• il y a 10 mois
L'association de l'école du chat libre qui vient en aide aux chats errants a porté plainte après la découverte de plusieurs animaux pris au piège dans un quartier de Claix. En 2021 trois autres chats avaient déjà du être amputés sur la même commune. La grande odyssée, un grand voyage pour 500 chiens de traineaux, huskys et pas que, qui se termine cette semaine en Isère. Le bonheur aussi pour ces enfants venus les admirer, les caresser, les caliner, et découvrir les rudiments du métier de musher aux 7 Laux. Grande semaine de mobilisation des agriculteurs qui réclament une diminution des normes et un revenu décent. Autoroutes bloqués, fumiers déversé, et jeudi matin à Grenoble comme dans d'autres grandes villes, une manifestation de tracteurs. Le président de la FDSEA Jérôme Crozat est l'invité du JT

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00:09 L'association de l'école du chat libre qui vient en aide aux chahérons a porté plainte après la découverte de plusieurs animaux pris au piège dans un quartier de Clé.
00:16 En 2021, trois autres chats avaient déjà dû être amputés sur la même commune.
00:20 La grande Odyssée, un grand voyage pour Saint-Saëns, chien de traîneau, Husky et Paqueux qui se termine cette semaine en Isère.
00:28 Le bonheur aussi pour les enfants venus les admirer, les caresser, les câliner et découvrir les renouveaux du métier de mûcheur au sate-lot.
00:35 Et puis, grande semaine de mobilisation des agriculteurs qui réclament une diminution des normes et un revenu décent.
00:40 Autoroutes bloquées, fumiers déversés.
00:42 Et jeudi matin à Grenoble, comme d'autres grandes villes de France, une manifestation de tracteurs.
00:47 Le président de la FDSEA, Jérôme Crozat, est l'invité du JT.
00:53 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver dans ce JT du mercredi 24 janvier 2024.
00:58 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:04 Qui s'en prend aux chats du quartier ?
01:06 Depuis quelques semaines, plusieurs félins ont été retrouvés dans le secteur du pont de Rouge à Clé.
01:12 Une patte prise dans un piège à mâchoire dont l'utilisation est interdite.
01:17 Les objectifs ont été recueillis par l'école du chat libre qui vient toute l'année en aide aux animaux errants.
01:23 14,9 millions, c'est le nombre de chats domestiques en France.
01:30 Un nombre important, tout comme celui des chats errants qui s'élèveraient à près de 11 millions sur notre territoire.
01:36 Alors pour l'association l'école du chat libre, il est nécessaire de porter assistance aux animaux qui vivent sur la métropole de Grenoble pour limiter la prolifération.
01:45 L'objectif est de capturer ces chats errants, les stériliser, les identifier et même les soigner si besoin.
01:51 Une stérilisation nécessaire, puisqu'un couple de chats errants non stérilisés peut engendrer jusqu'à 20 000 descendants en seulement 4 ans.
01:59 On sait aussi que les principales victimes de la surpopulation féline, c'est les chats eux-mêmes.
02:06 La grosse problématique également, c'est que ça crée des nuisances.
02:09 Parce que les chats qui ne sont pas sous contrôle, quand c'est la période des chaleurs, il y a des bagarres entre mâles,
02:19 il y a des grosses vocalises qui réveillent tout le quartier à 2h du matin, il y a les déjections qui sont malodorantes.
02:27 L'association travaille en collaboration avec la SPA qui s'occupe de garder les chats avant toute adoption.
02:33 La châterie a une capacité d'accueil d'une trentaine de chats, mais ce n'est pas suffisant pour pouvoir tous les accueillir.
02:39 Alors ce couple de dirigeants de l'association récupère ces animaux et les installe chez eux.
02:45 Comme l'année dernière avec la chaleur, on est quand même monté à presque 40 chatons dans la maison.
02:50 Ça nous dévore, c'est une passion qui nous mange.
02:54 Parce qu'aujourd'hui c'est une maman chatte avec 4 petits, demain ça sera exactement pareil et on n'arrive pas.
03:01 L'Ecole du Chat Libre intervient sur des sauvetages d'animaux.
03:04 Comme sur cette vidéo, un chat tombé d'une cheminée du 7ème étage jusqu'au 2ème.
03:09 Malgré l'article L214-3 du Code civil qui protège les animaux domestiques errants,
03:15 des actes de maltraitance sont de plus en plus fréquents.
03:18 On a constaté depuis déjà 2021 que des chats étaient mutilés.
03:23 Et le dernier qui date de quelques jours, qui lui était carrément prisonnier du piège à mâchoire,
03:30 on est allé d'urgence au vétérinaire de garde qui était sur Pont-le-Clé
03:35 et on l'a emmené directement avec le piège à mâchoire accroché à la patte.
03:39 Le vétérinaire a dû amputer la patte avant du chat.
03:42 Il vit désormais dans la maison du couple.
03:44 L'association a porté plainte. Une enquête est ouverte.
03:48 Retrouvez l'Ecole du Chat Libre dans "Si on parlait" ce mercredi à 19h15 et jeudi à 12h15.
03:55 Les chiens de la Grande Odyssée ont découvert un nouveau terrain de jeu mardi.
04:00 Pour la 9e étame, l'arrivée en Isère de la célèbre course de chiens de traîneau s'est faite en Beldone, au Setlo.
04:07 Et pour les encourager, des enfants venus de tout le département, l'Inab Adreddin.
04:21 C'est le grand lancement, la première trace de la Grande Odyssée VVF sur le domaine des Setlo.
04:27 Pour la première fois, la station accueille la célèbre course de chiens de traîneau après un an de préparation.
04:34 "C'est pas un sport qu'on a l'habitude de voir au quotidien.
04:37 La vie d'un mûcheur, la vie des chiens, l'accueillir sur les Setlo, c'était quand même exceptionnel.
04:43 Et puis en plus d'accueillir des mûcheurs au niveau international,
04:47 parce que du coup, ça prouve qu'on est en capacité d'accueillir des événements de grande envergure."
04:52 Et les grands gagnants, ce sont aussi les enfants isérois.
04:55 400 élèves de primaire étaient attendus pour venir à la rencontre des chiens et des mûcheurs.
05:01 "D'abord, on leur fait sentir notre main.
05:05 Ensuite, d'abord, on les caresse un peu le dos ou un peu sous les pattes.
05:09 Et après, on peut commencer à les caresser le dos, la tête, et on peut lui faire des câlins.
05:15 Et s'ils se retournent dos au sol, il va falloir gratouiller le ventre."
05:21 "Comme ça, ça veut dire je suis content, tu peux venir, j'ai envie des caresses."
05:25 Des caresses, ils en ont eu les gros toutous,
05:28 avant de s'élancer pour 24 km et 900 m de dénivelé positif.
05:33 Un moment privilégié pour les enfants donc, avec les meilleurs amis des hommes,
05:38 mais aussi autour de la fabrication d'un igloo,
05:41 et avec des professionnels de la montagne,
05:44 pour par exemple apprendre à sauver une personne ensevelie sous une avalanche.
05:48 "Je la vois, regardez.
05:52 Et voilà.
05:55 C'est la ceinture de sécurité.
05:59 Le DVA, il est là, et la personne, elle est autour d'elle.
06:03 Ça fait que là maintenant, on a sorti la personne qui était sous l'avalanche.
06:06 Bravo les enfants."
06:08 "Non, non, c'était la ceinture, pas la personne."
06:11 "Ah oui, bien sûr, c'était pas une vraie personne."
06:14 Après tout cela, les enfants sont fin prêts pour une vie traîneau,
06:18 boulot-dodo, façon Grande Odyssée.
06:21 "Allez, allez !"
06:24 Et après le col de porte ce mercredi,
06:27 la Grande Odyssée s'achèvera à Villars-de-Lands jeudi.
06:31 Le projet de Chamrousse 2030, définitivement abandonné.
06:35 L'annonce officielle a été faite par le maire Brigitte de Bernis
06:38 lors du dernier conseil municipal.
06:41 La prolongation de la promesse de vente de trois ans n'a pas été accordée au promoteur.
06:44 Lancée en 2015 par l'ancienne équipe de Philippe Cordon,
06:47 aujourd'hui dans l'opposition, le projet de rénovation prévoyait
06:50 de moderniser la station et d'installer au recoin deux hôtels,
06:53 trois et quatre étoiles, une zone commerciale, un parking souterrain
06:56 de 450 places, un centre de balnéothérapie et une résidence de tourisme.
07:01 Il y a neuf ans, son coût avait été estimé à 135 millions d'euros.
07:06 La résidence universitaire du Rabot, sur les pentes de la Bastille,
07:11 attend toujours sa requalification.
07:13 Pour l'instant, des étudiants y vivent encore.
07:16 Mais certains, ceux logés au troisième étage des bâtiments
07:19 Vercors et Chartreuse, ont dû quitter leur logement
07:22 en raison d'un ébollement sur la route du dessus,
07:25 il y a quelques jours après le passage d'un camion lourd.
07:28 N'étant pas écarté, Le Crous les réaffecte cette semaine
07:31 dans d'autres résidences de son parc dans l'Aglo.
07:34 Le Crous prévoit de quitter les lieux avant 2026.
07:39 Ça restera le film de 2023.
07:42 Déjà une palme d'or de Golden Globes et ce n'est peut-être pas fini
07:45 pour Anatomy d'une chute de Justine Trier, d'où nous dit-on l'histoire,
07:49 se situe dans un village de montagne au-dessus de Grenoble,
07:52 de la capitale des Alpes.
07:53 On ne verra que quelques plans, notamment ceux sur les quais,
07:56 mais qu'importe, l'Académie américaine l'a sélectionnée
07:59 pour 5 catégories dont meilleur film et meilleure réalisation.
08:02 La cérémonie est prévue le 11 mars.
08:04 Anatomy d'une chute qui figure également sur la liste
08:07 des prétendants au César avec Dinamination,
08:10 où l'on retrouve aussi le comédien isérois originaire
08:14 de Jier, Raphaël Kenard, nommé 3 fois dans la catégorie
08:18 meilleur acteur pour son rôle dans Yannick, de Quentin Dupieux,
08:22 dans la catégorie meilleure révélation masculine,
08:25 dans Chien de la Casse de Jean-Baptiste Durand.
08:28 Et puis comme principal sujet et producteur de L'acteur
08:32 ou la surprenante vertu de l'incompréhension,
08:35 nommé pour le César du meilleur film de court-métrage de fiction,
08:38 Verdict le 23 février.
08:41 C'est pas passé loin, match nul, un but partout,
08:44 mardi soir au Stade des Alpes pour Grenoble,
08:46 3e du championnat de Ligue 2, qui était opposé au leader au cerf.
08:50 But pour le GF38 de Maysaba dans la première mi-temps,
08:54 où les deux équipes ont fait quasiment jeu égal.
08:57 Puis il entame 2e mi-temps plus soutenu de la part de l'AGIA,
09:01 mais bien défendu par les isérois.
09:04 Test réussi pour les grenoblois, selon leur entraîneur Vincent Ognon,
09:08 qu'on a connu moins jovial la prochaine journée samedi à Kevilly.
09:13 Et puis 2 jours après leur titre de champion de France,
09:16 les Brûleurs de Loue étaient de retour mardi soir en Ligue Magnus
09:19 sur la Côte d'Azur, dans cette patinoire de Nice,
09:22 patinoire jambouin, où les parties ne sont pas toujours faciles.
09:25 Grenoble est allé s'imposer face aux Aigles 4 buts à 1.
09:28 Reste qu'il devient de plus en plus difficile d'aller accrocher
09:31 la place du leader Rouen, qui mène de 19 points sur les isérois.
09:36 Pour un prochain match vendredi, les Brûleurs recevront l'Ormadie d'Angleterre.
09:42 Jeudi matin à Grenoble, une centaine de tracteurs et des agriculteurs
09:47 venus de tout le département vont converger
09:50 depuis la maison des agriculteurs de Moiran, Pont-de-Clay et le carrefour de Mélan
09:55 en direction, la direction départementale des territoires Boulevard Joseph Vallier.
10:00 Une façon d'exprimer leur colère qui enfle depuis plusieurs semaines
10:04 et plus encore depuis plusieurs jours.
10:06 Jérôme Crozat, bonsoir.
10:08 - Bonsoir.
10:09 - Vous êtes le président de la FDSEA pour l'ISER, le syndicat agricole.
10:14 Est-ce que vous pouvez nous dire un petit peu
10:16 quelle a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ?
10:19 - Ecoutez, oui, c'est une action qui est regroupée
10:21 avec les jeunes agriculteurs et les entreprises du territoire.
10:24 Et c'est vrai que Grenoble est sur une faille sismique
10:27 et je pense que Grenoble demain va trembler.
10:30 C'est en fait 200 tracteurs et 500 personnes qui seront sur Grenoble.
10:34 Alors les gouttes d'eau, c'est tout simplement le revenu qui n'est plus atteint.
10:38 La complexité environnementale, les contrôles OFB, les taxes TGAP, TICP qui sont supprimées.
10:44 - Des acronymes qui vous parlent, mais qui en tout cas,
10:47 c'est la multiplication des normes.
10:49 - TGAP, donc une taxe qui est liée aux achats d'engrais ou de produits aux soins des plantes.
10:54 La TICP, c'est la taxe de 200 eurotones qu'on veut nous rajouter.
10:58 Alors on comprend bien qu'aujourd'hui, il faut boucher les trous,
11:01 que malheureusement, notre pays est endetté.
11:03 Par contre, il y avait peut-être d'autres moyens de gérer un budget.
11:07 Il y a aujourd'hui des collectivités qui arrivent à gérer.
11:10 Et je pense que l'État devrait repartir en formation auprès de ces collectivités
11:14 qui arrivent à gérer et puis peut-être d'autres qui n'arrivent pas à gérer.
11:16 - Alors vous nous parliez des normes, des normes européennes,
11:19 mais certains disent que ces normes, elles sont aussi finalement utiles.
11:22 Parce que ce qu'on vous demande en plus, c'est pour l'environnement aussi.
11:27 Vous êtes les premières victimes du réchauffement climatique, du manque d'eau, des pesticides.
11:32 - Après, les pesticides, c'est ce qu'on appelle le soin aux plantes.
11:36 Après, aujourd'hui, on a des gros débats. On peut ressortir le glyphosate, etc.
11:41 Aujourd'hui, les agences peuvent parler.
11:44 On a des critiques, mais peu de solutions.
11:48 Aujourd'hui, on a eu l'INRA, l'INRAE, 12 000 chercheurs, 12 000 personnes, dont des chercheurs.
11:54 Quelle est la dernière proposition de l'INRA ?
11:57 Et moi, j'en vois deux.
11:59 Ils ont inventé, comment dire, une lutte biologique sur le maïs par rapport à la pyrale.
12:05 Ça s'appelle le trichogramme qu'on utilise largement dans le département et partout en France.
12:09 Et l'autre mesure, c'est de conseiller aux agriculteurs de passer en bio.
12:12 Résultat des courses aujourd'hui, ceux qui sont en bio n'arrivent plus à vendre ou vendre moins cher leurs produits que l'agriculture standard.
12:20 Moi, je veux bien. Je pense qu'on peut attendre autre chose de 12 000 personnes qui travaillent dans un service de développement et recherche.
12:26 Et on reste, par contre, la profession sur notre faim.
12:29 - Ce qui vous gêne aussi, c'est que d'autres pays qui ne répondent pas aux mêmes normes, en dehors de l'Europe, peuvent continuer à vendre.
12:36 - Oui, c'est notre argument. On n'importe pas ce que nous ne voulons pas.
12:39 Aujourd'hui, on demande aux agriculteurs d'enlever telle matière active, de faire de telle manière, de faire autrement, etc.
12:47 Et puis, par exemple, si on prend la cerise avec la suppression du diméthoate, on n'a plus de cerises potables ou consommables en France.
12:55 Tout le monde est après coupé et arraché. Par contre, on mange des super cerises provenant de Turquie au diméthoate.
13:01 Voilà l'incohérence dans d'autres pays. Est-ce qu'on ne peut pas trouver d'autres solutions un peu plus intelligentes ?
13:06 Ou alors, avant de supprimer, qu'on ait une vraie lutte alternative, au même titre qu'on a eu une lutte alternative sur le trichogramme dans le maïs ? Voilà.
13:13 - Le renu de certains agriculteurs est largement en dessous du SMIC pour des journées très très longues.
13:19 - Oui, il y a ce hic. Alors après, vous savez très bien que les agriculteurs, c'est un peu comme le championnat de football.
13:25 Il y a la première division, il y a la quatrième division. On a à peu près les mêmes règles du jeu.
13:29 Par contre, on n'a pas les mêmes dimensions d'exploitation, on n'a pas les mêmes exploitations, les mêmes structures.
13:34 Donc il y a une différence relative sur les revenus. Par contre, en moyenne et aujourd'hui, il y a un ras-le-bol à la fois sur tous ces gains de productivité
13:43 qui sont absorbés par les grandes et moyennes surfaces.
13:46 - D'ailleurs, vous vous êtes rendu récemment dans un supermarché pour aller constater sur place.
13:52 - Et qu'est-ce que vous avez constaté ? - On a constaté qu'on a des collègues qui vendent des pommes à 50 centimes en Bordchamps,
13:58 qu'elles sont emballées et vendues entre 5 et 6 euros le kilo. On a des collègues qui vendent du chou à 70 centimes et qui est revendu 6 euros.
14:06 Voilà ce qu'on a constaté. On a vu un petit marron d'un kilo vendu 8 euros.
14:11 Alors j'imagine la mère de famille qui se dit "ben voilà, je vais essayer de faire des économies".
14:15 C'est vrai qu'il y a 8 euros pour une soupe à 4 personnes, je pense qu'il vaut mieux racheter la brique.
14:19 - Et l'argent ne vient pas dans votre poche ? - Et l'argent ne vient pas dans votre poche.
14:22 Ça veut dire que les intermédiaires aujourd'hui, nous on subit des contrôles de l'OFB, c'est en gros la police sur l'environnement.
14:30 Nous on souhaite que ces gens-là, vu qu'ils sont armés, parce que quand ils viennent chez nous ils sont armés,
14:34 c'est où on les réintègre dans d'autres services parce que je pense que dans des banlieues il y a besoin aussi peut-être de maintenir l'ordre.
14:42 Et si on veut les désarmer, je pense qu'on pourrait les envoyer dans les grandes surfaces et dans les entreprises pour voir les marges abusives qu'on dénonce.
14:48 - Notamment sur la filière laitière, qu'est-ce qui se passe avec Lactalis ?
14:52 - Lactalis assure aujourd'hui finalement une rémunération de 400 euros/tonne sur du lait qui est IGP Saint-Marcelin.
15:00 - C'est-à-dire que le litre de lait, ils vous l'achètent combien ?
15:03 - Aujourd'hui la fixation est à 400 euros/tonne. On a des entreprises coopératives qui étaient des fois un peu les mauvais canards,
15:10 qui sont au-dessus, qui sont aujourd'hui à 440. Ça veut dire que le lait Lactalis sur la filière Saint-Félicien devrait être plutôt rémunéré entre 470 à 500 euros.
15:22 - Et Lactalis ne publie pas ces chiffres ?
15:24 - Bien sûr, oui, mais c'est il y a longtemps.
15:27 - Les actions, vous avez bloqué un pont aujourd'hui entre deux départements notamment ?
15:34 - Oui, en accord avec l'AFDESO, vu que l'autoroute A7 est bloquée, tout le monde repassait par la départementale qui enjambait l'Ardèche et l'Isère.
15:42 Et donc en mutualisation avec les jeunes agriculteurs Isère-Ardèche et AFDESO-Isère-Ardèche, on a pu faire du travail.
15:49 - Un jeune aujourd'hui qui veut devenir agriculteur, est-ce que vous l'encouragez ?
15:53 - J'aimerais l'encourager parce que le vrai défi et le vrai débat c'est aujourd'hui on est 5000 agriculteurs.
15:59 Donc comme je vous disais demain, s'il y a 500 agriculteurs qui sont là, c'est-à-dire qu'il y a un agriculteur sur 10 qui sera présent à la manifestation demain.
16:04 Ça c'est la première chose.
16:06 La deuxième chose, je me suis installé en 1993, on était encore 10 000 agriculteurs.
16:10 Ça veut dire qu'en quelques années, 40 ans, on a perdu la moitié des agriculteurs.
16:14 Aujourd'hui on est en termes numériques, un chiffre à conserver au plus grand nombre.
16:20 Et par contre aujourd'hui en termes de renouvellement, la moitié des départs sont compensés.
16:25 Si on veut continuer à avoir cette vocation de nourrir un peuple, de créer des valeurs ajoutées, d'entretenir un paysage,
16:33 il me semble qu'on est à la limite et qu'il faut plutôt encourager la reprise des exploitations.
16:38 Mais elle ne se fera pas si derrière il n'y a pas une stabilité sur les revenus.
16:43 Et puis en même temps, nous ce qu'on souhaiterait c'est par rapport à certains partis politiques,
16:49 on est mis un peu au banc des accusés, on ne comprend pas trop ici dans l'agglo qui est grenobloise, à Grenoble,
16:55 qui est quand même notre préfecture, qu'on ne mette plus de la viande dans les cantines.
17:00 En même temps à côté vous avez des belles montagnes, on peut y faire du ski, de la marche,
17:04 mais par contre il ne faut pas oublier qu'elles sont entretenues parce qu'il y a un élevage, de l'élevage.
17:08 Il y a des moutons, il y a des bêtes, on y fait du lait et tant qu'à faire, autant que ça puisse servir.
17:14 Merci Jérôme Crozat, le message est passé.
17:18 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
17:22 On se quitte en musique avec Human Flow, la nouvelle proposition du pianiste grenoblois Alphio Riglio.
17:27 Toujours très bien entouré, vous les retrouverez jeudi soir au Jazz Club de Grenoble.
17:31 Excellente soirée à tous.
17:33 [Musique]

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