Hugo Lloris était mercredi l'invité de « L'Équipe de choc » sur la chaîne L'Équipe. Sa nouvelle aventure aux Etats-Unis avec le Los Angeles FC, ses derniers mois à Tottenham, les Bleus ou les Jeux Olympiques à Paris en 2024, l'ancien capitaine de l'équipe de France a évoqué de nombreux sujets.
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00:00 -Hugo Loris est avec nous au direct de Londres.
00:02 Salut, Hugo, bienvenue dans l'équipe de choc.
00:05 -Bonjour. Merci pour l'invitation.
00:07 -La petite galerie de trompé. On aime bien.
00:09 On a l'impression d'être avec toi.
00:11 Hugo a décidé de changer de club cet hiver,
00:14 après 11 ans chez les Spurs.
00:15 Tu vas découvrir la MLS.
00:17 On a plein de questions à te poser.
00:19 Comment tu passes tes journées ?
00:21 Pour la première fois, peut-être, t'as pas d'entraînement,
00:24 t'as pas match. Comment tu t'en occupes ?
00:27 -C'est la période de repos
00:28 pour le championnat américain.
00:30 Les saisons sont inversées.
00:32 Mais en ce moment, je suis pas mal occupé
00:34 avec le déménagement, donc j'ai la tête dans les cartons.
00:38 -Prochaines échéances pour toi, c'est quoi ?
00:40 Tu déménages, tu démarres quand ?
00:42 L'entraînement, les matchs ?
00:44 On est pas trop habitués, donc redonne-nous les codes.
00:47 -Donc, ils ont démarré l'entraînement
00:50 le week-end dernier.
00:51 Je vais les rejoindre dimanche.
00:53 Et ensuite, il y a tout un déroulé,
00:56 les tests médicaux,
00:57 je vais reprendre les entraînements.
00:59 Il y a un stage de préparation également.
01:02 Sur quelques jours, il y a 3-4 matchs de préparation.
01:05 Le championnat redémarre assez vite,
01:07 puisque ce sera le 24 février contre Seattle.
01:10 -Parfait, pour le premier match avec le Los Angeles FC.
01:13 Avant de passer la main aux copains,
01:15 pourquoi le choix de la MLS ?
01:17 On sait qu'il y a plein de destinations.
01:19 L'Arabie saoudite a le vent en poupe.
01:21 Qu'est-ce qui t'a séduit pour le championnat américain ?
01:24 -Je pense que...
01:26 J'ai toujours eu au fond de moi l'envie
01:28 d'aller découvrir un nouveau continent.
01:31 Je pense qu'aujourd'hui, après presque 19 ans
01:35 dans le monde professionnel,
01:37 je peux me permettre de vivre cette expérience
01:40 et de me détacher de l'Europe.
01:42 Après, il y avait plusieurs opportunités,
01:44 plusieurs options,
01:45 mais je crois que les Etats-Unis,
01:48 dans le sport, représentent beaucoup.
01:51 Même si le football n'est pas le sport majeur,
01:54 loin d'être le sport majeur,
01:56 il y a eu une très belle évolution ces dernières années.
01:59 La MLS reste un championnat qui évolue
02:01 d'une très bonne façon
02:03 et qui devient de plus en plus compétitive.
02:05 Ensuite, il y a également l'aspect familial,
02:09 de vivre une nouvelle expérience
02:12 dans un cadre de vie plutôt sympa.
02:14 Et aussi de donner de la continuité
02:19 pour mes enfants en anglais
02:21 à travers une scolarité là-bas.
02:24 -Tu adores le style américain
02:25 avec les grosses casquettes.
02:27 On a du genou.
02:28 -Non, non, non.
02:30 Il va falloir que je m'adapte.
02:33 -Allez, Bertrand Latour.
02:36 -Salut, Hugo.
02:37 Je voulais revenir avec toi sur les derniers mois.
02:40 Comment tu les as vécus à Londres ?
02:42 Est-ce que ça a été difficile ?
02:44 Toute ta carrière, tu jouais,
02:46 il n'y avait pas de porte de sortie.
02:48 Comment ça s'est passé pour toi ?
02:50 Foot et hors-foot ?
02:51 -Oui, alors...
02:53 Sur le plan du foot, c'était plutôt compliqué,
02:57 puisqu'on est habitués à un certain rythme de compétition.
03:01 Cependant, j'ai gardé quand même un état de forme...
03:04 important, puisque j'ai continué les entraînements,
03:08 mais il m'a manqué la compétition.
03:10 Donc le temps pouvait me paraître long,
03:13 mais aujourd'hui, j'ai la sensation
03:15 que cette période est passée assez rapidement.
03:18 -Pierre Bouby.
03:20 -Hugo, je voulais savoir,
03:21 pendant ce laps de temps où tu étais en second rang
03:25 du côté de Tottenham,
03:26 est-ce que tu as eu d'autres offres ?
03:28 Je ne parle pas d'Arabie saoudite,
03:30 mais là, tu choisis la MLS.
03:32 Est-ce que tu as eu des projets concrets, intéressants,
03:35 en Europe, comme le Real Madrid, à un moment donné,
03:38 qui a cherché un gardien parce que le courtoise était blessé ?
03:41 Est-ce que tu as eu ça ?
03:43 -Tu poses des questions de journaliste, j'adore.
03:45 -Bien sûr, bien sûr.
03:47 -Tout à fait.
03:48 -Euh...
03:49 Non, alors...
03:50 Oui, j'ai eu quelques sollicitations
03:53 durant l'été dernier.
03:54 Après, je n'ai pas voulu me précipiter,
03:57 je n'ai pas voulu partir pour partir.
04:00 Je souhaitais vraiment un projet,
04:02 donner de la continuité sur un an, deux ans,
04:05 voire trois ans, pour finir sereinement.
04:07 Voilà, après, on connaît également,
04:10 le marché des gardiens n'est jamais très simple,
04:13 mais vraiment, je ne regrette pas d'avoir attendu
04:17 ces six mois pour trouver le projet vraiment idéal
04:20 pour moi et pour ma famille.
04:22 -C'est pas comme si t'avais pas entendu,
04:25 on a lancé Nice du côté de Bertrand Latour.
04:27 -Ce serait peut-être Nice ? -Je l'ai pas entendu.
04:30 -Ce serait peut-être Nice ou pas, Hugo ?
04:33 On sait que t'es de Dabas, etc.
04:35 Qu'est-ce qui s'est passé, en fait ?
04:37 -Non, non, non, c'était pas...
04:40 C'était pas forcément dans mes plans,
04:42 même si j'ai beaucoup d'affection pour ce club
04:45 et qu'il représente quelque chose d'important à mes yeux.
04:49 J'avais vraiment envie de connaître quelque chose d'autre
04:54 et de sortir de l'Europe.
04:55 Après, sur la MLS, effectivement, comme les saisons sont inversées,
05:00 c'était pas évident d'arriver en cours de saison,
05:03 mais aujourd'hui, honnêtement, je suis très heureux de ce choix
05:07 et je suis vraiment impatient de découvrir
05:11 mon nouvel environnement, mes nouveaux partenaires,
05:14 mes nouveaux coachs et ce nouveau championnat.
05:17 -Julien Alian. -Salut, Hugo.
05:19 -Tu es resté quasiment 12 ans du côté de Tottenham.
05:22 Quand tu regardes ton armoire à trophées,
05:25 tu te dis pas qu'il en manque un peu,
05:27 ou finalement, t'as gagné le plus beau trophée
05:29 avec l'équipe de France à la Coupe du monde
05:31 et tu t'en contentes ?
05:33 -Hum.
05:34 -Non, mais je crois que le football,
05:36 ou le sport en général, c'est pas uniquement
05:38 à base de trophées.
05:40 On se donne les chances d'aller chercher des trophées,
05:43 on se donne les chances d'aller gagner.
05:45 J'ai joué la loyauté vis-à-vis de Tottenham
05:49 et je ne regrette pas une seconde.
05:51 J'ai passé des moments formidables.
05:53 Après, il faut remettre également les choses dans leur contexte.
05:56 Quand je suis arrivé à Tottenham, le club était bien différent.
06:00 Il y a eu une très belle évolution,
06:03 que ce soit sur le terrain, en dehors du terrain.
06:05 C'est un club très compétitif et qui se rapproche des meilleurs.
06:10 Maintenant, c'est pas évident de batailler face à des cadors
06:15 comme Liverpool, comme Manchester City, comme Chelsea,
06:18 qui sont capables autant de gagner la Première Ligue
06:20 que de gagner la Ligue des champions.
06:22 Mais d'avoir pu finir dans le top 4 plusieurs années,
06:29 d'avoir pu s'inviter dans le top 4 régulièrement,
06:35 et d'avoir connu également de très grands entraîneurs
06:39 durant ces longues années,
06:40 ça a été une expérience fantastique.
06:43 Et je pense avoir laissé une trace assez importante
06:47 au sein du club.
06:48 -On se rappelle des images à la mi-temps
06:50 où tout le monde t'encense et te rend un dernier hommage.
06:53 -Salut, Hugo.
06:54 J'aurais une question un peu personnelle,
06:57 sur comment tu vis cette période.
06:59 Tu as été capitaine de l'équipe de France
07:01 pendant des années.
07:02 Tu vas quitter l'Europe, le devant de la scène,
07:05 et toute la pression qu'il peut y avoir.
07:07 Je ne sais pas, toi, dans ta vie,
07:09 qu'est-ce que ça va changer ?
07:11 Tu te dis que tu vas être un peu plus tranquille ?
07:13 -Anonyme ? -Tu dis ça ?
07:15 Je ne sais pas.
07:17 Non, parce qu'en fait,
07:20 les ambitions, je me les fixe moi-même,
07:23 la pression, je me la mets moi-même.
07:26 Effectivement, j'y vais quand même avec des ambitions
07:29 sur le plan sportif.
07:31 J'ai envie de continuer à performer.
07:33 Et effectivement, j'ai également un statut à démontrer.
07:39 Donc je ne sous-estime pas du tout ce championnat.
07:42 Donc j'y vais vraiment avec des ambitions.
07:45 Mais surtout, l'envie de continuer à profiter du football
07:49 autant que je peux
07:50 et de vivre pleinement cette expérience en MLS.
07:53 -Rose Granek. -Salut, Hugo.
07:55 On sait que tu as gardé le but de l'équipe de France
07:58 pendant très longtemps et que tu l'as plutôt bien fait.
08:00 Merci pour ça. Je voulais savoir ce que tu pensais
08:03 de la relève.
08:04 On sait qu'il y a Ménihan,
08:06 un des meilleurs gardiens au monde.
08:08 On est plutôt bien lotis.
08:09 Il y a aussi beaucoup de gardiens derrière,
08:12 notamment des jeunes aussi.
08:14 C'était pour avoir ton ressenti
08:16 sur cette nouvelle génération de gardiens ?
08:18 Je crois que l'équipe de France a de grands gardiens.
08:26 Celui qui symbolise plus particulièrement,
08:28 c'est Mike Ménihan, qui fait des choses incroyables
08:31 depuis maintenant pas mal de temps,
08:34 avec le Milan SC et avec l'équipe de France
08:37 depuis quelques mois.
08:40 Derrière, il y a Brice Samba,
08:44 qui s'est révélé au plus haut niveau
08:46 en faisant des grandes performances en Ligue des champions
08:48 et en gardant ce niveau de régularité
08:50 dans le championnat de France.
08:52 Il y a Alphonse Areola également,
08:54 qui s'est imposé à Ouestam
08:56 et qui réalise de grandes performances en Première Ligue.
08:59 Et puis, effectivement, il y a des petits jeunes derrière,
09:03 comme Lucas Chevalier, comme Guillaume Rest également,
09:06 que je regarde comme admirateur du poste.
09:11 En tout cas, je les suis.
09:13 Je pense qu'il y a beaucoup de potentiel chez eux
09:16 pour continuer dans la relève des gardiens d'équipe de France.
09:22 -Guillaume Rest, que tu as pu regarder sur la chaîne Équipe,
09:25 avec l'EU17 qui a cartonné. Bertrand ?
09:26 -Hugo, est-ce que les Bleus te manquent ?
09:29 -Il vient de partir.
09:30 -Comment ?
09:31 -Il vient de partir.
09:32 -C'est ma première question.
09:34 Est-ce que tu redoutes le prochain Euro
09:36 ou là, ce sera la première grande compétition
09:39 où tu ne seras pas ?
09:40 Les matchs contre Gibraltar, où on a joué,
09:42 c'est le Euro, ce ne sera pas pareil.
09:44 -Honnêtement, après avoir connu tout ce que j'ai connu en bleu,
09:51 je ne peux qu'être un homme...
09:54 J'ai une carrière assez accomplie en bleu,
09:59 donc je ne vais pas dire que ça me manque.
10:03 Non, j'ai fait ce que j'avais à faire
10:05 et j'ai même fait plus que ce que j'avais à faire.
10:07 Jamais je n'aurais pu penser jouer aussi longtemps
10:10 avec le maillot des Bleus.
10:12 Maintenant, effectivement, je les suis avec attention
10:17 car j'ai encore des copains dans l'équipe,
10:19 car c'est toujours le même coach, le même staff.
10:22 Je leur souhaite vraiment le meilleur.
10:25 Je suis le premier de leurs supporters.
10:27 En tout cas, je leur souhaite d'aller gagner cet Euro en Allemagne.
10:33 -Hugo, on voulait aborder les Jeux olympiques de Paris 2024.
10:37 On rappelle la règle.
10:38 L'équipe de France a droit à avoir trois joueurs de plus de 23 ans.
10:41 -Il les a.
10:42 -Je crois qu'il les a.
10:44 Est-ce que tu n'as pas fermé la porte ?
10:46 Est-ce que tu y crois ?
10:47 Est-ce que ça te fait rêver, les Jeux olympiques de Paris ?
10:50 -Alors, honnêtement, ce n'est pas dans mes plans.
10:54 Aujourd'hui, je vais quand même rappeler
10:57 que ça fait huit mois que je n'ai pas joué un match officiel.
11:02 Je vais reprendre progressivement,
11:05 retrouver le niveau de performance que je dois.
11:11 Et après, les Jeux olympiques,
11:14 effectivement, c'est une compétition
11:17 à laquelle je suis attentivement depuis des années.
11:23 Elle se passe en France, à Paris.
11:26 Donc oui, c'est quelque chose d'assez important
11:30 dans le sport français.
11:32 Maintenant, les règles sont différentes.
11:34 Il y a des gardiens très performants,
11:37 comme je l'ai cité, Lucas Chevalier ou Guillaume Rest.
11:40 Donc ce n'est pas du tout ma priorité.
11:43 Maintenant, si ces joueurs ne sont pas libérés
11:47 et s'il y a un besoin au poste,
11:49 effectivement, on peut toujours réfléchir,
11:51 mais je ne crois pas que ce soit dans l'intérêt de l'équipe.
11:54 -Tu aimerais bien les faire ? -Comment ?
11:57 -Même si... -Je ne comprends rien.
11:59 -Moi, j'ai compris.
12:01 -Il y a une couv' de presse.
12:02 -Je peux poser une question ?
12:05 -Hugo...
12:06 -Je ne suis pas sûr que vous ayez envie de me voir
12:09 en veille de match.
12:10 -Bidart, la question.
12:11 -Par rapport à ce que tu dis,
12:13 je trouve que c'est honorable, même par rapport aux petits jeunes,
12:17 parce que tu dis que tu es au service,
12:20 mais tu ne te sens pas prioritaire pour y aller
12:22 et tu laisses la place aux choses et aux choix.
12:25 Après, tu restes forcément sélectionnable
12:28 si jamais personne n'est libéré.
12:30 -Tu l'as parfaitement résumé.
12:32 -C'est un travail.
12:33 -Je ne peux pas faire mieux.
12:35 -On ne comprend pas le langage des footballeurs.
12:37 -On se comprend bien.
12:39 -Avant de te quitter, je voudrais te présenter
12:41 Olivier Ménard, le présentateur emblématique
12:44 de l'équipe du soir. -Qu'est-ce qui se passe ?
12:47 -Il est jaloux. -Je ne suis pas content.
12:49 Je suis pas content. Je suis ravi d'avoir Hugo comme ça.
12:52 -Mais...
12:53 -Aïe, aïe, aïe.
12:54 -Bonjour, Olivier. -Bonjour, monsieur Loris.
12:57 Il y a un an, on s'était vu,
12:59 c'était à l'équipe, le quotidien sportif,
13:02 on était au 8e étage,
13:03 vous annonciez malheureusement le fin de carréterre de balle.
13:07 Je sais pas si je me trompe ou pas,
13:09 ou si c'est une bonne lueur,
13:11 vous m'avez promis de participer à l'équipe du soir.
13:14 Je viens comme ça, Hugo ?
13:15 Vous vous en souvenez de cette petite promesse ?
13:18 Rires
13:19 Sur la peau des pieds.
13:21 -Oui, oui, effectivement.
13:22 Effectivement, oui.
13:24 Je n'ai pas trouvé l'opportunité, je m'en excuse,
13:27 mais bon, il y a encore du temps.
13:29 -Mais ça, tu ne viens jamais à Paris.
13:31 -Il est jamais à Paris.
13:33 -On a un traducteur, Pierre Bouby, qui parle le riz couramment.
13:36 Il met une carotte ? -Non, c'est pas une carotte.
13:39 C'est un oubli. On a été brillants pour le faire venir ici.
13:42 -Le joueur sera plus favorable aux Etats-Unis.
13:45 -Je vous oublie pas, on s'oublie pas.
13:47 Je vous fais un petit bisou, Hugo,
13:50 et bonne fin de carrière, bonne suite de carrière
13:53 aux Etats-Unis. -Merci beaucoup.
13:55 -Je vous suis de près.
13:56 Rires
13:57 -Pas de quoi. Merci, mémé.
14:00 On va remercier infiniment Hugo Loris d'avoir été avec nous.
14:03 J'aime bien regarder les coulisses.
14:05 On aime bien.
14:06 Il y a un truc... -Surtout toi.
14:08 -Une étoile, un trophée.
14:10 Tu veux nous montrer un truc ?
14:11 -La Coupe du monde.
14:13 -Il y a beaucoup de coupes. -Qu'est-ce qu'on a ?
14:16 -Ne me sors pas un livre, une encyclopédie.
14:18 -Si il sort un ICO, je suis refait.
14:21 -Mes meilleurs arrêts.
14:22 -C'est une télé-réalité.
14:24 -On est en galère, là.
14:26 -Je voulais pas te mettre en galère.
14:28 -C'était plus accessible que ça.
14:30 -C'est très bien, ce logisme.
14:32 -C'est extraordinaire.
14:34 -Il y a quelque chose derrière.
14:36 -Je sais pas si on voit ça.
14:37 -C'est mes adieux à Lyon, avec Anna Rose.
14:41 -C'est trop mignon.
14:42 Magnifique moment de famille.
14:44 Sympa de partager ça.
14:45 Hugo, c'était sympa d'être avec nous.
14:48 On te retrouve très vite.
14:50 On te suit pour la suite de ta carrière.
14:52 Salut, Hugo ! -Merci beaucoup.
14:54 Bonne continuité. -Merci beaucoup.