Ambitieuse et discrète, Céline Boutier a dédié sa vie au golf. Découvrez une championne qui préfère l’ombre à la lumière dans un documentaire inédit de 52 minutes.
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00:00 Pour réussir, il faut faire des choix. Après, ça dépend de ton niveau d'ambition, je dirais.
00:23 Quel que soient tes objectifs, il y a un niveau d'exigence qui est différent.
00:31 Je sais que pour arriver vraiment au très haut niveau, il faut sacrifier beaucoup de choses
00:58 et beaucoup d'énergie. Mais c'est vrai qu'il y a des choix à faire pour pouvoir avoir ce privilège.
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08:28 Céline a une capacité de travail, de fond de travail incroyable.
08:32 C'est ce qui fait sa régularité pour moi.
08:35 C'est que vraiment, elle peut vraiment travailler.
08:39 Tu lui donnes quelque chose à faire, elle va le faire au maximum de ses capacités.
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08:46 Talent sportif, golfique, je ne dirais pas que je l'ai.
08:50 Mais j'ai sûrement d'autres talents qui m'ont permis de réussir.
08:55 Dont par exemple, la détermination ou le travail, c'est aussi d'autres talents.
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09:03 Ce n'est pas le fait de battre les autres qui l'intéresse, c'est vraiment d'être la meilleure version d'elle-même.
09:09 Donc de progresser pour soi.
09:13 Elle a commencé à vraiment bien jouer vers 15 ans, 16 ans, elle a gagné le championnat de France jeune.
09:19 J'ai plutôt eu l'impression de progresser vraiment étape par étape.
09:22 Et même, je pense que c'est le cas jusqu'à maintenant.
09:25 Je gagnais plus des petits tournois, et puis après je gagnais des tournois un peu plus gros et un peu plus gros.
09:29 Et c'était vraiment assez continu et peut-être assez linéaire.
09:33 Je dirais jusqu'à 17, 18 ans, on était plusieurs au même niveau à ce moment-là.
09:40 Voir même un peu plus forte qu'elle.
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09:48 Je n'étais jamais celle à qui on faisait attention.
09:50 Je n'étais pas celle qui allait réussir.
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10:19 Mais moi à ce moment-là, je n'avais pas les ambitions.
10:22 Je voulais juste jouer au golf, faire ma partie, je m'en fichais.
10:26 Karine, c'était la première qui a vraiment vu où est-ce que je pouvais aller.
10:31 Et c'est vrai que du coup qu'elle m'a poussée, ça m'a fait progresser énormément.
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10:46 Sur cette photo-là, on reconnaît bien le finish de Bouloute.
10:52 Dans le vent, ici, avec les ajouts en fleurs, sur le fameux pont.
10:56 On voit quand même qu'elle faisait l'épitre à les filles.
11:00 On ne s'ennuyait pas.
11:02 Elle mérite ce qu'on a fait pour elle.
11:06 En tout cas, je ne pense pas que la fédération ait de regrets aujourd'hui
11:10 sur l'investissement qu'ils ont mis sur cette génération finalement.
11:15 Parce qu'on en sort une grande championne.
11:20 Je ne sais pas si je suis la première à avoir cru en elle.
11:23 En tout cas, je suis peut-être la première à qui elle a fait confiance
11:30 ou dont elle a senti que je croyais vraiment en elle.
11:34 C'est vrai que quand elle est arrivée là,
11:38 on s'est dit avec les autres coachs de la Fédé, avec les coachs de la filière,
11:45 on s'est quand même dit que cette fille, elle est forte.
11:49 Ok ? Ouais.
11:50 Allez ! Allez les Bleus ! Allez les Bleus ! Allez les Bleus !
12:02 J'avais en charge l'équipe de France féminine et le Pôle France de Toulouse du coup.
12:11 Les pôles, c'était des centres fédéraux qui étaient régionaux
12:16 et qui s'appuyaient souvent sur le système des crêpes.
12:19 Evidemment, ils s'entraînaient dans un golfe,
12:22 mais par contre, pour l'hébergement, pour les espaces de vie
12:26 et notamment aussi pour l'éducation nationale,
12:29 cette éducation nationale s'était réalisée dans un centre, dans un crêpe.
12:34 Tout ça, Céline l'a fait avec le soutien et l'appui de la Fédération.
12:38 On sait que se déplacer pour jouer des compétitions amateurs,
12:42 ça coûte beaucoup d'argent.
12:45 Et évidemment, extrêmement importante.
12:47 Du coup, je suis partie à Toulouse pour rejoindre le Pôle France d'Âme.
12:56 Et pour moi, ça a été vraiment juste une année de transition.
12:59 Et je ne m'attendais pas à ce que ce soit si bénéfique que ça,
13:05 que ce soit juste une année où je pouvais faire un peu plus de golf
13:08 et me préparer pour les États-Unis.
13:10 Et c'est vrai qu'on a très vite accroché avec Karine.
13:12 Elle m'a vraiment poussée.
13:15 Pour elle, à l'époque, le parc, c'était bien.
13:17 Mais moi, quand je la voyais jouer, je me disais,
13:19 mais le parc, ce n'est pas bien pour cette fille.
13:21 C'est sous le parc, beaucoup sous le parc qu'elle peut faire.
13:24 Et je me souviens une fois, d'ailleurs, c'était à Palmolat,
13:27 elle arrive là et puis je lui dis,
13:29 "Combien tu penses que tu peux faire aujourd'hui, vu les conditions ?"
13:32 Parce que je trouvais qu'elle tapait très bien la balle.
13:34 Et elle me dit, "Moins de trois."
13:38 Et je lui dis, "Céline, t'es en forme incroyable physiquement."
13:43 Parce qu'elle était à la fin du séjour ici,
13:45 elle était dans une sorte de petite montée en puissance physique.
13:48 Elle tapait la balle incroyable et elle a fait moins neuf.
13:50 C'est là où j'ai aussi eu des résultats très vite,
13:58 beaucoup plus qu'auparavant,
14:00 où j'ai commencé, je crois que j'ai gagné cinq ou six fois cette année-là.
14:03 Céline, je l'ai rencontrée par le biais de Karine Mathiau.
14:11 Et nous avons discuté toutes les deux.
14:13 Il se trouve que moi, je vivais en Floride
14:15 et qu'elle allait emmener les filles en stage de Thanksgiving,
14:18 le fameux stage de Thanksgiving.
14:20 Et on a passé deux heures au practice à les regarder.
14:23 Et on a scanné et d'un coup, on a fait, "Ah, c'est bien ça."
14:26 C'était ma découverte de Céline Bouthier, en fait.
14:30 Je ne la connaissais pas.
14:32 Et j'ai découvert son swing avant même de découvrir la personne, en fait.
14:36 Je suis devenue la team advisor de Karine Mathiau
14:40 pour l'équipe de France.
14:41 Et donc, nous avons, je crois que c'était 2012,
14:43 gagné les championnats d'Europe par équipe en Slovanie.
14:46 C'est vrai qu'on en parlait ensemble aussi, les moments en équipe.
14:49 Elle a aussi des super souvenirs de tous ces moments
14:52 où tu n'étais pas tout seule en tournoi.
14:54 Nous, quand on savait qu'elle jouait,
14:57 on était garantie et très sereine
15:00 parce qu'on pensait que le point allait être amené facilement.
15:05 On l'a surnommé "la machine".
15:07 On faisait très peu d'erreurs.
15:09 C'était notre leader.
15:10 Elle ne se voyait pas leader parce qu'elle est comme ça,
15:14 elle est humble, elle est modeste.
15:16 Mais les autres la voyaient comme une leader, clairement.
15:19 Un jour, on a fait un travail de groupe pour bosser sur l'esprit d'équipe.
15:23 Chacune devait définir les autres joueuses de l'équipe.
15:27 Et clairement, c'est ressorti qu'elle était là-haut
15:31 et que les autres lui donnaient une confiance aveugle.
15:35 Elle était tellement émue
15:38 qu'elle avait des larmes qui montaient.
15:41 Elle était tellement flattée que les autres la voyaient comme ça.
15:44 Elle est juste humble.
15:48 Mais pour les autres, c'était la meilleure joueuse.
15:52 D'une exigence et d'une rigueur.
15:55 Le mot qui me vient, c'est consciencieuse.
15:58 Sans aucun doute,
16:00 quelqu'un qui s'exprimait dans la compétition,
16:03 dans le challenge de la performance.
16:07 Elle était toujours très sérieuse.
16:08 C'était vrai.
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16:45 Je savais qu'après le bac, je n'étais pas prête pour passer pro.
16:49 J'ai toujours eu un peu des doutes sur mon niveau
16:52 et comment j'allais me mesurer face aux professionnels.
16:54 Du coup, c'est vrai que le fait d'aller en université aux Etats-Unis,
16:57 ça me permettait d'avoir plus de temps
16:59 pour travailler sur mon jeu, essayer d'évoluer,
17:01 de voir où j'en étais.
17:03 C'est très intense.
17:05 Il y en a qui peuvent le faire un peu en dilettante
17:08 et profiter des parties américaines, etc.
17:12 Mais quand on veut le faire sérieusement
17:13 et qu'on a le projet pro derrière,
17:15 c'est 20 heures de golf obligatoires avec l'équipe,
17:19 20 heures de cours,
17:21 et ça, c'est sans compter les devoirs après les classes
17:25 et sans compter l'entraînement personnel, le week-end, etc.
17:29 C'était difficile, surtout pendant le premier semestre.
17:33 C'était juste un choc culturel
17:35 et aussi au niveau de la langue.
17:39 C'était un peu tout, en fait,
17:41 qui est venu en même temps.
17:42 Et pour le coup, j'étais très loin de chez moi,
17:44 je ne pouvais pas revenir les week-ends.
17:46 Oui, elle appelait tous les jours.
17:50 Elle appelait surtout ma mère tous les jours, tous les soirs.
17:53 Quand tu pars aux Etats-Unis à 19 ans,
17:56 tu perds tout ton soutien, tes amis, ta famille.
17:59 Donc, ce n'est pas facile.
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18:48 Encore une fois, je me suis raccrochée à mon objectif et mon rêve.
18:53 C'était de pouvoir justement accéder au plus haut niveau
18:59 sur le LPGA.
19:01 Du coup, c'est vrai que ça m'a aussi quand même encouragée à continuer.
19:05 La difficulté là-bas, qui est clairement identifiée,
19:10 c'est le travail technique, le coaching.
19:14 Là-bas, les coachs de fac,
19:16 il y en a quelques-uns qui font de la technique,
19:18 mais ils ne sont pas très nombreux.
19:20 Donc, l'idée, c'était de trouver quelqu'un
19:22 qui soit un référent, en fait, pour elle.
19:26 C'est qu'elle pourrait aller de temps en temps
19:28 pour bosser aussi sur son swing
19:30 et pas que se mettre dans la perf avec ses coéquipières et en équipe.
19:34 Donc, du coup, une de mes missions, c'était aussi ça.
19:37 C'était qu'on les aide à se staffer, en fait.
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19:57 Quand je l'ai rencontrée pour la première fois,
19:59 elle était l'une des meilleures joueuses amateurs du monde.
20:01 Elle jouait à l'Université du Duc.
20:03 J'étais dans un autre club, ici, en Dallas-Fort Worth.
20:05 Elle est arrivée avec l'un des représentants
20:08 de la Fédération de golf français.
20:10 Elle était une joueuse très impressionnante.
20:12 En ce moment, elle avait des difficultés
20:15 dans le court, le pudding et le long.
20:19 Donc, j'ai passé une bonne demi-journée avec elle
20:21 en faisant des évaluations et en fournissant des recommandations
20:24 à la première fois qu'on s'est rencontrées.
20:26 Il lui a posé pas mal de questions.
20:29 Il s'était beaucoup renseigné.
20:31 Alors, déjà, il ne prend pas n'importe qui en cours, clairement.
20:33 Donc, on savait quand même en y allant
20:35 que c'est un peu un honneur qu'il te prenne, en fait.
20:38 Donc, il a tout renseigné.
20:41 Il a toutes les stats et tout.
20:42 Il savait tout son palmarès.
20:44 Moi, j'étais plus là s'il avait des questions.
20:47 Donc, il m'a posé quelques questions.
20:49 Après, il n'a parlé qu'avec Céline.
20:51 Et puis, il l'a fait bosser.
20:53 Oui, je m'en souviens parce que, déjà,
20:55 c'était quand même un mythe dans les coaches.
20:58 Et puis, on se disait peut-être qu'on verra
21:01 apparaître Jordan, en plus.
21:03 Et on l'a vu.
21:05 Donc, on était contentes aussi.
21:07 Moi, j'ai souvenirs d'une bonne séance,
21:10 avec quelqu'un qui était intéressé par la joueuse.
21:11 Et ce n'était pas une grosse séance de technique
21:13 pour la première, en tout cas.
21:16 Pouf !
21:17 Pousse-toi vers l'avant.
21:19 En prenant la main, passe.
21:21 Reviens.
21:23 Quand on évalue une personne,
21:25 on évalue plus que juste son mouvement.
21:27 On évalue son caractère et son esprit.
21:30 Et une partie de ça, c'est
21:32 comment cette personne est déterminée,
21:34 comment elle est changeable, comment elle est entraînable.
21:36 Et quand on met toutes ces choses
21:38 dans un paquet,
21:40 Céline a certainement démontré
21:43 que c'était la première fois qu'elle m'a rencontrée.
21:46 Finalement, la première séance,
21:47 elle ne m'a pas vraiment impressionnée
21:49 tant que ça.
21:51 Je pense qu'il essaie aussi un peu
21:53 de voir ce qu'elle est accrochée, ce qu'elle n'est pas accrochée.
21:55 Je suis quand même rentrée à Duke,
21:57 j'ai continué à travailler.
21:59 Et Karim m'a dit
22:01 « Tu devrais quand même réessayer une fois,
22:03 parce que c'est vrai que c'est difficile
22:05 en une séance de savoir vraiment. »
22:07 Et la deuxième séance,
22:09 il a vu qu'il n'y avait pas eu tant de progrès,
22:11 et du coup, il m'a dit
22:14 « Tu devrais vraiment essayer une fois,
22:15 et après la deuxième, c'est vrai que c'était beaucoup mieux. »
22:18 Mais pas aujourd'hui.
22:19 Tu parles de ça ?
22:33 Bien sûr.
22:34 C'est exactement ce que je parlais.
22:35 Comment sais-tu que tu n'as pas fait assez,
22:37 que tu as progressé,
22:39 que tu as tes bras qui se déplacent dans ton corps ?
22:40 Comment sais-tu ?
22:42 Tant de fat ?
22:43 Tant de balles qui commencent à gauche, qui vont à gauche ?
22:45 Comment sais-tu que tu n'as pas fait trop ?
22:48 Oh, la trajectoire droite,
22:50 qui démarre vers la droite,
22:52 et qui ne permet pas de retrouver.
22:53 C'est comme ça que tu sais.
22:55 Quand tu changes,
22:57 en particulier quand tu changes de forme,
22:58 tu te pousses contre
23:00 les choses qui se sentent différentes.
23:02 Et tu dois dépasser cette barrière,
23:03 cette difficulté de ressentir,
23:05 qui parfois ne produit pas la première fois
23:07 la balle que tu cherches.
23:09 Mais finalement, après trois ou trois centaines de balles,
23:11 quelque part entre là,
23:13 tu commences à la comprendre.
23:15 Et elle est prête à faire ça.
23:17 Elle est prête à pousser par quelque chose
23:19 qui se sent difficile,
23:20 tant qu'elle comprend et croit
23:21 que le processus pour aller de point A
23:23 à point B
23:26 est le processus correct.
23:29 Pour faire,
23:30 il faut qu'elle comprenne
23:31 et qu'elle ait confiance.
23:32 Et sa confiance, par contre,
23:34 je pense qu'elle ne la donne pas à tout le monde.
23:36 Donc,
23:38 il faut la gagner.
23:40 J'ai mis pas mal de temps à vraiment
23:43 m'ouvrir et me sentir à l'aise avec lui,
23:45 parce que c'est vrai qu'il est quelqu'un
23:47 qui est assez intimidant, je trouve.
23:48 Et, encore une fois,
23:50 il ne te met pas forcément à l'aise
23:52 parce qu'il est tellement
23:53 sérieux sur son travail et conscientieux.
23:55 Mais c'est aussi pour ça
23:57 que je lui fais énormément confiance.
23:58 Je pense que c'est quelqu'un
24:00 qui sait de quoi il parle
24:02 et il est très, très minutieux.
24:03 Pousse et coure.
24:13 Encore à gauche, encore à gauche, encore à gauche.
24:21 Le corps supérieur.
24:23 Ah!
24:24 Comment on le fait plus proche?
24:30 La réponse est fausse.
24:31 Oui, bien sûr.
24:33 Mais quelle partie de l'exécution?
24:34 Ce n'est pas à propos de la puissance d'outil.
24:35 C'est à propos de la puissance de stoppage.
24:37 Parce qu'on a besoin d'une certaine puissance d'outil
24:39 pour s'assurer que ce ballon
24:41 se mette au dessus du grain
24:43 ou au moins à la fringue.
24:44 Oui?
24:46 Bien.
24:47 Donc, la vraie réponse
24:48 à cette question qui a plusieurs facteurs
24:50 est que
24:52 comment on le fait plus vite?
24:53 Ah, d'accord.
25:07 Pousse, pousse, pousse, pousse, pousse, pousse, pousse, pousse, pousse, pousse.
25:10 Un, deux, trois, quatre.
25:12 Tu es mieux.
25:16 Tu es mieux.
25:18 Je dirais que ma deuxième année en université
25:20 a été assez incroyable au niveau des résultats.
25:25 J'ai gagné trois fois cette année.
25:27 On a gagné les championnats nationaux avec l'équipe.
25:30 Donc là, c'était vraiment là où j'étais au top.
25:33 Le moment le plus difficile pour moi,
25:35 c'était ma dernière année universitaire
25:37 où j'avais vraiment eu le plus de mal au niveau du golf.
25:40 Et je sentais le passage pro,
25:42 le passage en arrière,
25:45 et je sentais le passage pro arriver en même temps.
25:47 Donc c'était vraiment, c'était très difficile
25:49 parce que justement, je me perdais un peu
25:52 et je ne savais pas ce que ça allait donner.
25:54 Forcément, dans le golf, il n'y a aucune garantie.
25:56 Donc ça, c'était vraiment là où je dirais que j'ai le douté le plus.
25:59 Céline, quand elle était en collège,
26:02 a eu un moment très difficile
26:04 avec la lutte pour son swing
26:06 et la lutte pour son identité, sa confiance.
26:08 Et je me souviens, à l'époque,
26:11 je me suis entraîné comme le joueur le plus important du monde.
26:14 Et elle ne se trouvait pas comme cette personne.
26:16 Je lui dirais que son jeu, son talent
26:20 était exactement comme celui du joueur le plus important du monde
26:23 qui pratiquait ici à Trinity Forest.
26:25 Et elle a besoin d'être encouragée à croire ça.
26:27 Elle a besoin d'être encouragée à croire
26:29 que ces résultats viendraient.
26:32 Elle a eu sa période effectivement un peu délicate,
26:39 notamment au driving,
26:42 et je l'avais appelée la machine.
26:44 C'est vrai que je me rappelle un tournoi,
26:48 et je me disais, mais c'est fou quand même ce sport.
26:52 C'était une machine il y a quelques mois,
26:55 et puis là, effectivement,
26:57 elle a plein de doutes, elle a des peurs.
26:59 Et puis voilà, après, elle est très forte
27:02 et elle a surmonté ça,
27:04 et c'était génial.
27:07 [Musique]
27:09 J'ai emménagé ici parce que mon coach est basé à Dallas,
27:32 et du coup, c'était juste au niveau pratique
27:35 et logistique, beaucoup plus facile pour moi
27:37 de venir emménager ici,
27:39 ce que j'ai fait après avoir eu mon diplôme en fin 2016.
27:43 Tout le monde n'est pas capable d'aller s'installer à Dallas
27:45 parce que son coach, il est à Dallas.
27:47 Je crois qu'il y a plus sexy qu'au monde droit en fait.
27:49 Et c'est là où elle est forte.
27:52 C'est que voilà, elle fait les bons choix.
27:55 Quand je suis à Dallas,
28:00 il y a des jours où je vais m'entraîner,
28:03 et quand j'essaie de jouer,
28:05 il y a toujours des gens, des membres,
28:07 des autres pros qui sont aussi membres à Trinity Forest,
28:10 avec qui j'essaie toujours de jouer.
28:13 Ils sont super compétitifs,
28:15 et c'est sympa aussi de pouvoir tester un peu son jeu
28:19 et de se mettre un peu sous pression.
28:22 [Rire]
28:29 Oh, mon Dieu !
28:32 [Rire]
28:33 Go in !
28:37 Oh, little mountain !
28:39 Yeah !
28:49 [Vrombissement du moteur]
28:55 Yes !
28:57 Let's go !
29:01 Oh, my God !
29:02 All square, baby !
29:04 Let's go !
29:06 It feels better and better.
29:08 It's cooling down, I think.
29:10 I'm like, up in the heart tank.
29:12 [Rire]
29:14 J'ai emménagé ici toute seule.
29:16 Je n'avais pas de famille, pas d'amis,
29:18 je ne connaissais personne.
29:20 Je savais que c'était nécessaire pour le golf,
29:22 mais je dirais que ce n'étaient pas mes meilleures années.
29:24 C'était très isolant,
29:26 et ce n'était pas tous les jours facile.
29:28 Dallas, effectivement,
29:30 c'est une ville un peu superficielle.
29:31 Mais Céline ne côtoie pas forcément du tout la vie de Dallas.
29:35 Il y a le golf, il y a la gym,
29:39 mais après, elle est chez elle,
29:42 et elle ne sort pas du tout tous les soirs à Dallas.
29:45 Donc, qu'elle soit là, à San Francisco, à Miami,
29:47 ça ne changerait pas grand-chose.
29:49 [Vrombissement du moteur]
29:55 [Vrombissement du moteur]
29:58 [Musique]
30:14 Mes amis même le savent,
30:16 ils ne peuvent pas vraiment me voir pendant la journée.
30:19 C'est plus le soir ou quand il fait nuit.
30:22 Du coup, c'est vrai que c'est aussi un de mes défauts,
30:26 que j'ai un peu du mal à prendre du temps de repos.
30:29 [Musique]
30:54 [Applaudissements]
30:57 Oui, je suis assez contente parce que j'ai réussi à bien scorer
31:01 et faire pas mal de birdies.
31:03 J'en ai fait cinq, donc pour moi, c'est pas mal.
31:06 D'habitude, je fais beaucoup de parts,
31:08 et là, j'ai bien réussi à rentrer des potes.
31:10 Et oui, je suis en général très satisfaite de ma partie.
31:14 Tu viens tout juste de passer pro ?
31:16 Oui, c'est assez récent encore.
31:18 Alors, tu es contente de tes débuts à domicile ?
31:22 Oui, c'était super sympa de pouvoir commencer comme ça, en fait.
31:25 [Musique]
31:27 J'ai pas trop d'attentes, j'ai juste envie de faire le mieux possible.
31:31 [Musique]
31:39 Allez, troisième coup de Céline.
31:41 Ça sent bien en ligne vers le drapeau, ça.
31:43 [Musique]
31:45 [Applaudissements]
31:52 Victoire ici, en Australie, de Céline Boutier.
31:55 [Musique]
31:59 De loin, t'as l'impression que c'est facile et qu'il n'y a pas eu trop de problèmes.
32:05 J'ai eu un début qui était un peu difficile,
32:09 après c'est vrai que ça s'est un peu amélioré au fur et à mesure.
32:11 De voir des résultats aussi, ça donne un peu confiance.
32:13 Ça a été progressif, et je me souviens, son arrivée sur la LPGA,
32:19 c'était difficile au début, les premiers tournois,
32:21 elle avait du mal à trouver ses marques un peu.
32:23 Année après année, il y avait toujours de l'amélioration,
32:26 et ça lui donnait de plus en plus confiance en elle.
32:31 [Bruit de pas]
32:33 [Applaudissements]
32:38 Mes premières années sur le LPGA, je ne me sentais pas trop à ma place.
32:44 C'est quelque chose qui est venu peut-être ma quatrième année sur le tour,
32:49 troisième, quatrième année, où là je me suis sentie vraiment à ma place.
32:53 Mais même encore aujourd'hui, parfois je vois avec des joueuses
32:58 où j'ai des parties, je me dis mais comment est-ce que je me trouve ici ?
33:03 Avec Nelly, je me retrouve à aller regarder jouer,
33:07 parce qu'elles sont incroyables comme joueuses,
33:11 et parfois c'est difficile de se dire, de un, je suis aussi forte qu'elles,
33:15 mais de deux, je peux les battre.
33:17 Et du coup c'est quelque chose qui reste un petit peu toujours avec toi,
33:22 mais en même temps c'est aussi ce qui te pousse à travailler,
33:24 parce que justement tu n'as pas l'impression d'être au niveau.
33:26 Elle a toujours une tendance à avoir un petit manque de confiance
33:30 par rapport à ses capacités.
33:32 Après Céline, c'est une perfectionniste, elle ne sera jamais trop forte.
33:36 Il y aura toujours quelque chose qui n'ira pas,
33:39 il y aura toujours quelque chose qu'elle peut améliorer,
33:41 et c'est pour ça qu'elle s'améliore tous les ans d'ailleurs.
33:45 Boutier.
33:46 C'est un petit petit oiseau,
33:52 pour exténdre par deux.
33:55 Wow, c'est important.
34:00 Cette poutte, pour la championnate,
34:04 pour la France, Céline Boutier.
34:07 On a un champion.
34:12 Champion de la championne de la championne de l'ISPS 2019,
34:18 Vick Open.
34:20 Le fait d'avoir gagné, c'est vrai que c'était incroyable,
34:23 mais il n'y avait pas non plus toutes les meilleures,
34:26 du coup je me disais toujours,
34:28 pour moi il en faudrait un autre avec un champ plein pour vraiment me prouver.
34:34 Trois buts à l'avance.
34:40 Oh, elle l'a fait.
34:41 C'était une bonne poutte.
34:43 Elle peut toujours penser qu'elle a gagné,
34:47 mais en fait, elle est en trois-jeu pour la lead.
34:50 Oui !
34:54 Elle a gagné.
34:57 Wow.
34:58 Céline, elle rentre en France deux fois par an,
35:19 pour Evian et pour l'Open de France,
35:21 donc ça a une émotion particulière.
35:25 Ça fait aussi pas mal de bien,
35:26 juste le fait de voir qu'on est suivis,
35:28 même si on est loin, on est sur un autre tour,
35:31 mais de voir que les gens suivent et te soutiennent, c'est vrai que c'est sympa.
35:35 Céline a des supporters,
35:37 elle a les fans qui sont là pour elle, même si elle ne gagne pas,
35:39 donc il y a toujours cette émotion particulière que tu ne retrouves pas aux États-Unis.
35:44 Moi j'aime bien être de mon côté et passer l'inaperçu,
35:48 du coup c'est vrai que ce n'est pas toujours facile à gérer,
35:51 c'est quelque chose qui s'apprend avec l'expérience,
35:54 et c'est vrai qu'au début c'était difficile,
35:55 et d'ailleurs j'ai mis quand même pas mal de tournois et pas mal de temps à m'y mettre.
36:00 [Musique]
36:29 [Applaudissements]
36:44 C'était un moment vraiment fort, c'était vraiment de l'euphorie,
36:47 c'est quelque chose que je pense qu'elle n'oubliera jamais,
36:50 que nous on n'oubliera jamais non plus,
36:52 donc ça a une place spéciale.
36:55 [Musique]
36:58 Je ne pensais pas que j'allais gagner,
36:59 je pensais que je n'allais pas gagner,
37:01 mais je pense que j'ai réussi à gagner.
37:03 Je suis vraiment heureuse,
37:05 je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner,
37:07 et je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner.
37:09 Je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner,
37:11 et je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner.
37:13 Je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner,
37:15 et je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner.
37:17 Je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner,
37:19 et je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner.
37:21 Je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner,
37:23 et je suis vraiment heureuse de pouvoir gagner.
37:26 C'est une grande fierté pour nous tous,
37:27 d'avoir pu s'exculter en France,
37:29 d'émerger à un niveau de très grand champion mondiaux
37:31 dans beaucoup de disciplines,
37:33 et donc de voir une Française, jeune,
37:35 et donc de voir une Française, jeune,
37:37 arriver à ces niveaux-là,
37:39 et être reconnue mondialement,
37:41 c'est une très grande fierté pour nous tous.
37:43 Elle est rentrée par sa performance
37:45 dans un petit cercle d'athlètes français,
37:47 dans un petit cercle d'athlètes français,
37:49 dans un petit cercle d'athlètes français,
37:51 et là je parle tous à l'exconfondu,
37:53 et là je parle tous à l'exconfondu,
37:55 et là je parle tous à l'exconfondu,
37:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
37:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:00 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:06 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:08 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:10 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:12 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:14 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:16 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:18 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:20 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:23 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:24 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:26 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:28 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
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38:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
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38:38 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:42 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:46 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:51 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:52 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:54 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
38:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:00 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
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39:08 et là je parle tous à l'exconfondu,
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39:24 et là je parle tous à l'exconfondu,
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39:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:32 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
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39:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:42 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:47 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:50 et là je parle tous à l'exconfondu,
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39:54 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
39:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:00 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:06 et là je parle tous à l'exconfondu,
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40:10 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:12 et là je parle tous à l'exconfondu,
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40:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:32 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:36 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:38 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:43 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:46 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:50 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:52 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:54 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
40:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:00 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:06 et là je parle tous à l'exconfondu,
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41:11 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:12 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:14 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:16 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:18 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:20 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:22 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:24 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:26 et là je parle tous à l'exconfondu,
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41:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
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41:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:36 et là je parle tous à l'exconfondu,
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41:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:46 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:50 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:52 et là je parle tous à l'exconfondu,
41:54 et là je parle tous à l'exconfondu,
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41:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:00 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:07 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:08 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:10 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:12 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:14 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:16 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:18 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:20 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:22 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:24 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:26 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:28 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:32 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:35 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:36 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:38 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:42 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:46 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:50 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:52 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:54 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
42:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
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43:03 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
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43:08 et là je parle tous à l'exconfondu,
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43:14 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:16 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:18 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:20 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:22 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:24 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:26 et là je parle tous à l'exconfondu,
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43:31 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:32 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
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43:38 et là je parle tous à l'exconfondu,
43:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
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43:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
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44:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
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44:10 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:12 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:14 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:16 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:18 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:20 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:22 et là je parle tous à l'exconfondu,
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44:28 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:32 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:36 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:38 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:42 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:46 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:50 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:52 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:55 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
44:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:00 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:06 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:08 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:10 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:12 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:14 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:16 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:18 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:20 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:23 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:24 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:26 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:28 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:30 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:32 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:34 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:36 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:38 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:40 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:42 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:44 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:46 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:48 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:51 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:52 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:54 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:56 et là je parle tous à l'exconfondu,
45:58 et là je parle tous à l'exconfondu,
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46:02 et là je parle tous à l'exconfondu,
46:04 et là je parle tous à l'exconfondu,
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