Le Canada possède plusieurs fous furieux. Pouvez-vous imaginer que l'un des pires crimes réalisés sur un enfant de 7 ans a été commis par deux autres enfants. Laisseriez-vous ces Warlocks sanguinaires envahir votre salon? Que dire de Jack L'Éventreur? Était-il Canadien? Était-il ce médecin du nom de Thomas Neil Cream?
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00:00 Dans un monde rationnel, banal et prévisible, rien n'est plus intriguant, rien n'est plus fascinant et angoissant que le sentiment de mystère qui nous envahit lorsque nous faisons face à l'inconnu.
00:16 Le 11 juillet, à La Ronge, en Saskatchewan, on découvre le cadavre d'un bambin de 7 ans. Son corps porte les marques d'un rite diabolique. Cette affaire entraîne les policiers aux portes d'un enfer hollywoodien.
00:30 La police met à jour un réseau de trafiquants de drogue. Mais pourquoi, lors de la perquisition, découvre-t-on autant de cadavres enterrés sur la ferme?
00:44 Le tueur en série le plus célèbre de l'histoire ne nous a laissé qu'un pseudonyme. Se pourrait-il qu'à la liste des suspects, il faille ajouter un médecin canadien?
01:06 Londres, 1892. Des prostituées meurent mystérieusement empoisonnées. Un sadique tente-t-il d'imiter Jack l'éventreux? À moins que ce ne soit lui, Jack.
01:18 Chaque mystère recèle sa part d'inconnu. Rien n'est si angoissant et fantastique que l'inconnu.
01:32 Ici Michel Dumont. Bienvenue à Dossier Mystère.
01:37 Le mystère de Dossier Mystère.
01:42 Le mystère de Dossier Mystère.
01:47 Le mystère de Dossier Mystère.
01:51 Le mystère de Dossier Mystère.
02:06 Le mystère de Dossier Mystère.
02:10 Magie, rituel, sacrifice, sorcellerie. Pour la plupart d'entre nous, ces expressions semblent tout droit empruntées à un mauvais film de série B ou à un livre d'Alister Crowley.
02:30 Mais pour les habitants du village de La Ronge, en Saskatchewan, ces mots ont encore un mauvais goût de déjà-vu.
02:37 En ce début d'après-midi, il règne une agitation inhabituelle dans le centre communautaire de La Ronge.
02:47 Une ville située à quelque 220 kilomètres au nord de Prince Albert, sur les rives du lac La Ronge.
02:54 À la demande de la Gendarmerie royale du Canada, ces gens se sont réunis pour participer à une opération de recherche visant à retrouver un bambin de 7 ans, Jonathan Timpson, disparu depuis le samedi 8 juillet.
03:07 Parmi les bénévoles se trouve Sandy Charles, un adolescent de 14 ans. Il est le dernier à avoir vu le jeune Timpson.
03:15 Il a expliqué aux autorités que dans l'après-midi du 8 juillet, Timpson s'était rendu chez lui pour y jouer au baseball. Depuis, on est sans nouvelles du bambin.
03:24 Vers 19 heures, des bénévoles découvrent le corps du jeune Timpson dans un bois situé à quelques dizaines de mètres du lieu où réside Sandy Charles.
03:32 À première vue, on pourrait croire qu'il dort. Mais en s'approchant, les bénévoles sont frappés d'horreur.
03:38 Il ne fait aucun doute que le jeune Jonathan Timpson a été assassiné. En apprenant la mort de son compagnon de jeu, Sandy Charles rentre chez lui.
03:46 Une des nouvelles aurait dû l'ébranler ou l'attrister, mais non, il se sent puissant et invulnérable, comme un warlock.
03:53 Où s'arrêtent les croyances? Où débute la démence?
04:03 Pour Sandy Charles, cette frontière n'existe plus.
04:08 Sandy Charles était un garçon relativement normal.
04:15 Il était âgé de 14 ans au moment des faits.
04:26 Je me suis informé auprès de la police pour savoir s'il n'y avait pas eu des indices qui auraient pu présager du drame, mais tout était normal.
04:35 Personne ne se doutait de rien. Son institutrice ne se doutait de rien, et sa mère même ne se doutait de rien.
04:51 Dans les premiers jours de juillet 1995, Sandy Charles mûrit un plan diabolique, sacrifier un enfant non baptisé et boire ses graisses corporelles fondues.
05:01 En se livrant à un tel rituel, l'adolescent soit hérité du pouvoir de voler, comme dans son film fétiche Warlock.
05:09 Suite à mes discussions avec Sandy Charles, il est évident qu'il adhérait à des croyances occultes.
05:17 Il disait souhaiter devenir un disciple de Satan lorsqu'il reviendrait des enfers.
05:23 Quant à savoir le rôle qu'a joué le film Warlock, je n'en sais rien, mais le film a certainement déterminé le rituel.
05:40 Dans l'avant-midi du samedi 8 juillet, il informe son ami William Martin de son plan machiavélique.
05:47 À quelques mètres derrière la maison où vit Sandy Charles, s'étend un bois, l'endroit rêvé pour un tel sacrifice.
05:55 Les deux jeunes vont y cacher un couteau de cuisine qu'ils pourront ensuite utiliser lors du rituel.
06:01 Ne reste plus maintenant qu'à y attirer la victime.
06:07 Le premier critère pour le choix de la victime était un enfant mâle, vierge et non baptisé.
06:13 Il a choisi Jonathan Timpson sachant qu'il n'avait pas de père, et il croyait donc être enfantin de père qui n'était pas baptisé.
06:23 Sa cible trouvée, il l'a invité à jouer au baseball.
06:35 Ce jeu débute dans la joie. Il se terminera dans l'horreur pour le jeune Jonathan Timpson.
06:41 Sandy frappe la balle dans le boisé à proximité du lieu où se trouve le couteau et demande à Jonathan d'aller la chercher.
06:50 Sur place, les deux plus vieux immobilisent le petit Jonathan. Sandy emprunte le couteau et frappe Jonathan violemment.
07:02 Il l'achèvera en lui fracassant le crâne d'une pierre.
07:05 Après le meurtre, Sandy Charles est retourné chez lui où il a récupéré une paire de pinces de cuisine, un couteau et une boîte de conserve vide.
07:19 Ensuite, avec l'aide du jeune Martin, il traîne le corps sur une centaine de mètres et l'abandonne dans les fourrés.
07:30 Le corps du petit Jonathan Timpson ne sera retrouvé que quatre jours plus tard.
07:34 Le lendemain de sa disparition, la mère du jeune Timpson, croyant jusqu'alors que son fils était resté accouché chez un cousin sans la prévenir, signale sa disparition aux autorités.
07:46 Le 11 juillet, en début de soirée, des bénévoles découvrent le corps du bambin dans le bois. Le cadavre porte des marques de violence et a été mutilé.
07:56 Le lendemain, l'adolescent et son jeune complice de huit ans sont arrêtés pour interrogatoire.
08:01 Les deux jeunes avouent rapidement leur implication dans la mort de Jonathan Timpson.
08:06 Le 12 juillet, Sandy Charles et son jeune complice de huit ans sont arrêtés pour interrogatoire.
08:19 Des accusations sont portées contre Sandy pour son rôle dans le meurtre de Jonathan Timpson.
08:25 Avec un aplomb déconcertant, Sandy Charles raconte dans les moindres détails les circonstances du crime,
08:31 comment il s'y est pris pour entraîner le bambin dans les bois, comment il lui a tranché la gorge et comment il l'a amputé de longs lambeaux de chair.
08:39 Il a manifesté très peu de remords.
08:43 Lors de ses aveux, Sandy Charles m'a raconté tous les détails du crime et m'a parlé de ses croyances.
08:50 Il était très direct.
08:53 Il était conscient de son acte, mais il ignorait les conséquences.
09:02 Lors de son arrestation, Sandy Charles a tout raconté volontiers aux policiers.
09:11 Normalement, il est rare que l'on puisse discuter aussi ouvertement avec un accusé immédiatement après son crime.
09:22 Quand j'ai lu le rapport sur les circonstances du meurtre, cela m'a inquiété.
09:26 J'avais des doutes sur la stabilité mentale et psychologique de Sandy.
09:33 Sa responsabilité criminelle pouvait être remise en question.
09:39 J'ai fait part de mes appréhensions à la GRC pour que des psychiatres puissent intervenir.
09:45 J'ai donc conseillé à la GRC de consulter un expert, un psychiatre de forensic immédiatement.
09:52 La canne de sang était dans le basement de...
10:11 Après l'arrestation de Sandy Charles, la boîte de conserve contenant la chair a été trouvée chez lui au sous-sol.
10:17 Je l'ai interrogé sur ses intentions, notamment à propos de la chair de sa victime.
10:22 Il m'a expliqué le rituel et les motifs derrière son acte.
10:27 Il m'a confié qu'il n'avait pas l'intention de mener le rituel à terme en consommant la chair.
10:36 Ayant fêté ses 14 ans trois jours avant le crime, son procès s'est tenu devant un tribunal pour adultes.
10:42 C'est en juin 1996 que s'ouvre à Saskatoon le procès du jeune meurtrier.
10:50 S'il est reconnu coupable, il pourrait être écopé d'une sentence d'emprisonnement à vie,
10:55 sans possibilité de libération conditionnelle avant 5 à 10 ans.
11:01 La sentence maximale dans les circonstances.
11:04 La défense entendue prouvait que Sandy Charles n'était pas responsable de ses actes au moment d'assassiner le petit Jonathan Timpson.
11:11 Ce sont les films d'horreur comme le film Warlock qui auraient mené l'adolescent à la psychose, une hypothèse difficile à prouver.
11:18 Ce qui peut amener un individu à agir, à se faire enregistrer, à se faire enregistrer,
11:28 à agir un fantasme, je dirais, tient dans le fait qu'il n'a pas été en mesure de développer des mécanismes de répression,
11:43 de pulsions qu'on pourrait dire agressives ou primitives.
11:52 Ce genre de pulsions sont plus présentes chez les tout petits enfants, chez qui elles n'ont pas encore été domestiquées.
12:02 L'éducation des enfants les aide à canaliser leurs pulsions, à canaliser leur énergie, leur rage, leur colère, leur détresse, leur tristesse.
12:14 Les parents aident les enfants à faire quelque chose avec cet amalgame, avec ce réservoir pulsionnel, ce réservoir énergétique.
12:25 Malheureusement, dans certaines circonstances, des enfants n'ont pas tous les ingrédients dans leur vie sociale, leur vie familiale,
12:35 pour bien mettre en place des mécanismes de répression et de canalisation de pulsions agressives, de pulsions primitives.
12:45 Dans le box des accusés, Sandy Charles, qui appelait des noms coupables pour cause d'aliénation mentale,
12:51 semble se désintéresser complètement de ce qui lui arrive.
12:55 À plus d'une reprise, il feint de dormir, ou baille pour exprimer son ennui.
13:03 Le procès a eu lieu à Saskatoon, dans la plus grande salle du tribunal.
13:10 Sandy Charles était assis juste derrière moi.
13:32 Pendant mes plaidoiries, il émettait des sons bizarres et des grognements.
13:37 Avec ses ongles très longs, il grattait le bois de la barre des témoins.
13:48 Pendant les pauses, les journalistes, attirés par les sons troublants de Sandy,
13:56 s'approchaient du box pour examiner les marques des grattignures laissées dans le bois.
14:01 Certaines des presses, même pendant la pause, regardaient le box des prisonniers
14:05 pour voir si les marques de grattignures laissaient des marques dans le bois,
14:09 car les grattignures et les grognements étaient assez lourds.
14:12 À l'issue des plaidoiries, le juge Jerry Albright déclare Sandy Charles
14:19 criminellement irresponsable pour cause de déficience mentale.
14:23 L'adolescent est envoyé à l'Institut psychiatrique de North Battleford, en Saskatchewan.
14:29 En 1998, Sandy Charles s'est échappé de l'Institut de North Battleford.
14:34 Il avait été repris et remis aux mains des autorités.
14:37 Il est toujours en institution.
14:39 Il a décliné l'invitation de Dossiers Mystères à participer à cette émission.
14:44 Les crimes à caractère occulte fascinent l'opinion publique.
14:49 Ces assassinats nous placent hors des balises de la raison.
14:52 Leur mobile demeure un parfait mystère.
14:56 Ce sont des crimes qui ne font sens qu'à travers les yeux de l'assassin lui-même,
14:59 qu'il s'agisse de Sandy Charles ou de Jesus Constanzo.
15:03 En dépit de la complexité du cas impliquant Sandy Charles,
15:12 l'avocat de la Défense, Maître Barry Singer,
15:15 plaide que l'influence des médias, et spécialement les films,
15:19 ont déjà été cités dans d'autres procès sur des affaires similaires.
15:23 Il entend donc mettre en parallèle la cause de son client, Sandy Charles,
15:27 avec une série de meurtres survenus six ans plus tôt à Matamoros.
15:32 Chaque printemps, lors de la semaine de congés scolaires,
15:36 des centaines d'étudiants venus des universités de Houston, San Antonio et Austin
15:41 envahissent les plages de Padre Island, sur le golfe du Mexique.
15:45 Mark Kilroy était l'un d'eux.
15:49 Le 15 mars 1989, Mark Kilroy, cet étudiant américain,
15:54 disparaît alors qu'il allait rejoindre des amis à Matamoros.
15:57 Ce sont les amis de Kilroy qui, les premiers,
16:00 signaleront sa disparition aux autorités frontalières.
16:03 Le 9 avril, trois semaines après la disparition de Kilroy,
16:10 l'agent Juan Benitez de la police fédérale mexicaine à Matamoros
16:14 procède à l'arrestation de quatre membres de la famille Hernandez.
16:18 Une organisation locale soupçonnée de se livrer au trafic de narcotiques.
16:22 Récidemment, le ranch des suspects est situé au sud de Matamoros.
16:27 On suspecte l'endroit d'être utilisé pour y entreposer d'importantes quantités de marijuana
16:32 destinées au marché américain.
16:34 Les quatre hommes sont écroués à la prison de Matamoros.
16:38 Durant leur interrogatoire, l'agent Benitez est pris d'un étrange sentiment.
16:43 Il a l'impression qu'on lui cache des choses.
16:46 Des choses qui vont bien au-delà d'une simple histoire de drogue.
16:49 Et si ces types étaient impliqués dans la disparition de cet étudiant recherché par la police américaine ?
16:55 Une heure plus tard, Benitez et ses hommes prennent d'assaut
17:05 le ranch de la famille Hernandez à Rancho Santa Elena.
17:09 Dans une cabane qui ressemble à une petite remise,
17:12 où règne une odeur insupportable,
17:15 les agents fédéraux découvrent un décor pour le moins macabre.
17:18 Au milieu de la pièce, trône un grand chaudron maculé de sang séché,
17:24 contenant des morceaux de cerveau humain,
17:27 une tortue grillée, des cheveux et une tête de bouc.
17:31 Disposée en cercle, une dizaine de bougies noires.
17:34 À la vue de ces objets, les policiers ne peuvent s'empêcher de murmurer
17:38 "Brujeria", ce qui veut dire "sorcellerie".
17:42 À Matamoros, confrontés aux découvertes des agents fédéraux,
17:45 les prisonniers avouent leur crime.
17:48 Au moins une dizaine de personnes, incluant Mark Kilroy,
18:00 ont été immolées lors de cérémonies occultes officiées par leur chef,
18:04 un certain Adolfo des Ressources.
18:08 Dit "el padrino", le parrain.
18:12 Un meurtrier, un assassin, un voleur, un violeur,
18:19 ont tous en commun d'utiliser un être humain pour des fins,
18:25 soit de pouvoir, de puissance, de mégalomanie,
18:30 de toute puissance, de pouvoir,
18:36 de toute puissance.
18:39 L'autre, l'être humain, n'est plus une personne,
18:43 n'est plus doté des caractéristiques d'une personne,
18:47 ça devient un pur objet, qui est au service des pulsions du meurtrier.
18:54 En plus d'avoir ses entrées dans toutes les sphères du monde interlope mexicain,
19:03 Constanzo jouait aussi d'une solide réputation de sorcier, un warlock.
19:07 Ses hommes lui prêtent même des pouvoirs surnaturels.
19:12 Obsédé par le film "The Believers", "Les Envoûtés",
19:15 Constanzo a peu à peu imposé à ses inqualites ses croyances occultes,
19:19 croyances puissantes en partie au scénario du film.
19:23 Selon "el padrino", les meurtres rituels devaient les protéger,
19:27 lui et ses comparses, contre leurs ennemis, notamment la police,
19:32 qui était invincible.
19:34 Il faut avoir ce que j'appellerais une faille psychique,
19:40 c'est-à-dire quelque chose qui fait défaut au plan mental
19:45 pour pouvoir subir l'effet de la violence à la télévision ou au cinéma,
19:54 et qui pourrait amener un individu à commettre,
19:59 ou à vouloir commettre, un crime ou un geste agressif.
20:07 Sans cette prédisposition, sans ce défaut structural au plan mental,
20:14 des scènes de violence à la télé ne peuvent que soit nous horrifier,
20:22 soit nous exciter un peu, mais ça n'en reste là,
20:26 ça n'enclenche absolument aucun désir de passer soi-même à l'acte.
20:30 Sandy Charles apparemment ne savait pas qu'il faisait quelque chose de mal.
20:34 Psychotique, il était dans un état second au moment du meurtre.
20:38 Sandy Charles et Adolfo de Jesus Constanzo sont issus tous deux de communautés
20:43 dont la culture accorde une grande importance au pouvoir d'un monde surnaturel.
20:48 Leur culture a peut-être joué indirectement un rôle dans leur destin tragique.
20:53 Je crois que les médias sont responsables du contenu racial dans cette affaire.
20:58 Ils l'ont exagéré pour créer une tension au sein de la communauté.
21:03 Ils sous-entendaient que les policiers banalisaient le cas,
21:07 compte tenu de l'origine amérindienne du jeune Jonathan Timpson.
21:18 Sandy Charles a été envoyé à l'Institut psychiatrique à North Battleford.
21:25 Peu après, il s'est évadé et a traversé la rivière Saskatchewan.
21:33 Sans tarder, une escouade a été mise sur pied pour le retrouver.
21:41 On m'a personnellement avisé aussitôt.
21:46 J'étais chez le professeur de piano de mon fils lorsque j'ai appris l'évasion de Sandy Charles.
21:53 Dehors, il y avait une trentaine d'enfants qui jouaient.
22:03 Je n'étais pas rassuré.
22:07 Sandy Charles a été appréhendé le lendemain et incarcéré au centre psychiatrique régional à Saskatoon.
22:15 Au centre psychiatrique régional à Saskatoon.
22:17 Sandy Charles et Adolfo de Jesus Constanzo appartiennent à cette catégorie particulière de tueurs occultes.
22:27 Ces assassins dont les crimes ont été motivés par la quête de pouvoir magique.
22:32 Pour des raisons obscures, ces atrocités, aussi abominables soient-elles, fascinent l'opinion publique.
22:41 Peut-être parce que ces crimes trouvaient qu'au plus profond de nos croyances, en chacun de nous,
22:46 qu'il s'agisse de prier au pied d'un crucifix, d'offrir du lait à Ganesh ou de sacrifier un enfant au nom de Satan,
22:53 la question reste fondamentalement la même.
22:56 Peut-on réellement communiquer avec les dieux ?
22:59 Nos actions peuvent-elles inciter les dieux à agir en notre faveur ?
23:04 Un mystère aussi vieux que le monde.
23:07 Dans le cas des crimes de Matamoros, ou dans l'assassinat commis par Sandy Charles,
23:15 beaucoup ont accusé les médias, la télévision et le cinéma d'avoir joué un rôle de premier plan dans ces atrocités.
23:21 Il est vrai que la banalisation de la violence dans nos médias minimise l'horreur de ces crimes.
23:27 Combien faudra-t-il encore de Sandy Charles avant que nous réagissions ?
23:34 1888, c'est l'année du couronnement de l'empereur Guillaume II en Allemagne.
23:39 C'est aussi l'année où Vincent Van Gogh se coupe le bout de l'oreille après une violente discussion avec le peintre Paul Gauguin.
23:45 1888, c'est également l'automne de la terreur.
23:50 Celui de Londres. Celui de Jack l'Éventreur.
24:03 Le 15 novembre 1892, un prêtre et des gardiens du pénitencier accompagnant un magistrat pénètrent dans une cellule de la prison de Newgate à Londres.
24:12 Le magistrat annonce à Thomas Neal Cream, un médecin canadien, qu'il a été reconnu coupable d'une série de meurtres et qu'il est condamné à être pendu.
24:30 Sur l'échafaud, une fraction de seconde avant que la trappe ne glisse sous ses pieds, Cream déclare "I am Jack".
24:36 Est-il possible que Thomas Neal Cream ait été le célèbre Jack l'Éventreur ?
24:41 Jack l'Éventreur est le nom sous lequel fut immortalisé en 1888 l'un des plus terrifiants tueurs en Syrie qu'ait connu la ville de Londres.
24:56 Il s'est mis en scène d'atterreur pendant plusieurs mois dans les quartiers de Whitechapel et de Spitalfield.
25:00 Originalement, les assassinats de Jack l'Éventreur étaient appelés les meurtres de Whitechapel.
25:09 C'était une série d'homicides sanglants contre des prostituées de l'est de Londres.
25:14 On a souvent dit que Jack l'Éventreur était le premier tueur en Syrie.
25:23 C'est faux. Par contre, ces meurtres sont les premiers à présenter les mêmes caractéristiques.
25:28 A partir du mois d'août 1888, il tue 5 prostituées, peut-être plus.
25:35 Mais au moins 5 d'entre elles ont été assassinées de la même façon.
25:48 La macabre saga de l'Éventreur débute à Londres dans la nuit du 31 août 1888.
25:54 Une prostituée de 43 ans, Mary Ann Nichols, est alors retrouvée étendue dans une ruelle de Whitechapel, un des quartiers les plus défavorisés de Londres.
26:03 Elle a eu la gorge tranchée d'une oreille à l'autre.
26:06 Ce n'est qu'à la morgue que l'on constate que son agresseur lui a asséné plusieurs coups de couteau à l'abdomen.
26:17 Jack l'Éventreur choisissait ses victimes parmi les couches sociales les plus défavorisées.
26:22 Ces prostituées étaient des sans-abri, des pauvres et des alcooliques.
26:26 Elles n'avaient pas un sou. Elles vivaient dans des refuges où elles pouvaient se payer un lit pour 3 pence.
26:33 Dans presque tous les cas, les femmes assassinées étaient très tard le soir dans la rue à se prostituer pour gagner le prix de leur vie.
26:46 Une semaine plus tard, soit le 8 septembre, Annie Chapman, une autre prostituée, est retrouvée la gorge tranchée.
26:53 Elle a également été déventrée. Ses organes génitaux ont été emportés par l'assassin.
26:59 Elizabeth Long vient témoigner à l'effet que le matin du meurtre, vers 5h30, elle a vu Annie Chapman se faire accoster par un homme.
27:10 Après un bref échange, elle l'a suivie.
27:15 30 minutes plus tard, John Davis, un résident du quartier, découvre le corps mutilé d'Annie Chapman.
27:22 Alors que la presse publie à la une les détails des crimes de Whitechapel, la police reçoit une lettre écrite à l'encre rouge.
27:32 L'auteur, qui affirme être l'assassin, annonce qu'il se remettra bientôt à l'œuvre.
27:37 La lettre est signée "Jack the Ripper".
27:41 Jack l'éventreur. Ainsi apparaît pour la première fois ce terrible sobriquet, synonyme de l'horreur.
27:47 Les meurtres de l'éventreur ont tous été commis très rapidement.
27:53 Toujours de la même manière.
27:56 Les victimes étaient d'abord égorgées de deux coups de couteau pour les empêcher de crier.
28:04 Des traces d'étranglement ont aussi été observées sur plusieurs d'entre elles.
28:10 L'agression était ensuite menée avec une précision digne d'un rituel.
28:15 L'assassin éventrait par exemple ses victimes pour en retirer les organes et les disposer de façon macabre.
28:23 Par exemple, il avait placé les intestins de l'une d'elles sur l'épaule.
28:33 Il était fétichiste et conservait certains organes comme des trophées.
28:40 Il est certain qu'il tuait d'abord ses victimes avant de s'amuser à les mutiler selon le temps dont ils disposaient.
28:49 Les victimes de Jack l'éventeur ont été souvent égorgées.
28:58 Le 30 septembre 1888, un marchand itinérant découvre dans un étroit passage le corps d'Elizabeth Stride, une autre prostituée.
29:07 Elle a eu la gorge tranchée.
29:10 Cependant contrairement aux autres victimes, la femme n'a pas été éventrée. L'assassin a visiblement été dérangé.
29:19 Les meurtres crapuleux du quartier de Whitechapel, en plus de tenir les Londoniens en haleine, attirent maintenant l'attention de la presse du monde entier.
29:27 A tel point que la Reine Victoria presse Scotland Yard de trouver et de neutraliser rapidement l'assassin.
29:35 Bien que les autorités aient questionné quelques individus de la bourgeoisie, les victimes n'ont pas été égorgées.
29:44 Bien que les autorités aient questionné quelques individus de la bourgeoisie londonienne, ils n'arrivent pas à identifier le coupable.
29:51 La personnalité d'un assassin comme les venteurs est très complexe.
29:59 L'une de ses facettes comprend la satisfaction qu'éprouve le meurtrier à pénétrer son couteau dans la chair.
30:07 C'est un genre d'attachement animiste et fétichiste lié au sang, à la mutilation et au démembrement.
30:14 Les caractéristiques d'une personnalité très violente.
30:19 Outre l'aspect spontané du crime, il n'est pas non plus exclu que l'assassin ait traqué certaines de ses victimes.
30:27 Dans la nuit du 30 septembre, tout de suite après avoir tranché la gorge d'Elizabeth Stride, les ventreurs frappent encore.
30:36 Cette fois, il s'agit de Catherine Eddowes.
30:39 La malheureuse aura elle aussi la gorge tranchée, mais en plus, son corps sera affreusement dépecé sur le coin de Myrtle Square.
30:47 Je crois que Jack les ventreurs, tout comme les ventreurs de Yorkshire un siècle plus tard, étaient connus et vivaient dans le même milieu que ces victimes.
31:05 Je crois que Jack se fondait parfaitement dans ce quartier défavorisé, étant probablement lui-même un ouvrier.
31:12 Il devait connaître les lieux. Lorsqu'il sollicitait les services d'une prostituée, rien n'en lui n'inspirait la moindre menace.
31:20 Il était l'un des leurs.
31:27 Les hypothèses voulant que les ventreurs ait été le peintre Walter Sickert, ou un homme de classe supérieure venu de l'ouest de Londres, tient difficilement.
31:39 Il aurait été repéré aussitôt.
31:43 C'est pour cela que je crois que les ventreurs étaient sans doute un banal ouvrier, un personnage anonyme.
31:56 À la mi-octobre, en pleine folie meurtrière, Jack les ventreurs prépare un envoi postal pour un certain George Lusk.
32:03 La célèbre lettre de l'enfer a été reçue par George Lusk, un commerçant à Whitechapel.
32:12 Lusk dirigeait aussi un petit groupe de justiciers qui espéraient appréhender les ventreurs.
32:20 La fameuse lettre accompagnait un colis plutôt macabre. La moitié d'un rein humain. L'assassin disait l'avoir prélevé sur sa quatrième victime, Catherine Eddowes.
32:31 Malheureusement, les tests d'ADN n'existaient pas à cette époque, alors il est difficile de confirmer que ce soit effectivement le rein de Catherine Eddowes.
32:44 Par contre, la moitié du rein reçu par Lusk présentait les caractéristiques de la maladie de Bright. Maladie dont souffrait aussi Catherine Eddowes.
32:55 Jack ajoutait que l'autre moitié, il avait fait frire. Et qu'il l'avait mangé. Il promettait aussi d'envoyer bientôt le couteau ensanglanté.
33:10 Curieusement, il n'a pas signé Jack les ventreurs. Mais simplement, "Attrapez-moi si vous le pouvez, Monsieur Lusk."
33:17 Je crois que cette lettre provenait réellement de l'assassin à cause justement de cette absence de signature.
33:24 Au fait, nous savons que toutes les lettres signées Jack les ventreurs envoyées à Scotland Yard ou ailleurs étaient des canulars, probablement envoyées par un journaliste désireux de rehausser l'affaire.
33:38 Le dernier meurtre à être attribué à Jack les ventreurs est celui de Mary Jane Kelly, découverte horriblement mutilée dans sa chambre de Dorset Street.
33:49 Un vagabond témoignera à la police des dernières minutes de la vie de Mary Jane et sera en fait le seul à fournir une description détaillée de celui que l'on croit être Jack les ventreurs.
34:03 Il faudra six heures au médecin de la morgue pour reconstituer le cadavre de la malheureuse.
34:10 Notre fascination pour ces crimes découle de leur médiatisation à l'époque.
34:20 Tous les journaux du monde avaient un bureau à Londres.
34:27 Les journalistes ont certainement amplifié voire dramatisé la peur autour de ces événements.
34:35 Et que dire des soi-disant lettres de les ventreurs ?
34:41 Les a-t-il réellement écrites ?
34:46 Faut-il croire la rumeur voulant que ce soit un journaliste qui ait initié ces échanges épistolaires avec la police ?
34:57 Compte tenu de la plus grande accessibilité aux journaux, un privilège à la portée de toutes les classes sociales, l'événement a pris des proportions inhabituelles, une envergure plus grande que nature.
35:07 A mon avis l'événement a été précurseur de cette façon dont les médias dramatisent des homicides spectaculaires pour en faire du divertissement populaire.
35:17 Après ce meurtre, l'assassin s'évanouit dans le brouillard londonien.
35:23 Le règne de 9 semaines de Jack les ventreurs est terminé.
35:27 Au fil des ans, Jack les ventreurs s'est hissé au rang des monstres et autres personnages infâmes.
35:35 Il loge aujourd'hui à la même enseigne que Dracula et Frankenstein.
35:39 Son nom est devenu un synonyme de l'horreur et on ne compte plus les pièces de théâtre, les romans ou les films qui se sont inspirés de ces tristes crimes.
35:48 Le personnage a si souvent été réinventé que son mythe s'est peu à peu substitué à sa propre réalité.
35:54 Il est devenu la plus grande énigme criminelle de tous les temps.
35:58 Depuis 1888, l'identité de Jack les ventreurs a fait l'objet des plus folles spéculations.
36:05 Chaque année, de nouveaux livres sont publiés avec la prétention d'être la solution finale.
36:12 Il est vrai qu'à ce jour, les candidats ne manquent plus. Un avocat déchu, le petit-fils de la reine Victoria, un peintre au goût morbide.
36:19 Certains ont même avancé que Jack les ventreurs était peut-être un médecin canadien.
36:24 Impossible. Pourquoi pas?
36:27 Dans un des quartiers aisés de Londres de 1891, Helen Dunworth, une jeune prostituée de 19 ans, se meurt dans d'horribles convulsions.
36:40 Elle a eu un coup de poing et est tombée là, à son chevet.
36:43 On établira plus tard que la jeune femme a été victime d'un empoisonnement à la strychnine.
36:50 Elle ne sera pas la seule prostituée à connaître une mort aussi atroce.
36:54 Mathilda Clover, Emma Shrywell, Alice Marge, toutes empoisonnées à la strychnine.
37:00 Trois ans après les agressions de Jack les ventreurs, Londres s'apprête à vivre une autre série de meurtres sortides.
37:09 Tous ces meurtres par empoisonnement, et bien d'autres, sont l'oeuvre de Thomas Neil Cream.
37:15 Il sera arrêté, jugé et condamné à être pendu à Londres le 15 novembre 1892.
37:21 Thomas Neil Cream a été qualifié de premier tueur en Syrie au Canada, tout comme Jack les ventreurs l'a été à Londres.
37:33 Il est né en Écosse, mais ses parents ont immigré au Canada vers 1850.
37:38 Il a obtenu un diplôme en médecine de l'université McGill à Montréal.
37:44 A cause de sa personnalité instable, ses habiletés médicales ont été mises à profit pour assassiner des femmes.
37:52 D'abord à London en Ontario, puis à Chicago, et enfin à Londres en Angleterre.
37:59 Ses victimes étaient surtout des femmes qui sollicitaient son aide pour des avortements.
38:04 En 1891 et 1892, sa méthode diabolique consistait à donner à ses victimes, surtout des prostituées, une capsule de strychnine,
38:15 un poison qui provoque une agonie épouvantable.
38:19 Mais la mort ne survenant que quelques heures après l'ingestion, il a été arrêté.
38:27 Il ne survenant que quelques heures après l'ingestion, cela donnait amplement de temps à Cream de fuir les lieux du crime.
38:33 Thomas Neil Cream est né à Edinburgh en 1850.
38:39 À l'âge de 4 ans, ses parents immigrent au Canada.
38:43 Jeune adulte, il entreprend des études de médecine à l'université McGill de Montréal.
38:49 Ensuite, sa vie n'est qu'une succession d'événements étranges.
38:54 Parfois, des jeunes filles tombent malades et meurent.
38:57 Sentant la soupe chaude, Cream émigre un temps en Angleterre, où il parfait ses connaissances en médecine.
39:04 De retour au Canada, il s'installe à London, en Ontario, où il pratique des avortements illégaux.
39:10 Là encore, dans son sillage, des jeunes femmes meurent mystérieusement.
39:18 Sans mouvement, Cream traverse la frontière américaine et se rend à Chicago, où il fait la connaissance d'une certaine Julia Scott, avec qui il aura une liaison.
39:26 En 1881, après s'être déjà débarrassé de plusieurs femmes, Cream assassine pour la première fois un homme à Chicago.
39:37 Une grave erreur.
39:42 Cream avait une maîtresse et lui avait apparemment donné une capsule de strychnine pour qu'elle la donne à son mari.
39:48 Cream a été arrêté, jugé et condamné à la prison à vie.
39:55 Une peine a purgé au pénitentiaire de Joliet, en Illinois.
39:59 Mais en 1891, il a été relaxé.
40:08 Il a gagné l'Angleterre, où les meurtres de Léventreur avaient horrifié le tout Londres de 1888.
40:14 Un peu comme l'avait fait Jack Léventreur trois ans plus tôt, Cream commence à envoyer des lettres à Scotland Yard, où il prend plaisir à aiguiller les policiers sur de fausses pistes.
40:35 Comme beaucoup d'assassins en Syrie, Cream adorait se vonter.
40:39 Après ses meurtres, il envoyait des lettres anonymes, quelques-unes pour faire chanter des individus, et quelques-autres à la police, dans lesquelles il parlait de ses exploits.
40:51 Parfois, il utilisait ces lettres pour aiguiller les policiers sur l'endroit où gisait sa dernière victime.
40:57 Les autorités convaincues, au départ, d'avoir affaire à un peu de mal, ont décidé de le faire.
41:02 Les autorités convaincues, au départ, d'avoir affaire à un peu de mal, ont décidé de le faire.
41:06 On a découvert de la strychnine dans ses viscères, un détail mentionné par Cream.
41:09 Lorsqu'il a mentionné des détails jusque-là inconnus du public concernant la mort d'une certaine Matilda Clover.
41:14 Au moment de l'autopsie, on a découvert de la strychnine dans ses viscères, un détail mentionné par Cream.
41:18 À ce moment-là, les policiers ont su que Cream était leur homme.
41:21 En octobre 1891, Lou Harvey, une autre prostituée, est accostée par un inconnu dans un marché public.
41:30 L'homme lui offre deux comprimés pour calmer sa toux.
41:33 Méfiante, la jeune femme examine minutieusement l'homme, glisse les comprimés dans ses gants et contacte la police.
41:40 Il s'agit bien de strychnine.
41:44 C'est grâce à sa description détaillée que les policiers appréhendent finalement, en juin 1892, le docteur Thomas Neil Cream.
41:56 Neil Cream était un exhibitionniste, et c'est ce qui a causé sa perte.
42:01 Il était toujours présent lors des enquêtes policières, et à force de vouloir aider, il s'est rendu très suspect.
42:08 Jusqu'à quel point, durant toutes ces années, Cream s'est-il identifié à Jack l'éventreur?
42:16 Où était-ce lui, Jack?
42:21 Le meurtrier à la strychnine aura, dans la croyance populaire, laissé planer tous les doutes,
42:26 comme il s'est amusé à faire tourner en rond les services de police lancés à ses trousses.
42:30 Et à la toute fin, au moment de sa pendaison, Cream a fait en sorte que des points de suspension soient ajoutés à ses dernières paroles.
42:38 « Je suis Jack ».
42:40 Au moment de l'exécution, on raconte que ses dernières paroles ont été « Je suis Jack ».
42:47 Il n'a pas eu le temps de terminer sa phrase.
42:51 Néanmoins, il est très improbable que Cream ait été Jack l'éventreur.
42:55 Entre 1881 et 1891, Cream était incarcéré à la prison de Joliet, aux États-Unis.
43:03 Or, les meurtres de l'éventreur ont lieu à l'automne 1888.
43:09 Donc, s'il était en Illinois, il n'a pas pu commettre de meurtre dans le quartier de Whitechapel, à Londres.
43:16 Je ne crois pas que Cream ait été l'éventreur.
43:19 D'abord, sa façon de tuer était très différente.
43:22 Il tuait avec du poison.
43:25 Il leur donnait une pilule mortelle, puis s'éloignait.
43:30 Il n'assistait pas à l'agonie de ses victimes.
43:33 Il aimait tuer, mais n'aimait pas la mort.
43:36 Cream empoisonnait et s'éloignait de la souffrance inflictée.
43:40 L'éventreur, lui, au contraire, y participait jusqu'à la fin.
43:45 Thomas Neal Cream, Dieu sauve ton âme.
43:52 Je suis un diable !
43:59 Je suis un diable !
44:01 Je suis Jack !
44:06 Thomas Neal Cream était-il Jack l'éventreur ?
44:14 Plusieurs rejettent cette hypothèse.
44:16 Mais alors, si Cream n'était pas l'éventreur, qui était Jack ?
44:20 Près de 125 ans après les crimes de Whitechapel,
44:23 l'énigme du premier tueur en série de l'histoire contemporaine continue de fasciner.
44:28 Sans doute parce que son identité demeure un mystère absolu.
44:32 En fait, par un curieux paradoxe,
44:35 la célébrité de Jack l'éventreur n'a d'égal que son anonymat.
44:39 Rencontres insolites, disparitions mystérieuses,
44:46 faits étranges, légendes fabuleuses.
44:50 Quelqu'un pourra peut-être nous révéler enfin
44:53 la vérité cachée derrière ces mystères extraordinaires.
44:56 Et peut-être que cette personne, c'est vous.
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