• il y a 11 mois
Le Nouveau-Brunswick voit d’un mauvais œil la décision d’Ottawa de réduire le nombre d’étudiants étrangers de 35 % partout au pays. Son réseau de Collège communautaire comprend près de 50 % d’étudiants internationaux.

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Transcription
00:00 En général, l'annonce est énormément problématique, à la fois pour les provinces
00:07 comme le Nouveau-Brunswick, qui font un très bel job d'appuyer et de former des étudiants
00:15 internationaux.
00:16 Le ministre fédéral de l'Immigration, Mark Miller, a annoncé qu'un plafond de 360 000
00:21 permis d'études serait mis en place en 2024 pour une période de deux ans.
00:26 Je ne trouve pas que l'exercice est si mal venu que ça. Je pense que c'est logique quand
00:31 on pense à la pression, le manque de logements, c'est incroyable. Il y a des étudiants étrangers
00:35 qui cherchent encore des places à rester. C'est incroyable.
00:38 Le gouvernement dit vouloir réduire le nombre d'étudiants étrangers pour limiter l'impact
00:43 sur la crise de logement.
00:44 Justement, comme moi, j'ai flodé aussi il n'y a pas longtemps. J'ai été inondé.
00:48 Ça a été vraiment difficile de réussir à rebondir et de trouver un autre logement.
00:52 Je peux comprendre que pour ce qui est des logements, on a de la difficulté.
00:56 Ça va peut-être aider, mais en même temps, je ne suis pas sûr que c'est vraiment la
00:58 solution idéale non plus.
01:01 Cette mesure ne réglera pas la crise du logement, selon les experts qui voient cette mesure
01:06 comme étant simpliste, alors que la crise est complexe.
01:09 La demande augmente en partie par les étudiants étrangers, en partie par les travailleurs
01:16 étrangers, en partie à Montréal et à Toronto par les demandeurs d'asile.
01:22 Il y a toutes sortes de raisons pourquoi il y a une pénurie de logements.
01:26 La ministre provinciale de l'Immigration du Nouveau-Brunswick, Arlene Dunn, a déclaré
01:30 que cette annonce est une épine dans le pied pour le développement de la province.
01:34 Le député fédéral René Arsenault réplique en disant que ce problème n'existerait pas
01:38 si la province investissait ses surplus budgétaires en éducation postsecondaire plutôt que de
01:42 compter sur des étudiants étrangers pour financer le maintien de leur programme d'études.
01:47 Félix Côté, CHU TVA, à Campbellton.
01:49 de la France.
01:50 Merci à vous.
01:50 Merci à tous !

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