Il s’appelle Alessandro Giusti, il a 17 ans et il tente de se frayer un chemin vers la F1.
Immersion au cœur de son équipe, sur le mythique circuit d’Hockenheim en Allemagne.
Immersion au cœur de son équipe, sur le mythique circuit d’Hockenheim en Allemagne.
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00:00 Sondreau a un talon naturel.
00:02 Je n'ai pas vu, justement, peut-être depuis Pierre Gasly.
00:04 Tu commences à découvrir les circuits de F1, tu te rapproches de la F1,
00:07 et tu te dis qu'en fait, les pilotes de F1, ce n'est pas si long.
00:10 Disons qu'il a un moment très important,
00:12 parce que c'est à ce moment-là qu'on commence à repérer les pilotes qui ont un vrai potentiel,
00:15 donc il n'a plus le droit à l'erreur.
00:17 C'est le premier championnat, on va dire, international qu'ils vont faire,
00:28 après la F4. En général, ils vont faire du kart,
00:30 après ils vont faire un championnat national en F4, en Italie ou en Espagne,
00:34 c'est les deux plus gros, et après ils vont se retrouver en pré-kart,
00:37 qui est le premier championnat international où il y a tous les meilleurs équiperies en Europe.
00:41 C'est une catégorie incontournable,
00:47 elle offre du roulage, elle offre une équité sportive reconnue depuis des années,
00:52 elle offre un format, un calendrier assez complet et intéressant.
00:57 C'est une voiture qui est assez difficile à conduire,
00:59 qui est assez difficile à maîtriser,
01:01 donc c'est très très important de faire ce passage pour les pilotes.
01:05 Il suffit de regarder historiquement, d'ailleurs, ces dernières années,
01:08 les champions de F3 sont tous passés par l'Africa,
01:12 c'est la catégorie qui forme le mieux les jeunes pilotes.
01:16 Alexandre Justy, c'est un des jeunes qui a, je trouve, fait des choses super intéressantes cette année.
01:21 Compte tenu de son peu d'expérience, il évolue dans une petite structure,
01:25 avec finalement peu de références,
01:28 et je trouve qu'il fait une saison très solide,
01:30 et je lui souhaite vraiment tout le meilleur pour la suite.
01:32 J'ai commencé le karting il y a 10 ans,
01:37 on est passé des catégories, on est arrivé en national,
01:40 et c'est là où il y a eu un petit déclic quand même,
01:42 ma grand-sœur a gagné pas mal de courses.
01:44 Et surtout, on a fait le championnat junior de karting organisé par la FFPSA,
01:48 c'est là où je me suis fait remarquer par le DTN,
01:51 et c'est là où il nous a dit qu'il fallait passer en F4,
01:53 et après on a fait deux ans en F4,
01:55 première année, j'ai été champion de France junior,
01:57 deuxième année, champion de France,
01:59 et là on est en Freca, pour ma troisième saison en monoplace.
02:02 On devrait faire sixième, je suis trop loin de devant,
02:06 et derrière c'est assez loin, donc on va finir sixième,
02:09 donc c'est plutôt pas mal, c'est ma première saison de Freca,
02:12 donc je suis assez content de cette saison.
02:14 On s'échauffe tout le corps, tous les muscles,
02:16 il ne faut pas qu'ils soient brusqués dès le premier mouvement,
02:18 dès qu'on commence à rouler, il faut aussi le cardio,
02:20 le cœur, pour être prêt pour rouler dans la voiture.
02:23 Poggen, c'est un circuit assez difficile pour les nouveaux pilotes,
02:27 ça combine tout, il y a des coins à basse vitesse,
02:30 des coins à haute vitesse, et un petit peu de tout,
02:32 spécialement pour les pilotes qui ne sont jamais venus ici,
02:35 donc ça va être un week-end difficile pour eux.
02:37 Par contre, j'ai vu en début de séance,
02:41 il y en a qui essayaient plus de faire un V,
02:43 Dioxane,
02:44 Ici là ?
02:46 Ouais.
02:48 C'était pas si mal, parce que je me suis fait freiner assez tard,
02:51 et comme il trouvait du grip à l'extérieur,
02:54 je pense qu'il gagnait un peu sur le frein.
02:56 J'ai commencé avec Denis, donc il y a deux ans,
02:58 il m'aide un peu à faire des choix,
03:00 je peux être dans le setup, mais surtout le pilotage,
03:03 c'est vraiment un support global.
03:05 J'ai beaucoup travaillé avec Pierre Gasly,
03:08 au repas stage, kart, monoplace,
03:10 c'est-à-dire à l'adolescence, la période la plus dure où je dégraille.
03:13 Sondro, il a un talon naturel,
03:16 qui est vraiment très important,
03:18 que j'ai pas vu, justement, peut-être depuis Pierre Gasly.
03:20 Une capacité à tout de suite sentir l'adhérence de la voiture,
03:23 et être performant tout de suite.
03:25 Quand je l'ai récupéré, c'est qu'il avait une technique,
03:27 parce qu'il fonctionnait un peu, il pilotait que sur son talent,
03:30 mais il n'avait pas assez de repères sur la piste,
03:32 et là, il commence à atteindre une bonne naturalité,
03:34 pour vraiment jouer devant, déjà, les prochaines.
03:37 259, ouais.
03:40 Ouais, c'est bon, c'est bon.
03:41 Il est derrière ?
03:44 Derrière Bernud.
03:45 Derrière Bernud.
03:46 Et ça, où tu m'as vu ?
03:48 Ça veut dire qu'il part 9 ou 10,
03:50 selon le traîneau réalisé dans la troisième séance.
03:54 C'est pas vraiment ce qu'on espère.
03:56 Je l'espère.
04:01 Je fais confiance à Denys, je fais confiance à l'équipe.
04:03 Je l'espère, il ne faut pas s'occuper.
04:05 En tant que parent, on n'est pas toujours objectif, en plus.
04:07 Donc, il ne faut pas faire l'essai.
04:09 C'est ça, il devient le plus possible.
04:12 Je vous l'ai dit, j'ai pu faire 7 week-ends.
04:16 Une saison en fréquat, il faut compter entre, je dirais, 600...
04:21 600 000, 650 000.
04:24 Une moyenne plus et un moins.
04:26 Tout ce qui était F4, je me suis un peu débrouillé moi-même,
04:31 avec les biens personnels.
04:33 La saison fréquat, c'est un groupement d'amis qui nous ont aidés.
04:37 Plus des petits sponsors, et tout ça.
04:39 Et puis, on a été comme ça, petit à petit, au long de la saison.
04:42 Castellet, il a fait la pole position.
04:56 Il fait premier.
04:59 Ça enlève tous les soucis qu'on a avant.
05:03 Et c'est pour ça qu'on le fait, parce que c'est vraiment des moments exceptionnels.
05:07 Au début du championnat, on a commencé très fort.
05:10 Après, on a eu vraiment une période assez difficile.
05:13 On avait du mal à vraiment comprendre la voiture, moi aussi, sur le pilotage.
05:19 Et puis, il y a eu un petit déclic à partir du Mugello, en Italie.
05:23 On a commencé à vraiment comprendre un peu tout.
05:26 Après, on a commencé à concrétiser, donc c'était bien.
05:30 Et après, on est remonté au championnat 6e.
05:32 Non, honnêtement, c'était pas attendu du tout.
05:36 C'est un peu comme ça.
05:37 C'est un peu comme ça.
05:39 C'est un peu comme ça.
05:40 C'est un peu comme ça.
05:41 C'est un peu comme ça.
05:42 C'est un peu comme ça.
05:43 C'est un peu comme ça.
05:44 C'est un peu comme ça.
05:45 C'est un peu comme ça.
05:46 C'est un peu comme ça.
05:47 C'est un peu comme ça.
05:48 C'est un peu comme ça.
05:49 C'est un peu comme ça.
05:50 C'est un peu comme ça.
05:51 C'est un peu comme ça.
05:52 C'est un peu comme ça.
05:53 C'est un peu comme ça.
05:54 C'est un peu comme ça.
05:55 C'est un peu comme ça.
05:56 C'est un peu comme ça.
05:57 C'est un peu comme ça.
05:58 C'est un peu comme ça.
05:59 C'est mon fils, Emo, Junior, qui fait la Formule Alpine Freca.
06:04 Il a 16 ans.
06:06 Il est l'un des plus jeunes de la catégorie.
06:08 Et c'est une école incroyable.
06:13 Parce qu'aujourd'hui, les enfants commencent très, très tôt.
06:17 Dans mon époque, quand j'avais 6 ans, j'ai fait la course de moto, la petite moto,
06:25 qui fait 110 km top speed.
06:29 Et ici, il fait 260 avec une voiture.
06:33 Je suis en train de visser, remettre une autre visière,
06:37 parce qu'hier, on a roulé sous la pluie.
06:39 Donc là, on met la visière, on va dire, pour le soleil.
06:42 Tu commences à découvrir les circuits de F1, tu te rapproches de la F1,
06:49 et tu te dis qu'en fait, les périodes de F1, c'est pas si long.
06:52 Et puis plus tu te rapproches, plus tu vas te dire ça, j'imagine.
06:55 Là, je dirais en Freca, tu commences à voir plus les périodes de F1.
06:58 Moi, je fais équipe de front, donc je vois souvent Victor, Théo, Isaac.
07:04 Donc tu te rapproches de la F1 petit à petit,
07:06 donc ça fait moins héros, on va dire.
07:10 Fabio, il porte un arbre.
07:16 C'est une inspiration.
07:17 Il a un très, très bon mental et très, très bon pied,
07:19 donc il y a encore du chemin à faire, ça c'est sûr.
07:22 Mais j'espère qu'on y arrive.
07:24 Comme c'est un circuit où il y a beaucoup de freinage, etc.,
07:40 le premier tour risque d'être chaud.
07:42 Et ça ne donnerait pas encore des 1 à 2 safety car dans la course.
07:46 Un moment, quand l'autre voit la position de la piste.
07:49 Oui, un peu plus tôt.
07:52 Un piéton sur un pion de racing.
07:54 Il peut y arriver.
08:18 Oh, c'est la voiture de G4 Racing de Giusti,
08:21 qui tourne autour à la 6e minute.
08:23 Malheureux pour Alessandro Giusti.
08:26 Je crois qu'il a été attrapé.
08:29 Qu'est-ce que Giusti a à dire ?
08:32 Il ne sait pas.
08:34 Ok, maintenant, je vois une longue course à suivre,
08:37 il y a 33 minutes.
08:38 Ok, l'équipe semble être assez folle.
08:41 C'est la dernière course de la Coupe du Monde,
08:43 donc essayez de faire une course éthique,
08:45 essayez de faire autant de positions que possible.
08:47 Allez, vous pouvez le faire.
08:49 Très bon travail, continuez à courir.
08:57 Il est à 7 mètres de droite.
09:01 J'espère que vous avez apprécié cette saison avec l'équipe.
09:14 C'est génial, vraiment bien.
09:17 Qu'est-ce qui s'est passé ?
09:23 Vous êtes allés à Mercedes ?
09:25 Je suis allé à l'intérieur, je n'ai pas fait de ski.
09:27 Puis je suis allé à l'extérieur, et quand je suis arrivé, c'était juste...
09:30 Un king.
09:32 C'était pour m'amuser, c'était la dernière course,
09:35 il n'y avait plus rien à jouer.
09:37 Mais bon, ça aurait été mieux de s'amuser dans le top 10.
09:42 Nous avons pris un moment très important,
09:44 parce que c'est à ce moment-là qu'on commence à repérer
09:46 les pilotes qui ont un vrai potentiel.
09:48 Donc l'année prochaine, ils devraient redoubler en fréquats
09:50 parce qu'ils ont été repérés par des gens qui vont l'aider,
09:53 parce que financièrement, c'était un peu dur cette année.
09:55 Alors normalement, l'année prochaine, on ressigne une année de fréquats chez ART.
09:59 C'est une équipe un peu plus structurée.
10:01 On a trouvé la prestation d'Alessandro très solide sur l'ensemble de l'année.
10:06 Dès ses premiers roulages et ses premiers recourses,
10:08 à pouvoir challenger des pilotes plus expérimentés dans la catégorie.
10:11 Donc le début de saison était déjà assez prometteur.
10:13 Malgré tout, il n'en est qu'au début de sa carrière.
10:15 Mais les prérequis, en tout cas, il les a.
10:17 Donc c'est ça l'essentiel.
10:18 Et on lui apportera notre expertise et notre expérience
10:22 pour que justement, il puisse atteindre ses objectifs.
10:24 Ça peut être un élan.
10:25 Sauf qu'après, ça va être à lui de faire le job
10:27 pour pouvoir, on va dire, concrétiser tous les espoirs mis en ligne.
10:31 On aime accompagner les jeunes dans leur carrière.
10:33 Et je pense que c'est un des raisons pour lesquelles
10:36 on est là aujourd'hui pour les accompagner.
10:38 Et j'espère qu'avec Alessandro, on fera un bon bout de chemin ensemble.
10:41 Que ce soit Lewis Hamilton, George Russell, Charles Leclerc.
10:44 Et j'en oublie obligatoirement Esteban Ocon.
10:47 Il y a presque 25 pilotes 2F1 qui ont pu passer par les rangs d'ART.
10:51 Je pense qu'Alessandro pourra tout à fait répondre à nos exigences aujourd'hui.
10:54 Comme il y a des gens qui lui font confiance,
10:56 en deuxième année, en fin de camp, il faut qu'il fasse impérativement
10:58 premier ou deuxième du championnat.
11:00 Donc il n'a plus le droit à l'erreur.
11:01 [Musique]