Au bonheur des ogres

  • il y a 9 mois
Benjamin Malaussène est un brave garçon, toujours prêt à régler les conflits. Dans le grand magasin où il travaille, c'est un expert pour amadouer les clients grincheux. Tous les jours, cet éternel bouc-émissaire subit les colères homériques de son supérieur hiérarchique. Parce que sa mère est une fugueuse invétérée, il doit s'occuper de ses nombreux frères et soeurs, tous nés de pères différents. La marmaille a beau être turbulente, il ne saurait vivre sans elle. Quand une série d'incidents se succède au magasin, il est évidemment soupçonné. Mais Benjamin n'est pas tout seul : il peut compter sur la jolie Julia et les enfants pour se tirer d'affaire...
Transcription
00:00 - Ça commence chez les mâles. - Le chef du personnel ?
00:03 C'est inadmissible.
00:04 Et une cliente qui n'a pas l'air très contente non plus.
00:06 Le responsable, le voici. Malocen.
00:08 Malocen, c'est un personnage qui a pour fonction dans la vie
00:12 d'être bouc émissaire.
00:13 Il est employé par un grand magasin
00:15 pour se faire engueuler toute la journée
00:17 jusqu'à ce que les clients qui posent problème
00:19 renoncent à porter plainte.
00:20 On n'a jamais eu moins de problèmes avec eux.
00:23 Il a accepté ce boulot parce qu'il doit faire vivre
00:25 son travail de chef d'émission.
00:27 Il a accepté ce boulot parce qu'il doit faire vivre
00:30 une famille de deux sœurs et de frères.
00:33 Il va y avoir plusieurs événements qui vont dépasser Malocen.
00:36 C'est-à-dire une série d'explosions.
00:38 Abrassez une cocotte, mec.
00:40 - Personne à l'use ! - C'est pas moi !
00:45 Il va devoir se retrouver à mener une enquête pour se disculper.
00:47 Qu'est-ce que vous faisiez devant le local ?
00:49 Je vous l'ai déjà dit, je draguais.
00:51 Une journaliste.
00:52 C'est un personnage qui va rencontrer un jour Tante Julia.
00:55 Elle est sexy, celle-là.
00:56 C'est elle qui prend les devants,
00:58 c'est elle qui propose les choses.
01:00 Je trouvais ça assez rigolo de voir un coup comme ça de façon inversée.
01:04 Je veux Malocen.
01:05 Moi aussi.
01:07 Où elle est ?
01:10 Storjil est quelque chose que je voulais toujours jouer dans ma vie.
01:15 Un personnage plein de mystère.
01:17 Il rencontre un genre d'événement absurde et traumatique.
01:23 Un homme qui sait comment garder le secret.
01:26 Vous m'entendez ?
01:27 Un problème avec ces 5 lèvres ?
01:29 - Vous n'avez vu personne ? - Non.
01:32 Même Tante, si t'étais capable de voir quelque chose.
01:34 On a beaucoup travaillé avec Nicolas,
01:36 comment il est habillé, comment il est coiffé.
01:38 Vous êtes tenu au secret professionnel.
01:40 Vous êtes passé à deux doigts du procès pour diffamation.
01:42 C'est plus simple quand on a un costume comme ça,
01:45 pour jouer le rôle.
01:46 Ça, ça porte le personnage.
01:47 J'aime pas du tout votre cravate.
01:49 Je l'aime, c'est un rap !
01:50 Pas de panique.
01:52 Je lui parle, on verra.
01:53 On te quitte !
01:55 Quand j'ai lu "Au bonheur des hommes",
01:56 il y a eu une évidence tout de suite,
01:58 que ça correspondait à quelque chose que je voulais faire
02:01 après Tim Pobak.
02:02 Le côté footwork me plaisait bien,
02:04 le mélange entre quelque chose de poétique et plus sombre.
02:08 Tout ça s'est fait au fur et à mesure.
02:10 En parlant régulièrement avec Daniel Pennak,
02:12 il avait conscience qu'il fallait qu'il y ait une adaptation,
02:15 qu'il ne s'agissait pas de faire une translation exacte de son livre.
02:18 Il me disait vraiment, "Approprie-le toi."
02:20 Ça collait bien avec l'univers des Nicolas Barry,
02:24 qui va vachement sur les détails, etc.,
02:26 qui est vraiment foisonnant.
02:28 L'adaptation est très réussie.
02:30 Il y a un univers très difficile à rendre.
02:32 Il y a beaucoup d'affection dans la famille Malossène,
02:34 il y a beaucoup de tendresse, beaucoup de joie.
02:37 Il y a tous les récits faits par Malossène à ses deux frères et soeurs.
02:41 Et à côté de ça, il y a un univers très violent,
02:43 qui est celui du magasin.
02:44 Je ne vous foutrais qu'un procès que vous allez perdre
02:46 et qui vous ruinera jusqu'à la 7e génération.
02:47 Pour servir l'univers de Daniel Pennak,
02:49 il faut qu'il y ait cette énergie, cette vivacité, cette spontanéité.
02:52 J'ai trouvé que c'était intéressant d'avoir comme ça une façon de travailler
02:55 qui parfois était perçue comme quelque chose de chaotique et bordélique.
02:58 On a à l'arrivée le film qui ressemble à ce qu'il fallait.
03:03 C'est-à-dire quelque chose qui soit en même temps très précis
03:05 et en même temps une captation d'une énergie, d'une vie, d'une spontanéité.
03:10 - On a un danger ? - Non, c'est un jeu.
03:12 - On prend quoi ? - Il y a du fantastique,
03:14 du policier, de la comédie.
03:15 Il y avait tous les ingrédients d'une pâtisserie réussie.
03:19 On a vu un nouveau approche.
03:21 J'ai reconnu le value et je suis devenu partenaire.
03:24 Sous-titrage ST' 501
03:27 ...
03:32 [SILENCE]

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