Longtemps plombé par son manque de justesse, l'OL s'est imposé en fin de match (2-1) à Limoges face à Bergerac (N2). Après la rencontre, Pierre Sage, l'entraîneur des Dogues, a reconnu que Bergerac avait livré un match plein et aurait peut-être pu mériter mieux.
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00:00 Bien sûr, c'est toujours compliqué, un match de toute manière, et surtout un match qui
00:05 se joue dans ces conditions-là, avec un adversaire en plus qui guérit juste avant la mi-temps.
00:10 Ce que je disais à leur coach, l'histoire aurait pu être très belle pour eux à un
00:14 moment donné, puisque le scénario s'écrivait pas trop mal.
00:16 Mais malgré tout, on a réussi à marquer ce but suite à un coup de pied arrêté.
00:22 Donc c'est une qualification avec des valeurs, du sérieux, mais peut-être pas le jeu qu'on
00:30 attendait.
00:31 En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'il y avait des temps où on était très calme
00:35 et on avait la balle, on conservait la balle sans trop de problèmes, notamment sur nos
00:40 positions basses.
00:41 Et à l'inverse, quand on la perdait, ils jouaient rapidement dans notre dos.
00:44 Et donc là, il y a eu un coup franc, un ballon repoussé en corner, un arrêt de notre gardien,
00:51 peut-être une faute litigieuse à la fin.
00:53 Donc beaucoup, beaucoup de choses.
00:54 Et dans l'échange que j'avais avec leur coach, je lui disais, psychologiquement, vous prenez
00:59 un carton rouge, l'équipe se dit que c'est peut-être bien d'aller aux pénaltys.
01:03 Et quand t'es face au mur que t'es mené 2-1 et qu'il ne reste que cinq minutes, l'espoir
01:07 revient.
01:08 Et bizarrement, l'énergie est là à nouveau.
01:09 Et peut-être aussi que nous, de notre côté, psychologiquement, c'est dur d'assumer une
01:15 défaite face à un adversaire qui joue trois niveaux en dessous de toi en 16e de finale
01:20 de Coupe de France.
01:21 Donc peut-être que ça a été présent dans nos têtes.
01:23 Donc c'est un côté humain de ce type de situation.
01:27 Mais bon, malgré tout, on a réussi quand même à serrer tout ce qu'on pouvait serrer
01:31 pour aller jusqu'au bout du match et maintenir ce score, tant bien que mal.
01:34 De toute manière, on se considérera guéri quand on aura atteint notre objectif.
01:38 Donc aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
01:39 L'objectif aujourd'hui, c'était de se qualifier.
01:42 Mais ça reste un objectif à très court terme.
01:44 Notre objectif en championnat, c'est de nous maintenir.
01:47 Donc pour l'instant, on n'est pas guéri.
01:49 On sera guéri quand on sera maintenu.
01:50 Et l'idée aujourd'hui, c'était malgré tout de se donner un match supplémentaire,
01:55 de pouvoir faire respecter la hiérarchie parce qu'on a quand même trois niveaux supérieurs.
02:01 Mais malgré tout, notre adversaire était là.
02:02 Le public était derrière lui.
02:04 Le scénario de match a fait à un moment donné qu'ils y ont recru.
02:07 Et bon, ils ont fait ce qu'il fallait aussi à la fin pour nous faire douter.
02:12 Donc bravo à eux.
02:13 Je disais à vos collègues que face à nous, on a un jeune coach qui a 31 ans.
02:17 Donc c'est une décision très courageuse de la part de ses dirigeants que de nommer
02:21 un coach en N2 de 31 ans.
02:23 Et quand on le voit sur le côté, il est très calme.
02:25 On voit que son équipe, elle, a beaucoup d'énergie.
02:27 Donc je tiens à relever ça quand même, puisque ce n'est pas commun.
02:30 Et donc je tiens vraiment à féliciter Yacine.
02:32 Mais je tiens aussi à féliciter son équipe et ses dirigeants qui ont pris cette décision-là.