Category
🥇
SportTranscription
00:00 On parle de la prochaine compétition, ou de l'attente à la prochaine compétition devant le candidat Burkina Faso pour la deuxième tour de la Coupe des Nations Afriques.
00:09 La compétition sera discutée par le candidat national sur les compétitions, sur les vaches et sur les formations sur lesquelles il est possible d'y compter.
00:18 Nous allons maintenant passer à la compétition sur les médias, au stade de la Salam, à Buakha, où se trouve le candidat national et la compétition sur les médias pour le candidat national, Jamal Belmadi,
00:32 avec le joueur de Minoasi Ismail Ben Nasser, qui a évoqué cette fois le candidat de Riyad Mahrez, le chef de l'activité de la compétition sur les médias, avec le candidat national, Jamal Belmadi,
00:44 pour discuter de la compétition de la deuxième tour de la Coupe des Nations Afriques, demain devant le candidat Burkina Faso, qui se fera au stade de la Salam à Buakha,
00:53 dans les quartiers de la 3ème heure, à l'heure de l'Azère, et à l'heure de la Côte d'Ivoire, ce qui pose une grande difficulté pour les deux candidats.
01:03 Nous allons maintenant écouter le journaliste de la compétition, Jamal Belmadi.
01:07 Effectivement, on l'avait dit, démarrer un tournoi, la meilleure des manières, c'était de prendre les trois points qui étaient...
01:18 Les trois points, chose qui n'a pas été faite. Donc, on est sur ce deuxième match, l'idée, ce sera de... Le même objectif, de gagner.
01:27 Ça, ça ne change pas chez nous. On a toujours cet objectif de prendre le maximum de points à chaque match. Donc, on va s'y atteler, inch'Allah.
01:37 Super. Pour Ismaël, bienvenue. Quel est aujourd'hui l'état d'esprit de votre groupe, après ce premier match contre l'Angola,
01:48 et avant d'aborder, on va dire, ce que les médias peuvent considérer un peu comme la finale de ce groupe face au Burkina Faso ?
01:56 Avec le groupe, on reste très concentré. C'est vrai qu'on était déçu du résultat, parce qu'on travaille beaucoup, on travaille énormément.
02:11 Maintenant, on est concentré sur le prochain match, qui, comme tous les matchs, va être très important. On va essayer de faire mieux,
02:23 de faire beaucoup mieux sur ce qu'on a fait de moins bien le premier match, et d'accentuer les bonnes choses, d'essayer de faire de meilleures choses encore.
02:33 Ce ne sera pas un match simple, comme tous les matchs. On va tout faire pour essayer de gagner le match, inch'Allah.
02:54 Bonjour, Radio Algérie. Coach, j'ai un message pour vous d'un ancien international, Djamet Lamsany, qui dit que vous apportez tout votre soutien.
03:03 Une fois ça dit, on va revenir au match. Coach, sur le premier match, on a vu que nos attaques, notamment, ont penché sur le côté gauche,
03:11 avec 59% d'attaques sur le côté gauche, 38% plein axe, 9% sur le côté droit. La question, c'est est-ce que c'est le jeu ou les conditions de jeu
03:22 qui ont amené l'équipe à faire en sorte que le jeu balance à gauche, ou bien vous dites non, sur le côté droit, les Angolais nous ont complètement bloqués.
03:31 Et donc, dans la perspective de ce match, est-ce que vous allez apporter des changements ? Et la question, Asma Elbannassar, vous allez jouer à 14h,
03:39 où il fait chaud, peut-être avec un taux d'humidité élevé, est-ce que cela amène le joueur à changer de comportement dans la gestion de l'effort ? Merci.
03:50 C'est vrai qu'il va faire très très chaud, mais non, on va tout donner, il y aura des changements. Si on est fatigué, il y aura des changements.
04:03 Les gens qui commencent, ils doivent tout donner, les gens qui ne commencent pas, ils doivent être prêts pour remplacer certains joueurs.
04:13 Et on va tout donner, que ce soit à 14h, à 18h, à 20h, on a la même détermination.
04:21 Pour ce qui est de l'équilibre de notre jeu, notamment des animations offensives, on avait pour habitude d'avoir justement un vrai équilibre entre les différents côtés.
04:38 Je ne pense pas que ce soit quelque chose qui est dicté préalable d'un match, c'est juste que parfois, il y a peut-être chez l'adversaire un côté un peu plus fort ou un côté un peu plus faible.
04:58 Il y a aussi, on a pu voir, une animation qui se fait bien entre par exemple Ismaël, Ryan et Youssef.
05:11 Donc c'est des choses qu'on a pu déjà voir en entraînement et sur lesquelles on est satisfait, dans le sens où c'est important de créer des automatismes.
05:26 Ensuite, si on a moins vu à droite, c'est aussi peut-être parce qu'on a beaucoup insisté sur ce côté gauche, qui a été assez prolifique.
05:40 On aurait pu avoir encore plus de résultats, parce qu'il y a eu beaucoup de situations venant de ce côté qui ont fini dans la phase de réparation.
05:51 On aurait pu être encore plus précis dans le dernier geste et faire le break, surtout dans cette première mi-temps.
05:58 Ensuite, il y a plusieurs raisons. Le côté droit peut être un peu moins inspiré, ça peut arriver.
06:07 Ça a souvent été aussi le contraire. Beaucoup étaient sur le côté droit un peu moins bons que sur le côté gauche, ça arrive.
06:14 C'est un concours de circonstances qu'autre chose.
06:23 Je vais m'approcher.
06:30 Donc, là.
06:57 Rebonjour.
06:59 Smaïd Nankahdiad, de la télévision algérienne.
07:02 Moi, je voudrais juste savoir quel changement vous allez opérer, dévoiler votre tactique bien sûr, puisque le Burkina Faso ne joue pas de la même manière que l'Angola.
07:13 Ce sont deux styles de jeu complètement différents.
07:15 Est-ce que vous allez changer de manière de jouer ou est-ce que vous allez reconduire de la même manière ?
07:21 Et pour Smaïd Bouna Sarr, on s'inquiétait tous de votre retour en forme, de votre meilleur niveau.
07:27 Comment vous vous sentez ? Parce qu'après quelques mois d'arrêt, vous revenez à la compétition.
07:32 Comment vous vous sentez, vous, personnellement, individuellement ?
07:36 Merci.
07:41 Individuellement, je me sens bien. C'est vrai que ça fait quelques mois que je n'ai pas joué.
07:48 Ça fait peut-être un mois et demi que je suis revenu, mais c'est derrière moi.
07:53 Les Sorels sont derrière moi et j'essaie de donner le maximum pour aider au mieux l'équipe nationale.
08:02 C'est une question sur laquelle je ne réponds pas généralement.
08:16 Merci. Je suis Franck Aristide, je ne suis pas journaliste au Bokinabé.
08:36 La question...
08:46 Match capital, match important. Personnellement, vous, en tant que sélectionnel de l'Algérie,
08:52 quel est le qualificatif que vous donnez à cette opposition de demain face au Bokinafaso ?
08:58 Pour Ismaël, la question pour vous, qu'est-ce qui va faire le déclic demain dans cette opposition ?
09:06 Merci.
09:13 Je pense que, comme tous les matchs, et encore plus ce match-là, ça va être l'esprit d'équipe.
09:26 L'esprit d'équipe et gérer les temps forts comme les temps faibles.
09:31 On a eu un peu plus de mal le dernier match, sur ce qu'on doit travailler.
09:46 Mais sans pression, avec l'équipe, on a confiance en notre équipe.
09:54 On va être déterminés.
09:57 Vous voulez un adjectif ? Juste un mot ?
10:07 Non, ça va être un match difficile, c'est sûr, pour les deux équipes.
10:14 Je ne pense pas que ce soit capital encore, parce qu'il y aura encore un troisième match.
10:19 On ne pense pas à ce troisième match, on pense juste à ce match-là.
10:24 On sait que ça va être compliqué, qu'on est le Bokinafaso.
10:27 Bonjour à toutes les personnes présentes dans la salle.
10:41 Abdelkader Aouati pour 11 Mondial.
10:44 J'ai une question pour le sélectionneur d'abord, et ensuite pour Ismaël Benacer.
10:47 On est la troisième équipe d'Algérie à avoir le plus de possession de balles sur la première journée.
10:54 Toutes les stades que je vais numérer, c'est uniquement la première journée.
10:56 Je n'ai pas pris les matchs d'hier, parce que c'était le deuxième match pour ces équipes-là.
11:00 On est également la troisième équipe qui est la plus présente dans le bloc, dans la partie adverse de l'équipe.
11:06 Et également, on est la cinquième équipe qui a le plus d'XG, les buts attendus, sur la première journée.
11:12 Seule bémol, on fait partie des équipes qui tirent le plus, avec 16 tirs, mais on n'a que 3 tirs cadrés.
11:19 Est-ce que, pour le sélectionneur, c'est quelque chose qui vous inquiète ?
11:23 Le fait qu'on ait un ratio tir-cadré qui n'est pas assez bon sur la première journée ?
11:31 Je fais aussi le flash-back par rapport à la Coupe d'Afrique 2021, où on avait eu beaucoup d'occasions.
11:37 Elle avait été beaucoup dangereuse, sans forcément marquer.
11:43 Ou alors, vous vous dites que vous avez les ingrédients et que ça va venir.
11:47 Et une question pour Sméryl, c'est ta quatrième Coupe d'Afrique des Nations, malgré que celle de 2017, tu n'as pas resté sur le banc.
11:54 Quel rôle penses-tu jouer aujourd'hui dans le groupe, que ce soit psychologiquement ou d'un point de vue sportif ?
12:04 Notamment auprès des joueurs qui jouent leur première Coupe d'Afrique, comme Oussama Ouar, Kevin Guettoun, Fares Chahibi.
12:11 Comme beaucoup de joueurs, tu es un peu au milieu parmi les joueurs qui sont le plus capés, et ceux qui n'ont pas de capes en Coupe d'Afrique.
12:22 Quel est ton rôle par rapport à ça ? Merci beaucoup.
12:28 Mon rôle, ça va être de grandir plus d'expérience. J'ai plus d'expérience que certains.
12:35 J'ai plus de connaissances que certains, des attentes du coach, des attentes du peuple aussi.
12:42 Je peux les aider à ce niveau-là.
12:44 Sinon, ma mentalité reste la même, et c'est de les pousser pour qu'ils puissent donner leur maximum et pour qu'ils puissent aider au mieux l'équipe.
12:58 Les statistiques sont souvent importantes.
13:05 Elles veulent souvent dire des choses.
13:12 Mais le football, dans son ensemble, ce n'est pas toujours représenté par ces statistiques.
13:24 Mais il y a des indications, ça c'est sûr.
13:26 Des inquiétudes.
13:33 De facto, quand on marque un but et qu'on sait que ce n'est pas suffisant, et qu'à la fin, en plus de ça, on se fait égaliser.
13:42 Je ne sais pas si c'est le terme, mais en tous les cas, on connaît suffisamment le football pour savoir que 1-0, ce n'est jamais suffisant.
13:54 Tant qu'on n'a pas fait au moins le break, et encore.
14:02 Ce qui aurait été encore plus inquiétant, c'est justement de ne pas avoir, pour une équipe qui a des ambitions de jeu,
14:11 et qui, disons-le, est toujours inspirée par l'aspect offensif, d'aller marquer des buts, d'aller être conquérant, d'aller chercher des victoires, créer du jeu.
14:25 Chacun a sa manière de voir le football, chacun a sa manière de faire.
14:30 Tout en gardant un certain équilibre, de toute manière, c'est toujours la rue de bataille.
14:34 À partir du moment où tu cherches à jouer, à partir du moment où tu cherches à attaquer, tu es souvent soumis.
14:40 Tu n'attaques pas à deux, tu attaques avec plusieurs joueurs, ce qui veut dire que tu peux laisser des fois des espaces.
14:52 Mais c'est le risque à payer, quand on veut justement produire du jeu.
14:57 Et l'éternel problématique, c'est de trouver cet équilibre-là.
15:01 Donc on le fait assez bien, peut-être pas sur certains matchs, mais c'est peut-être autre chose.
15:08 Dans l'occurrence, le dernier match, on pourrait parler de cette période à 10, mais de ce temps faible qu'a fini sur un pénalty qui n'est même pas un pénalty tel qu'il montre qu'on était déséquilibrés, sur une action quasiment arrêtée.
15:26 Et je vous dis, l'inquiétude, pour moi en tout cas en tant qu'entraîneur, c'est justement de ne pas produire du jeu, de ne pas produire d'occasion, de ne pas frapper, de ne pas être dans le camp adverse, de ne pas être dans la surface de réparation.
15:37 Après, c'est sûr qu'il faut, on l'a dit à la première conférence, j'aime pas trop me répéter, être encore plus précis dans le dernier geste.
15:46 C'est le geste le plus difficile, parce que c'est le geste où il y a le plus de pression.
15:51 On est dans une surface de réparation, on est dans le bloc adverse, c'est là où il y a le plus de pression, le plus de joueurs qui défendent.
15:57 Mais c'est ça, les joueurs de haut niveau savent jouer sous pression, ils savent assurer le dernier geste.
16:02 Quand on a fait par exemple une grosse course où on est peut-être un peu en manque de lucidité, il faut assurer le dernier geste et c'est ça qui fait la différence.
16:10 Donc, oui, plutôt travailler sur ces derniers gestes-là, que ce soit un centre, une dernière passe, une avant-dernière passe, une frappe, être encore plus concentré, plus lucide.
16:21 Bassou Roussargo, journaliste Burkina Faso.
16:32 Question pour l'entraîneur. Coach, comment vous trouvez l'équipe de Burkina Faso à l'heure actuelle ?
16:38 Vous l'avez vu jouer lors de son premier match, certainement. Comment vous la trouvez et quelles appréciations vous faites de cette équipe ?
16:45 Ben Asser, vous avez une grande équipe qui se trouve dans les top 3, 3 ou 4 même du continent africain.
16:52 Est-ce que vous et vos camarades, vous ne craignez pas que tout ce qui s'est passé à Yamoundé se reproduise à Boakye ?
17:00 Est-ce que vous n'êtes pas hanté par l'échec qui vous poursuit depuis lors ? Merci.
17:04 Ce qui s'est passé au Cameroun, on l'a mal vécu et on n'est pas du tout hanté par ce qui s'est passé.
17:19 Au contraire, on a appris de nos erreurs et on va les démontrer, incha'Allah, à partir de demain.
17:29 Même si ça va être difficile, on gérera mieux ces matchs-là à partir de demain, incha'Allah.
17:40 On a déjà dit que le match de demain sera difficile parce que justement on est un bon adversaire, on connaît Burkina Faso.
17:53 Après, je ne m'autoriserai pas à juger cette équipe, juste dans les détails en tous les cas.
18:02 Juste dire que c'est une bonne équipe, une très bonne équipe même.
18:06 C'est le dernier résultat en Coupe d'Afrique, le pro à chaque fois.
18:12 Voilà, je n'en dirai pas plus.
18:16 (Propos en arabe)
18:45 (...)
19:04 (...)
19:23 (...)
19:37 (...)
19:47 (...)
20:03 Demain, c'est un match très important pour nous.
20:11 Mais pas un match capital.
20:15 Chaque match, pour nous, on va dire qu'il est un match capital.
20:19 On essaie de gagner chaque match, de tout mettre en place pour gagner chaque match.
20:24 On va avoir la même détermination, la même envie, le même état d'esprit que chaque match.
20:32 Au final, chaque match est le même pour nous.
20:39 (...)
20:48 (...)
21:17 (...)
21:28 (...)
21:49 (...)
22:03 Bonjour coach, bonjour Ismaël. Eric Mambrouk de Radio France Internationale.
22:08 Coach, pour le premier match, vous aviez dit que vous espériez une victoire pour assurer votre groupe.
22:17 Et du coup, ça n'a pas été le cas avec ce pénalty cruel en fin de match.
22:20 Depuis, comment est la morale de l'équipe ?
22:24 Et après ce match, est-ce que vous êtes obligé de faire un travail mental un peu particulier pour empêcher que, si jamais ça devait arriver,
22:31 les fameux fantômes de 2022 viennent un peu les perturber, les freiner, les inhiber ?
22:42 Question pour Ismaël. Vous allez avoir en face de vous une défense burkinabé particulièrement solide avec Yusuf Udayo et Edmond Tabsoba.
22:50 Quel est votre regard sur cette défense ? Est-ce que vous pensez que ce sera particulièrement difficile de la percer ? Merci beaucoup.
22:56 C'est vrai qu'il y a une bonne équipe en face du Burkina Faso.
23:09 On va essayer de tout mettre en œuvre.
23:13 On a déjà commencé à travailler sur le terrain et en dehors du terrain pour essayer de voir leurs points faibles et leurs points forts.
23:25 Et d'appuyer sur ce qui fait mal en gardant nos principes et nos valeurs sur le terrain.
23:35 Vous avez beaucoup cité, ça fait déjà la troisième fois qu'on parle de 2021, si on est hanté par ça ou pas.
23:49 C'est même le terme utilisé.
23:52 Nous, ce n'est pas ça le football, ce n'est pas ça le sport de haut niveau.
23:57 C'est rebondir à chaque fois qu'on est surlevé, à chaque fois qu'on tombe.
24:03 C'est pas tous les jours pleurer sur son passé, sur un passé qui a été peut-être douloureux.
24:10 Ou rester dans une euphorie sur un succès par exemple.
24:17 On se sert de ça, des uns des autres, des différentes expériences pour avancer.
24:21 Mais comme ça est énuméré à chaque fois, passer les sacs c'est pour vous, c'est vous qui avez envie de le dire.
24:27 Nous on se sert de ça, il y a une expérience à prendre bien sûr.
24:32 Mais le parcours qualification pour arriver ici, est suite directement à ce que vous appelez des choses qui sont assez mauvais moments.
24:47 Il est quasiment parfait.
24:49 Seule équipe de ce continent à avoir pris 16 points.
24:52 Et entre guillemets si on en aurait voulu, parce que pour ceux qui ont suivi jusqu'au bout, je pense que les journalistes algériens comprendront.
25:00 Si on en aurait voulu on aurait pu faire même le plein de points dans un truc, ce qui est souvent rare déjà dans le continent africain.
25:07 Et en tout cas pour cette campagne de qualification, c'est sûr qu'on aurait été les seuls à avoir fait le plein de points.
25:14 C'est un peu une preuve d'une équipe qui se relève.
25:18 Maintenant je vous dis oui, on se sert des différentes expériences.
25:22 Mais pas que les mauvaises expériences, toutes expériences sont bonnes à prendre.
25:25 Pour les sportifs de haut niveau, ils comprendront ça.
25:28 Tu tombes, tu te relèves, tu regardes vers l'avant et tu avances.
25:30 Bonjour coach, le match contre le Burkina Faso va être à 14 heures.
25:50 Est-ce que ça c'est un avantage pour l'adversaire qui a l'habitude de jouer dans les mêmes conditions climatiques ?
25:58 Est-ce que ça fait un message pour les supporters qui arrivent ici à Stade du Bois-Calais ?
26:02 Nous, l'équipe et tout le staff, on est très heureux d'avoir cette chance d'avoir les supporters tout le temps à nos côtés.
26:16 C'est en partie pour eux aussi qu'on essaie de tout faire pour gagner tous les matchs.
26:26 On sera très content de leur ferveur demain et très content de leur support aussi.
26:37 Ils savent depuis longtemps qu'ils allaient faire leur premier match à 14 heures.
26:45 Donc ils ont fait toute leur préparation à cette heure-là.
26:49 Ils ont peut-être plus l'habitude de jouer dans des conditions comme celles-là.
26:57 Mais ça c'est un élément qui a sûrement son importance, que l'on prend en compte bien sûr.
27:05 On a joué notre deuxième match de préparation contre le Burundi à cette heure-là.
27:13 On a pris ça en considération, mais ça ne sert à rien de se torturer le cerveau.
27:19 Il y a un match à jouer, et si ça se passe à 2h, à midi, à 8h du matin, on doit jouer.
27:24 Ça ne sert à rien d'en faire des tonnes.
27:27 L'horaire est fixé, on se prépare et on fonctionne.
27:33 - Bonjour, Abdelrahman Sidiabad, HAL Arim Sport Mauritanie.
27:41 Coach, après avoir assisté au match Mauritanie-Burkina Faso,
27:46 quelles sont vos observations dans l'équipe nationale mauritanie ?
27:50 On va jouer contre le Burkina Faso, après on va jouer contre la Mauritanie.
27:58 - Mademoiselle, ce n'est pas encore le moment, mais je vais quand même, parce que tu es un bel ensemble,
28:04 je vais quand même te répondre, je vais habiller toute en bleu aujourd'hui.
28:09 La Mauritanie a fait sensation sur ce match-là.
28:13 Ils ont été très ambitieux, ils ont bien travaillé ensemble.
28:18 Le score aurait pu basculer en votre faveur, mais on n'est pas étonnés.
28:26 Ils ont travaillé bien depuis quelques années.
28:28 S'ils sont dans cette Coupe d'Afrique, c'est mérité.
28:31 Depuis le départ, on savait qu'on était tombé dans un groupe difficile.
28:35 Bravo à vous, continuez comme ça.
28:38 - Une question, s'il vous plaît, pas deux.
28:43 - Question par rapport à la Cannes, au début de Cannes.
28:49 On a vu pas beaucoup de surprises, pas beaucoup de scores lourds,
28:55 pas beaucoup de brochés, notamment des favoris.
28:57 On a vu le Payot, notamment hier contre l'Ingéria.
29:00 On a vu aussi l'Egypte, qui a sorti deux matchs à chaque fois.
29:05 En plus, il y a cette énergie, ils reviennent à chaque fois en deuxième mi-temps.
29:08 Qu'est-ce que vous pensez de ça et du fait que, notamment,
29:12 des équipes doivent mettre beaucoup d'énergie dans leurs matchs
29:15 pour rester vivants dans leurs matchs ?
29:18 - Je comprends pas exactement la question.
29:20 - Non, vous avez beaucoup de matchs, vous avez beaucoup de points.
29:24 - Oui, je sais pas si c'est dû à plus.
29:27 C'est jamais, je pense, une analyse avec une réflexion unique.
29:32 Je pense à une addition de circonstance.
29:37 Déjà, il faut savoir, et on le répète tout le temps,
29:40 il faut le savoir et il faut le tenir à l'esprit.
29:44 Et se dire que maintenant, il n'y a plus de petites équipes en Afrique.
29:48 On l'a dit une cinquantaine de fois, mais quand on analyse les matchs,
29:52 on fait comme si ce n'était pas vrai.
29:55 Par exemple, quand tu joues contre l'Angola,
29:58 je vais parler pour nous quand même, parce que je suis là.
30:01 On sait que l'Angola, je vous l'avais dit avant le match,
30:04 c'est les statistiques qui parlent, ils perdent pas.
30:07 C'est une équipe qui perd pas depuis très longtemps.
30:09 Donc, ils ont des certaines assurances défensives.
30:13 Quand on voit chaque match, on parlait à l'époque de la Guinée équatoriale.
30:21 Aujourd'hui, la Guinée équatoriale, elles ont 6 points, c'est ça ?
30:24 4 points, voilà, dans les premiers du classement.
30:28 4 points.
30:30 Et qui font trembler la Côte d'Ivoire, ce dernier match.
30:34 Donc, il n'y a plus de petites équipes en Afrique.
30:37 Les équipes sont bien organisées, les équipes travaillent.
30:41 Et puis, ils ont l'avantage aussi d'avoir peut-être moins de joueurs étrangers,
30:48 donc plus habitués aux circonstances de notre continent,
30:53 qui pèsent vraiment dans les rencontres.
30:56 Il y a le fait qu'ils sont désinhibés.
31:00 Ils jouent contre des équipes, ils n'ont pas peur, ils n'ont pas de pression déjà.
31:03 Donc, ils produisent des grosses performances.
31:07 Moi, je ne suis absolument pas surpris.
31:10 J'ai joué quasiment 6 ans en tant que sélectionneur sur le continent.
31:12 Je sais, ça se passe comme ça.
31:14 Je sais que tu peux jouer n'importe quelle équipe.
31:16 Elle se dit qu'elle n'a pas peur d'aller chercher.
31:21 Et puis, elles ont raison.
31:23 C'est ça, le sport, c'est ça la beauté du sport.
31:25 Tu peux mettre une flopée de joueurs qui jouent au Milan AC,
31:29 qui jouent ici et là, mais quand il s'agit d'un match,
31:32 c'est 11 hommes contre 11 hommes, dans nos circonstances,
31:36 dans notre environnement de l'Afrique.
31:39 C'est différent de ce qui peut se passer, notamment en Europe.
31:42 Donc, toutes les équipes saisissent leur chance.
31:45 Et elles ont raison de le faire.
31:47 Et c'est ce qui produit ces résultats-là.
31:51 Donc, il faut se faire à l'idée que ce ne sont pas les non-ronflants qui l'emportent.
31:58 La preuve en est, avec tous ces résultats-là,
32:01 c'est l'esprit de l'équipe, la solidarité, le travail ensemble, le dépassement de soi.
32:08 Je ne vais pas donner à chacun sa manière de voir les choses,
32:12 mais en tout cas, c'est un peu déjà ces éléments-là.
32:15 Voilà, c'est mon analyse de cette première journée,
32:19 et de mi-journée, puisqu'il y a déjà eu un deuxième match pour certaines équipes.
32:24 On aurait voulu que tout le monde ait l'opportunité de poser une question,
32:30 mais malheureusement, le temps est terminé.
32:32 On remercie beaucoup le coach, M.Yamil Belmadji, Ismaël Bennosser.
32:37 Merci à vous et bonne chance pour le prochain match.
32:38 Merci à tous.
32:41 C'était la première interview de Jamal Belmadji.
32:45 pas le malheur.