mais ce qui se passe évidemment en ce moment, ça vous touche ?
01:43:52 - Ah oui, complètement - Pour quelles raisons ?
01:43:54 - Par rapport aux augmentations
01:43:56 des matières premières, tout ce qui est
01:43:58 engrais, gasoil, après
01:44:00 il y a toutes les nouvelles normes, les charges
01:44:02 c'est un peu compliqué - Compliqué
01:44:04 c'est difficile de
01:44:06 vivre au quotidien en fait - Ah oui, complètement
01:44:08 il faut suivre
01:44:10 sans arrêt les nouvelles normes
01:44:12 parce que tous les jours il y en a des nouvelles
01:44:14 et il faut vraiment
01:44:16 s'efformer - Oui, ça prend du temps et vous me disiez
01:44:18 justement tout à l'heure que vendre en direct
01:44:20 en fait c'est une manière de s'en sortir
01:44:22 mais quand on est réculteur, c'est réel et on peut pas
01:44:24 quand on est maraîcher c'est possible
01:44:26 - Oui, heureusement qu'on a ça pour s'en sortir
01:44:28 - Et pourquoi c'est plus facile de vendre en direct
01:44:30 enfin voilà, directement sur les marchés
01:44:32 - Il y a moins d'intermédiaires
01:44:34 ça permet aux gens de payer des légumes de qualité
01:44:36 moins cher qu'en grande surface
01:44:38 et nous ça nous permet d'avoir une meilleure rémunération
01:44:40 - Voilà, c'est ce qu'on dit aussi sur France Bleu Provence
01:44:42 achetez local, c'est aussi pour vous, pour mieux
01:44:44 vous rémunérer. Alors qu'est-ce que vous faites
01:44:46 en particulier sur l'année vous Alexandre ?
01:44:48 - Nous on fait tout ce qui est maraîchage
01:44:50 donc tous les légumes de saison
01:44:52 et après au printemps
01:44:54 et le reste de l'année un petit peu
01:44:56 on fait tout ce qui est plants pour le jardin
01:44:58 donc tout ce qui est plants de tomates, poivrons, aubergines
01:45:00 et on vend directement en particulier
01:45:02 et après on fait tout ce qui est fleurs aussi
01:45:04 de saison
01:45:06 et là à ce moment on a des carottes, des poireaux
01:45:08 enfin tous les légumes de saison
01:45:10 - Voilà, local et de saison
01:45:12 - On essaye de se traiter le moins possible
01:45:14 d'être presque du bio
01:45:16 on est vraiment en raisonnée
01:45:18 - C'est un métier, j'imagine, de passion
01:45:22 parce qu'il faut se lever quand même le matin
01:45:24 et venir sur les marchés. Quelles sont les principales
01:45:26 sources d'épanouissement pour vous
01:45:28 en tant qu'agricultrice ?
01:45:30 - C'est une fierté, c'est une passion
01:45:32 une fierté de pouvoir
01:45:34 voir des légumes, des plantes grandir
01:45:36 arriver à faire quelque chose de bon
01:45:38 pour les consommateurs
01:45:40 c'est une sentiment de liberté aussi
01:45:42 ça d'être dehors, pas être enfermé
01:45:44 c'est une grande fierté
01:45:46 - Fierté, je crois que c'est le mot qui est important
01:45:48 de faire entendre en ce moment
01:45:50 et puis voilà, merci beaucoup Alexandre et Justine
01:45:52 - Merci Mélanie
01:45:54 on vous retrouve tout à l'heure depuis le marché de Gardanne
01:45:56 d'ici 9h, on retrouvera également
01:45:58 Laurent Menel qui lui est sur une exploitation
01:46:00 le château de la Noblesse
01:46:02 à la Cadière d'Azur, voilà Laurent
01:46:04 tout à l'heure. C'est important évidemment
01:46:06 de retrouver ses fruits et légumes sur nos marchés
01:46:08 il faut inciter encore plus nos auditeurs et auditrices
01:46:10 qui nous écoutent par exemple à s'y rendre
01:46:12 - Il faut les inciter à consommer français
01:46:14 ça c'est la première des choses qu'il faut dire
01:46:16 parce qu'à travers la consommation
01:46:18 de produits français
01:46:20 on encourage l'agriculture française
01:46:22 - Est-ce que pour autant c'est nécessaire d'aller
01:46:24 jeter ce qui vient d'Espagne
01:46:26 parce qu'on a vu des images qui sont toujours un peu choquantes
01:46:28 il y a quand même des gens qui ont du mal
01:46:30 à boucler leur fin de mois
01:46:32 qui voient ça, ça peut les choquer
01:46:34 - Je le reconnais, sauf qu'aujourd'hui
01:46:36 la colère fait que finalement lorsqu'on voit arriver
01:46:38 des produits qui ne respectent pas
01:46:40 finalement nos normes
01:46:42 qui nous sont imposées à nous les agriculteurs
01:46:44 forcément ça amène de la colère
01:46:46 donc on n'arrive pas toujours à maîtriser ce genre de choses
01:46:48 forcément que c'est choquant
01:46:50 parce qu'on sait très bien qu'il y a des gens qui ne peuvent pas se nourrir
01:46:52 dans les bonnes conditions
01:46:54 mais bon, comment fait-on pour arrêter cette colère-là ?
01:46:56 Comment fait-on pour expliquer à des gens
01:46:58 que ce qu'on leur demande à eux
01:47:00 on ne le demande pas à d'autres
01:47:02 et que ces mêmes produits viennent
01:47:04 sur notre territoire avec des normes
01:47:06 qui sont largement inférieures aux nôtres
01:47:08 donc c'est impossible à expliquer
01:47:10 - Justement, comment fait-on pour arrêter
01:47:12 cette colère ? Parce qu'il va y avoir des annonces
01:47:14 aujourd'hui, elles sont très intondues, on imagine que le Premier
01:47:16 ministre, s'il décide de prendre
01:47:18 une décision, elle va prendre du temps
01:47:20 avant de se mettre en oeuvre. Les normes qui sont en place
01:47:22 on ne les arrête pas demain matin ou dans la minute
01:47:24 vous voyez ce que je veux dire ? Il va falloir expliquer tout ça
01:47:26 est-ce que les agriculteurs aujourd'hui
01:47:28 sont capables d'entendre ce discours ? Il va falloir encore
01:47:30 patienter, on vous écoute, on va
01:47:32 enlever des normes et ça va prendre du temps
01:47:34 - Vous savez, ça fait des années déjà
01:47:36 qu'on vous explique
01:47:38 qu'on va faire quelque chose pour nous
01:47:40 on a attendu
01:47:42 et attendu et attendu
01:47:44 et ce qu'on est en train de voir c'est que finalement on en rajoute
01:47:46 toujours, c'est une forme de strat
01:47:48 finalement, de règles, de normes
01:47:50 de charges administratives
01:47:52 etc, plus
01:47:54 l'augmentation des coûts, je veux dire
01:47:56 que vient de dire mon collègue agriculteur
01:47:58 - On peut avoir des mesures très rapides sur ça
01:48:00 - Oui, des mesures très rapides, je pense qu'il faut
01:48:02 qu'il y ait des mesures qui soient rapides
01:48:04 qui soient compréhensibles par les agriculteurs pour voir
01:48:06 qu'on est dans le bon sens, mais
01:48:08 ensuite tout ce qui est environnemental, j'entendais
01:48:10 que c'est européen, c'est faux
01:48:12 il y a des mesures certes qui viennent de l'Europe
01:48:14 mais il y a des mesures qui sont franco-françaises
01:48:16 - On en rajoute toujours un peu plus
01:48:18 - Toujours un petit peu plus
01:48:20 et il est donc difficile de travailler dans des bonnes conditions
01:48:22 et surtout d'être compétitif
01:48:24 par rapport à nos collègues agriculteurs
01:48:26 ne serait-ce que des départements
01:48:28 des pays d'Espagne
01:48:30 ou d'Italie, qui sont plus proches de nous
01:48:32 - Ces agriculteurs qu'on a entendu au micro de Mélanie
01:48:34 ils sont jeunes, j'ai bien compris
01:48:36 qu'ils étaient jeunes, comment on fait pour attirer
01:48:38 la jeunesse dans ces métiers-là ?
01:48:40 On y arrive encore ? - Eh bien écoutez, je vais me retourner
01:48:42 vers le gouvernement et je vais leur dire qu'en effet
01:48:44 les mesures qu'il faut qu'ils prennent, c'est justement
01:48:46 pour attirer ces jeunes, et pour qu'ils aient attiré ces jeunes
01:48:48 il faut certes qu'ils aient des revenus
01:48:50 mais il faut qu'ils puissent avoir une vie sociale
01:48:52 et une vie familiale normale
01:48:54 comme n'importe quel Français
01:48:56 - Aujourd'hui c'est difficile d'avoir une vie normale
01:48:58 - C'est difficile
01:49:00 comme je le disais, selon les filières
01:49:02 bien sûr les filières d'élevage c'est encore plus difficile
01:49:04 on est toujours très proches
01:49:06 des bêtes, mais il n'empêche
01:49:08 que dans les autres filières c'est pareil
01:49:10 on doit avoir une vie normale
01:49:12 comme tout Français
01:49:14 - Le risque c'est quoi ? C'est qu'on trouve plus d'agriculteurs français
01:49:16 qu'on aille chercher à l'étranger des produits
01:49:18 parce que la Grande Surface, ils ont bien compris
01:49:20 qu'elles pouvaient l'en chercher ailleurs
01:49:22 - Bien sûr, en effet
01:49:24 c'est clair que nous avons de moins en moins
01:49:26 d'agriculteurs qui reprennent nos exploitations agricoles
01:49:28 eu égard de ce que je viens d'expliquer
01:49:30 et ce qu'on s'aperçoit
01:49:32 c'est que 50% de nos fruits et légumes
01:49:34 maintenant viennent de l'étranger
01:49:36 on a la moitié de nos poulets qui viennent de l'étranger
01:49:38 on a une balance commerciale
01:49:40 qui était excédentaire jusqu'en 2019
01:49:42 en agriculture
01:49:44 qui vient de passer déficitaire
01:49:46 tout simplement parce qu'on est en train de
01:49:48 contrer la production française
01:49:50 par un tas de normes
01:49:52 surtout des normes environnementales
01:49:54 qui finalement empêchent
01:49:56 la production dans de bonnes conditions
01:49:58 - On va rester avec nous, on se retrouve dans un instant
01:50:00 on avait David tout à l'heure
01:50:02 Jean Viard sociologue qui nous disait
01:50:04 bon, un quart des agriculteurs
01:50:06 sont très pauvres, mais il y a des secteurs
01:50:08 où on s'en sort un peu mieux, il a cité
01:50:10 notamment notre région sud
01:50:12 le domaine de l'exploitation agricole
01:50:14 on va poser la question
01:50:16 puisque Laurent Menel sera avec nous dans une minute également
01:50:18 depuis le château de la Noblesse
01:50:20 à la Cadière d'Azur, c'est sur France Bleu Provence
01:50:22 il est 8h50
01:50:24 France Bleu Provence, édition spéciale
01:50:26 et un nouveau point route Cédric
01:50:28 - Avec toujours cet accident à Marseille
01:50:30 sur la L2, tranchée couverte de Mont-Olivet
01:50:32 voie droite en direction d'Aubagne
01:50:34 ça coince dès le début de la L2 au niveau
01:50:36 des Arnavaux et on a 20 minutes de temps de parcours
01:50:38 les autoroutes fermées
01:50:40 la 54 dans les deux sens
01:50:42 entre Saint-Martin-de-Croix
01:50:44 et Salon de Provence, alors précisément
01:50:46 en direction de Nîmes, c'est fermé
01:50:48 dès la sortie 14
01:50:50 Grance et vous pouvez récupérer
01:50:52 la N113 à Saint-Martin-de-Croix
01:50:54 dans l'autre sens en venant d'Arles
01:50:56 il y a la séparation, la patte d'oie
01:50:58 N113/N568, c'est à ce niveau là
01:51:00 que la N113 est fermée
01:51:02 donc vous serez obligé d'aller à droite vers Fos-Martigues
01:51:04 et pour ceux qui nous écoutent à Mirama-Séguières
01:51:06 vous pouvez récupérer la 54 en direction
01:51:08 de l'A7 à hauteur de l'échangeur 13
01:51:10 Mirama-Séguières. Et l'autre autoroute fermée
01:51:12 dans notre zone France Bleu Provence
01:51:14 c'est la 51
01:51:16 entre Cadarache et La Souls
01:51:18 qui provoque des embouteillages ce matin
01:51:20 dans Vinon-sur-Verdon, on perd une quinzaine de minutes
01:51:22 dans les deux sens pour ceux qui vont à Cadarache
01:51:24 ou ceux qui vont vers les stations de Ski-Karce, c'est aussi le début du week-end
01:51:26 et je vous rappelle les autres autoroutes
01:51:28 fermées dans le sud-est, A54 dans les deux sens
01:51:30 entre Nîmes et Nîmes-Garon, A9
01:51:32 dans les deux sens fermés entre Montpellier et Orange
01:51:34 et A7 fermée dans les deux sens
01:51:36 entre Avignon Nord et Anonèche-Chanas
01:51:38 Merci Cédric, on vous retrouve
01:51:40 tout à l'heure dans le journal de 9h
01:51:42 L'infotrafic 100% local avec le département 13
01:51:44 harcelé dans la rue ?
01:51:46 Mettez-vous à l'abri dans des lieux-refuges
01:51:48 Plus d'infos sur département13.fr
01:51:50 L'agriculture française est en souffrance
01:51:54 et les agriculteurs le font savoir
01:51:56 sur France Bleu
01:51:58 Bien comprendre le quotidien
01:52:00 de nos agriculteurs et leurs revendications
01:52:02 c'est ce que vous propose France Bleu Provence
01:52:04 aujourd'hui avec une journée spéciale
01:52:06 émission spéciale paroles aux agriculteurs
01:52:08 jusqu'à 9h30 sur France Bleu Provence
01:52:10 La Ville. Il y a une centaine de mesures
01:52:12 qui ont été demandées par les syndicats
01:52:14 Patrick Lévesque
01:52:16 s'il y en avait une, une
01:52:18 indispensable, urgente, c'est quoi ?
01:52:20 Je dirais que ça touche
01:52:22 une mesure qui touche aux revenus
01:52:24 dans l'immédiat, je pense
01:52:26 ça me paraît quand même important
01:52:28 qu'aujourd'hui on a des exploitations
01:52:30 qui sont en souffrance de trésorerie
01:52:32 donc en effet c'est peut-être là-dessus
01:52:34 qu'il faudrait insister dans un premier temps
01:52:36 je pense ensuite que toutes les mesures
01:52:38 environnementales doivent être revues
01:52:40 pour travailler dans de bonnes conditions
01:52:42 parce que sinon ça devient impossible
01:52:44 on est en train de regarder
01:52:46 toujours derrière nous si on n'a pas un contrôleur
01:52:48 qui va nous épingler pour nous mettre au tribunal
01:52:50 parce qu'on en est là aujourd'hui
01:52:52 On ne peut pas non plus dire aux agriculteurs
01:52:54 "Allez-y, continuez à mettre
01:52:56 des produits phytosanitaires, c'est pas grave
01:52:58 c'est plus grave maintenant"
01:53:00 Non, on n'en est plus là
01:53:02 c'est malheureux de dire ça mais pardon
01:53:04 mais nous on en est plus là
01:53:06 on a fait d'énormes progrès sur ces sujets-là
01:53:08 sauf qu'on nous en demande toujours que plus
01:53:10 sans avoir les solutions de remplacement
01:53:12 et c'est ça la vraie problématique
01:53:14 - L'histoire du glyphosate par exemple ?
01:53:16 - Le glyphosate, vous avez bien vu
01:53:18 comment ça s'est passé
01:53:20 c'est l'Europe qui a décidé
01:53:22 qu'à un moment donné on en avait besoin
01:53:24 parce qu'on n'a pas d'autres solutions aujourd'hui
01:53:26 ce que je veux dire par là
01:53:28 et j'en terminerai peut-être par là sur la question que vous venez de me poser
01:53:30 c'est qu'en fait on est là
01:53:32 nous les risque-tout
01:53:34 ce que j'appellerais les risque-tout c'est-à-dire les chèvres d'entreprise
01:53:36 embêtés par des normes
01:53:38 qui se stratifient si je puis dire
01:53:40 par des gens qui ne risquent rien
01:53:42 voilà c'est ça le plus grave
01:53:44 - Vous restez avec nous, on a parlé de produits justement
01:53:46 on en a besoin, parfois des produits pour traiter la vigne
01:53:48 notamment dans notre région
01:53:50 Laurent Menel, bonjour, vous êtes en direct d'une exploitation
01:53:52 à la Cadière d'Azur
01:53:54 c'est le château de la Noblesse
01:53:56 - Effectivement, avec une vieille famille
01:53:58 si j'ose dire, provençale
01:54:00 ici, plus que jamais sensibilisée
01:54:02 au sujet, aux manifestations du jour
01:54:04 d'ailleurs, l'un de ses propriétaires
01:54:06 qui souhaitait prendre sa retraite
01:54:08 Henri Gossin est ici à mes côtés
01:54:10 investi depuis très longtemps d'ailleurs
01:54:12 car la viticulture, c'est aussi le vin
01:54:14 nos vignerons bien sûr, ils sont plus que jamais sensibles
01:54:16 et font partie du monde de l'agriculture
01:54:18 il était même présent hier lors de la manifestation
01:54:20 à Toulon, parmi les 400 manifestants
01:54:22 mais il est allé plus loin
01:54:24 Henri qui est à mes côtés que je salue, bonjour Henri
01:54:26 vous avez même envoyé il y a quelques années de cela
01:54:28 une lettre au Président de la République
01:54:30 - Exactement, en 2019
01:54:32 d'après les souhaits
01:54:34 du Président de la République
01:54:36 nous avons
01:54:38 envoyé une lettre de doléance
01:54:40 expliquant notre situation
01:54:42 de vieil agriculteur
01:54:44 à la retraite
01:54:46 puisque
01:54:48 j'ai commencé à être
01:54:50 exploitant
01:54:52 après mon service militaire
01:54:54 en 2019
01:54:56 pardon
01:54:58 en
01:55:00 en 59 après mon service militaire
01:55:02 de 28 mois et 12 jours
01:55:04 j'ai pris
01:55:06 la campagne de mes parents
01:55:08 et donc
01:55:10 à partir de ce moment
01:55:12 j'ai redressé
01:55:14 une exploitation agricole
01:55:16 qui était en clair
01:55:18 à disparaître
01:55:20 mais j'avais la chance
01:55:22 d'avoir fait la connaissance du Président de l'Appellation
01:55:24 et ce Président
01:55:26 de l'Appellation, qui s'appelait
01:55:28 Lucien Perrault, m'a introduit
01:55:30 dans la viticulture
01:55:32 et heureusement
01:55:34 dans cette Appellation Vandolle
01:55:36 qui nous a permis de survivre jusqu'à présent.
01:55:38 - Ensuite
01:55:40 la lettre a été envoyée, réponse
01:55:42 à suivre, réception de la lettre
01:55:44 bien lue, pas de soucis
01:55:46 nous allons donner suite à votre dossier
01:55:48 et puis plus rien parce qu'il y avait des doléances
01:55:50 très précises de cette famille à l'intérieur
01:55:52 c'est toute une vie consacrée au monde
01:55:54 de la viticulture, on en parle tout à l'heure pour ce
01:55:56 portrait de vie. - Merci Laurent
01:55:58 à tout à l'heure sur France Bleu Provence
01:56:00 puisqu'au fil de cette journée, on s'intéresse
01:56:02 évidemment à votre quotidien
01:56:04 nous mettons en avant, nous mettons en lumière le quotidien
01:56:06 des agriculteurs pour bien comprendre cette crise
01:56:08 David. - Patrick Lévesque, ça sert encore
01:56:10 à quelque chose d'écrire au Président de la République ou pas ?
01:56:12 - Bah écoutez
01:56:14 vous avez un exemple, je veux dire voilà
01:56:16 - Vous ne lui avez pas écrit, vous vous êtes mis sur les routes
01:56:18 et c'est lui qui va vous écrire, non ?
01:56:20 - Bah écoutez, on espère qu'il va nous écrire en effet
01:56:22 pour répondre finalement à nos préoccupations
01:56:24 c'est clair. - Est-ce que ça serait
01:56:26 important qu'il vienne sur le terrain
01:56:28 à votre rencontre ? - Là il est en Inde
01:56:30 donc bon, il va falloir qu'il rentre. - Ecoutez, je crois
01:56:32 qu'il n'est pas en France. - Bah il y a peut-être un décalage
01:56:34 un Président en Inde alors qu'il y a une colère en France
01:56:36 - Bah écoutez, je pense
01:56:38 qu'il y a des membres du gouvernement
01:56:40 qui peuvent se déplacer et venir
01:56:42 sur le terrain et nous voir et on leur expliquera
01:56:44 véritablement de visu
01:56:46 quelles sont les problématiques
01:56:48 que nous avons. Juste pour dire
01:56:50 une chose aussi dans nos revendications, nous en avons
01:56:52 une qui nous tient à coeur, c'est simplement
01:56:54 aussi qu'on a un certain respect dans notre métier
01:56:56 et des agriculteurs. Parce que c'est vrai que nous sommes
01:56:58 traînés dans la boue par certaines
01:57:00 émissions. Je peux vous dire que ça fait du mal
01:57:02 au cœur, puisque
01:57:04 on est une profession qui a fait d'énormes
01:57:06 progrès et qui travaille et qui essaye
01:57:08 de répondre, je dirais, un petit peu
01:57:10 à toutes les interrogations
01:57:12 à toutes les demandes
01:57:14 sociétales. Je veux dire, depuis
01:57:16 la dernière guerre mondiale
01:57:18 on a fait de la production, de la qualité
01:57:20 de la traçabilité
01:57:22 du respect de l'environnement et maintenant
01:57:24 de la décarbonation, on est en train de le faire.
01:57:26 Un peu de considération, ça ne coûte pas cher
01:57:28 ça au moins, c'est ce que vous réclamez.
01:57:30 Merci infiniment Patrick Lévesque.
01:57:32 Vous restez à l'écoute de France Bleu Provence
01:57:34 ça continue cette journée spéciale
01:57:36 sur France Bleu Provence dans un instant
01:57:38 le journal de 9h. Vous allez
01:57:40 ensuite retrouver les programmes sur France 3 Provençale
01:57:42 mais sur votre radio, France Bleu Provence
01:57:44 cette journée spéciale
01:57:46 agriculteur se poursuit. Après
01:57:48 le journal de 9h, on sera à nouveau sur
01:57:50 l'air du merde, c'est à
01:57:52 Salon de Provence, la 54
01:57:54 avec Juliette qui sera notamment côté d'un agriculteur
01:57:56 qui est donc présent
01:57:58 sur place, qui travaille le bio
01:58:00 et qui lui aussi va partager son quotidien.
01:58:02 C'est en direct sur France Bleu Provence
01:58:04 passez une très très belle journée.

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