"On n’est pas non plus complètement débile" : Amer, Michel Cymes s'exprime sur l'arrêt du Magazine de la santé

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00:00 parce que quand vous avez eu l'occasion de vous exprimer sur l'arrêt du magazine de la santé,

00:03 l'un comme l'autre, pour le coup, vous étiez assez raccords pour dire bon, après tout, ça faisait 25 ans,

00:08 il était peut-être temps que ça s'arrête.

00:09 - Oui, parce qu'on pensait à l'époque, au moment où on dit ça,

00:12 que 25 ans c'est exceptionnel à la télévision.

00:15 Encore une fois, l'antenne et la case ne nous appartiennent pas.

00:19 En revanche, à l'époque, on disait, il va y avoir un appel d'offres,

00:23 d'autres boîtes de production vont être consultées, y compris 17 juin Productions,

00:26 puisque évidemment, c'est nous qui produisons cette émission, on avait le droit de concourir,

00:31 et on se disait, au moins, il y aura de la santé à la télé.

00:33 On espère que ce... On n'est pas hypocrite, on espère bien gagner un appel d'offres,

00:39 mais là, il n'y aura pas d'appel d'offres, il n'y a rien pour l'instant.

00:42 - Quelle raison vous avez donnée pour l'arrêt du magazine de la santé, du coup ?

00:45 - On n'en a pas beaucoup. - L'audience ?

00:48 - Non, mais l'audience, non.

00:50 Il y a un demi-million de téléspectateurs qui regardent le magazine de la santé en ce moment,

00:55 l'audience est fritée au fil des années parce que le public jeune va plus tôt,

01:00 et vous le savez, vers les plateformes, les réseaux sociaux, etc.

01:03 Et c'est un public qui regardait beaucoup le magazine de la santé à l'époque,

01:05 mais qui commence à s'en éloigner un peu.

01:07 Donc voilà, c'est classique, cette érosion, il y a beaucoup plus d'offres aujourd'hui sur plein de chaînes.

01:14 Mais on ne nous a pas donné de raison.

01:16 Je vous vois, Thomas, où vous voulez aller, si c'est la guerre entre TF1 et France Télévisions qui fait que...

01:23 - Parce qu'il faut dire que votre boîte de production fait partie du groupe New Wayne, qui appartient à TF1 désormais.

01:28 - Ça nous dépasse.

01:31 On n'est pas non plus complètement débiles, il est probable qu'on ait une sorte de conséquence collatérale,

01:36 de victime collatérale d'une guerre qui nous dépasse.

01:40 Mettons ça de côté, pensons juste au fait qu'il ne peut pas ne pas y avoir de santé régulièrement,

01:47 quotidienne ou hebdomadaire, sur le service public.