• il y a 11 mois
Transcription
00:00 J'ai lu ce script remarquable de Sammy Birch
00:04 et j'ai été immédiatement attiré par ce que Sammy avait fait,
00:09 comment elle l'avait fait,
00:11 et les restraints qui ont été construits dans cette histoire très volatile.
00:16 Tu te souviens quand tu nous as rencontrés ?
00:18 Tu es venu à la boutique de pets en cherchant un emploi.
00:21 Un été après le 6ème degré.
00:23 7ème.
00:24 Pourquoi veux-tu me jouer ?
00:28 Quand ils m'ont envoyé le script,
00:30 j'ai pensé qu'il y avait une femme qui avait beaucoup de choses à lui
00:32 que je me souviens de la tablette.
00:35 Qu'est-ce qui pourrait faire que une femme de 36 ans
00:39 ait un affaire avec un 7ème degré ?
00:42 Les gens me voient comme une victime.
00:44 Je voulais le faire.
00:47 Quand j'ai commencé à parler à Nathalie du script,
00:52 j'étais là, "Waouh, elle me rappelle Julianne Moore.
00:56 Les choses à qui elle est attirée,
00:59 les endroits où elle peut avoir des émotions indéterminées
01:04 et des désaccompagnements
01:07 qui peuvent être imposés sur un spectateur,
01:09 ou son volonté
01:11 de jouer avec les projections que les gens peuvent faire
01:14 sur Nathalie Portman, l'actrice,
01:16 comme sur Elisabeth Barry, l'actrice.
01:18 Ça l'a déçue.
01:21 C'était, vous savez,
01:23 excitant et excitant pour elle.
01:24 Donc, j'étais là, "Waouh, OK,
01:27 je vais voir si Julie sera intéressée à jouer Gracie."
01:31 Parce qu'elles n'avaient jamais travaillé ensemble.
01:33 C'était une vraie...
01:35 C'était une vraie opportunité.
01:36 Je veux trouver un personnage
01:41 qui est difficile à comprendre.
01:44 Pourquoi sont-ils comme ça ?
01:45 Sont-ils nés ou sont-ils faits ?
01:47 On dirait qu'on est plus gros,
01:50 on a l'air plus gros sur la télé,
01:51 mais on est basiquement de la même taille.
01:54 Merci de faire ça.
01:55 Je veux que tu racontes la histoire, non ?
01:58 Ils sont mignons, non ?
01:59 On est ensemble depuis presque 24 ans.
02:03 C'est difficile de le croire.
02:04 Tu vas représenter les choses comme elles le sont.
02:06 J'ai senti que c'était inspiré
02:10 de mon expérience avec le script,
02:13 qu'il y avait un sens
02:16 que nous observions ce monde
02:18 et que nous nous en reposions un peu.
02:21 J'ai voulu honorer
02:24 l'intégrité de cette idée.
02:28 Chaque fois qu'il y a une scène mirante,
02:29 une scène avec un mirroir,
02:31 la caméra est le miroir
02:33 et les acteurs jouent au lensage de la caméra.
02:36 Je n'ai jamais établi le miroir dans la scène.
02:41 On commence immédiatement la scène
02:44 avec la caméra comme un miroir
02:45 et les acteurs laissent savoir ce qui se passe.
02:49 Je pensais que les gens...
02:52 Au mieux, je pensais que les gens
02:54 allaient dire "Waouh, c'est vraiment intéressant."
02:58 Et personne n'a dit ça.
03:03 Ils étaient juste là.
03:05 Pourquoi jouer quelqu'un
03:10 qui est une personne mauvaise ?
03:11 C'est les zones morales qui sont intéressantes.
03:14 Il me fait mal.
03:16 Il me voit partout.
03:18 Dans le film "The Go-Between",
03:20 la musique est très présente.
03:22 Elle est à l'avant
03:25 de la histoire qui va se produire
03:27 dès le début de la séquence de crédits.
03:30 Je vais te dire un secret.
03:33 Merrin est engagé à Trimmingham.
03:35 Prends ce mail.
03:37 C'est ce qui te met en garde
03:41 en tant que spectateur.
03:43 Tu te dis "attends, qu'est-ce qui va se passer ?"
03:46 "Quelque chose va se passer."
03:48 "Qu'est-ce que ça va se passer ?"
03:50 Ce fait d'être en garde,
03:52 comme un son de couronne,
03:54 s'est déclenché.
03:56 Et c'est une invitation
03:58 d'être un interprète
04:01 de ce que le film est.
04:03 C'est comme ça que j'ai senti
04:05 quand j'ai lu le script.
04:07 Je me suis dit "Waouh, ça me fait vraiment mal."
04:09 Je ne sais pas ce que je pense.
04:11 Et j'aime ça.
04:13 Et alors, pendant que nous filions
04:15 et qu'il n'y avait pas de dialogue,
04:17 je jouais la musique sur scène.
04:19 Tout le monde vivait dans cette musique.
04:22 Ils sont très aimés
04:26 dans cette communauté.
04:28 Je vois ça.
04:30 Alors...
04:33 Qu'est-ce que tu aimes le plus
04:36 à propos de Gracie ?
04:38 Elle sait toujours ce qu'elle veut.
04:41 Elle n'est pas apologétique.
04:45 Je n'ai pas encore fait un film
04:47 qui n'utilise pas Zoom.
04:49 Zoom est le seul
04:51 qui est un artefact cinématique.
04:54 Il n'existe pas
04:57 dans n'importe quelle espèce.
04:59 On ne peut pas zoomer
05:01 avec nos yeux sur quelque chose.
05:03 C'est un produit du lens
05:05 qui peut changer
05:07 la longueur de focus
05:09 automatiquement.
05:11 Ce qu'il fait aussi,
05:13 c'est qu'il y a très peu
05:15 de tirs qui traquent dans le film.
05:17 Dans notre film,
05:19 en mai-décembre,
05:21 nous traquons latéralement
05:23 avec Joe et Elizabeth
05:25 sur la longue route
05:27 qu'ils prennent
05:29 sur la rue de Gracie.
05:31 Mais le seul truc
05:33 qu'on fait, c'est à la fin
05:35 de Nathalie,
05:37 quand Julianne se lève
05:39 après sa graduation
05:41 et que tout d'un coup,
05:43 le truc a un impact.
05:45 Parce qu'il n'a pas été utilisé
05:47 dans le film.
05:49 Quand on tire des choses
05:51 comme je dirais aujourd'hui,
05:53 la caméra à main est tellement fatiguée,
05:55 ça ne signifie plus rien.
05:57 C'est complètement inutile.
05:59 C'est juste utilisé
06:01 ubiquitement dans les films
06:03 en raison de la cinématographie
06:05 numérique.
06:07 Je pense qu'il faut toujours
06:09 revenir et re-imbuer
06:11 certains styles cinématiques
06:13 avec de la signification.
06:15 Et puis le pouvoir
06:17 de cette particularité
06:19 est quelque chose.
06:21 Sous-titrage Société Radio-Canada
06:23 [Musique]

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