• il y a 11 mois
Pour Nathalie Marquay-Pernaut, le décès de Jean-Pierre Pernaut est lié au vaccin contre le Covid.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Ces AVC font suite à une troisième dose qu'il avait eue du vaccin Covid.
00:05 Et c'est là que la polémique arrive, c'est que vous mettez un lien entre ce vaccin,
00:10 cette troisième dose et les AVC, alors que les médecins démontent.
00:15 En tout cas, ne mettent pas de rapport.
00:18 Non, du tout.
00:20 Moi, je n'ai rien contre les vaccins.
00:21 Moi-même, j'ai été vaccinée trois fois.
00:23 Jean-Pierre, il a fait ses deux premières doses.
00:25 Tout se passait très, très bien.
00:26 Sauf que moi, je ne voulais pas qu'il fasse sa troisième dose
00:28 parce qu'il faisait de la radiothérapie.
00:30 Et moi, je suis désolée, le vaccin et la radiothérapie,
00:33 on n'a pas assez de recul.
00:34 On n'a pas assez de recul.
00:35 Et d'ailleurs, au mois de décembre, il a fait, à mon insu, avec mon père,
00:40 ils ont été faire cette troisième dose.
00:43 Donc, quand il est rentré à la maison, je l'ai engueulé.
00:45 Lui, il était content.
00:46 Il me dit "non, mais je ne vois pas pourquoi,
00:47 ça s'est bien passé avec les deux premières.
00:49 Je fais mes chéries, tu fais de la radiothérapie,
00:50 c'est un traitement très lourd.
00:52 On n'a pas de recul, ce n'est pas possible."
00:54 Et donc, huit jours après, il a commencé à me faire ses AVC.
00:58 Et puis, AVC sur AVC, thrombose, thrombose sur thrombose.
01:03 - Immédiatement après cette troisième dose ?
01:06 - Oui.
01:07 Les thromboses sont arrivées trois semaines après.
01:11 Et le premier AVC, le jour du Nouvel An, donc à 10h30,
01:18 il avait des troubles de la vision, il ne se sentait pas bien,
01:21 très mal au crâne.
01:22 Donc, on a quitté nos amis, nos enfants.
01:24 On a dit "on va se coucher, on ne va pas fêter le Nouvel An".
01:26 Et le lendemain, on prenait l'avion, j'avais assez peur.
01:29 Et il dit "j'ai un peu mal à la tête, mais la vision va mieux".
01:32 Et puis, à la maison, comme vous avez dit,
01:35 après, il n'était pas bien, donc on a été faire des IRM.
01:38 Et là, on a vu déjà qu'il avait fait deux mini-AVC.
01:41 Et ensuite, après, il est revenu à la maison.
01:45 Et puis là, je vois, parce que ma fille,
01:47 elle voulait prendre un appartement, vivre sur Paris.
01:50 Donc, Jean-Pierre, il avait l'habitude
01:51 de faire toujours les papiers à la maison.
01:53 Et là, il commence à faire les papiers
01:55 pour avoir l'appartement.
01:56 Et là, je vois qu'il fait, je ne sais pas,
01:58 dix fautes d'orthographe dans une phrase.
02:00 Lui, qui est très pointilleux sur l'orthographe.
02:03 Je dis "mais qu'est-ce qui t'arrive ?"
02:04 Il me fait "ben rien, pourquoi ?"
02:05 Je lui dis "mais regarde, tout bien est,
02:07 tu ne mets pas un P à appartement, des trucs bizarres".
02:10 Et puis, je l'observe et je vois qu'il avait du mal
02:12 à appuyer, à se concentrer sur les touches.
02:14 Je lui dis "mais tu vas bien ?"
02:15 Il me dit "oui, oui".
02:17 Et je lui dis "non, non, tu ne vas pas bien".
02:18 Donc, j'ai appelé l'ambulance.
02:19 Il m'a dit "mais surtout pas, ne l'appelle pas".
02:20 Je lui dis "si, si, je vais appeler l'ambulance,
02:22 il y a quelque chose qui déconne, qui ne va pas bien".
02:24 Donc, il est parti à l'ambulance
02:27 et puis, ils l'ont emmené aux urgences.
02:28 Et là, ils ont vu qu'il y avait du sang
02:31 qui coulait quelque part.
02:33 On ne savait pas d'où ça venait.
02:35 Et on a cherché plus de un mois et demi.
02:37 On a fait tous les examens inimaginables.
02:40 Il perdait du sang, il perdait du sang.
02:41 On a dû refaire des transfusions de sang pour lui.
02:44 Et là, moi, à un moment, au médecin,
02:46 c'est normal que je lui pose la question.
02:47 Et je lui dis "excusez-moi, bon, pas de chance,
02:50 mais est-ce que le vaccin n'a pas un rapport ?
02:52 Parce que là, je me pose des questions".
02:53 "Ah non, non, non, non, non, non,
02:54 ne parlez pas de vaccin".
02:56 "OK, OK, mais je me pose la question".
02:58 Et puis là, subitement, il me dit "ben voilà,
02:59 j'ai trouvé la solution,
03:00 je sais pourquoi il fait plein d'AVC.
03:02 Il a un problème, la valve du coeur est complètement abîmée.
03:05 Donc, c'est la valve,
03:06 quand une valve du coeur est abîmée,
03:07 on peut faire des AVC, bien évidemment".
03:09 Et je dis "mais le coeur,
03:11 il y a un mois et demi ou même pas un mois et demi avant,
03:15 on a fait des examens,
03:17 justement, avant de faire les autres examens,
03:19 il n'y avait rien, il allait très bien.
03:22 Donc, c'est une thrombose qui l'a complètement abîmée".
03:24 Donc, l'opération du coeur,
03:26 on a fait l'opération de suture du coeur
03:28 et puis après, on connaît la suite.
03:29 Et puis surtout, quand il est parti,
03:33 quand le coeur de Jean-Pierre s'est arrêté,
03:35 le médecin me dit "surtout, vous dites bien
03:37 qu'il est mort du cancer".
03:40 Donc là, sur le coup, ça m'a foutu un choc
03:43 et en même temps, j'avais mes enfants,
03:45 les enfants de Jean-Pierre à soutenir, mon deuil.
03:48 Donc, j'ai dit "on en reparlera plus tard,
03:50 l'essentiel, c'est d'être auprès de Jean-Pierre".
03:52 Donc, voilà, moi, c'est juste...
03:55 Bien sûr, ça a sauvé énormément de gens,
03:59 heureusement et merci,
04:01 mais malheureusement, sur beaucoup de gens,
04:02 ça a été néfaste aussi.
04:04 Donc, moi, je pense qu'on aurait dû nous laisser le choix,
04:08 surtout quand on est malade,
04:10 si on veut faire les vaccins ou pas,
04:11 parce qu'il y a un protocole différent, c'est tout.
04:13 Sous-titrage Société Radio-Canada
04:17 [SILENCE]

Recommandations